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Les candidats prisonniers viennent de bénéficier d'une liberté provisoire. (KPOGO, Jean EKLOU et ADJA Gérard). L'ANC n'a plus d'argument pour justifier son boycott des élections. Concernant les fonds destinés au financement des partis politiques c'est après les échéances que se fera la répartition en fonction des scores obtenues par chaque parti politique. Jean Pierre Fabre et ses colistiers ont vu la justice lui couper l'herbe sous le pieds. Malgré tout ils vont devoir se rendre aux urnes le 21 juillet. Ils n'ont plus d'arguments pour quitter la compétition électorale. Demain à 0h s'ouvre les campagnes, deux semaines durant, les formations politiques avec leurs candidats respectifs sillonneront librement tous le territoire togolais dans le but d'exposer leur programme. Le Ministre de la Sécurité le Colonel YARK DAMEHANE a assurer au cours de cette semaine que tous les moyens seront déployés afin d'assurer la sécurité de toute les formations politiques sur tout le pays. Aucune entrave à la liberté de circulation ne sera toléré. Par ailleurs il a annoncé la mise à la disposition de la CENI d'une force spéciale (FOSEL 2013) chargée de sécuriser toute la période électorale. La FOSEL une force neutre composée de 6.500 hommes, dont 3000 policiers, 3000 gendarmes et 500 gardiens de préfectures. Au cours de cette semaine la CENI a annoncé la mise en place de son dispositif pratique pour que chaque togolais puisse aller librement voter le 21 juillet.
Parlant des différentes mission d'observation, l'Union Européenne en partenariat avec l'Institut Gorée assure la tache. D'autres organisations nationales et internationales sont également attendues dans le cadre de l'observation du bon déroulement de ce processus qui marquera définitivement la maturité du peuple togolais en matière démocratique. Depuis 2007, avec l'aide des partenaires internationaux, le Togo a mené à bien deux processus électoraux.
L'année 2013 est la première expérience de notre pays dans l’organisation des élections sans l'appui des partenaires. Un test grandeur nature que les togolais sont presque certains de réussir.
Justes quelques heures et nous rentrons dans le vif du sujet pour les principaux candidats. Après cinq ans, il faut bien faire une pause pour évaluer et distribuer les notes.
Que ces notes soient dictées par le travail rendu par le candidat sur le terrain et à l’hémicycle (pour les anciens élus). Le vote ne doit pas être teintée d'idées régionaliste ou racistes. On vote parce qu'on croit au programme présenté par le candidat. Ainsi nous parviendrons tous à un pays véritablement stable et véritablement démocratique où un citoyen lambda, peut rêver devenir Président, député je ne sais quoi encore.
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