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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

L'unicité d'action à l'épreuve des dures réalités du terrain politique

Publié le 20 Août 2014 par @Abdel-L'investigateur in Politique

L'unicité d'action à l'épreuve des dures réalités du terrain politique

...Comme piqué au vif, le CST ou mieux l’ANC sillonne le pays depuis février 2014 et les leaders salivent du coup, battre le candidat d’un parti qui est au pouvoir depuis des décennies qui a su malicieusement faire sa mue.

Par ci et par là, on entend le rachitique Éric DUPUY au crâne luisante ânonner qu’ils vont parcourir 300 localités du pays et donc de facto ils ont la présidentielle en poche. Je ne sais pas s’il faut en rire ou pleurer.

Et dire que c’est par la même occasion de ces tournées que les leaders profitent pour installer les démembrements de leur parti. Nous sommes à quelques mois seulement des élections de 2015, sept mois exactement. C’est maintenant qu’il a bien plus à l’honorable Jean Pierre Fabre d’aller se présenter aux populations.

Après donc quatre années d’existence et d’errance à Lomé, c’est au pied de la montagne qu’il a choisi le faire le grand saut. Pour y parvenir il lui faudrait des forces exceptionnelles, des capacités de sauts à l’herculéenne.

On n’a répété après plusieurs voix toutes autorisée et certaines dans les rangs même de l’opposition, que l’ANC allait droit dans le précipice. Ils y sont déjà presque.

Le temps s’égrène et les nouvelles ne sont pas rassurantes.

L’unité d’action qui devait aboutir à un choix consensuel d’un candidat a du plomb dans l’aile. APEVON désigné par la Coalition AEC est contesté et du coup les tractations entamées avec le CST tombent à l’eau. Ici il faut une fois de plus voir une contestation indirecte du futur candidat unique : L’omnipotent et l’omniscient Jean Pierre FABRE.

Sans le lui dire directement en face, les autres leaders de l’opposition ne sont pas prêts à confier leur souveraineté à ce trublion politique même s’il préside aujourd’hui la plus grande formation politique de l’opposition.

La question de la candidature unique de l’opposition devient donc un marché de dupe.

L’ANC se proclame toute puissante et affirme pouvoir se passer des autres voix de la Coalition Arc-en-Ciel.

Même s’ils venaient à s’unir c’est pour génèrerez encore d’autres difficultés sur le terrain.

Comment des gens qui ne sont jamais aimés, des individus aux stratégies radicalement opposés qui n’ont jamais appris à travailler ensemble pourront du jour au lendemain faire un front commun pour les élections à venir.

La candidature unique de l’opposition suppose la mise en commun aussi bien des moyens de lutte que des militants et des responsables.

Comment se fera par exemple la mise en commun des moyens ?

L’ANC qui a toujours accusé le CAR et la CDPA, le NET et autres d’être des satellites du pouvoir pourra tout d’un coup confier certains rôles aux responsables de ces formations politiques ?

A ce propos je vous laisse lire quelques extraits d’une analyse enrichissante de Jonas Syliadin

Il y a d’abord le fait que l’histoire semble se répéter un peu comme une fatalité : depuis un certain nombre d’années, la stratégie unitaire a toujours été posée comme un ralliement à l’UFC, illustre ascendant de l’ANC, ce qui donne le sentiment aux leaders des autres partis de travailler pour Jean-Pierre Fabre et Cie. Déjà en 2009, Me Apevon et le CAR laissaient comprendre, qu’ils attendaient « un retour d’ascenseur ». Le refus de se sacrifier indéfiniment pour les autres est le premier contempteur de la stratégie unitaire de l’opposition togolaise.

La deuxième difficulté de l’opposition est la façon dont l’ANC se représente la stratégie unitaire. D’abord le parti ne semble pas en faire une condition essentielle, considérant qu’il a suffisamment, seul, le poids pour terrasser Faure. Ensuite, les leaders de l’ANC, à quelques exceptions près, sont des talibans politiques ; leur loi est la Loi et tous les impies doivent se convertir à leur doctrine hégémonique ou périr, politiquement bien sûr ! Agbeyome et ses compagnons l’ont appris à leurs dépens. Donc les premiers dirigeants de l’ANC ne sont pas dans une approche politicienne de négociation et encore moins d’un fair play habile qui les conduirait à laisser désigner un candidat autre que notre « Barack Obama » tropical. D’ailleurs, Jean-Pierre Fabre lui-même l’a affirmé sur les ondes d’Africa n°1, il y a quelques semaines : il serait d’accord avec la stratégie de la candidature unique, à la seule condition que ce soit lui le porte –étendard. Condition loin d’être accessoire et loin de constituer un adjuvant de cette stratégie salutaire.

Ses [l’ANC] dirigeants devraient comprendre que l’accueil folklorique des populations lors des tournées sur le territoire n’est pas un baromètre fiable car l’histoire des périodes électorales dans notre pays montre que cette effusion de ferveur s’éteint au moins en partie, à la vue des liasses de CFA et autres cadeaux du pouvoir. Les populations considérant ces occasions plus comme des événements de réjouissance populaire sur fond de curiosité naturelle qu’une mobilisation politique, se divertissent des messages et des slogans chocs.

 

IL A TOUT DIT A CHACUN DE COMPRENDRE

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