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David DOSSEH, Conseiller du Président de l’ANC à la commande.
Malgré le résultat mitigé de la semaine passée à l’issue des deux jours de grève, la STT entendez Synergie des Travailleurs du Togo, vient de lancer un mot d’ordre de grève séche pour les 10, 11 et 12 avril. Six grandes centrales syndicales ont annoncé mardi qu’elles ne s’inscrivaient pas dans cette action.
Seule la STT semble donc avoir pris cette décision.
Que se passe t-il entre les centrales syndicales ? Pourquoi les autres centrales syndicales ont-elles refusé de s’associer à une telle démarche qui relève malgré tout d’une revendication générale.
Nous avons mené nos investigations en approchant quelques responsables des syndicats qui nous ont fait un exposé triste et assez condamnable des méthodes de travail de la toute des dernières née : la STT (Synergie des Travailleurs du Togo)
La STT n’entend point s’assoire à une table de négocation avec les autres centrales syndicales.
Elle exige que le gouvernement ouvre des négociations uniquement avec eux. Une demande assez curieuse devant les autorités qui ont jusque là chercher à travailler avec tous les acteurs syndicaux.
A la question de savoir pourquoi la STT ne veut pas des discussions avec les autres syndicats, les réponses moins précises sont toutefois assez insolites : la STT accuse les autres centrales syndicales d’être de mèches avec le gouvernement. Tantôt on évoque des histoires de corruption sans pour autant apporter la moindre preuve.
Au final on pense que c’est une question de leadership qui est en jeu actuellement.
La STT veut se ravir la vedette aux autres centrales syndicales et elle n’hésite à utiliser les stratégies les plus loufoques pour y arriver.
A l’image d’un célèbre camp politique de notre pays, on va de média en media pour dénigrer, diaboliser les autres, les présenter comme les obstacles au bien être des travailleurs togolais.
Pour marquer les esprits on fonctionne comme des hommes politiques à qui on emprunte volontiers des discours et autres. Certes le syndicat a été pendant longtemps « l’opposant sociale » de dirigeant. Mais lorsque qu’il y a des accointances affichées entre syndicat et parti politique le jeu devient biaisé et le gouvernement s’en méfie.
A y voir de près on se rend compte de la collusion flagrante entre certains syndicats et partis politique. La STT somme toute a des revendications similaires à celles du Collectif Sauvons le Togo.
Pour ceux qui savent déchiffrer les codes et les gesticulations des acteurs, il y a un fait qui saute aux yeux : la STT a été créée par Claude Ameganvi du parti des Travailleurs, parti cousin de l’ANC. La STT est un syndicat politique dont fait parti le SYNPHOT dirigé en sous main par le Docteur DOSSEH David qui ne cache pas son militantisme au sein de l’ANC. Pour ne pas choquer et attirer l’attention des autorités sur l’allure qu’il a imprégnée à sa lutte syndicale, ce Docteur a fait semblant de quitter la tête du SYNPHOT. Or tout le monde sait bien que c’est toujours lui qui dirige ce syndicat. Toutes les décisions qui doivent être prises le sont sous son influence et son contrôle direct.
Autrement dit David DOSSEH dirige la STT avec l’intelligence de Claude AMEGANVI et Jean Pierre Fabre.
Dans ces conditions plusieurs voix se sont élevées au sein des centrales syndicales pour dénoncer la politisation de la lutte des travailleurs, parce que le SYNPHOT, syndicat prédominant la STT a adopté la même démarche et rhétorique guerrière que les partis politiques notamment l’ANC et le CST.
La lutte du Docteur David DOSSEH n’est pas à vrai dire une lutte syndicale. Le serment d'Hippocrate traditionnellement prêté par les médecins avant d’entrer dans l’exercice du métier est aujourd’hui mis en quarantaine au profit des ambitions purement politiques.
Sinon on ne peut pas comprendre qu’un professeur de la trempe du Docteur David DOSSEH ou de Atchi Walla, ou de TSOLENYANOU (qui ont des cabinets qui marchent bien en ville rappelons-le) qui ont étudié avec l’argent du contribuable togolais puissent aujourd’hui mettre l’argent au devant, c'est-à-dire au cœur de leur profession, laissant des milliers de malades démunis trépasser faute de soins à temps. Rien quand même ne peut justifier le comportement irresponsables de ces docteurs qui ne pensent qu’à eux seuls (leurs conditions est bien meilleur que tout le monde).
Si aucune autre motivation ne se cachait derrière leur action, eux en tant que médecin c'est-à-dire celui qui sauve l’homme, devraient au moins faire le service minimum.
En tout cas les vrais observateurs savent que derrière cette confrontation entre le Gouvernement et la STT dirigée indirectement par David Dosseh, se cache une autre lutte, celle là politique.
On sait tous que le travailleur togolais souffre, mais de grâce n’en rajouter pas à leur souffrance à cause de vos ambitions cachées.
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