Les experts de l’OIF sont arrivés au terme de leur mission quant au renforcement du fichier électoral togolais. Et à en croire de sources bien introduites, l’équivoque est levée. Le fichier électoral contrairement aux racontars et autres bruits disséminés ci et là par les oiseaux de mauvaise augure de l’opposition, le fichier ne présente pas d’anomalie criarde encore moins criante.
Selon un responsable du parti UNIR au pouvoir, qui nous confirme que le parti a déjà signé le projet de rapport "les choses sont désormais remises à leurs places au sujet de cette fameuse histoire du fichier électoral. Rien d'alarmant ni de suggestion de report. Et la publication de ce rapport très attendu va mettre fin à l’intoxication tendant à un éventuel report des élections. Le compteur sera ainsi remis à zéro, les énergies seront orientées vers la campagne électorale et puis le scrutin lui-même".
En vérité, à mesure qu’on s’approche de la date même de la présidentielle fixée pour le 25 avril, les appétits des opposants, surtout radicaux, s’aiguisent. Eux qui avaient juré de faire échouer le processus à défaut de réformes constitutionnelles et institutionnelles, eux qui avaient réclamé d’obtenir le ciel ou la terre avant la tenue de la présidentielle, se retrouvent comme au pied du mur à quelques jours de la date fatidique.
Résultat ? Ces prétendants à la succession de Faure Gnassingbé ne se dessaisissent plus de la moindre occasion qui peut devenir un pain béni. C’est comme cela que la question du fichier électoral a été vite utilisée comme un chou gras par cette opposition, notamment celle regroupée au sein du CAP.
Telle une course de vitesse, ces opposants parcourent d’ores et déjà monts et vallées en forme de pré-campagne électorale et en même temps font leur contre publicité en faisant croire qu’un nouveau report de la présidentielle est acquis grâce aux travaux des experts électoraux de l’OIF. Ceci n’appellerait aucun commentaire n’eut été la démarche biaisée et contre favorable à cette opposition elle-même et la précocité. Le minimum voudrait qu’on attende la publication du rapport des experts avant de se lancer de telle ou telle autre démarche.
Au lieu de réfléchir sérieusement à une stratégie électorale efficace, ils préfèrent s’adonner à l’intoxication creuse et stérile. Tout est question de crédibiliser quelque peu encore leurs actions auprès de l’électorat, mais en se présentant carrément en victime par rapport au problème du fichier électoral.
En fait c’est de la fuite en avant et ils se décrédibilisent. Dans ce sens, une experte électorale ayant longtemps travaillé pour l’Union européenne crève l’abcès en remarquant que : "les opposants en Afrique utilisent souvent cette stratégie pour mettre la pression sur les institutions afin que les institutions craignant qu'on les accuse de parti pris avec le pouvoir essaient de jouer aux équilibristes".
Et c’est là tout le sens de l’agitation actuellement en cours au sein de la classe de l’opposition. Pas plus !
K.y.
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