Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

INCENDIE DES MARCHES : POINT SUR LE PROGRES DE L’INSTRUCTION COMMUNICATION DE MONSIEUR LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

Publié le 28 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

Les auditions et interrogatoires au fond des inculpés dans les affaires des crimes de destructions volontaires par incendie d’édifices publics et privés, tentatives de destructions volontaires, complicité de destructions volontaires et groupement de malfaiteurs, se poursuivent normalement au Cabinet du Doyen des Juges d’Instruction à un rythme serein et satisfaisant.

La plupart des inculpés en qualité d’exécutants ou d’organisateurs, ont d’ores et déjà pu être entendus.

Néanmoins, le secret de l’instruction et le respect des droits de la défense imposent de ne pas désigner nominativement les présumés auteurs à ce stade de l’instruction ; ceci, non pas par manque d’éléments de preuve de la culpabilité mais dans le seul souci de protéger la procédure, la réputation et l’honneur des inculpés qui bénéficient de la présomption d’innocence, un principe sacro saint de la procédure pénale et du respect des droits de la défense. La seule précision qu’il convient d’apporter ici est que sur les vingt-huit (28) personnes inculpées, dix-neuf (19) ont été entendues au fond, une (1) a bénéficié d’une liberté provisoire sous contrôle judiciaire et trois (3) autres entendues en première comparution n’ont pas fait l’objet de mandat de dépôt mais sont placées sous contrôle judiciaire. Je rappelle fortement ici que le contrôle judiciaire est une mesure pratique d’interdiction de faire des déclarations relatives à l’affaire pouvant gêner le secret de l’instruction et la sérénité de la procédure. C’est une mesure normale usitée par tout dans le monde et est dans l’intérêt des personnes poursuivies et de la procédure. Sa violation entraine la réincarcération. Les auditions des suspects et les premiers recoupements des faits effectués, ont permis d’établir de façon claire et nette, les modes opératoires, les rôles et responsabilités respectifs, dans la commission de ces crimes.

Les auditions au fond conduites à ce jour confirment :

1-La responsabilité individuelle des exécutants et les modes de mise à feu ;

2- La responsabilité directe de ceux qui leur ont ordonné de commettre ces crimes ou

les ont financés.

3-Les complicités dont ils ont bénéficié et bénéficient encore.

Les faits établis à ce stade de l’instruction, permettent désormais d’affirmer avec certitude, qu’il s’agit d’une vaste série d’attentats planifiés et organisés de façon coordonnée par des esprits criminels, et exécutés à l’échelle de l’ensemble du territoire de la République Togolaise. Les déclarations croisées des inculpés se recoupent. Elles confirment que les mises à feu ont été exécutées selon un mode opératoire analogue, dans le but de détruire par le feu les édifices et autres objectifs ciblés, sans aucun souci des vies humaines ni des dommages matériels et psychologiques graves causés aux braves femmes des marchés, bref aux commerçantes et commerçants, et aux autres acteurs économiques de nos villes.

Ces auditions confirment que le but poursuivi était de créer le désordre, en semant le trouble au cœur de la vie économique et sociale de notre pays.

Le souci de la justice vise, dans le cadre d’une instruction sereine et impartiale, la manifestation de la vérité, de toute la vérité! Aucune responsabilité ne sera négligée ni écartée pour quelque raison que ce soit.

Nous avons déjà rappelé les termes de l’article 14 du Code pénal quant à la complicité avec les auteurs des crimes commis, par tous moyens ou manœuvres destinées à soustraire les personnes appréhendées des poursuites. Mais on ne le dira jamais assez : sont aux yeux de la loi, considérés comme complices, tous ceux qui, sciemment, ont commandité ces attentats ou tentent de favoriser l’impunité de leurs auteurs ; et ceux qui, par de fausses déclarations ou la diffusion de fausses nouvelles, tentent de semer le doute sur l’impartialité et la neutralité de l’information judiciaire en cours.

Je réaffirme que les personnes en détention sont accessibles et que nous avons, à chaque fois que le moindre problème se posait, aidé à le résoudre instantanément.

Nous demandons de ne pas utiliser les noms des grandes ONG internationales pour chercher maladroitement et dans la confusion des genres pour aider des amis, en introduisant la politique dans une affaire de criminalité. Ces personnes reçoivent de nombreuses visites actuellement.

Nul n’est au dessus de la loi. Celle-ci s’applique à tous, quelles que soient les positions ou qualités des uns et des autres.

Fait à Lomé, le 27 février 2013

LE PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE

Blaise Essolissam POYODI

Lire la suite

Edito : Raison garder au Togo

Publié le 28 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

Edito : Raison garder au Togo

Au fur et à mesure que les élections approchent, une partie de l’opposition entretient une stratégie de la tension.

Cette stratégie s’appuie sur diverses fondations :

-La mise en cause du pouvoir dans des termes injurieux et diffamatoires

-L’appel aux chancelleries étrangères pour tenter de les faire intervenir dans le jeu politique togolais

-La volonté de bloquer le fonctionnement des institutions démocratiques en retardant la date des élections législatives

-Le recours à la violence pour tenter de provoquer le pouvoir à la répression et au durcissement.

Sur ces entrefaites, de graves incendies criminels détruisant deux des principaux marchés du pays sont intervenus.

La justice est saisie et poursuit patiemment sa quête de la vérité. La stratégie de la tension se poursuit ici en mettant en cause les magistrats et l’appareil judiciaire alors que la justice a besoin de calme et de sérénité pour agir en toute impartialité.

Il convient de signaler que ce sont des causes politiques qui sont à l’origine de ces excès.

Depuis qu’un accord de gouvernement est intervenu entre le parti majoritaire au pouvoir et l’UFC, une branche dissidente de l’UFC ,l’ANC, est engagée dans une concurrence avec la formation de Gilchrist Olympio pour incarner l’opposition.

Mais l’ANC est loin d’être assurée d’avoir le soutien des électeurs. Elle préfère donc une stratégie de la tension de type révolutionnaire et multiplie les appels à l’insurrection.

Elle refuse les dialogues et s’enferme dans son monologue.

Elle dicte ses conditions comme autant de préalables.

Le seul dialogue qu’elle recherche est de type occlusif plutôt qu’inclusif.

Il s’agit de bloquer le système.

Face à l’extrémisme, la seule réponse dans une démocratie est de garder le calme et la raison.

Poursuivre avec patience le dialogue.

Faire respecter par tous la loi républicaine.

Prôner et pratiquer la réconciliation.

Préférer l’ouverture au blocage et à la fermeture.

Les élections sont une occasion pour tous les citoyens de participer à la construction nationale.

Le processus démocratique sincère et ouvert doit permettre à tous et à chacun de conquérir une part de pouvoir.

IL FAUT RAISON GARDER AU TOGO.

Koffi SOUZA

Lire la suite

Ethique et déontologie

Publié le 24 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

Ethique et déontologie

Tout le brouhaha observé depuis quelques jours atour du vote de la loi renforçant les pouvoirs de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication(HAAC) n’a pas lieu d’être. C’est, en substance, ce qu’à déclaré vendredi Kokou Biossey Tozoun (photo), le président de l’institution de régulation.

«Le texte a juste été revu et remis en conformité avec les articles 26 et 130 de la constitution togolaise portant création de la HAAC. Aujourd’hui, la Haute Autorité est non seulement une institution garante de la liberté de la presse, mais elle veille au respect de la déontologie et de l'éthique de l'information et de la communication », a-t-il déclaré.

M. Tozoun a rappelé que la HAAC était dépourvue, jusqu’à présent, de moyens pour faire face aux dérapages sans cesse croissants des médias. Désormais dotée de prérogatives disciplinaires, elle pourra procéder à l’assainissement du secteur en mettant les professionnels devant leurs responsabilités.

Au Togo, les médias privés (journaux, radios, TV) sont très nombreux. Certains, pour des motivations politiques ou financières, piétinent allégrement les règles déontologiques se livrant à la diffusion de fausses informations ou mettant en cause des personnalités publiques ou privées dans le cadre de campagnes de diffamation.

Lire la suite

Revirement spectaculaire à l'ANC depuis quelques semaines

Publié le 18 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

Revirement spectaculaire à l'ANC depuis quelques semaines

Isabelle Améganvi, l’une des responsables de l’ANC (opposition) semble mettre un peu d’eau dans son vin, mais modérément. Invitée lundi d’une émission en langue locale sur Victoire FM, elle a indiqué que son parti était prêt à un dialogue avec le gouvernement.

« L’ANC n’a jamais refusé un dialogue. Nous sommes toujours disposés à discuter des vrais problèmes du Togo et à opérer les réformes nécessaires. (…) Les discussions doivent se faire de telle manière qu’après l’élection, si c’est le pouvoir qui gagne, on l’accepte ou si c’est l’opposition qui gagne on l’accepte également ».

Toutefois, Mme Améganvi met des préalables à ce dialogue. Elle exige la libération des personnes arrêtées dans le cadre de l’enquête sur les incendies criminels des marchés de Kara et de Lomé et la réintégration des ex-députés UFC exclus de l’Assemblée pour transhumance.

Pour ceux qui n’ont pas suivi les épisodes précédents, un petit rappel s’impose. Le gouvernement a initié en 2012 une série de rencontres avec les partis de la majorité et de l’opposition à l’issue desquelles un consensus s’est dégagé sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles à mener. Mais l’ANC, comme d’ailleurs le CAR et la CDPA, ont toujours refusé d’y prendre part.

Seul le CAR est représenté au Parlement avec 4 députés. L’ANC, créée en 2010 par des dissidents de l’UFC, ne peut se targuer d’aucune représentativité faute de scrutin national depuis trois ans. Les élections législatives prévues dans les mois qui viennent seront donc un moyen pour ce parti de connaître sa véritable popularité auprès de l’électorat.

Lire la suite

Engagement politique ou inconscience notoire dans l’opposition togolaise

Publié le 18 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

Je pense et je repense en tant que simple citoyen togolais. Je suis réellement surpris que de hauts responsables politiques ne puissent s’entendre sur les intérêts supérieurs de la nation. Quand on voit des individus de la trempe de M. Agbéyomé s’aligner avec des gens sans aucune expérience d’Etat tel que Fabre, s’attaquer à l’essence même des économies du tiers monde et particulièrement du Togo, on s’interroge encore sur la capacité de l’Afrique à se relever. Quand on commence au nom de la politique ou de la poursuite de ses intérêts personnels à s’attaquer aux biens des individus et de l’Etat ça s’appelle du terrorisme pur et n’attendons pas d’être envahi à la malienne avant de le combattre. Nous interpellons le gouvernement togolais avec la dernière vigueur sur ces pyromanes qui ont mal choisi leurs cibles, l’époque et le lieu. Agbéyomé ne finira pas d’étonner. Comment comprendre qu’à l’issue des incendies, il puisse recevoir ses confrères du CST à son siège pour savourer du Champagne ? Quelle victoire y a-t-il dans ce sinistre ?

Lire la suite

COMMUNIQUE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE DU SAMEDI 16 /02/2013

Publié le 16 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

COMMUNIQUE DU PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE DU SAMEDI 16 /02/2013

Le procureur de la République, Essolissam Poyodi, a déploré samedi le comportement de certains médias privés qui tentent de manipuler l’opinion publique en diffusant de fausses informations concernant l’enquête en cours sur les incendies criminels des marchés de Kara et de Lomé. Il s’est en outre étonné que des partis politiques locaux ou étrangers relayent ces rumeurs en confondant la légalité de la procédure avec les passions politiques. Une allusion à peine voilée aux communiqués publiés récemment par des formations françaises de gauche.

L’incendie des deux grands marchés est un coup dur pour l’économie du Togo. Le gouvernement a pris un certain nombre de mesures pour aider les sinistrés.

24 personnes ont été déférées au Parquet. Certaines sont membres de partis de l’opposition.

Voici le communiqué du procureur de la République

L’enquête judiciaire ouverte suite aux incendies ayant ravagé certains édifices publics et privés courant mois de janvier 2013 a conduit à l’interpellation de 24 personnes sur qui pèsent des présomptions graves d’avoir pris part à la préparation et à la commission des faits incriminés.

Toutes ces personnes ont été déférées au parquet qui a ouvert immédiatement une information judiciaire contre elles au premier cabinet d’instruction. Le juge d’instruction a procédé sans délai à leur inculpation et les a placées sous mandat de dépôt.

L’information se poursuit actuellement en toute sérénité par l’interrogatoire au fond des inculpés.

Malheureusement, des médias privés pour des raisons inavouées se plaisent à manipuler l’opinion publique non avertie par la publication d’informations erronées sur la procédure en cours.

Cet état de chose est relayé par les partis politiques nationaux et étrangers qui ont vite fait de confondre la légalité de la présente procédure avec les passions politiques.

Cette situation appelle du parquet la mise au point suivante :

1- Il est regrettable que les personnalités étrangères de rang si élevés s’immisce dans le fonctionnement de la justice de façon aussi scandaleuse dans le but d’influencer le cours de la procédure.

2- L’enquête ouverte au lendemain de la survenance des incendies est purement judiciaire.

3- Les actes de destruction volontaire par incendie ou explosifs des édifices d’utilité publique et divers ou autres biens publics et privés constituent des infractions graves à la loi pénale et sont qualifiées de crimes par l’article 127 du code pénal.

4- Les personnes interpellées et poursuivies le sont sur la base des dispositions du code pénal et du code de procédure pénal. Et pour les actes qui leur sont reprochés sans considération de leur statut social ni de leur appartenance quel quelle soit. Tous les prévenus sont accessibles et les organisations de défense des droits de l’homme notamment, la CNDH, le HCDH, Amnesty International les visitent régulièrement.

5- Les personnes interpellées qui l’ont souhaité ont été assistées par leur conseil aussi bien en enquête préliminaire au parquet qu’actuellement devant le juge d’instruction. Les magistrats en charge de la présente procédure sont plus que déterminés à rechercher la vérité dans le strict respect de la règle de droit sans interférence de qui que ce soit.

Le procureur de la République

Essolissam Poyodi

Lire la suite

Revirement spectaculaire à l'ANC

Publié le 12 Février 2013 par Linvestigateurtogolais

Revirement spectaculaire de l'ANC : dans une interview accordée à republicoftogo Patrick Lawson, celui qui jusque là s'opposait a toute idée de négociation avec le régime de Faure déclare : " nous le souhaitons (le dialogue, ndlr) vivement et nous prions Dieu pour que cela arrive, pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions et qu’au final, le vaincu puisse saluer le vainqueur comme cela se fait dans de nombreux pays." C'est à peine croyable. Dos au mur, traqué par la justice pour sa responsabilité en tant que leader de l'ANC qui a offert son siège aux pyromanes pour l'élaboration et la planification des actes criminel, Jean Pierre Fabre a décidé d'aller vers une approche pacifique en prônant le dialogue. Mais certains de ses amis tel Patrick LAWSON s'était vigoureusement opposé à toute idée de négocier avec le gouvernement togolais campant sur cette idée de marche, insurrection populaire ou rien. Lors d'une réunion le jeudi 07 février 2013, le ton était monté entre les responsables du parti au point que la rencontre s'est terminée en queue de poisson. Jean Pierre Fabre soutenue par Eric DUPUY dans sa nouvelle démarche de négociation était presque aux bords des larmes devant l'intransigeance de ces compagnons. Lundi 11 février 2013, coup de théâtre, Patrick Lawson pense que chacun doit mettre de l'eau dans son vin. L'opinion reste pantois. Les observateurs se demandent ce qui a pu conduire à un tel revirement dans une formation politique qui n'entendait point participer aux élections encore moins dialoguer avec le diable. Selon les dernières informations, une lettre du chargé Afrique au Quai d'Orsay a influencer sur le cours des évènements au sein de l'ANC. Le diplomate français a convié l'opposition à aller vers un compromis avec le gouvernement pour des élections législatives. Cette réaction du fonctionnaire français rappelle la lettre de Laurent Fabius adressé au CST dans le courant du moi d’Août 2012. http://www.republicoftogo.com/Toutes-les-rubriques/Politique/Lawson-Chacun-doit-y-mettre-du-sien

Lire la suite

Jean-Pierre Fabre quémande le dialogue, Patrick LAWSON s'y oppose

Publié le 11 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

L'ANC de Jean Pierre Fabre traverse actuellement de moments très terribles. A part cette affaire d'incendie qui lui donne de l'insomnie depuis trois semaines parce que plusieurs de ses lieutenants sont impliqués jusqu'au cou (son chauffeur et garde du corps , député Manty, Jean EKLOU) Jean Pierre Fabre doit désormais faire face à une résistance sans pareille au sein de son parti. Deux clans s'affrontent sur l'opportunité d'un dialogue avec le pouvoir en vue de l'organisation des échéances électorales à venir. Fabre veut au moins négocier une recomposition de la CENI en vu d'une participation de son parti aux élections. Mais Patrick LAWSON ne l'entend point de cet oreille. Pour ce dernier il n'est pas question de dialoguer avec le pouvoir. Soutenu par Eric DUPUY dans cette logique de dialogue pour des élections transparentes, Jean Pierre Fabre doit désormais jouer avec le refus de certains de ses collègues (notamment Patrick LAWSON) de voir l'ANC prendre part à des négociations avec le pouvoir. Les jours à venir nous réservent beaucoup de surprises.

Lire la suite

Déclaration intégrale du Procureur de la République togolaise le Lundi 04 Février 2013

Publié le 5 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

Déclaration du Procureur de la République sur la série de destruction et de tentative de destruction sur plusieurs édifices publics et privés par incendie perpétré au cours de ce moi de janvier.

Je tiens a apporté les précisions suivantes : les éléments recueillis par la police judiciaire chargée de l’enquête ont montré que les incendies sont d’origine criminelle sans aucun doute. Il s’agit manifestement d’attentat criminel planifié et exécuté à l’échelle nationale. Leur exécution relève d’une action concertée. Il apparait que le mode opératoire utilisé est identique dans tout les cas. Les dispositifs de mise à feu multiples avec des départs de feu à des points distants ont visé à rendre difficile voire impossible la maitrise du feu par les forces de lutte contre les incendies. Ils étaient de toute évidence à assurer de façon certaine la destruction totale des objectifs visés. Les premières déclarations des suspects confrontées par les premières confrontations ont permis de connaitre les circonstances d’exécution des incendies sur les différents lieux donc les modes opératoires et les rôles respectifs de certains protagonistes. Il faut souligner que les participations se déclinent à plusieurs niveaux : Un, le rôle des exécutants, deuxièmement le rôle de ceux qui ont au cours des réunions préparatoires ordonné ces crimes ; troisièmement le rôle de ceux qui ont financé ces crimes ; quatrièmement et enfin le rôle de tous ceux qui ont apporté tous autres moyens.

A l’heure où je vous parle toutes les personnes interpellés et gardées à vue ont été déférées. Elles ont également étaient inculpées et font l’objet des mandats de dépôts.

A la date du 1er février, on en dénombrait au total 23 personnes. Je vous précise qu’une des personne citée et recherchée vient d’être interpellée depuis hier elle sera présentée au juge d’instruction dans les jours à venir.

L’enquête se poursuit donc dans le respect des droits des personnes poursuivies, les Organisations de Défense des Droits de l’Homme notamment le HCDH et Amnesty International ont eu et peuvent toujours constatée que les droits des suspects et des inculpées sont respectées. Toutes ces personnes sont accessibles.

Malheureusement je constate avec beaucoup de regrets que des gens délibérément jettent publiquement le trouble sur l’enquête qui est menée en voulant aider les personnes interpellées et poursuivies. Elles déclarent même connaître les vraies coupables. A cela, je tiens à rappeler que nous ne sommes pas ici dans un jeu où tout serait permis. Il s’agit d’une enquête judiciaire sur des crimes très graves qui ont été commis et cette enquête est menée selon le code de procédure pénale et le code pénal en vigueur dans notre pays. Dans son article 14 le code pénal stipule que sont considérés comme complices de l’infraction ceux qui sciemment ont : premièrement provoquer l’action en donnant des renseignements ou des instructions, deuxièmement procurer les instruments, armes véhicule ou tout autre moyen utile à la préparation, la consommation de l’action ou pour favoriser l’impunité de ces auteurs et troisièmement enfin, aider ou assister les auteurs de l’infraction dans les faits qu’ils auront préparé facilité ou consomment. Autrement dit ceux qui par leur action actions favorisent l’impunité des auteurs en deviennent complices du fait des manœuvres qu’ils organisent en vue de les soustraire aux poursuites.Ces personnes qui prennent cette responsabilité feraient bien d’aller se constituer témoin et en informer davantage la justice.

Blaise Essolissam Poyodi (Le Procureur de la République)

 

 

Lire la suite

Le lugubre programme secret du Collectif Sauvons le Togo

Publié le 4 Février 2013 par @Abdel-L'investigateur

Le voile se lève inévitablement sur le lugubre programme secret du Collectif sauvons le Togo (CST), doigté par les premiers indices de l’enquête conduite par la gendarmerie togolaises afin de démasquer les auteurs des incendies. Dans les milieux diplomatique des chancelleries occidentales, on soutient que plusieurs personnes interpellées pour les besoins de l’investigation ont cité les noms de responsables de l’opposition, principalement le CST comme présumés commanditaires des incendies. Dès lors, plus aucun doute à présent dans les esprits des diplomates en poste à Lomé ; le parti de Jean-Pierre Fabre, ANC et quelques responsables du Collectif Sauvons le Togo sont les auteurs des actes crapuleux d’incendies qui ont ravagé les marchés de deux importantes villes togolaises.

Les déclarations des suspectes appréhendées au lendemain des incendies donnent des frissons. Les dépositions de Messan Agbeyomé Kodjo et celles de Jean Eklou ont fourni des informations sur le projet de déstabilisation du pays savamment muri au siège de l’ANC.

Dans sa déposition, Jean Eklou de l’ANC a dressé, sans commune mesure, le scénario de la mise à feu du pays. Le plan, dit-il, serait élaboré par Agbeyomé Kodjo, un ancien haut dignitaire du régime d’Eyadema, passé depuis quelque temps dans le rang des opposants au pouvoir de Lomé.

L’idée des incendies a jailli de l’esprit narcotique d’ Agbeyomé Kodjo selon qui, sans des actions d’envergure émanant de l’opposition, les urnes ne pourront délester Faure du pouvoir en 2015. L’élaboration du plan des sinistres et le recrutement de jeunes pyromanes sont laissé à ses bons soins.

Ce dernier va entreprendre des voyages vers la France et au Ghana à la rencontre d’un certain da Silvera, un compagnon de lutte de feu Tavio fauché par les balles assassines du clan Eyadema.

Au cour de leurs rencontres, les deux hommes murissent l’idée sous divers aspects et décidèrent d’en informer le reste de l’opposition. Agbeyomé Kodjo proposa que le siège de l’ANC accueille la réunion de briefing des autres compagnons du CST. Coup de théâtre, seuls Gérard Adja s’était transporté sur le lieu de la réunion où l’on précédés sept jeunes qu’il a contactés sur instruction de son président du parti. Jean Eklou, confirmant la tenue de cette réunion, a précisé à la gendarmerie que Jean Pierre Fabre n’était pas informé de leur présence au siège cette nuit de 05 janvier2013. D’autres noms ont par ailleurs été cités par le président de la section jeune de l’ANC. La liste est longue mais de façon exhaustives les noms suivant sont revenus : Claude Améganvi, Da Silva, Alphonse Kpego de l’ADDI et un homme d’affaire aux allures métissées qui résiderait à Accra.

L’exécution des basses besognes

Les jeunes arrêtés dans le cadre de l’enquête ont tous cité le nom de Gerald Adja et de l’ex député ANC Manty. Ces jeunes ont informé sur le rituel fétichiste qui a consisté à les mettre en état psychologique à la hauteur de l’acte barbare à commettre. Ils ont rappelé qu’avant la nuit du sinistre de Lomé, une seconde rencontre dite de mise au point a rassemblé au même endroit les adeptes de l’insurrection. A la fin de la rencontre, les jeunes « allumeurs de feu » furent gratifiés de 75 milles francs chacun. L’argent leur a été remis par da Silva. Trois jeunes étudiants de Kara, ville à 400 Km au nord de Lomé, étaient à la réunion de 08 janvier. Ils sont arrivés à Lomé sur invitation de Kaboua , un brigand de la milice d’Adewui . Ces étudiants d’ethnie kabyè sont repartis la même nuit, quelques temps après le rituel vodou sur la tombe d’un féticheur au cimetière de kamalodo.

Un jeune activiste du Collectif Sauvons le Togo a déclaré aux agents de la gendarmerie que la nuit du sinistre, les bombes incendiaires furent acheminées au grand marché de Lomé sous la forme de marchandises. Il y avait certaines revendeuses de pagnes qui étaient dans le coup. Celles-ci ont favorisé le camouflage du matériel qui va servir à bruler le marché.

Tout serait parti d’une réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour l’avènement de l’alternance en 2015. Les différentes pistes explorées ont révélé les limites de l’opposition à réussir le pari. En dernier ressort, quelques responsables du collectif sauvons le Togo se sont refugiés derrière le plan criminel d’incendies des marché et des stations d’essence afin de créer une situation apocalyptique échappant au contrôle des chefs militaires et responsables de la sécurité au Togo.

Lire la suite

Afficher plus d'articles

1 2 > >>