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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

AFFAIRE DES INCENDIES : Le CST veut se soustraire à la justice en demandant un compromis au cours du dialogue

Publié le 23 Mai 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

AFFAIRE DES INCENDIES  : Le CST veut se soustraire à la justice en demandant un compromis au cours du dialogue

Dans le cadre des réformes constitutionnelles et institutionnelles inscrites dans l’Accord Politique Globale (APG), le Gouvernement sous l’instigation du Chef de l’Etat, a engagé des consultations qui ont abouti à un début de dialogue politique inter togolais depuis le lundi 19 mai.

Aux six points initialement retenus, nomination et les prérogatives du Premier Ministre, les conditions d’éligibilité du Président de la République, la durée et la limitation du mandat présidentiel, l’institution du Sénat et la réforme de la cour constitutionnelles, les délégués au dialogue ont bien voulu en ajouter d’autres.

Il s’agit entre autres du mode de scrutin, du cadre électoral, des élections locales, de la HAAC de la Cour Constitutionnelle et de l’Armée. Mais un des points et le dernier notamment relatif aux mesures d’apaisement du climat politique portant sur des affaires judiciaires notamment la libération de Kpatcha et co détenus, la libération des individus interpellés dans le cadre des incendies. Ces derniers points relevant tous de la justice, pourquoi le CST voudrait il les voir trancher par un compromis par l'entremise de ce dialogue ? Sécurité des militants des partis politiques oui mais pourquoi libération des personnes détenues et annulation des poursuites dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé ?

Le CST n'est il pas en train de confirmer indirectement que les accusations portées contre elles dans le cadre des incendies sont vérifiées ? Il ne fait plus l'ombre d'un doute que le CST à travers l'opération Derniers Tours de Jericho a posé des actes malveillants et qu'il cherche aujourd'hui des portes de sorties. Si les leaders du CST n'ont rien avoir dans cette affaire d’incendie, qu'il ne cherche pas à dévier le dossier de son cours normal qui est la justice.

C'est le CST qui a toujours clamé avec insistance son innocence dans ces affaires de feu. Il n'y a donc pas de raisons à aller signer des compromis, sur une affaire où vous vous estimez victimes plutôt que coupable. Le dialogue politique ne peut pas avoir pour synonyme impunité. On ne peut pas au nom du dialogue politique lâcher des pyromanes et criminels comme cela. Et les victimes dans ce cas, que vont-elles faire ? Et plus curieux encore cette revendication des responsables du CST, c'est que ces femmes commerçantes qui ont tout perdu dans les flammes sont présentés comme leurs militantes de première heure. Alors le CST a-t-il pensé à elle en voulant que le dossier des incendies se règle dans une chambre close de Togo Telecom ?

Au-delà de tout, il est important de rappeler que après les inculpations de la justice togolaise dans cette affaire des incendies, le CST a cru utile de rendre public un rapport qui accable des personnalités proches du pouvoir comme étant celles qui ont mis le feu au deux marchés. Alors si quelqu’un doit demander l’aboutissement de ce dossier, sa devrait bien être ceux qui ont été inculpés afin que l’opinion ait la certitude qu’ils sont blancs et comme neige dans cette affaire. Ensuite, nous vivions dans un pays où la séparation des pouvoir est une réalité et il est à peine croyable que des gens qui se disent avoir en leur sein des éminents juristes confondent le pouvoir exécutif au pouvoir judiciaire.

L’Etat a le devoir de protéger les citoyens contre les malfaiteurs quel-qu’ils soient et il ne doit jamais accepter de compromis sur tout ce qui touche à la justice. Il doit en être ainsi pour l'affaire Kpatcha Gnassingbé que curieusement l'ANC intègre ses sujets au dialogue. Quel deal y a-t-il entre Kpatcha Gnassingbé et l'ANC ? Au finish on se rend à l'évidence que le CST/ANC jouent à un jeu obscure.

Il faudrait que la justice aille au bout de ce dossier d'incendie et que les coupables soient présentés publiquement aux togolais. Si après les victimes et le peuple trouvent qu'il faillent les gracier, le Gouvernement en avisera.

Kpélafia Biva

L’Eveil de la Nation N°359 du 23 mai 2014

 

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Avec les discussions en cours, pourquoi marche -t-on encore ?

Publié le 15 Mai 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Avec les discussions en cours, pourquoi marche -t-on encore ?

Dans un communiqué qui passe sur les radios, l'Alliance nationale pour le changement (ANC( est ses alliés du Front républicain pour l'alternance et le changement (FRAC) appelle les populations à une marche ce samedi 17 mai dans les rues de Lomé.

L'objectif de cette manifestation, à en croire les responsables, est de réclamer la tenue d'un dialogue en vue des réformes constitutionnelles et institutionnelles et l’organisation rapide des élections locales. Quand on écoute ce communiqué, on se dit qu'il y a certainement quelque chose qui ne va pas au sein de ces partis. On ne comprend pas la raison pour laquelle le FRAC organise encore cette manifestation alors que les acteurs politiques sont déjà autour d’une table de négociation. Autrement dit, cette marche qu’organise le FRAC, relève d’une pure distraction. D’aucuns diront de quoi se mêle-t-on si certains veulent prendre un bain de soleil samedi dans les rue de Lomé ? Mais on trouve que ce n’est pas sérieux et responsable pour un parti qui aspire diriger un jour ce pays. A la sortie des discussions mardi dernier, Patrick LAWSON, 1er vice-Président de l’ANC a salué l’initiative du gouvernement. « Pour notre part, nous mettrons tout en œuvre pour la réussite de ce dialogue », a-t-il indiqué. Simple promesse démagogique ou parole d’un responsable politique? Cela ressemble en tout cas à une politique politicienne. On crie au scandale lorsque cela ne va pas. Mais on ne dit rien quand la situation devient normale. Plus, cela relève de la mauvaise foi lorsque ce qu’on demande est en cours, mais qu’on continue de manifester et de tout casser dans la rue. Au nom de quoi ? Personne ne saura le dire. L’objectif c’est certainement s’ériger en victime devant les populations pour se faire aimer par cette dernière. Depuis 2010, Jean Pierre Fabre et les siens ne cessent de battre le pavé pour réclamer une certaines victoire à la présidentielle. Mais à la surprise générale, le président de la plage demande une audience à celui qu’il pense chasser du pouvoir et lui demande d’organiser un dialogue. En tout cas, c’est en politique, surtout dans le contexte togolais, qu’on peut trouver cela. Tout est fait de telle sorte que cette arme puissante (la marche) dont détient l’opposition est complétement dévalorisée, dénaturée. C’est à peine qu’on entend les médias nationaux couvrir ces marches devenue plus des spectacles de danse. Sinon ce que le Frac organise ce samedi ressemble plus à une comédie, quand on sait que les acteurs discutent déjà entre eux. On dirait que les responsables du FRAC prédisent déjà l’échec de ce dialogue. S’il n’y a plus aucun sujet à mettre sur le tapis en politique (c’est ce qu’on est en train de remarquer, puisque visiblement, Faure Gnassingbé serait en train de vider le débat), le Frac pourrait au moins évoquer un problème social pour en faire le motif de la manifestation cette fois-ci. Peut-être là on comprendrait. Isidore FB 0361 du jeudi 15 mai 2014

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Opposition togolaise, presqu'une poule déplumée

Publié le 12 Mai 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Opposition togolaise, presqu'une poule déplumée

D’échec en échec l’opposition togolaise a perdu toute ses plumes et ressemble aujourd’hui à une poule déplumée larguée dans un champ vague du pôle Nord.


1992 : L’opposition togolaise euphorique après la conférence nationale ratée s’attaque au RPT et à ses symboles déclenchant du coup la colère d’EYADEMA. La suite, tout le monde la connaît. Les opposants prennent la clé des champs laissant Kofigoh seul face à EYADEMA qui n’hésite pas à le phagocyter. L’opposition vient de perdre un de ses acteurs : Kofigoh. Premier échec cuisant.


1994 : La courte victoire de l’opposition (CAR-UTD) offre une seconde chance aux opposants togolais, mais la rivalité et l’intérêt personnel eurent raison de cette opposition. Agboyibor décide idiotement de quitter l’Assemblée nationale avec ses 36 députés après la nomination de Edem Kodjo comme PM. Ce dernier est rapidement phagocyté par EYADEMA. Les partielles que son gouvernement organise dans Wawa, Haho et Oti sont logiquement remportées par le RPT qui devient majoritaire. Edem Kodjo est éjecté. L’opposition perd du coup deux de ses acteurs : Agboyibor et Edem Kodjo grillés. Deuxième échec cuisant.


2000 : Gilchrist demande à toute l’opposition de boycotter les législatives. Une grave bévue politique aux conséquences très lourdes. Seul le RPT positionne les candidats à travers le pays. L’assemblée qui sort du vote est monocolore et donne une occasion rêvée au RPT de modifier dans la légalité notre constitution en 2002. Troisième échec que moi je qualifie de volontaire.


2005 : L’Assemblée monocolore avec tous les leviers en main procède tranquillement et règlementairement aux remaniements nécessaires à l’arrivée au pouvoir du fils à la mort du père. Cela ne serait pas aisé si les opposants togolais n’avaient pas commis la bévue de 2000.


2010 : Gilchrist très conscient du mal qu’il a causé au peuple togolais décide de se racheter en mettant de l’eau dans son vin. Il signe alors un accord dit historique avec le RPT et fait entrer l’UFC au gouvernement. Inacceptable ! Rétorquent ses principaux lieutenants qui ont très bien assimilé la leçon du maître : « Ne jamais composer avec le pouvoir RPT ». L’UFC s’éclate. L’ANC naît. L’opposition perd un géant : Gilchrist Olympio. Gil Olympio fait renvoyer 9 de ses anciens lieutenants de l’Assemblée Nationale pour parjure. Quatrième échec.


2012 : Naissance du CST avec pour objectif de renverser les institutions par une révolution. La raison cachée est l’exclusion des 9 délinquants de l’Assemblée. Refus de dialoguer. Refus d’aller aux élections. Naissance de la coalition arc-en-ciel pour contrecarrer les dérives du CST. Au bout du chemin, c’est un échec total car le peuple n’a pas suivi ces aventuriers du CST. Le peuple sait qu’ils luttent pour leurs ventres et non pour lui. Cinquième échec.


2013 : Les leaders du CST, la queue entre les jambes comme un chien apeuré, tirés par les cheveux par la coalition arc-en-ciel, décident en fin d’aller aux élections législatives. L’échec sera sans appel. 19 +6 piteux sièges de députés sur les 91 avec à la prime un chef de file de l’opposition très contesté. Sixième échec.


Mars 2014 : Le voyou et délinquant Fabre, chef de file contesté de l’opposition, « Président élu » en 2010 va à la Présidence de la République pour dire au chef des lieux que c’est plutôt lui qui était élu en 2010. Grande déception dans les rangs des militants qu’il a fait marcher pendant quatre bonnes années. Ce sont ces mêmes militants totalement déçus que ce Fabre a appellé   à marcher une nouvelle fois le 26 avril 2014. Ce sera le septième cuisant échec. Le drogué et voyou Fabre a vu peu de monde ce jour-là.


Le chien aboie, la caravane passe. Restez là à voir le diable partout. Le Togo avancera avec ou sans vous. Bande d'aigris et d’idiots! Un opposant radical est un opposant qui a délibérément choisi de demeurer opposant à vie comme Jean-Marie Le Pen ici en France. Adieu l'alternance.

Parole de Gastard

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CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Publié le 2 Mai 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

COMMUNIQUE DE PRESSE.
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE.
Chaque année, la Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée partout dans le monde le 3 mai afin d’honorer les principes fondamentaux de la liberté de la presse ainsi que les personnes, professionnelles ou non de l’information, qui œuvrent en faveur du droit à la liberté d’expression et à la liberté d’information.
Le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) saisit l’occasion de cette célébration pour réaffirmer son attachement à la liberté de la presse qui n’est pas seulement une liberté individuelle, mais aussi une composante essentielle de la vie démocratique, consacrée par les textes internationaux ratifiés par le Togo ainsi que par la loi fondamentale de notre pays.
Le Conseil National des Patrons de Presse invite tous les acteurs, autorités, journalistes, professionnels ou non de la communication, société civile, partenaires institutionnels, à ne ménager aucun effort pour renforcer cette liberté de la presse et à en préserver le cadre libéral aujourd’hui en vigueur.
Le Conseil National des Patrons de Presse souhaite que le processus en cours devant conduire aux Etats Généraux de la Presse annoncés par le gouvernement, soit le plus inclusif et participatif possible afin de garantir les chances d’une parfaite réussite de cette initiative qui mérite d’être saluée.
Dans le souci conjugué d’une participation bénéfique pour les entreprise de presse et en vue de donner un sens à la célébration de l’édition 2014 de la Journée de la liberté de presse placée sous le thème : « La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l'agenda de développement post-2015 », le Conseil National des Patrons de Presse convie toutes les organisations des promoteurs des médias à des concertations, en vue d’aboutir à une plate-forme minimale, à même d’assurer les intérêts des entreprises de presse à l’issue des travaux des Etats Généraux de la Presse.
A l’endroit de tous les confrères à travers le monde, victimes de répression, privés du droit d’exercer librement leur métier ou encore retenus contre leur volonté, le Conseil National des Patrons de Presse a une pensée particulière.
Fait à Lomé, le 02 mai 2014.
Jean-Paul AGBOH AHOUELETE
Président du CONAPP

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