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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

OBUTS s'explose avec AGBEYOME Kodjo

Publié le 26 Décembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans politique

OBUTS ne saurait être comptable des choix « hasardeux », de « l’orientation sujette à caution et dépourvue de vision stratégique » du CST.

OBUTS ne saurait en « aucune sorte ni en aucune manière continuellement subir, le manque de courtoisie et de franchise, la déloyauté, et l’avanie de ses pairs… », avertit Agbéyomé Kodjo qui dit constater avec « déception » qu’au sein du mouvement « les jeux d’appareils politiques et de positionnement précoce en vue de la prochaine échéance présidentielle de 2015, prennent le pas sur l’idéal républicain de mutualisation des énergies en vue du triomphe des légitimes aspirations de notre peuple ».

Fin d'année très mouvementée pour le Collectif Sauvons le Togo qui est depuis quelques semaines au centre de vives critiques.

Lire ci dessous le message intégrale de l'homme d'OBUTS

MESSAGE À LA NATION DU PRÉSIDENT NATIONAL DE OBUTS À L’OCCASION DE LA FIN DE L’ANNÉE 2013

Mes Chers Compatriotes,
Togolaises et Togolais,
L’année du calendrier grégorien 2013 tire inexorablement vers sa fin, et c’est le temps du bilan avant de se projeter de nouveau dans la nouvelle année 2014 avec autant d’espoir que d’inquiétudes.

Ce temps de bilan n’est pas sans rappeler les fêtes de fin d’année et la symbolique de la nativité avec le bruissement de l’hymne des cieux : << Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté>>. Certainement la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu qui s’est fait homme est nôtre !

Mes Chers Compatriotes,
Togolaises et Togolais,

En ce moment festif chargé particulièrement de doute et d’angoisses sous nos cieux, empruntant les paroles saintes du Prophète Esaïe, nous voulons exhorter le Peuple togolais en disant aux mains défaillantes de se fortifier, aux genoux fléchissants de s’affermir et à tous ceux qui s’affolent, de reprendre courage et de ne pas craindre, car voici notre Dieu qui vient Lui-même nous sauver.

L’année 2013 fut éprouvante pour le Peuple togolais dans son ensemble, et pour la formation politique OBUTS, dont les deux premiers dirigeants ont subi, des traitements cruels, inhumains et dégradants en raison de leur choix politique et de leur engagement résolu dans la lutte pour l’avènement de la démocratie et de l’alternance politique au Togo.
Des accusations les plus imaginaires à notre encontre dans la sinistre affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé, à notre détention abusive ; de la prétendue levée de mon immunité parlementaire à mon interpellation empreinte de brutalités envers ma famille, rien ne nous fut épargné au cours de l’année 2013. Le traumatisme éprouvé est réel et profond.
Cependant, chevillés à notre foi chrétienne, nous sommes restés stoïques et fermes dans nos convictions et engagements pour un Togo meilleur.

Nous ne portons en nos cœurs, ni ressentiments, ni rancœurs et pardonnons à nos oppresseurs, car il ne relève pas de notre compétence de les juger.
Enfants du Togo, condamnés par l'histoire et la géographie à vivre ensemble, nous les portons dans nos prières et demandons à Dieu de réveiller l’humanisme qui est enfoui dans leur tréfonds.
Comment ne pas s’émouvoir face au cri de détresse et à la soudaine et violente infortune des commerçantes et des commerçants des marchés de Kara et de Lomé qui ont vu se consumer en une nuit, le dur labeur d’une vie, dans un environnement marqué par une crise financière de grande ampleur, aggravée par les choix économiques hasardeux de nos dirigeants ?
À tous ces affligés et aux victimes collatérales de l’intolérance, la formation politique OBUTS exprime à nouveau sa vive compassion, toute sa solidarité et les convie tous à demeurer dans la Nouvelle Espérance d’une Nation juste, stable, généreuse, solidaire et ouverte sur le monde.
Depuis plusieurs mois, il nous a paru politiquement approprié de marquer un recul relativement à l’actualité politique nationale en raison de la déclinaison des événements, ceci dans le souci de pouvoir mieux enrichir la réflexion collective sur les alternatives de sortie de crise heureuse dans notre pays.
Les polémiques puériles et la fronde ouvertes contre OBUTS au lendemain du scrutin législatif du 25 juillet 2013, sont constitutives de manœuvres destinées à occulter les injustices subies par notre formation politique, de déficit de solidarité au sein du Collectif Sauvons le Togo (CST) et de l’escroquerie manifeste dont notre formation politique fut victime.

OBUTS n’a nul adversaire au sein du CST ! Bien au contraire, elle a œuvré dans l’humilité, avec une constance que quiconque serait en peine de démentir, à créer les conditions nécessaires pour une union forte, au sein de notre regroupement.

Cependant, notre formation politique ne saurait en aucune sorte ni en aucune manière continuellement subir, le manque de courtoisie et de franchise, la déloyauté, et l’avanie de ses pairs. Elle ne saurait être comptable des choix hasardeux, de l’orientation sujette à caution et dépourvue de vision stratégique qu’affichent notre mouvement citoyen.

Nous constatons avec déception qu’au sein de notre mouvement , les jeux d’appareils politiques et de positionnement précoce en vue de la prochaine échéance présidentielle de 2015, prennent le pas sur l’idéal républicain de mutualisation des énergies en vue du triomphe des légitimes aspirations de notre peuple.
L’enjeu de notre engagement politique est de parvenir avant tout à trouver le chemin qui conduit à l’émergence d’une société togolaise apaisée, harmonieuse, où chaque fille et chaque fils de notre pays, aura une égalité de chance, protégé par un État qui lui assure le respect de toutes ses libertés et de ses droits, en vue de son plein épanouissement et de son bien-être. Une société où l’activité politique est mieux organisée dans un environnement institutionnel viable, stable et équilibré ; une société jouissant d’une économie dynamique et prospère ; une société fière de ses valeurs éducatives et culturelles.

Mes Chers Compatriotes,
Togolaises et Togolais,

Il devient de plus en plus pressant de conduire une réflexion stratégique et tactique qui ouvre le chemin du rassemblement des forces politiques de l’alternance portée par une opposition unie, forte et solidaire autour d’un véritable projet de société. Ceci permettra d'exiger les réformes nécessaires à même d’obtenir les conditions objectives pour assurer la régularité, la transparence et la loyauté des élections, et de désigner un candidat commun, capable de cristalliser les aspirations démocratiques du peuple souverain pour une alternance politique pacifique en 2015.
Sur ce chantier, OBUTS est disposée à apporter toute son expertise et le fruit de ses analyses en vue de faire avancer positivement nos travaux.
L’organisation des élections locales avant le scrutin présidentiel s’avère une exigence fondamentale pour favoriser l’ancrage de la démocratie participative et le développement de nos collectivités locales. Ce qui permettra aussi de tester la solidité et l’impartialité de l’administration électorale avant la présidentielle de 2015.

Mes Chers Compatriotes,
Togolaises et Togolais,

Quelles que soient nos divergences politiques, nous devons rester conscients que toutes nos ambitions sont légitimes ; car elles tirent leur fondement de la foi et de la passion qui nous animent tous pour un Togo meilleur, juste et prospère.
Devant la détresse humaine que vit le Peuple togolais et la misère sous laquelle ploient les plus humbles, nos rivalités et querelles de chapelle doivent être absolument mises sous le boisseau pour que nous retrouvions dans la dignité, le chemin qui nous préserve des outrances, des intempestifs procès d’intention, des invectives, de la diabolisation, afin de créer les conditions d’une véritable alternance politique au Togo.
En effet, il y a bientôt près d’un quart de siècle, suite à la fin de la guerre froide matérialisée, notamment par la chute du mur de Berlin, l’effondrement de l’URSS, le discours de la Baule et l’aspiration des peuples à plus liberté et de justice, le Peuple togolais, s’était engagé dans le combat pour mettre fin aux privilèges indus et construire une société juste, équitable et réconciliée.
Le 05 octobre 1990, marqua la révolte populaire de notre peuple pour une nouvelle gouvernance politique plus soucieuse du respect des droits humains et plus attentive à une meilleure répartition de la richesse nationale.
Aujourd’hui, que pouvons-nous retenir de ce combat au cours duquel des milliers de nos compatriotes sont passés de vie à trépas, certains en sont sortis handicapés à vie, et d’autres eurent leur vie brisée ou abîmée à jamais ? Certes il y a eu quelques timides avancées dans le domaine de la conquête des libertés mais force est de reconnaître que les résultats obtenus pour le Peuple togolais sont insignifiants au regard des sacrifices consentis.
Nous ne devons jamais perdre de vue que les mêmes causes produisent les mêmes effets. La lutte que mène le Peuple togolais depuis bientôt 24 ans peine à aboutir non seulement parce que la lecture que nous en faisons n’est pas la meilleure, mais aussi parce que les meneurs manquent d’humilité, sont aveuglés et ignorent l’appel à la conversion de la prophétie d’Esaïe sur le Togo Esaïe (21 :11-12).

Pendant la même période en Afrique du Sud, feu le Président Nelson Mandela libéré le 11 février 1990, après 27 ans de vie carcérale extrêmement pénible, se fondant sur la prise en compte des aspirations de l’ensemble des composantes de la nation Sud-africaine, et sur le ciment de l’humanisme, de la fraternité, de la paix, et du vouloir vivre ensemble nécessaire au progrès de toute société plurielle, prôna la non-violence et la négociation avec le gouvernement de monsieur Frederik de Klerk. Cette vision et cette ouverture d’esprit portées par le pardon et l’humilité, permirent l’adoption d’une nouvelle Constitution en République d’Afrique du Sud le 27 avril 1994, mettant ainsi définitivement fin au système de l’apartheid.
L’Afrique du Sud a su ainsi mettre fin aux déchirements pour s’inscrire désormais dans la voie de la réconciliation nationale. Nonobstant tout ce qui reste à faire pour plus de justice sociale, ce pays paraît le moteur de la puissance économique continentale et a accueilli les illustres gouvernants de ce monde pour l’ultime hommage rendu à feu le Président Nelson Mandela le 10 décembre 2013.

Mes Chers Compatriotes,
Togolaises et Togolais,

Combien grande est la douleur causée par l’espérance déçue, et nécessaire le dépassement de tout aveuglement ?
Certes tout n’est pas rose en Afrique du Sud mais la leçon de vie que laisse feu le Président Nelson Mandela à la postérité nous interpelle tous, gouvernants, leaders politiques, acteurs de la société civile et citoyens de tous rangs !

Si seul compte finalement ce que l’on est dans sa vérité et ce que l’on a su donner aux autres, je tire personnellement comme leçons de la vie de feu le Président Nelson Mandela, le pardon, la tolérance, l’humilité et l’Amour du prochain sans lesquels il n’y a pas de réconciliation possible dans une société plurielle. Et sans la réconciliation, il n’y a pas de paix possible, et le chemin du progrès social devient un leurre, car le déficit de confiance accroît toujours la méfiance qui fait le lit de la dysharmonie.

Au Togo, la rancune, la volonté de règlements de comptes ont structuré la lutte pour la conquête ou la conservation du pouvoir, faisant du peuple l’otage des acteurs politiques, un objet manipulable à souhait, livré à tous les dangers et à la répression des forces de sécurité.

Enivrés d’eux-mêmes et aveuglés, les acteurs politiques omettent de scruter la volonté de Dieu. Volonté de justice et de respect du prochain. Cet aveuglement se traduit par l’inversion des valeurs : l’apparence des choses devient leur réalité et la réalité des choses devient leur apparence.
Notre long chemin de croix n’est finalement que l’aboutissement logique de nos inconséquences respectives. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons abandonner ce chemin semé d’embûches qui crispent et figent les adversaires politiques dans l’immobilisme, le cynisme et l’hypocrisie au profit de la recherche du Consensus Républicain pour une société apaisée, plus libre et plus égalitaire.
L’affrontement et la provocation ne furent-ils pas à l’origine de l’échec de la conférence nationale souveraine ? Cette instable allotropie se perpétue et continue malheureusement de miner insidieusement le combat que nous menons pour la libération de la Nation togolaise.

Il nous faut impérativement changer dans nos cœurs, la grille de perception et de jugement de l’autre et tourner définitivement le dos à des querelles de chiffonniers, pour nous inscrire durablement dans l’Amour qui seul libère et rend possible le pardon mutuel.

La stabilité de la République est aujourd’hui fragile alors que le doute et l’angoisse sont le lot de notre peuple. Seule une véritable conversion qui nous délivre de notre propre duplicité peut nous permettre de véritablement nous mettre en marche sur le chemin de l’avènement du Togo « Or de l’Humanité » !

Nous Togolaises et Togolais ne sommes-nous pas dans l’obligation citoyenne et devant un impératif majeur de convier nous aussi dans nos comportements quotidiens pour le salut de la Nation tout entière, les valeurs qui ailleurs ont assuré le passage d’une société raciste, ségrégationniste et violente à une société multiraciale apaisée ?

Le changement fait partie de l’ordre naturel des choses, et n’est possible que quand nous intégrons à leur juste mesure les leçons de la vie. Leçons de vie que distille chacune de nos épreuves !
Enfants du Togo, comment pouvons-nous imaginer vivre ensemble dans un même État sans nous approprier les valeurs du pardon, de tolérance, d'humilité, de vérité et de solidarité ?
Voici venu à présent le temps de construire ensemble dans la Vérité et l’Amour la Nation togolaise. Nous pouvons et devons agir ici et maintenant véritablement dans le sens de la réconciliation nationale afin que réconciliés avec nous-mêmes et l’histoire, nous bâtissions une Nation démocratique, prospère et solidaire.
A cet effet les recommandations de la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR) doivent servir, dans les jours à venir, à conduire dans la sincérité une nouvelle étape de l’œuvre commune d’édification de la Nation togolaise.

Mes Chers Compatriotes,
Togolaises et Togolais,

Que l’année 2013 nous édifie davantage ! Qu’elle emporte son cortège de souffrances et de dures épreuves. Que l’année 2014 qui s’annonce, soit l’année des grandes bénédictions pour le Togo, pour vous-mêmes et pour chaque membre de vos familles respectives.
Soyons dans la Nouvelle Espérance d'une Nation stable, juste, réconciliée, pacifiée, généreuse, solidaire, prospère et ouverte sur le monde avec la ferme conviction de ce que le Père Éternel ne trahit jamais ses promesses.
Soyons plus que jamais conscients et accomplissons dans la Lumière la tâche-mission dévolue au Peuple togolais dépositaire d’une charge vibratoire élevée afin de faire du Togo « l’Or de l’Humanité » !

Bonne Année 2014 et que Dieu bénisse l’Humanité tout entière !
Je vous remercie.

Lomé, le 26 Décembre 2013.

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Où et comment Abass Kaboua a-t-il trouvé le sac de farine UNIR ?

Publié le 24 Décembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Pour ceux qui ont vécu la scène le samedi 21 décembre dernier, ils attesteront qu’au cours de son intervention, Abass KABOUA s’est présenté sur le podium devant des manifestants avec un sac de farine marqué UNIR. Dans son intervention, il s’évertuait à expliquer à la foule que des sacs de farine UNIR périmée aurait été distribués aux militants du parti.

Cette allégation ne serait pas étonnante si elle n’avait pas été effectivement accompagnée de la présentation d’un nouveau sac de farine qu’Abass Kaboua exhibait comme preuve.

Si le contenu de ce sac reste à vérifier pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’une autre chose mise à la place de la farine, il reste tout de même surprenant que ce soit Abass KABOUA qui soit le détenteur d’un tel sac.

Hébergeur d'image

Voulant prospecter sur cette question qui met en jeu la santé publique des citoyens, nous avons essayé de mener une petite enquête qui nous a conduits vers quelques responsables du parti UNIR. Et partout où nous sommes passés, une seule question nous revenait en guise de réponse à notre souci de situer l’opinion : « si vous-même vous étiez conséquent vous auriez dû vous poser la question de savoir, où et comment Abass Kaboua a-t-il trouvé ce sac de farine ? » D’autres allaient jusqu’à nous charger de lui demander de nous présenter aussi les « billets périmés » qu’il reçoit des différents barons qui le traitent.

Chose curieuse qui mérite d’être relevée, presque toutes les personnes consultées nous ont laissé entendre que nous sommes les seuls au Togo à croire encore qu’Abass KABOUA est de l’opposition. Des témoignages reçus çà et là, il ressort qu’il est encore activement au service du régime.

Il serait d’ailleurs un point focal de distribution des biens de consommation et articles griffés UNIR. Il disposerait d’ailleurs d’une équipe de six jeunes de forte corpulence qui, à l’aide de motos que le parti a mises à leur disposition en 2010, se chargent de la distribution de ces biens et gadgets.

Pour éviter tous soupçons, les rencontres ont souvent lieu dans une buvette dans les environs de la station Total Totsi. D’après les témoignages, il est plus fréquent à ce lieu qu’à son propre domicile. L’ambiance des retrouvailles est généralement festive avec au rendez-vous de la « bonne chair » de cochon et même de cette viande très appréciée dans la partie septentrionale de notre pays qu’on appelle « affectueusement » gbodjin pour certains, dogmeat pour d’autres. Une bonne cargaison de sacs de riz, de tricots, de pagnes, de gobelet et de vins griffés UNIR est acheminée périodiquement en direction du nord à destination de ses proches parents. Les chauffeurs à qui il confie souvent ces biens et objets seraient bien connus à la gare routière d’Agbalepedogan.

À en croire un des six jeunes, le sac de farine que Abass a exhibé au meeting du samedi 21 à Agoè proviendrait d’un important stock reçu lors des législatives mais par égoïsme, il n’a pas autorisé la distribution aux militants UNIR d’Agoè –Tellessou à qui ce stock était destiné. Toujours selon le jeune, il comptait convoyer ce stock à des beaux parents qui résident à Totsi.

Cette énième révélation amène à se poser de réelles interrogations sur le vrai profil des leaders des composantes du CST. Après les soupçons qui ont pesé sur Zeus AJAVON qui était en son temps allé seul rencontrer Faure, Agbeyome Kodjo qui serait à la manœuvre pour déstabiliser le CST, c’est sur Abass KABOUA que le voile se lève quant aux relations incestueuses qu’il continue d’entretenir avec les barons du régime RPT/UNIR qu’il fait semblant de fustiger lors de ses interventions aux meetings.

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Me AJAVON ZEUS serait atteint de la maladie d'Alzheimer

Publié le 23 Décembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Me AJAVON ZEUS serait atteint de la maladie d'Alzheimer .

Ce sont les propos tenus par le Docteur Edem Atsou Kwasi, Psychiatre,médecin chef de clinique en Suisse, au cours d'un entretien avec nos confrères de la Radio KANAL K dans l'émission hebdomadaire "Fenêtre sur l'Afrique" de Sylvain Amos et de Romain KOUDJODJI.

Ecouter simplement le docteur :

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Saïd Djinnit parle du Togo et de l'Afrique de l'Ouest

Publié le 19 Décembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit a affirmé, mardi (17 décembre), devant le Conseil de sécurité qu' "au cours des six derniers mois, l'Afrique de l'Ouest a continué à progresser sur la voie de la stabilisation" mais il a toutefois fait part de la menace posée par la criminalité organisée dans la région. Lors de ses deux ans au Conseil de sécurité (2011-2013), le Togo n’a eu de cesse de mettre en garde contre les risques d’instabilité. Cette question a d’ailleurs été au centre des débats de deux réunions de haut niveau organisées à New York à la demande du président Faure Gnassingbé.‘La montée d'une criminalité organisée polymorphe qui tire parti de la porosité des frontières et de la faiblesse des institutions nationales est, à mon sens, la menace la plus grave », a confié M. Djinnit. Selon lui, il faut lutter efficacement et de manière coordonnée contre la corruption, renforcer l'état de droit et mettre fin à l'impunité, autant de brèches dans lesquels s'engouffre la criminalité organisée sous une forme ou une autre.

M. Djinnit s'est d'abord attardé sur la crise au Mali, où « l'ordre constitutionnel et l'intégrité territoriale ont été rétablis » et où, depuis l'élection du Président Keita et le déploiement de la Mission multidimensionnelle intégrée de l'ONU (MINUSMA), « le processus de dialogue et de réconciliation est en cours », a-t-il affirmé.

Saïd Djinnit a cependant reconnu la persistance, dans ce pays et à l'échelle régionale, de défis majeurs en matière de sécurité et de stabilité. À cet égard, il s'est félicité de ce que les dirigeants ouest-africains aient décidé de créer une force de réaction rapide pour doter l'Afrique de l'Ouest de la capacité requise pour répondre efficacement aux crises et autres menaces collectives.

Le Représentant spécial a par ailleurs attiré l'attention sur l'accalmie politique prévalant au niveau sous-régional, des élections ayant pu se tenir dans le calme au Togo, en Guinée et en Mauritanie. Le Bureau de l'ONU dans la région a d'ailleurs contribué au dialogue entre le gouvernement du Mali et les rebelles du Nord du pays et au soutien aux processus électoraux au Togo et en Guinée. « J'ai encouragé les parties guinéennes à poursuivre le dialogue sur les réformes nécessaires pour consolider les institutions démocratiques et à œuvrer à son enracinement dans l'espace politique du pays », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le processus de démarcation de la frontière entre le Cameroun et le Nigéria a été marqué par la signature, le 22 octobre 2013, à Genève, d'une déclaration conjointe stipulant qu'à compter du 14 août dernier, le Cameroun exerçait désormais pleinement ses droits de souveraineté sur la totalité de la zone de Bakassi. Le Représentant spécial a salué « ce succès important dans la diplomatie des Nations Unies », notant que la coopération et la confiance s'étaient progressivement instaurées entre les deux pays dans le cadre de processus de mise en œuvre de la Cour internationale de justice sous les auspices de l'ONU. « Le Nigéria est devenu ces dernières années le premier partenaire commercial du Cameroun », s'est-il encore félicité salué.

Saïd Djinnit s'est penché sur les différentes zones de tension en Afrique de l'Ouest. Pour ce qui est du Sahel, il a déclaré que la récente visite du Secrétaire général avait contribué à créer une plus grande mobilisation en faveur des pays concernés. À la demande du Conseil de sécurité, son Bureau a mis en place une plateforme de coordination pour accélérer la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. « Nous devons, dans les prochaines semaines, nous atteler, sous l'autorité de la présidence malienne de la plateforme et en concertation avec l'Union africaine, à la mise en œuvre de la plateforme établie lors de la réunion ministérielle de Bamako, le 5 novembre 2013 », a-t-il indiqué.

M. Djinnit a également noté avec satisfaction l'adoption de la Stratégie pour la sécurité transfrontalière au sein de l'Union du Fleuve Mano, lors du Sommet de la CEDEAO qui s'est tenu à Dakar le 25 octobre. « Nous avons déjà enclenché le processus de mise en œuvre de la cette stratégie en organisant des consultations approfondies avec la société civile, à Freetown, du 11 au 12 décembre », a-t-il fait savoir.

Quant à la lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée, un fléau qui touche directement le Togo, il a déclaré que les efforts se poursuivaient pour appliquer le cadre stratégique adopté à l'occasion du Sommet de Yaoundé des 24 et 25 juin, via notamment l'établissement du Centre de coordination interrégional qui sera basé au Cameroun.

« Les pays de la région poursuivent leurs efforts en matière de lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée », a poursuivi le Représentant spécial pour l'Afrique de l'Ouest. Il a ainsi cité le plan d'action pertinent de la CEDEAO, appuyé par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et les activités du Comité politique de l'Initiative ouest-africaine. Il s'est de plus réjoui de l'organisation par la France d'un débat du Conseil, demain, sur le trafic de drogue et le crime organisé dans la région. « Ce problème est bien une menace à la stabilité régionale », a-t-il souligné. Face au terrorisme, M. Djinnit a par ailleurs préconisé de renforcer la coordination des multiples initiatives en cours, afin d'agir de manière véritablement concrète, efficace et concertée contre cette « menace grandissante ».

Enfin, le Représentant spécial du Secrétaire général s'est dit heureux d'informer le Conseil de sécurité que 12 des 16 pays que compte l'Afrique de l'Ouest ont adopté des plans d'action en faveur de la mise en œuvre de la résolution 1325 (2000) sur les femmes, la paix et la sécurité. « Dans cet esprit, nous nous employons à recourir, chaque fois qu'il est possible, aux services de femmes ayant bénéficié d'une formation en médiation organisée par notre Bureau en collaboration avec ONU-Femmes », a expliqué M. Saïd Djinnit.

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Faure, vous avez tout pour réussir. Joseph Weiss et le pragmatisme allemand

Publié le 19 Décembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

A l’occasion de la présentation des vœux de Nouvel An du corps diplomatique au président Faure Gnassingbé, l’ambassadeur d’Allemagne au Togo, Joseph Weiss (photo), s’est exprimé au nom de ses collègues.

Il a salué le rôle joué par le Togo en tant que membre du Conseil de Sécurité. ‘Nous félicitons la diplomatie togolaise pour ses contributions aux règlements de conflits mondiaux aux côtés des frères et des sœurs africains, mais aussi dans l'intérêt de la communauté internationale dans son intégralité. L'engagement des forces de sécurité togolaise dans le cadre des missions de paix des Nations Unies, surtout au Mali, et de l'Union africaine est fortement apprécié. Le Togo s'est beaucoup investi pour trouver des réponses adéquates aux nouvelles menaces sécuritaires: la piraterie, les trafics de tout genre, l'extrémisme religieux et le terrorisme, surtout dans le Sahel’.

Cela témoigne, selon M. Weiss, de la volonté - et de la capacité - du Togo de prendre ses responsabilités dans l'intérêt de la paix dans le monde et dans la région. Le Togo est plus présent et plus visible sur la scène internationale, a-t-il constaté.

Lors de son intervention, l’ambassadeur a abordé les questions politiques pour se féliciter de la bonne tenue des élections législatives pacifiques de juillet 2013.

Il a souhaité que les projets de réformes présentées par le Premier ministre lors de son discours de politique générale avancent rapidement. Il a notamment cité un dialogue sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles dans le cadre de la mise en oeuvre de l'Accord politique global (APG) de 2006, la mise en œuvre des recommandations de la Commission

Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR), la mise en place de l'Office togolais de Recettes, le renforcement de la justice, le respect des droits de l'homme, les mesures pour combattre la corruption, les élections locales et la décentralisation.

Pour atteindre ces objectifs, M. Weiss a recommandé d’instauration d’un climat apaisé et serein.

‘Vous avez tout pour réussir dans un monde qui devient de plus en plus compétitif. Beaucoup de difficultés qui compliquent la situation dans d'autres pays n'existent pas ici. Maintenant, il s'agit de gérer les problèmes politiques et socio-économiques dans l'esprit de tolérance, de confiance, de compréhension mutuelle et de fraternité’, a déclaré en conclusion l’ambassadeur allemand, précisant que le corps diplomatique ferait tout son possible pour accompagner le Togo dans cette démarche.

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Cascade de plaintes contre le CST

Publié le 9 Décembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Incendie Togo, incendie, Politique

Le prétendu rapport d’enquête du CST sur les incendies des marchés publié en début du mois de novembre n’a pas encore fini de faire ses effets.

Outre la cacophonie générale observée dans les rangs du Collectif sauvons le Togo, on s’apprête sans doute à vivre dans les jours à venir un nouvel épisode de cette affaire.

En effet, les différentes personnalités accusées par ce rapport n’entendent pas laisser leur nom s’associer gratuitement à ces graves crimes.

Ainsi, plusieurs personnes injustement accusées ont déjà entamé au niveau de leurs avocats et de la justice, des procédures visant à assigner en justice les auteurs du rapport afin que leur honneur soit rétabli.

Il nous en souvient que suite à la publication de ce rapport, le CST a été sérieusement ébranlé par des réactions négatives enregistrées en son sein, certaines personnes allant jusqu’à se désolidariser complètement du mouvement parce que n’ayant pas été consultées.

Si le CST a été secoué par sa propre initiative, c’est que cette initiative comporte en elle de graves entorses liées aux accusations gratuites alléguées contre des citoyens du pays, alors qu’aucune preuve matérielle n’a été apportée pour fonder les allégations soutenues dans ce rapport.

Parmi les personnes accusées, certaines ont donc déjà enclenché des plaintes contre les responsables du CST.

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Kogoè AKRIMA, Directeur général de la Société Aéroportuaire de Lomé-Tokoin (SALT ), il a été accusé par le CST d’avoir prélevé du kérosène sur le stock de la base chasse de l’Aéroport de Niamtougou et qui a servi à exécuter les incendies. Kogoé AKRIMA après donc une sortie sur les médias où il a nié être mêlé à cette affaire, a décidé d’aller plus loin en assignant en justice les auteurs de ce rapport. La plainte a déjà été enregistrée au niveau de la justice et des convocations ont été adressées au mouvement CST.

Raoul KPATCHA BASSAYI, Directeur général de l’entreprise de bâtiments et travaux publics CENTRO, a été accusé dans le rapport d’être le bras droit de madame Ingrid AWADE et d’être le commanditaire des incendies des marchés. Accusation loufoque mais assez sérieuse pour susciter une plainte chez l’accusé qui avait dès le début de la publication de ce rapport, annoncé son intention d’aller plus loin dans cette affaire pour éviter que son honneur soit entaché par des abominations de ce genre.

KPEMISSI dont le nom a fait l’objet de polémiques après la publication de ce rapport, est lui aussi sur le point de passer à l’acte, à cause des tergiversations et des enchères que Zeus Ajavon a montées autour de son nom avec la volonté manifeste de lui créer des problèmes dans sa carrière professionnelle. Autrement, il est impensable que pour un rapport contenant des accusations aussi sensibles, des avocats du CST comme Ajavon Zeus, KPANDE Adjaré et Jil-Bénoît Affangbédji, aient pu se permettre de donner leur caution s’il n’y avait pas derrière de telles allégations, l’intention cachée de porter préjudice aux personnes incriminées dans le rapport. De toutes les façons, les concernés auront le temps de s’expliquer devant le juge au moment venu.

Il convient de rappeler que dans la mouture du rapport qui est sortie en début du mois de Novembre, c’est bien de KPEMISSI que parlait le CST. Si entre temps par des détours malicieux, les responsables de ce collectif sont parvenus à remplacer KPEMISSI par BIMIZI dans leur rapport, le juge décidera de la suite à donner à la requête de la victime KPEMISSI.

Ingrid AWADE, la Directrice Générale des Impôts, citée dans le rapport d’enquête du CST comme le cerveau de ces incendies, se prépare, contrairement à ce que d’aucuns pensaient, à une contre-offensive juridique de grande portée, loin du silence qu’elle réservait aux imbéciles. La connaissant pour son intransigeance, elle ne le fera pas du dos de la cuillère.

Comme beaucoup de togolais le redoutent, le rapport qu’a sorti le CST au lieu de contribuer à le disculper dans l’affaire des incendies des marchés, l’enfonce davantage, laissant planer une épée de Damoclès sur la tête de tous ses dirigeants

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Plaisanteries Bretonnes :Koffi YAMGNANE veut se positionner pour 2015 avec plusieurs actes de naissance

Publié le 5 Décembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Plaisanteries Bretonnes :Koffi YAMGNANE veut se positionner pour 2015 avec plusieurs actes de naissance

Candidat recalé à l’élection présidentielle de 2010, Koffi Yamgnane revient à la charge en annonçant sa candidature pour la présidentielle de 2015. Non sans menaces vaines et l’utopie qui le caractérisent, le breton noir fait encore parler de lui dans les medias français acquis à sa cause. Malheureusement au Togo, les agitations de l’ex secrétaire d’Etat de Mitterrand sont considérées comme des plaisanteries à détendre l’atmosphère électorale en 2015. Aussi Yamgnane a toutes les chances de voir sa candidature encore rejetée pour non-conformité avec le code électoral. Il dispose à lui seul trois acte de naissance portant des dates de naissance différente et un passeport pas à jour ; et tout avec une illusoire caution de la France à sa candidature.

La course à la magistrature suprême en 2015 annonce déjà ses couleurs avec les intentions de la candidature déclarées çà et là. Encore un an et quelques mois pour arriver à 2015, mais déjà le compteur des candidatures affiche des noms. Ils sont nombreux les compatriotes qui étalent publiquement leur intentions de briguer le fauteuil présidentiel. Ce sont en majorité les chantres de l’alternance politique. Sans oublier les plaisantins dont les candidatures souffrent d’anomalie au regard de la loi électorale. Le franco togolais Koffi Yamgnane, dont la candidature a été rejetée en 2010, fait partie du lot de ce qui ont annoncé leur candidature pour l’élection présidentielle prochaine. C’est à travers les médias français que l’ex député socialiste français s’est positionné pour 2015. A l’évidence, l’annonce de sa candidature n’a surpris personne, c’est le contraire qui étonnerait parce que le breton réfléchi depuis longtemps à une retraite dorée au Togo. Depuis qu’il s’est rendu compte de n’avoir plus rien à donner à sa patrie d’adoption la France, le fils du forgeron de Bassar s’est tourné vers la terre de ses aïeux qu’il a abandonnée depuis près de quarante ans. Alors qu’il a consacré sa jeunesse et toute son énergie à la France. Il prétend revenir servir le Togo au crépuscule de sa vie sur terre. Le comble est que Yamgnane née ne dispose pas de pièces d’identité à jour. Il détiendrait trois actes de naissance comportant des dates de naissance différentes. Le troisième acte de naissance, il venait de se le faire à Bassar. Selon les informations, le nouvel acte de naissance ne serait pas conforme aux informations contenues dans les documents de voyage du franco togolais à lui délivrer en France. Il serait né un 11 octobre 1945 sur ses papiers français alors qu’au Togo sa date de naissance est le 31 octobre 1945. Avec des pièces non conformes, les chances d’invalidation de la candidature de Koffi Yamgnane sont bien grandes. Mais imbue de sa personne et croyant à un soutien de la France à sa candidature, il multiplie des déclarations parfois aux allures de menaces. Hélas, il n’y a que lui SEUL à penser effrayer par sa candidature qui peut être pas la chance d’être validé.

Le fief de Bassar qu’il se targue de détenir ne représente pas un grand poids électoral au Togo. En plus le parti au pouvoir est plus implanté dans cette région si bien que le bruit de Koffi n’est qu’un pétard mouillé. Aussi la France sur laquelle il fonde tout son espoir pour prendre le pouvoir au Togo ne voudrait plus s’immiscer dans les affaires intérieures des pays. C’est un fanfaron sans moyens et la carrure de ses ambitions qui gesticule.

Temps Nouveaux N°200 du 05 décembre 2013

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KOUMEDJRO ou l’aiguillon des leaders du CST

Publié le 4 Décembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

KOUMEDJRO ou l’aiguillon des leaders du CST

Dans la nuit du 28 au 29 Novembre 2013, Mme AGBEYOME Kodjo a été victime d’un braquage opéré par quatre hommes armés pendant qu’elle rentrait d’une veillée funèbre qui s’était tenue au quartier Klikamé.

En de pareilles situations, la solidarité africaine voudrait que des actes de compassion et de soutien de tous genres soient témoignés à la victime et à sa famille, surtout par des personnes qui se sentent proches du point de vue familial, associatif ou politique.

Il était donc loisible que Agbéyomé Kodjo, son épouse et leurs enfants en dehors des marques de sympathie à eux exprimés par des personnes tierces, attendent des actes de compassion de leurs proches parents et de leurs compagnons de lutte de l’opposition, principalement ceux du CST.

Mais on a appris à travers une publication parue le 03 Décembre 2013 sur icilome  http://www.icilome.com/nouvelles/news.asp?id=151&idnews=769207  sous le titre Affaire de braquage de Mme AGBEYOME : un acte aux allures d’un règlement de compte politique qu’aucun leader du CST n’avait, jusqu’au moment de cette publication, approché la famille Agbéyomé pour lui exprimer sa compassion, et aucune réaction officielle du collectif n’avait été faite pour condamner l’acte, exiger une enquête, et soutenir AGBEYOME. Pourtant, les leaders du CST avaient tenu des marches suivies de meetings les vendredi 29 et samedi 30 Novembre 2013 sans juger nécessaire de penser à une action pour dénoncer le braquage survenu au domicile du président de OBUTS, une composante du CST.

Il a fallu que cette publication sur icilome intervienne comme une sommation pour que les responsables du CST se précipitent pour organiser nuitamment, une conférence de presse pour, disent-ils, « profiter de l’occasion pour fustiger ce qui s’est passé au domicile de Monsieur AGBEYOME Kodjo ». Jusqu’à quand Zeus Ajavon et sa bande d’amateurs politiques continueront de se comporter comme de gros bébés ? Doit-on comprendre que la doigté et la lucidité ont définitivement quitté leur camp ?

Le braquage sur l’épouse d’AGBEYOME Kodjo a été fait dans la nuit du 28 au 29 Novembre 2013. Pourquoi les responsables du CST ont-ils attendu jusque dans la nuit du 03 Décembre 2013 pour condamner cet acte, et ceci, sous la pression de M. KOUMEDJRO auteur de l’article sur icilome ?

Autant de questions qu’on ne finira jamais de se poser et qui témoignent de la somnolence des responsables du CST et de leur degré d’irresponsabilité. Autant de questions qui peuvent donner raison à ceux qui pensent que le combat du CST est un combat perdu d’avance.

Car, même si ces derniers temps Agbéyomé Kodjo a fait des sorties légitimes qui ont mis le CST dans une position très peu confortable, il demeure toujours un leader du CST jusqu’à ce qu’on ne fasse valoir la preuve du contraire. En tant que tel, il est en droit d’espérer que ses compagnons de lutte lui manifestent toute la déférence qui reste attachée à cette considération. Il en va de l’intérêt même de ceux qui pensent être loyaux aux idéaux du CST.

 

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