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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Articles avec #politique catégorie

La violence syndicale: Quand des syndicalistes visent des finalités politiques, il y a péril en la demeure.

Publié le 31 Mars 2015 par @Abdel-L'investigateur dans SOCIETE, Politique, stt togo

Le bras de fer qui se poursuit entre la STT et le Gouvernement avec son cortège de dérives et de violences ne se justifie guère.

Nous avons toujours écrit dans nos colonnes que nous condamnons la violence sous toutes ses formes, d'où qu'elle vienne, parce que rien ne se bâtit dans la violence. La violence est un couteau à double tranchant. Il faut savoir le manipuler. En fait, nous ne condamnons pas le fait que des syndicalistes se mettent en grève pour obtenir l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Mais ils doivent le faire dans le respect des règles syndicales.

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En revanche, nous n'approuvons pas la violence qui, manifestement, s'organise sous le couvert des mots d'ordre donné en catimini, parce que notre pays a trop souffert de la violence et de ses conséquences néfastes. Nous dénonçons surtout l'instrumentalisation des élèves naïfs dans ce jeu de quitte ou double dont les responsables de la STT raffolent.

Depuis quelques temps, une évidence s'impose clans notre pays. Les politiques sont incapables de mobiliser massivement les populations parce que les Togolais sont atteints de lassitude face au galvaudage de tous les atouts dont ils disposaient pour susciter l'engouement populaire et pour défendre leur cause qui, souvent, n'est pas expliquée. La mobilisation populaire a été abusivement utilisée si bien que les politiciens ont perdu toute crédibilité aux yeux de l'opinion. On a compris que ceux qui suivent les mots d'ordre de la STT veulent se servir de la naïveté de leurs élèves pour atteindre leur propre objectif qui est d'obtenir des augmentations de salaires tout en réglant leur compte au pouvoir qu'ils vomissent. Ces enseignants oublient qu'ils ont eu, en leur temps, des enseignants plus mal lotis qui ne se sont pas servis d'eux comme ils le font actuellement au mépris de toute décence.

Nous avons déjà écrit qu'il existe une connivence entre la STT et les politiciens. C’est simplement malsain parce que le syndicalisme est régi par des règles précises. Et éventuellement, en cas de malentendu, on peut s'adresser à des organisations panafricaines ou internationales pour trancher et savoir qui a tort et qui a raison. L'intransigeance de la STT cache mal la détermination de ses responsables de déstabiliser le pouvoir à une période sensible. Mais, nous croyons qu'ils se trompent. Nous en avons vu d'autres et nous savons que ces genres de comportements se retournent toujours contre leurs auteurs. Certes, le Gouvernement n'est pas à disculper. En effet, depuis que le Gouvernement a initié, il y a de nombreuses années, le dialogue social, si tout s'était déroulé dans les règles de l'art, on n'en serait pas à déplorer la violence organisée à laquelle nous assistons. Les représentants du Gouvernement à ces rencontres ont fait preuve systématiquement de dilatoire et de mauvaise foi en faisant des promesses non tenues c'est-à-dire qu'ils prennent des engagements qu'ils refusent ensuite de respecter.

C'est tout simplement irresponsable et exaspérant et désespérant. Ainsi, ils ont laissé la situation se détériorer jetant au passage le discrédit sur les grandes centrales syndicales qui, aux yeux de leurs bases, ne représentaient que leur propre ombre. Conclusion, c'est le Gouvernement qui a donc prêté le flanc et qui a créé la situation actuelle. Cette situation a permis l'émergence et l'audience rapide de la STT parce que la nature a horreur du vide. Le terrain syndical était vide. Et la STT s'y est engouffrée et se croyant en position de force fait de la surenchère. La grève est une arme susceptible de s'émousser. Il ne faut jamais l'oublier. Il est inadmissible qu'à cause des intérêts de près de 50.000 fonctionnaires, l'avenir des millions d'élèves soit sacrifié. Les deux parties doivent absolument trouver un compromis pour permettre aux uns et aux autres de sauver la face et, par ricochet, sauvegarder l'avenir de nos enfants. Faute de le comprendre, nous nous ferons hara-kiri sans nous en rendre compte.

La suite risque d'être douloureuse. Pour nous les journalistes, nous avons le devoir de tirer la sonnette d'alarme parce que nous voulons que tout se fasse dans la paix et la sérénité. Quoiqu'on pense, les travailleurs de l'Administration sont régulièrement payés. Ils ne sont donc pas sevrés de leurs salaires pour agir hors la loi. Ils demandent des améliorations, c'est leur droit ; cependant, il leur appartient de faire preuve de réalisme et de savoir où ils vont pour ne pas tomber dans le piège des politiques parce que sur ce terrain, il y a la ligne rouge à ne pas franchir. Et quand cette limite sera atteinte, ils comprendront qu'il ne faut jamais confondre vitesse et précipitation.

Rodrigue

Combat du Peuple N° 832 du 30 mars 2015

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Alberto Olympio, le magicien qui ne convainc pas.

Publié le 30 Mars 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, Elections 2015

Alberto Olympio, le magicien qui ne convainc pas.

Le mercredi 25 mars dernier, le Docteur Alberto Olympio nous a présenté la recette de son ingénierie électorale. Une recette faite à base de mensonges, de confusion et de filouterie à tous les niveaux.

D’après l’ingénieur en Informatique devenu en l’espace de quelques mois, expert électoral, statisticien et analyste démographe, le fichier électoral togolais est truffé de doublons et de noms de personnes décédées ; ce qui fait de ce fichier un des plus corrompus.

Au pays des aveugles, les borgnes sont rois, mieux des dieux.

Quelle crédibilité accorder à un travail effectué par un individu dans des conditions que personne ne maîtrise, sauf lui seul ? Le parti des togolais est-il devenu un cabinet d’expertise électorale indépendant ? Ainsi Alberto Olympio a-t-il oublié de dire aux togolais qu’il était aussi capable de pénétrer dans nos mairies pour confondre les registres d’état civil au fichier électoral afin de ressortir les listes des personnes décédées ? Alberto Olympio a-t-il tout simplement oublié de nous dire qu’il est un magicien capable de pondre des chiffres impossibles à vérifier ?

Sur quelle réalité vérifiable se reposent ses résultats ?

Alberto Olympio est tout simplement un dieu sur la terre de nos aïeux. Qui dit mieux ? Le seul et unique informaticien que compte le Togo c’est lui. Et par lui et avec lui les togolais découvrent la « vérité », sa vérité à lui, produite directement par des algorithmes et logiciels d’AXXEND.

Depuis quelques jours, les togolais n’ont plus droit au sommeil. L’homme aux salopettes rouges, le togolais américain qui se retrouve aujourd’hui à la queue du peloton politique togolais, n’entend pas laisser les togolais tranquilles avec sa magique découverte.

Lors de cette conférence de presse où on s’attendait à ce qu’un cabinet d’experts en analyse des données biométriques et démographiques nous disent qu’il a été sollicité par le Parti des togolais pour une étude du fichier électoral, c’est le chef de parti en la personne d’Alberto Olympio qui faisait office d’expert en tout ; sans malheureusement convaincre les togolais.

Comment a-t- il eu le fichier électoral et sur quelle base scientifique est-il arrivé à ses conclusions ?

On se rappelle le tapage et la rage d’Alberto Olympio à propos du fichier PDF que la CENI a bien voulu mettre à sa disposition lorsqu’il réclamait un accès à la base de données. A l’époque, Alberto Olympio avait déclaré qu’il n’accepterait pas un fichier PDF car disait-il, le PDF ne permettait pas un travail exhaustif. Il avait organisé plusieurs sit-in devant le siège de l’institution électorale ânonnant qu’il avait le droit comme tout parti politique de s’introduire dans les serveurs de la CENI pour faire son travail de vérification des données issues du recensement. La CENI on s’en souvient, n’avait pas répondu favorablement à la demande du Président du Parti des Togolais.

Pourquoi s’est-il résolu, aujourd’hui à traiter le fichier PDF qu’il avait rejeté au début ? Simple manœuvre démagogique pour camoufler ses soucis financiers ou volonté manifeste de contribuer à jeter du discrédit sur un scrutin auquel il n’aura pas réussi à prendre part malgré tout le tintamarre qu’il a fait ? En tout cas lui seul sait pourquoi subitement l’envie de traiter le PDF l’a saisi et le pourquoi il le fait seul dans son laboratoire.

Egalement, au cours de la conférence de presse, étrangement l’homme d’affaire déchu a affirmé avoir reçu la version électronique de la base de données sur une clé USB par une source anonyme. Etrange procédé d’un leader politique, ex dirigeant de société déjà poursuivi en justice pour faux usage de faux, abus de confiance et escroquerie.

Maintenant la question que les togolais se posent est de savoir entre les deux sources, le fichier PDF et les données frauduleusement acquises, concrètement sur quel base Alberto a effectué son travail ? Les togolais attendent ses explications parce qu’ils n’ont pas oublié la cacophonie et le tintamarre qu’il a organisé autour du format PDF allant même accuser indirectement les autres partis politiques (comme l’ANC et autres) qui l’ont accepté de moutons. On aimerait bien savoir si le Parti des togolais est devenu mouton au point d’accepter finalement le PDF pour se lancer dans son traitement.

Nous sommes sur un terrain juridique et scientifique et on sait que pour qu’une donnée soit admise comme vérité, il faut qu’elle franchisse certains obstacles liés notamment à la neutralité, l’objectivité et à la vérifiabilité.

D’abord le fait que ce soit le parti des togolais qui dit avoir fait son travail sans faire référence à un cabinet indépendant laisse planer quelques doutes sur ses résultats. Ensuite lors de la conférence de presse, Alberto Olympio donne quelques pourcentages sur la démographie togolaise sans aucune références exactes, tantôt la banque mondiale tantôt l’ONU sans nous donner la possibilité d’aller nous aussi vérifier les chiffres qu’il donne. Pour un docteur c’est faire preuve d’une légèreté impardonnable. Pour un informaticien « calibré » comme lui, lorsqu'on invite la presse, il faut avoir tous les éléments en main et étayer ses propos par des éléments accessibles à tous.

Et si on revient sur le fichier sur lequel il a travaillé, pourquoi Alberto Olympio n’a-t-il pas montré des exemples de doublons constatés (avec des numéros précis), et avec toute la pédagogie d’un docteur, expliquer ce qu'on appelle doublon : Est-ce des noms qui s'y retrouvent deux fois, ou des personnes détentrices de deux cartes d'électeurs ? Si c'est l'un comme l'autre, qu'il nous dise en quoi cela peut avantager l'un ou l'autre des candidats. Si un nom se retrouve deux fois sur la liste et que la personne n'a qu'une carte d'électeur, elle ne peut voter qu'une fois. Cette situation peut arriver techniquement. L'autre possibilité c'est une personne avec deux cartes d'électeurs : Elle peut également se produire, à condition que la personne ne soit pas dans un même bureau vote. Et pour que cette personne arrive à utiliser les deux cartes il faut que l'encre ne soit pas indélébile. A moins que la personne remette sa 2ème carte à une autre personne pour voter et même dans ce cas cela ne peut arriver puisqu’il y a dans les bureaux de vote des représentants des partis politiques qui, on pense, ont été suffisamment formés pour ne pas laisser quelqu’un voter avec une carte d’autrui.

Voyez-vous, la question du fichier électoral est une grande préoccupation dans plusieurs pays. Assainir un fichier électoral dans un pays comme le nôtre où les services d’état civil sont toujours à l’ère du papier relève du miracle.

Si ce monsieur qui affirme avoir des moyens colossaux alors qu’il est trainé en justice pour faux et abus de confiance, si Alberto Olympio avait vraiment les moyens et qu’il avait la ferme intention de penser d’une autre façon que les autres partis politiques au Togo, il devrait commencer par proposer à son pays ses services informatiques aux mairies et aux centres d’Etat civil pour tenir un fichier d’état civil national électronique à jour. Le véritable défi c’est l’état civil togolais. Pour voter, il faut avoir une nationalité et pour avoir la nationalité, il faut soit être né au Togo ou l’avoir par filiation. Ce qui ramène l’homme obligatoirement vers l’état civil qui ne gère pas que les naissances mais aussi les cas de décès et de mariage.

Avec une gestion d’un service d’état civil bien élaboré, on n’aura besoin que de quelques milliards au lieu d’allouer des sous importants (qui partent d’ailleurs dans la poche des étrangers).

Et ceci pourrait constituer l’une des véritables réformes que beaucoup de politiciens ignorent car avec un fichier d’état civil clair et net on peut faire beaucoup de choses.

On avait tort de les prendre très tôt au sérieux. On n’a cru que Docteur Alberto Olympio et le Parti des Togolais étaient arrivés au pays avec une nouvelle façon de faire de la politique mais on constate à notre corps défendant qu’ils glissent vers le populisme et la démagogie jusque-là attribués à certaines personnes qui se reconnaissent.

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MEMORANDUM/JEAN-PIERRE FABRE, L’OBSTACLE A L’ALTERNANCE PACIFIQUE

Publié le 25 Mars 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Le présent mémorandum veut faire toute la lumière sur un processus aux responsabilités partagées, que les actuels dirigeants de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ont refusé d’assumer. S’ils l’avaient fait en gentlemen, pour des motifs relatifs à l’intérêt national, on n’en serait pas là aujourd’hui. Mais ils ont agi par opportunisme, en s’appuyant sur des mensonges, en sacrifiant l’honneur de l’UFC, de son Président national et de tous ceux qui lui sont restés fidèles.

 

L’UFC s’en voudrait de ne pas révéler la nature profonde de l’ANC et de ses responsables.

Le silence face au rendez-vous crucial du prochain scrutin présidentiel, serait un crime contre le peuple qui a besoin de savoir, d’être éclairé sur le choix utile à son intérêt. C’est la raison d’être de toutes les révélations de ce mémorandum, qui seront suivies d’autres.

En effet, l’heure de vérité qui, tous les cinq ans ramène les Togolais à leur conscience dans le secret de l’isoloir pour le choix du Président de la République s’approche. Le 15 avril prochain, ils devront se prononcer sur les candidats acceptés par la Cour Constitutionnelle.

D’ores et déjà les candidats vendent et vantent leur programme. Lors d’une émission Afrique Presse sur TV5, un des journalistes s’est inquiété de l’absence de programme notoire chez le candidat FABRE de l’ANC qui en fait n’a que son égo à vanter et à vendre au prix le plus fort.

 

L’Union des Forces de Changement en a fait les frais. N’eurent été la vigilance et la détermination de son Président national, ce parti aurait disparu de la scène politique. Actuellement, il est en pleine refondation et ses premiers meetings ont bien réussi. Ce qui a contraint JPF à recourir aux moyens, dont il est familier, en envoyant des jeunes gens rétribués à deux mille (2000) F cfa à Kodjindji pour agresser physiquement les militants de l’UFC et leurs responsables. Les forces de sécurité ont veillé au grain, les militants de l’UFC ont fait preuve de la discipline que leur Président a toujours attendue d’eux. Et le pire a été évité.

La discipline pour M. Fabre est un mot qui n’a aucune valeur, le respect des autres non plus. Ce qui compte pour lui, c’est de travailler à gagner la confiance des autres pour les sacrifier ensuite sur l’autel de ses ambitions.

Un exemple édifiant est celui de son aventure avec MM. YAMGNANE et BOKO dans le cadre du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC). M. YAMGNANE en tant qu’ancien Ministre de François MITTERRAND et M. BOKO, en tant qu’ancien Ministre de l’Intérieur du Togo, chargé d’organiser des élections et de négocier avec les partenaires techniques et financiers savent quelle place l’Union Européenne occupe dans la vie des Français, des Européens et des relations internationales. Ils ont fait équipe avec M. Fabre pour l’entendre finalement dire en 2010 : « L’Union Européenne, on s’en fout ».

Mais plus que tout, le parcours de l’homme à l’UFC, qui lui a offert la chance de l’expérience politique dont il se prévaut aujourd’hui est révélateur de la personnalité de Jean Pierre FABRE et de l’addition qui risque d’être amère pour les Togolais si, au soir du 15 avril 2015, il sortait vainqueur de l’élection présidentielle. Ce qui serait une décadence en profondeur pour le Togo. Le Président national de l’UFC, M. Gilchrist OLYMPIO, ses collaborateurs du Bureau national et les militants portent encore les plaies du parcours de JPF au sein de l’UFC comme de grandes douleurs muettes.

 

I LES RAISONS INTERNES AYANT RETARDE L'ALTERNANCE POLITIQUE PACIFIQUE AU TOGO

Il est indéniable que JPF et l’ANC ont conduit la lutte pour l’alternance pacifique dans une impasse politique, fragilisant ainsi, la dynamique entamée depuis 1992 par l'UFC en vue de la démocratisation pacifique au Togo sur le modèle de l'Afrique du Sud. Pour permettre aux togolais de comprendre comment on en est arrivé à cette situation, la vérité des faits doit être rétablie au-delà de la conjoncture politique actuelle.

L'ANC, on le sait est un parti politique issu de l'UFC. Tous ses membres ont tous été des militants de l'UFC. Qu'est-ce qui a donc justifié cette scission, organisée dans la violence verbale et physique, à travers une campagne de diabolisation, d'insultes et d'incitation à la vindicte ? Ces motivations étaient-elles d'ordre idéologique, politique ou personnel ?

Les raisons de l'affaiblissement actuel de la marche héroïque du peuple togolais vers l'alternance politique pacifique après près d'un demi-siècle de lutte doivent être portées à la connaissance du peuple togolais et aux électeurs, compte tenu du contexte électoral actuel.

 

I.1 Philosophie et ligne politique invariables de l’UFC depuis sa fondation

L'UFC dès sa fondation le 2 février 1992, s'est engagée dans la conquête du pouvoir d'état par des moyens politiques, c'est-à- dire par la voie du dialogue, du compromis, de la négociation et de la concertation avec le régime en place, mais avec exigence et sans concession. Cette ligne politique est clairement affirmée dans le projet de société et abondamment exprimée par le président du parti devant toutes les audiences togolaises et internationales. C'est du reste, ce souci d'un règlement politique pacifique qui a amené l'UFC à s'engager dans plusieurs dialogues multipartites ou bilatéraux avec le RPT.

JPF a occupé à partir de février 1994 le poste de secrétaire général en intérim d'Elliott OHIN qui a dû s'exiler. A ce poste, il a été membre de toutes les délégations de l'UFC au cours des négociations politiques multipartites ou bilatérales avec le RPT.

C'est cette volonté d'arriver à une alternance politique pacifique et négociée facilitant le vivre-ensemble qui a incité l’UFC à accepter d'entrer en négociation avec le RPT au lendemain du scrutin présidentiel de 1998 que le Président Gnassingbé Eyadema a perdu. L'accord-cadre signé à Lomé en juillet 1999, fut un compromis politique, qui devait favoriser une transition politique pacifique et constituer pour le Chef de l'Etat togolais, s'il quittait son poste, une garantie d'amnistie. La volonté de se maintenir coûte que coûte au pouvoir a conduit le Président Gnassingbé Eyadéma à renier les engagements personnels qu'il avait pris dans le cadre de cet accord, tout autant que la caution qui lui a été publiquement apportée par le Président français Jacques Chirac à Lomé même. Ce reniement a conduit le Togo dans une impasse politique, car le pays a été soumis dès lors à des sanctions économiques de la part de l'UE et de toutes les grandes puissances mondiales pour déficit démocratique et non respect des principes de l'état de droit.

Cette ligne politique a été assumée par tous les cadres de l’UFC et Jean-Pierre Fabre qui assurait l'intérim du secrétaire général du parti y a pleinement adhéré. En charge de l'administration et de la mise en œuvre des résolutions du Congrès et des institutions du parti, il a eu pour rôle de s'assurer de la formation des militants et de l'application de la ligne politique du parti. Du reste, tous les rapports établis par le secrétariat général mentionnent les démarches accomplies par le parti pour réaliser l'avènement de la démocratie et une alternance politique pacifique en utilisant les moyens du dialogue et de la prévention des conflits.

 

I.2 Historique et déroulement des multiples négociations ayant abouti à l’accord historique UFC-RPT-UNIR

Arbitrairement exclu de la compétition électorale en juin 2003, le Président National de l'UFC prendra alors son bâton de pèlerin pour plaider la cause du Togo devant les institutions européennes et onusiennes afin de faire renouer les fils du dialogue rompus au Togo, car les sanctions ont été maintenues au lendemain de ces élections et les populations durement éprouvées par cette situation d'embargo économique et politique. Ainsi, en juillet 2003, devant le Parlement européen, le président de l'UFC plaide pour une solution pacifique de la longue crise politique que traverse le Togo par l’organisation d’un dialogue politique efficace au terme duquel une transition politique serait organisée et des garanties offertes au président Eyadéma. Ces propositions vont alors aboutir à des consultations entre le gouvernement togolais et l'Union Européenne dans le cadre de l'article 96 de l'accord de Cotonou. Au terme de ces consultations, le Togo prendra 22 engagements en vue de réduire le déficit de démocratie et d'instaurer un véritable état de droit.

C'est également en août 2005 qu’ont débuté les négociations entre l’UFC et le RPT sous la houlette de la communauté Sant´Egidio près de Rome, avec la participation active de tout le staff de l'UFC, dont en particulier JPF, Patrick Lawson, Georges Lawson, et Éric Armerding. Ces négociations ont connu plusieurs rencontres préparatoires, notamment le 28 juillet 2004, le 21 juillet 2005, le 10 novembre 2005 (voir les pièces à conviction en annexe). C'est dans ce contexte que le Président Gnassingbé Eyadéma meurt. En pleine crise politique, les partis politiques sont en quête d’un modus vivendi pour renouer les fils du dialogue et aboutir à un consensus sur le cadre électoral et toutes les réformes institutionnelles et constitutionnelles nécessaires en vue de l'organisation des futurs scrutins au Togo.

Outre ces discussions bilatérales UFC-RPT sous la houlette de la communauté de Sant’ Egidio, des rencontres bilatérales directes ont eu lieu entre les deux partis. Ainsi, le 6 juin 2006 a eu lieu au domicile parisien du président de l'UFC une rencontre bilatérale directe dont Jeune Afrique a rendu compte dans son édition du 17 juillet 2006. Du côté de l'UFC, les chefs de délégation ont été Patrick Lawson et Éric Armerding. Quelques semaines plus tard, une nouvelle rencontre est organisée à Accra à laquelle a participé JPF (voir en annexe la pièce à conviction de l’article cité de Jeune Afrique).

Au terme de ces dernières discussions, un accord de partage de pouvoir a été conclu entre les deux principaux partis togolais, préfigurant déjà l'accord historique UFC - RPT, et selon lequel le poste de premier ministre revenait pour la première fois dans l'histoire du Togo à l'UFC en la personne de Patrick Lawson.

Outre ces discussions à Paris et à Accra, des rencontres bilatérales ont eu lieu à Lomé et ont donné lieu à des relevés de conclusions et des échanges de correspondance, comme la lettre très instructive du Président National de l’UFC au Président du Togo en date du 27 novembre 2007, qui jouit encore d’une actualité brûlante (voir en annexe). C’est aussi le cas du rapport rédigé par Patrick Lawson sur la rencontre du 22 novembre 2007 entre l’UFC et le RPT, révélant les ambitions ministérielles aux lendemains des élections législatives du 14 octobre 2007 de plusieurs dirigeants actuels de l’ANC qui font partie aujourd’hui des plus virulents détracteurs de la participation de l’UFC ou de l’opposition togolaise au gouvernement togolais (voir en annexe). L'objet principal de ces négociations est de résoudre des préoccupations partagées en vue d'un apaisement politique au Togo. Ces négociations visaient la mise en place d'un accord politique bilatéral permettant la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles et in fine à l'avancée démocratique du Togo.

Incontestablement, la chronologie et l'accumulation de ces faits prouvent que l'accord historique UFC-RPT est l'aboutissement d'un long processus de négociations, auxquelles ont activement pris part tous les cadres de l'UFC devenus aujourd'hui membres de l'ANC. Ces derniers devenus détracteurs de cet accord historique du 26 mai 2010, présentent toutes ces démarches politiques comme une démarche personnelle du Président de l'UFC, nonobstant le fait que selon les statuts de l’UFC, une seule personne ne peut prendre une telle initiative qui engage la vie de tout le parti, voire de la nation. L'intoxication du peuple togolais sur cette base calomnieuse, sous la responsabilité ouvertement assumée des leaders de l'ANC, relève incontestablement du reniement d’engagements moraux et juridiques dûment consignés par écrit, du parjure, de la trahison, du coup d'état, de l’ingratitude et du parricide. Il s'agit indéniablement d'ambitions personnelles au moyen de la manipulation et du mensonge, d’usage abusif et immoral des moyens modernes de communication, de la fausse rumeur et de la désinformation, de la confusion entre l’opinion et la vérité, la sincérité et la vérité, la fausseté et la vérité.

C’est toutefois l’ironie du sort de constater que le coup bas orchestré contre le Président National de l'UFC sous la forme d’une rumeur qui n’a pourtant jamais été fondée de perception par ce dernier de l'argent du RPT pour le prix de la trahison de la lutte du peuple togolais, se retourne aujourd'hui contre ses propres instigateurs. En effet, en reconnaissant publiquement avoir reçu de la part du pouvoir RPT/UNIR, la somme de 240 millions de FCFA, le double selon des rumeurs, dans tous les cas sans commune mesure avec les indemnités de dédommagement de 27 millions de FCFA imposées au gouvernement togolais par un jugement de la cour de justice de la CEDEAO, et en ayant caché cela depuis le dialogue de juillet 2013 entre le gouvernement, le Collectif Sauvons le Togo (CST) et l’Arc-en-ciel, dont le communiqué final a mentionné sans détail «le règlement définitif de la question des 9 députés ANC». Les plus hauts dirigeants concernés de l’ANC entretiennent eux-mêmes auprès des militants de leur parti et des électeurs togolais les soupçons d’achat de conscience et de trahison de la lutte du peuple togolais pour l’alternance politique.

Quelque soient les soupçons et les anathèmes jetés par le passé ou aujourd’hui par les uns sur les autres, l’UFC estime que la réconciliation de la grande famille politique de l’opposition togolaise, que le Président National de l’UFC a appelée de ses vœux dans son message du Nouvel an 2014, est indispensable. Elle est l’un des préalables, à coté de l’alternance politique pacifique négociée comme en Afrique du Sud, à la réconciliation nationale durable comme en Afrique du Sud. « La paix des braves Togolais » du 26 mai 2010, veut y contribuer, mais une telle réconciliation doit se construire sur les fondations de la vérité et sur la dissipation des ténèbres, de fausses rumeurs, des soupçons et des malentendus par la lumière de la vérité.

 

II- LE PEUPLE TOGOLAIS PROCHAINE VICTIME ?

JPF et ses amis de l’ANC ont trahi une grande confiance, un grand combat au détriment du peuple Togolais.

La confiance, c’est d’abord celle du Président National, qui n’a pas écouté les militants de base, car il n’a pas considéré leurs mises en garde sur le fossoyeur de l’alternance démocratique pacifique ; le combat, c’est celui de l’alternance politique pacifique.

 

II.1 JPF ou le fossoyeur de l’alternance démocratique au Togo

En 2002, dans une lettre intitulée « Comment et pourquoi l’opposition a trahi le peuple togolais » adressée à Monsieur Gilchrist OLYMPIO, Président National de l’UFC, Monsieur Mensah Ferdinand AYITE (actuel directeur de publication du journal « L’Alternative ») et ses camarades de la jeunesse de l’UFC parlaient de ses fidèles collaborateurs d’alors en ces termes :

« Monsieur le président, le 21 juin 1998, le peuple togolais vous a investi d'une mission, celle de libérer notre pays de la dictature d'Eyadema. Nos populations, en votant massivement pour votre personne, ne l'ont fait ni pour votre teint, ni pour votre beauté, encore moins pour votre argent. Si le peuple l'a fait, c'est que vous incarnez plus de 30 ans de lutte contre la dictature. Si le choix s'est porté sur vous, c'est que de par votre courage, votre honnêteté, votre franchise, votre intégrité et votre conviction, vous incarnez un réel espoir de changement pour le Togo. Ce flambeau que le peuple vous a confié le 21 juin 1998, vous devez l'entretenir afin qu'il ne s'éteigne pas. C'est pourquoi les Togolais en général et les militants de l'UFC en particulier, ne cessent de prier Dieu afin qu'Il vous donne beaucoup plus de force. Vous n'avez donc pas le droit d'échouer, au risque d'être condamné par l'histoire. Mais si vous ne faites pas attention, c'est ce qui risque d'arriver.

Monsieur le président, vous ne pouvez réussir cette mission sans avoir revu votre entourage et remis de l'ordre à l'UFC. S'il est vrai que l'UFC a une véritable assise populaire, il n'en demeure pas vrai qu'il est aujourd'hui le parti le moins organisé sur l'échiquier politique togolais. Le comportement de certains de nos responsables n'est pas à la hauteur de l'image que les Togolais ont de l'UFC, et surtout de son président que vous êtes. Aujourd'hui, l'UFC est devenue un parti où règnent la corruption à tous les niveaux, le clientélisme, l'opportunisme, les ambitions démesurées, la haine, les conflits de personnes. A tout ceci, il faut ajouter la gestion obscure, opaque, voire même catastrophique, des ressources matérielles et financières du parti. La discrimination a pris le dessus sur la solidarité et l'esprit de partage; il y a certains responsables qui peuvent utiliser les véhicules du parti comme bon leur semble et d'autres qui sont condamnés à aller à pied, au risque de se faire un jour attaquer dans la rue par nos détracteurs. Les intellectuels ne sont pas toujours les bienvenus ».

Ceux à qui ces jeunes faisaient allusion en 2002 sont les actuels dirigeants de l’ANC dont le Président est Monsieur Jean Pierre Fabre.

 

II.2 Qui est Jean-Pierre Fabre ?

JPF Président National de l’ANC, candidat à la présidentielle de 2015, est un homme politique dont les antécédents n’augurent rien de rassurant pour l’avenir politique de notre pays.

De père d’origine française et anti indépendantiste (anti ablodé) et de mère militante engagée du parti unique et membre de l’Union Nationale des Femmes du Togo (UNFT) aile marchante du RPT, Jean Pierre Fabre a été propulsé sur la scène politique togolaise par le biais de l’UFC où il a commencé ses premiers pas politiques. Après avoir été pigiste – stagiaire à la Tribune des Démocrates, il fut remercié par le patron pour mauvaise conduite… Il crée ensuite le journal le Temps des Démocrates qui n’a fait que trois mois de parution. Gardez-vous de toute analyse comparative, (Tribune des Démocrates – Temps des démocrates, ou Union des Forces de Changement Alliance Nationale pour le Changement) mais peut-on oublier de tirer une leçon : L’homme s’infiltre dans les projets sérieux pour les torpiller et arracher leur substance pour servir ses ambitions. Démocrates de Tribune des Démocrates deviendra Temps des Démocrates ; Changement de Union des Forces de Changement deviendra Alliance Nationale pour le Changement. C’est le style Fabre.

Les relations de sa mère avec le pouvoir lui ont valu la protection dont il a toujours été l’objet lors des manifestations de l’opposition. Conscient de cette protection, il pouvait jouer au téméraire. Ce qui a fini par irriter Eyadéma qui aurait demandé à la mère de rappeler son fils à l’ordre pour éviter une bavure des « incontrôlés » comme ce fut le cas pour Tavio Amorin.

L’on se souvient également de ce commandant de gendarmerie chargé d’encadrer une manifestation de contestation après la présidentielle de 2010, qui, exaspéré par le comportement arrogant et provocateur du sieur JPF, a fini par lui asséner un coup de matraque dans le dos en disant : « il parait que toi nous ne devons pas te toucher mais moi je crois qu’il est temps de te donner une bonne correction ».

Pendant qu’il se savait protégé, il envoyait les autres subir les exactions de toutes sortes (bastonnades, gaz lacrymogène, emprisonnement, mort, exil etc…)

D’aucuns disent également que les mouvements de chars autour de son domicile n’ont eu pour but que de le protéger contre les incontrôlés. Protection instruite par le Général.

C’est cette relation également qui amène un responsable politique à dire que JPF a été nourri au biberon de Lomé II.

 

II.3 Comment Jean-Pierre Fabre est –il arrivé à l’UFC ?

Jean Pierre Fabre a réussi à s’infiltrer dans la lignée des OLYMPIO en prenant comme épouse une OLYMPIO fille de Bebi OLYMPIO et cousine de Gilchrist OLYMPIO.

Par ces liens, il s’est vu confier la gestion des biens de Dina et Sylvanus Olympio, les parents de Gilchrist. Il en a alors profité pour se servir royalement.

Militant de base et membre du PDU de Sanvee de Tove, il se rapproche de Patrick Lawson dont il connaissait les liens avec Gilchrist. C’est ainsi que ce dernier réussit à convaincre Gilchrist de le nommer attaché de presse de l’UFC en 1994.

Après l’attentat de Soudou, guéri, le Secrétaire Général Elliott OHIN revient au pays où il entreprend la réorganisation du parti. Compte tenu des conditions d’organisation des législatives de 1994, sur instructions du Président National, il organise une campagne active de boycott. Averti par un coup de fil de l’imminence de son interpellation, Elliott prend le chemin de l’exil au Benin. Quelques instants plus tard le domicile de sa mère a été encerclé par les forces de sécurité.

A Cotonou, il recevait au moins trois fois par mois JPF à qui son ami Patrick Lawson a confié provisoirement la gestion du secrétariat général. Après l’assassinat d’un officier togolais en exil au Ghana, le HCR le persuade de quitter le Bénin où sa sécurité n’était plus assurée. C’est ainsi donc qu’il fut exfiltré vers les Etats Unis.

L’on apprendra plus tard que le départ d’OHIN en exil a été une grosse machination pour faire partir ce dernier et laisser la main libre au tandem Patrick Lawson/Jean-Pierre Fabre.

Il faut avouer aussi que les débuts à l’UFC de JPF ont été facilités par une jeunesse et une section dames très décidées à réorganiser et à restructurer le parti sur toute l’étendue du territoire. Une telle démarche s’avérait indispensable après l’assassinat du Dr ATIDEPE Marc et de ses camarades le 05 mai 1992 à Soudou, et compte tenu de l’absence des responsables du parti contraints à l’exil, et du refus de la candidature de Gilchrist OLYMPIO à l’élection présidentielle de 1993. Tout le temps que le doyen Bob Akitani est resté valide, la discipline et le respect de la hiérarchie ont été de mise.

 

Après son retrait, JPF a vite fait de neutraliser Patrick Lawson devenu 1er vice-président. Le goût immodéré de ce dernier pour l’argent fut son talon d’Achille et l’a très vite rendu vulnérable vis-à-vis de Fabre. Conscient de cette faiblesse, il a su l’utiliser pour former un tandem qui neutralisa les autres vice-présidents, Amah Gnassingbé, Brim Diabacté et Emmanuel Kakou pour lesquels il n’avait aucune considération. Il devint ainsi le véritable patron du parti.

 

II.4 Le Personnage

Au départ, Jean Pierre Fabre donnait l’impression d’un militant responsable et attaché aux valeurs et au respect de la discipline et des textes réglementaires de l’UFC. Très actif et dynamique, il se faisait passer aussi pour un homme vaillant et désintéressé. Si sa témérité peut être tolérée, son arrogance, son égoïsme, son orgueil et son mépris à l’égard des autres personnalités du parti et de leurs opinions doivent lui être reprochés.

En outre son égo surdimensionné explique son manque de considération et de courtoisie envers les leaders des autres partis.

Contrairement à son maître le Président National de l’UFC, Jean Pierre Fabre n’est absolument pas rassembleur. Les critiques et les opinions contraires à ses points de vue l’irritent et transforment son interlocuteur en adversaire, voire en ennemi.

A l’UFC, tous les jeunes qui faisaient des propositions contraires à sa vision des faits politiques devaient être systématiquement écartés et remplacés dans les structures décisionnelles et dans les fédérations par de nouveaux venus acquis à sa cause et qui ne le connaissaient pas assez.

Certains observateurs disent de lui, que ses capacités intellectuelles et psychologiques sont plus proches de celles d’un dictateur que de celles d’un démocrate et qu’il serait dommage pour le peuple togolais de quitter une dictature pour une autre.

Aujourd’hui, on découvre que JPF est venu à l’UFC avec un agenda caché et/ou en service commandé : profiter de l’aura de Gilchrist et prendre petit à petit possession de l’UFC.

Les relations de sa mère avec le pouvoir RPT et son père colon font dire à certains qu’il a été un infiltré de première heure de la dictature.

Il aime jouer le moi « avant tout » et réussit à diviser toutes les forces de l’opposition démocratique qui se sont constituées depuis le 05 octobre 1990. D’aucuns disent que l’homme, tapi dans l’ombre à l’époque, a été en mission et a subtilement réussi à intégrer le cercle fermé de confiance et de prise de décision politique autour de M. Gilchrist OLYMPIO, auprès de qui il jouait le bon apôtre pour bénéficier de son aura, de ses relations, de sa sagesse et des avantages financiers.

 

II.5 Les ambitions de l’homme

JPF a réussi à se mettre peu à peu au-devant de la scène politique nationale et internationale grâce à l’UFC et à son Président National, dans le cadre des dialogues et négociations après la présidentielle de 1998.

Ayant ainsi pris la grosse tête, il a tenté en 2003 et en 2005, de convaincre le Président National de présenter sa candidature en lieu et place de celle du doyen Bob AKITANI. JPF n’a jamais digéré le fait que le Président National lui ait préféré le doyen. Il a même envoyé une délégation de la section Dames chez le Président National à ACCRA pour lui signifier que lui FABRE était le plus populaire des membres du Bureau National. Le Président National a calmé les femmes et a fait comprendre à Fabre qu’étant jeune il pouvait attendre son heure.

C’est à ce moment que l’idée d’écarter son mentor est venue à l’esprit de JPF.

Pour y parvenir, il a savamment mis en œuvre un plan comme suit :

1. intégration au parti UFC de ses amis (venus du PDU ou de la CDPA tels que : Georges Lawson, Doe-Bruce Adama, Eric DUPUY, Jean EKLOU, …) à qui il fait délivrer des cartes de membres anti datées. Certains jusqu’aujourd’hui n’en ont jamais disposé.

 

2. positionnement sur les listes UFC de ses amis nouvellement arrivés au détriment des vrais militants moyennant pots de vin lors des élections législatives de 2007 ;

 

3. tentative malheureuse de révision des Statuts dans lesquels JPF transférait les prérogatives du Président National au Secrétaire Général qu’il était ;

 

4. mise en place d’un Bureau National pléthorique de 78 membres, dont 60 sont acquis à sa cause;

La vigilance de certains cadres du parti a fait échouer lamentablement ce projet machiavélique de JPF et compagnie.

 

II.6 Présidentielle de 2010 et tentative de prise de contrôle de l’UFC

 

A quelques mois de l’échéance, plus précisément en décembre 2009, le Président National de l’UFC candidat désigné au congrès de 2008 pour la Présidentielle de 2010, a eu un accident à Washington où il était pour un bref séjour en famille.

 

Cet accident ouvrira la voie à JPF pour mettre en œuvre son plan de mise à l’écart du Président National en orchestrant des manœuvres au sein du parti pour être positionné comme candidat de l’UFC à la place de Gilchrist OLYMPIO.

 

Sans se soucier de la contestation de certains membres du Bureau National, il se fit désigner candidat par ses amis qu’il a positionnés à des postes clé.

 

En effet l’accident du Président National est survenu le 30 décembre 2009. Deux jours plus tard l’information a été portée à la connaissance de Patrick LAWSON, Jean-Pierre Fabre, Georges LAWSON. Malgré les consignes du Président National d’informer les militants, les autorités et le peuple togolais sur son état de santé pour qu’il puisse leur donner des directives au cas où il ne se rétablirait pas à temps pour les formalités de dépôt de candidature, l’information a été gardée secrète par les deux premiers responsables et leurs proches, jusqu’au matin du 13 janvier 2010. Pour une seule raison : supplanter la candidature du Président fondateur de l’UFC.

 

L’on notera en passant que le 2ème Vice-Président Mr Diabaté, le 4ème Vice-Président Mr Kakou et le 5ème Vice-Président M. Tchamola, la Secrétaire Générale adjointe Mme Zotchi et le comité des sages n’ont pas été informés.

 

Remarque : Entre le 30 décembre 2009, date de l’accident du Président National et le 13 janvier 2010 date de la communication de l’information au Bureau National, il était possible de convoquer soit un congrès extraordinaire, soit un conseil national extraordinaire pour la désignation d’un autre candidat.

 

C’est donc après la messe de commémoration du 13 janvier 2010 que les membres du Bureau National et les militants ont été invités au siège du parti pour une information très importante. C’est ainsi que la nouvelle de la santé du Président National a été portée à la connaissance du Bureau National et des militants. Pourquoi avoir attendu tout ce temps ? Et pourquoi la date du 13 janvier ? Par ailleurs, l’information a été présentée de manière à semer le désarroi au sein des militants.

 

En effet, elle laissait envisager le pire à tout moment. Ce qui a provoqué des scènes d’hystéries indescriptibles. Pourquoi toute cette mise en scène ? Le plan diabolique de JPF et de ses amis pour le contrôle de l’UFC est ainsi déclenché.

 

C’est dans cette atmosphère que les membres du Bureau National présents ont demandé qu’on procède séance tenante au choix d’un autre candidat. Cette idée a été rejetée par le 1er vice-président et JPF qui ont dit vouloir se mettre en contact avec le Président National et convoquer le Bureau National ensuite pour la désignation d’un autre candidat. Entre le 13 et le 15 janvier JPF et Patrick LAWSON, ont organisé des réunions d’un soi disant comité politique (qui n’existe pas dans l’organigramme du parti) composé de leurs amis pour désigner Jean-Pierre Fabre. Etaient présents :

Mr Patrick Lawson, Mr Jean-Pierre Fabre, Me Georges Lawson, Me Doe Bruce, Me Isabelle Améganvi, Mr Eric Dupuy, Mme Sokpoli, Mme Dorian, Mme Togoto, Codjo Délava, Galley, Eusèbe Amélowonou, Jean Luc Homawoo, Crosby, Haden Atakpaméto……

 

L’on constatera que les membres dudit comité politique ne représentent que les ressortissants de deux ou trois fédérations sur les 40 que compte le parti. Pour un parti comme l’UFC qui est bien implanté sur l’ensemble du territoire, le choix de son candidat doit recueillir l’assentiment de la majorité des fédérations. Par ailleurs le Président National qui a été désigné par le Congrès depuis 2008 comme candidat, n’a pas été associé à la désignation de JPF comme candidat.

 

Le comité politique n’existe pas dans l’organigramme du parti et n’est donc pas une instance de décision. En dehors du Congrès et du conseil national, c’est le <> qui est la seule instance habilitée à prendre une telle décision en pareille situation. La désignation de Mr FABRE par ce comité s’est donc faite au mépris des textes du parti. C’est ce qui a causé les frustrations de membres du Bureau National qui n’ont pas apprécié l’attitude de JPF et de ses amis et c’est à ce moment là qu’est née la crise.

 

JPF et ses amis cherchèrent à écarter tous ceux qui s’étaient opposé à sa désignation. Leurs noms furent affichés à la devanture du siège avec interdiction d’accès. JPF ne supporte pas la contestation. Pour lui, il faut se débarrasser tous ceux qui peuvent entraver ses ambitions.

 

Par exemple, il demande à Fulbert ATTISSO, d’organiser une réunion pour se faire élire Président du Mouvement Citoyen pour l’Alternance (MCA) et écarter par la même occasion Mr Nicodème HABIA qui était un proche du Président National.

Ce fut également le cas de Me Jean-Claude HOMAWOO, qui sans être invité au siège où sont réunis JPF est ses amis a posé la question suivante : que nous vaut l’honneur de cette assise ? Mr Patrick LAWSON répondra qu’ils ont essayé de le joindre en vain. Ce qui est faux. Prenant la parole à son tour Me Doe BRUCE posera la question suivante : l’UFC aura-t-elle un candidat à l’élection présidentielle ? Le groupe dans son ensemble a répondu par l’affirmative. Pour la désignation du candidat, les frères HOMAWOO ont suggéré qu’on saisisse le Président National avant tout. Ils n’ont pas été entendus. JPF et ses amis ont préféré présenter au Président National le candidat de leur choix. Me HOMAWOO s’est alors porté candidat à son tour. Alors de façon unanime tous les amis de JPF portèrent leur choix sur sa personne.

JPF n’ayant pas eu à deux reprises l’onction du président National pour une candidature à l’élection présidentielle a préféré, avec l’aide de ses amis passer outre son avis.

 

Deux camps sont ainsi nés. JPF et ses partisans d’un côté et ceux qui contestent la procédure de sa désignation.

Face à cette division née de la désignation de JPF par une partie des responsables du parti sans concertation, le Président National a entamé une démarche de réconciliation des deux blocs, autour de la candidature de JPF bien que les dossiers de sa propre candidature aient été bloqués par le groupe de JPF en l’occurrence par Eric DUPUY et CODJO Délava.

 

Cet ardent souci d’apaisement et de cohésion du parti qui anime le Président national fait que Fabre va bénéficier pour sa campagne électorale, contrairement à ce qu’ils ont déclaré, de l’appui tant financier que matériel de Monsieur OLYMPIO, qui a envoyé des T-shirts pour un montant de quarante cinq millions de francs CFA (45.000.000F CFA) et une contribution financière personnelle de près de cent trois millions de francs CFA (103.000.000F CFA) .

Monsieur OLYMPIO est même venu à Lomé malgré son état de santé, pour clôturer la campagne électorale de JPF et a invité à cette occasion les togolais à voter massivement pour lui.

 

Après le scrutin de mars 2010 où il a été candidat pour le compte de l’UFC, au cours de la toute première réunion du Bureau National, JPF et Patrick Lawson orchestrent une attaque déguisée contre la personne de Monsieur Olympio.

Et les sieurs ATANTSI Edem, ALISUTIN Charles, DOSSOU Difernand, Jean EKLOU… ont sorti ce jour des insanités contre le Président National avant d’envahir les médias pour vilipender Monsieur OLYMPIO et l’accuser de tous les noms.

Malgré leur vaste campagne d’intoxication lancée sur les médias, le Président National de l’UFC a décidé de venir à Lomé assister au meeting de la plage pour expliquer sa position et apporter son soutien à la contestation et il en a informé JPF et Patrick Lawson par l’intermédiaire de Raymond HOUNDJO qu’ils ont envoyé à Accra solliciter un rendez-vous avec Monsieur OLYMPIO.

 

Avant de quitter son domicile pour la plage le 17 avril 2010, deux jours après son arrivée à Lomé, il prit soin d’informer le comité d’organisation qu’il sera présent au meeting.

Pourtant après l’incident de la plage, Jean Pierre Fabre et Patrick Lawson déclareront plus tard sur les médias qu’ils n’étaient pas informés de l’arrivée de Monsieur OLYMPIO ni à Lomé ni à la plage. Alors que des responsables du FRAC en l’occurrence Koffi YAMGNANE et AGBEYOME Kodjo ont eu à faire au cours de ce même meeting des déclarations de réjouissance à propos de cet incident.

 

Malgré la demande insistante de certains membres du BN, aucune délégation n’a été envoyée chez le Président National pour s’enquérir de son état, et personne n’a condamné à ce jour ni l’acte, ni les auteurs au niveau du FRAC.

Suite à la déformation de la réalité qui prévalait et à la campagne de dénigrement à son endroit par JPF, Patrick Lawson et leurs compagnons du FRAC, le Président National de l’UFC a alors décidé de réunir les responsables des quarante (40) fédérations préfectorales de l’UFC pour leur présenter les faits réels et rechercher les voies et moyens devant aboutir à une cohésion du parti.

 

Sur les quarante (40) fédérations, trente-cinq (35) ont répondu favorablement à l’appel du Président National malgré les tentatives de dissuasion de Jean Pierre Fabre et de ses compagnons.

Au cours de cette réunion tenue à Lomé, une commission de médiation a été mise en place, composée de cinq sages (2 femmes et 3 hommes), membres du Bureau National avec pour mission de concilier les deux camps et de ramener la cohésion et la sérénité au sein du parti.

Mais JPF et Patrick Lawson n’ont pas répondu aux invitations de la commission et ont carrément rejeté sa composition préférant mettre en place leur propre commission aux réunions de laquelle ils refusent de participer.

 

Après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, une délégation du RPT est allée rencontrer le Président National en convalescence à Paris, pour débattre des sujets tels que :

 

• Le rapatriement de la dépouille de feu Président Sylvanus OLYMPIO

• La question des festivités du cinquantenaire

• Le concours du Président national pour une sortie de crise

Sur le dernier point, Monsieur OLYMPIO a souhaité que la discussion se déroule à Lomé de concert avec les cadres de son parti en toute transparence.

C’est ainsi qu’à son retour à Lomé, il fait venir à son domicile Patrick Lawson, Jean Pierre Fabre et Me Georges Lawson pour les informer de la proposition du gouvernement d’entreprendre des négociations avec l’UFC.

 

Prenant la parole JPF rejette la proposition et affirme qu’il ne négociera pas avec le pouvoir ; les autres ont demandé un temps de réflexion. Après plusieurs jours d’attente, le Président National de l’UFC décide d’envoyer Messieurs Elliott OHIN et Isaac Tchiakpè rencontrer le Premier Ministre HOUNGBO pour lui faire part de la décision d’entamer les négociations avec le pouvoir pour sa participation éventuelle à un gouvernement.

 

Suite à cette démarche préliminaire, les points de discussions avec le pouvoir furent soumis au Bureau National lors de sa réunion hebdomadaire le 10 mai 2010. A cette occasion le Président National expliqua la démarche du parti depuis Sant’ Egidio et la décision de s’entendre avec le RPT sur la formation d’un gouvernement après la présidentielle de 2010. Décision suscitée et encouragée par ses plus proches collaborateurs (des correspondances confirmant ces propos existent). Au terme des discussions, un consensus sur le principe d’entamer les négociations avec le pouvoir s’est dégagé.

 

Satisfait des résultats de la réunion, le Président National partit en renvoyant la suite des débats à la réunion du 17 mai 2010. Le 1e Vice-Président Patrick LAWSON avant de raccompagner le Président National demanda à l’assistance d’attendre pour des informations complémentaires.

 

Aussitôt après le départ du Président National, en fait d’informations complémentaires, ouvrit un débat de fond sur la composition de la délégation et la qualité de ceux qui allaient conduire celle-ci aux négociations avec le pouvoir. Alors qu’il était évident que selon les statuts, le Président National est de fait le chef de délégation, le Vice-Président Patrick LAWSON proposa à l’assistance d’envoyer à cette négociation le candidat Fabre et le FRAC. L’UFC et son Président National n’y avaient plus aucune place et JPF atteignait son but. Les autres membres du Bureau National restés fidèles au Président National rejetèrent une telle éventualité empêchant ainsi un vote sur cette décision prise par Patrick Lawson qui aurait pu consacrer la prise de contrôle de l’UFC par JPF.

 

Quarante-huit heures avant la réunion du lundi 17 Mai 2010, le document des points devant faire l’objet de discussions est envoyé par le Président National à Messieurs Patrick LAWSON et Jean-Pierre FABRE pour avis et amendements éventuels avant sa validation par le Bureau National. FABRE déclarera avoir reçu le document mais ne lui avoir accordé aucune importance.

 

A la réunion donc du 17 mai 2010, le Président National présente le document des points devant faire l’objet de discussions. Des questions d’éclaircissement ont été posées et ont eu des réponses appropriées. Le document a donc été approuvé par l’ensemble des membres du Bureau National présents.

 

Et pour avoir un plus large consensus autour du document d’accord, le Président National de l’UFC a envoyé des émissaires auprès des fédérations pour les consulter au sujet des contacts exploratoires pour un partage de pouvoir .Sur quarante (40) fédérations, (30) trente ont donné un avis favorable par écrit au Président National.

 

Mais après la signature de l’accord le 26 mai 2010, JPF et ses amis ont accentué leur campagne de désinformation de l’opinion sur les médias comme dans les fédérations pour faire croire aux militants et sympathisants du parti que la signature de l’accord a été une initiative unilatérale et personnelle du Président national.

 

Le 28 mai 2010 contre toute attente, JPF envoie une lettre d’exclusion signée de lui-même au Président national, comme étant une décision d’une réunion du Bureau National, contre l’avis de certains membres présents et en violation flagrante des textes du parti.

 

Plus haut, a été décrite la façon dont ce Monsieur est arrivé au parti et voilà qu’il se permet aujourd’hui d’exclure le Président Fondateur du parti. Mais quel culot !!!

 

Suite à cette forfaiture et conscient du fait que le Bureau National avait été pris en otage par JPF car composé à plus de 75% de ses partisans, le Président National a décidé de revoir sa composition (car le seul Bureau reconnu par le Ministère de l’Administration territoriale date de 1994) pour mettre fin au désordre en attendant de convoquer un congrès extraordinaire.

 

Mais la proposition de recomposition du Bureau National sera rejetée, par JPF et les siens. Ils convoquèrent alors un congrès de l’UFC dans le but de renouveler le Bureau et prendre en main les rênes du parti. La demande fut rejetée par le Ministère de l’Administration territoriale car faite en violation des statuts du parti.

 

Le 12 août 2010, le Président National convoque un congrès extraordinaire auquel ont été conviés Fabre et ses amis. Leurs places sont restées inoccupées.

 

On apprendra plus tard qu’ils ont créé un parti dénommé Alliance Nationale pour la Changement (ANC), qui allait très rapidement se révéler comme le plus grand drame que le Togo ait connu après le 13 janvier 1963. Les anciens responsables de l’UFC devenus fondateurs de l’ANC, c'est-à-dire JPF et ses amis, spolièrent l’UFC de tous ses actifs : les bureaux du siège du parti, les comptes bancaires et les logistiques (ordinateurs, imprimantes, photocopieurs, 60 chaises, 5 pick-up, 2 bus, plus de 200 bicyclettes et motos).

Trois correspondances ont été envoyées en vain à JPF et ses amis pour faire passation de service et restituer à l’UFC ses biens.

 

Avec la création de l’ANC, la campagne de dénigrement commencée quelque mois plus tôt devint plus virulente.

 

Pendant plus de trois (3) ans, JPF et ses compagnons de l’ANC et du FRAC sont restés dans leur démarche de revendication de la victoire présumée de JPF à la présidentielle de 2010, à travers l’organisation hebdomadaire de marches suivies de meetings politiques à la plage de Lomé. De 2010 à 2013, ils ont fait marcher la population de Bè-kodjindji à la plage, où lui-même et ses partisans ont pris l’habitude de jeter en pâture médiatique et sans euphémisme les autres partis politiques et la communauté internationale.

 

Vers qui se sont-ils tournés pour négocier leur participation aux législatives ?

Vers qui se tournent- ils aujourd’hui pour la présidentielle de 2015 ?

Que cherchent-ils dans les chancelleries ?

Pourquoi font-ils appel à d’autres partis aujourd’hui, alors qu’ils les ont dénigrés ?

 

Depuis 2010, JPF n’a cessé de changer de revendications, revendication de sa victoire, retour des 9 députés exclus de l’assemblée nationale, libération de Kpatcha Gnassingbé, libération des détenus dans l’affaire des incendies du grand marché de Lomé et de Kara et réformes institutionnelles et constitutionnelles (réformes qu’il n’a jamais en réalité souhaitées).

 

Dans une tribune, en 2013, Tido Brassier, ex Secrétaire Général de la fédération internationale de l’ANC, a eu à qualifier JPF de paradoxe d’âne de Buridan qui est mort de faim et de soif entre le picotin d’avoine et le seau d’eau, faute de choisir par quoi commencer.

Les ambitions démesurées de JPF par rapport à ses expériences en art politique combinées à ses réactions impulsives font de lui un véritable obstacle à l’alternance pacifique. Ainsi :

 

1. L’UFC, grand parti politique jadis respecté a connu une grande crise provoquée par Fabre et ses compagnons, fragilisant gravement l’alternance politique. Dans la foulée JPF s’autoproclame candidat en 2010;

 

2. Aujourd’hui, il apparaît de par ses origines biologiques et son comportement que c’est une taupe infiltrée dans les rangs des forces démocratiques;

 

3. Au détriment des intérêts de l’UFC, il décide sans l’avis préalable du Président National et des autres membres d’intégrer le parti dans le FRAC;

 

4. Après avoir participé à toutes les négociations et encouragé le Président National à signer l’accord RPT/UFC, il se rebiffe au dernier moment et se permet de signer une lettre d’exclusion du Président National pour prendre le contrôle du parti UFC;

 

5. Face à son échec, il crée l’ANC dont la seule stratégie est la calomnie et les diffamations orchestrées contre Monsieur OLYMPIO. Ce parti, l’ANC véritable calamité nationale, sera par la suite affaibli par le comportement de JPF vis à vis de ses camarades du CST qui finiront par l’abandonner après avoir compris qu’ils ont été exploités;

 

6. Champion des volte-face spectaculaires, l’usurpateur, l’escroc politique, après avoir juré que sans réformes il n’y aurait d’élection, s’engage dans la course à l’élection présidentielle surprenant les uns et les autres, ça c’est JPF;

 

7. Son génie destructeur lui fait pondre un nouveau bébé appelé CAP 2015, un regroupement de plus. Après avoir tenté en vain de fracasser l’UFC avec le FRAC, de saccager sans grand succès l’opposition avec le Collectif Saccageons le Togo (CST), il tente aujourd’hui avec CAP 2015, de capter non pas le pouvoir mais un hypothétique titre de chef de file de l’opposition, car sa seule et véritable ambition a toujours été de remplacer Monsieur Gilchrist OLYMPIO.

 

L’ANC avec JPF en tête, se complait aujourd’hui dans des agitations stériles et une sorte de suffisance par rapport aux autres partis politiques. Au CST tout comme au CAP 2015, le comportement impulsif et méprisant de JPF fait que la plupart des partis membres ont dû abandonner à un moment donné les deux regroupements pour s’affranchir des desiderata du leader de l’ANC. JPF se targue d’être à la tête de l’opposition en oubliant qu’on ne fait pas de carrière politique en se vautrant dans un rôle d’éternel opposant. D’ailleurs, le soi disant titre de leader de l’opposition est une usurpation, vu que l’ANC n’a pas obtenu à elle seule les 19 députés dont elle se prévaut aujourd’hui, puisqu’elle faisait parti d’une coalition composée de cinq (05) partis politiques et d’organisations de la société civile.

 

Conclusion

Telle est la personnalité de JPF. Elle ne suscite qu’une question. S’il remportait l’élection présidentielle du 15 avril 2015, qui sacrifierait-il sur l’autel de ses ambitions et de son caractère impulsif ? Le peuple togolais. Cette perspective est trop inquiétante pour que les électeurs continuent d’ignorer qui il est réellement.

 

Peuple togolais ce franco-togolais est dangereux pour ton avenir. Il roule uniquement pour ses intérêts et ceux de la Françafrique.

 

Il a trahi un combat, celui de l’alternance, sa famille politique l’UFC et l’opposition en général, qu’il a divisée dans le seul but de se positionner comme son chef de file. Il est aujourd’hui candidat et compte sur les suffrages de ceux qu’il a trahis, et de ceux qu’il trahira. Son programme politique ne tient qu’en quelques mots : mon ambition et mon intérêt personnels, l’intolérance et l’extrémisme, bref tout ce qu’il faut pour détruire le Togo.

 

Souvenez-vous de celui qui se proclamait candidat naturel de l’opposition avant de se rendre compte qu’une candidature est une affaire sérieuse et qu’il fallait être investi au moins par son parti. Tel est l’homme, impulsif donc dangereux, démesurément ambitieux qui, comme le niais de Sologne ne se trompe qu’à son profit.

 

« Nul n’est coupable d’avoir dit la vérité ; c’est à celui qui écoute d’en faire son profit ou sa perte. » comme l’affirme un proverbe chinois. L’UFC souhaite ardemment que le Peuple togolais tire des enseignements des vérités décrites.

 

Il serait dangereux pour les Togolais, après un demi-siècle de lutte acharnée contre le régime du parti unique, de confier leurs destinées à JPF et ses amis, qui à leur départ du parti ont vidé et pillé tous les avoirs du parti dont ils ont eu la charge pendant plus de quinze (15) ans, et qui refusent obstinément de faire le compte de leur gestion conformément aux textes du parti.

 

Qu’adviendra-t-il donc de notre pays si, par malheur ces messieurs de l’ANC venaient à prendre le pouvoir ? Le peuple togolais ne veut pas d’une kleptocratie à la place de la démocratie pour laquelle il a déjà consenti d’énormes sacrifices.

 

L’enjeu de la présidentielle est crucial pour notre pays et le devoir nous recommande de porter à la connaissance des populations toutes ces informations.

 

La refondation de l’UFC, mère de l’opposition togolaise et sa quête perpétuelle de consensus minimum national, condition sine qua non pour tout développement étant en progression, l’UFC s’est abstenue de présenter un candidat à la prochaine présidentielle. Elle appelle le peuple togolais et surtout ses militants à beaucoup de discernement pour ne pas se faire berner par des vendeurs d’illusions

Le Bureau Directeur

 

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Tentative moribonde de manipulation des syndicalistes qui ne marche pas.

Publié le 24 Février 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, Santé

Tentative moribonde de manipulation des syndicalistes qui ne marche pas.

Le jeudi 19 février 2015 nos éminents médecins ont animé une conférence de presse pour présenter ce qu’ils appellent les réalités des hôpitaux togolais.

Et plusieurs concitoyens comme moi ont été choqué de voir des intellectuels formés pour sauver la vie humaine présenter des images d’un CHU, leur lieu de travail, dans un état d’insalubrité avancé. Des toilettes non entretenues jusqu’aux aux salles d’opérations, c’est la crasse partout. Et pour couronner le tout, c’est l’image d’une morgue que des gens qui sont appelés à sauver la vie, nous brandissent . Entre un service de radiologie et une morgue, les médecins togolais ont choisi la morgue. Très curieux pour ces médecins qui insistent sur la morgue comme quoi ils savent que dans la majorité des cas, leur intervention sur les hommes conduit toujours à la morgue. D'où selon eux l'impérieuse nécessité de voir dans l'urgence le cas de la morgue du CHU Sylvanus Olympio.

Nous disons et nous constatons avec beaucoup de regret que dans le domaine de la santé dans notre pays, il y a trop de réaction passionnée, trop de dilatoire venant des soignants qui incriminent directement l’Etat sans chercher eux même à assumer leur part de responsabilité. Alors pour une fois observons une trêve, trêve de jeu de trompe-œil. Il faut crever l’abcès et parlons de nos hôpitaux sans détours et sans gants.

L’Etat et le personnel soignant se partagent la responsabilité de nos hôpitaux.

Le SYNPHOT qui a animé la conférence de presse a voulu nous faire croire que tout le mal qui est signalé dans les hôpitaux public est de la faute de l’Etat.

Et nous trouvons que c’est une insulte à l’intelligence du togolais d'affirmer cela parce que lorsque nous nous rendons dans les hôpitaux en question pour nous soigner ce n’est pas l’Etat en tant que individu qui vient nous accueillir, ce n’est pas l’Etat qui nous fait les transfusions sanguines, ce n’est pas l’Etat qui nous traite. Ce sont des individus, des gens qui ont reçu une formation dans le domaine, des infirmiers et des médecins qui s’occupent de nous.

Le matériel de travail dans nos hôpitaux sont vétustes oui c’est vrai ; Mais est ce que la vétusté dit qu’il ne faut pas entretenir les locaux où sont installés ce matériel ? Est-ce parce qu’un bloc opératoire est vieux qu’il ne faut plus maintenir la propreté des lieux ?

Les hôpitaux de nos pays sont dans un état d’insalubrité chronique. Oui c’est plus que vrai. Le personnel soignant et les accompagnateurs s’accommodent avec les poubelles et les dépotoirs à ciel ouvert. C’est un constat avéré et selon les médecins à la conférence de presse c’est toujours la faute de l’Etat. C'est trop facile d'accuser l'Etat alors que l'on est soit même une partie de cet Etat.

Quand on est médecin on ne jongle pas avec la santé des patients.

Si nos docteurs étaient animés par de bonnes intentions, s’ils avaient une conscience professionnelle élevée, ils auraient dû démissionner lorsqu’ils ont constaté que le CHU Sylvanus Olympio ne répondait plus aux standards internationaux d’un hôpital. Démissionner afin de ne pas avoir sur sa conscience la mort des patients.

Si les médecins ne l’ont pas fait alors il faut comprendre que bien qu’ayant connaissance des dangers que représentent les équipements vétustes, ils ont en toute liberté continué à travailler dans ces conditions provocant sans doute des morts. Combien de togolais ont péri dans ces condition, personne ne le saura.

Un médecin c’est comme un pilote d’avion qui ne doit pas prendre de risque avec la vie de ses passagers. Quand il n’y a pas de garantie pour la sécurité des passagers, on ne fait pas décoller l’avion. Au grand jamais et on reste au sol fait jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.

Si nos médecins au lieu de démissionner ont continué par opérer dans des salles mal entretenus avec des appareils défectueux, c’est peu dire qu’ils ne se soucient point de la vie de leurs patients. Ainsi on comprend le pourquoi ils ont au cours de leur conférence de presse mis l’accent sur la morgue comme si leur finalité c’était d’envoyer nos frères et nos sœurs dans ce lieu.

De là il n'est plus exagéré de dire que nos hôpitaux sont devenus des mouroirs. oui c’est vrai. Le SYNPHOT nous l’a confirmé le jeudi en misant plutôt sur la morgue au lieu de nous présenter les pharmacies vides.

Voilà ce qui fait que les togolais ont peur des centres de santé officiels. Quand un médecin pense d’abord à une morgue, il n’est pas surprenant de constater que le taux de décès soit élevé dans son hôpital.

Pour un simple citoyen comme moi je ne peux pas comprendre que des docteurs dans leurs revendications mette en avant la morgue c’est comme s'ils ont tous simplement oublié qu’ils ont pour charge de faire tout ce qui est de leur possible pour éviter à un patient de terminer par la morgue. Au CHU Sylvanus Olympio, inutile de vous dire que le nombre de décès est très élevé. Lorsque vous évoquer le nom de cet hôpital ce sont des mauvais propos que la population vous laisse entendre. Et quand vous y mettez pied vous-même, le laxisme avec lequel on s’occupe de vous suffit largement à aggraver votre mal. Dr David Dosseh, Christophe SOULIMA, WALLA, TSOLENYANOU et autres ne diront pas le contraire.

Ce qui compte aux yeux du personnel soignant, que tu sois guéris où pas, c’est ce qu’ils peuvent gagner auprès de toi en terme d’argents.

Tout le monde le sait les médecins togolais sont plus attirés par l’argent. Du brancardier jusqu’au Professeur, il faut toujours glisser quelque choses à tout le monde si tu ne veux pas voir ton malade terminer sa vie dans leur morgue. Et Même lorsque vous avez un cadavre sous la main, il n’y a pas compassion pour vous. Pour avoir été patient et accompagnateur de patient je sais que la majorité des togolais se retrouvent dans mes propos.

Ne parlons pas des ordonnances qu’ils prescrivent et dont la moitié des produits pharmaceutiques restent à la fin dans leurs blouses. Des médicaments qu’ils proposent plus tard à la revente à d’autres patients. Que celui qui a fréquenté le CHU Sylvanus Olympio et qui n’a pas connaissance de ces pratiques nous dise le contraire.

Pour accroitre leur revenu, ces médecins vous orientent tous simplement vers des cliniques privées où ils officient avec la promesse de mieux s’occuper de vous. C’est aussi une vérité incontestable.

Au Togo nous avons un personnel de santé qui de par ses pratiques n’a pas de cœur. Les laboratoires et autres unités d’imageries médicales fonctionnent au gré des humeurs des agents.

Les pharmacies des hôpitaux publics n’existent que de nom. Au CHU Sylvanus, ce n’est pas la peine de vous aventurer vers la pharmacie officielle qui n’est jamais suffisamment approvisionnée. Cherchez à savoir pourquoi vous saurez que sur les cinq pharmacies privées qui gravitent autour de l’hôpital, trois voire quatre appartiennent à des médecins qui travaillent au CHU. Vous comprenez donc pourquoi les gens n’ont pas intérêts à ce que la pharmacie officielle soit régulièrement approvisionnée.

Le SYNPHOT a dénoncé l’Etat, il a accusé les autorités du pays de ne pas se soucier des centres de santé publics mais ils ont oublié de nous dire que les médecins ont érigés des pratiques mafieuses qui font que les togolais n’ont plus confiance en eux. Le sens du bien commun, le sens de la moral a disparu dans nos hôpitaux.

Le PM dans son intervention au CHR de Kégué a reconnu qu’il y a du travail à faire pour relancer et redynamiser nos centres de santé. Et ce travail passe par le renforcement des capacités d’accueil et l’augmentation du nombre du personnel soignant. Tout cela demande des fonds.

Les besoins sont immenses et les médecins en affirmant qu’ils faut renouveler leur équipement dans les hôpitaux rejoignent ainsi le Premier Ministre qui propose que pour une fois, que les revendications salariales quoique légitimes tiennent compte aussi de la nécessité de rénover les structures sanitaires et d’augmenter le nombre d’intervenant c’est-à-dire le personnel.

Alors qu'est ce que le Premier Ministre a dit et qui est différent de la réalité que rapporte le SYNPHOT ?

Bien qu’ayant par le passé revendiqué et obtenus des avantages particuliers lier à leur métier, rien dans l’accueil et le traitement des patients n’a changé dans les centres de soins publics à l'heure où les smartphones ont envahi le monde. Plusieurs fois des patients ont eu des prises de bec avec des infirmiers et soigneurs qui ont choisi de s'accrocher à leur téléphone au service au lieu de s'occuper des malades qui sont soignés dans des structures remplis de déchets de toutes sortes.

Et pour nos médecins c’est de la responsabilité de l’État si à côté des malades qu’ils sont censés soigner, sont érigés des montagnes de déchets.

Oui nous acceptons que c’est de la faute de l’État si les hôpitaux abritent des dépotoirs sauvages. Mais ce que nous oublions dans bien de cas c’est que l’État c’est d’abord ceux qui travaillent pour cet État. Si un médecin ne peut pas s’identifier à l’État en prenant les mesures qui s’imposent pour que son lieu de travail soit saint, qui donc à part lui peut mieux le faire ? Ici la notion de civisme et de citoyenneté refait surface et démontre à quel point nous avons besoin de mieux nous éduquer pour la gestion des biens et des espaces publics.

J’avoue que j’ai un pincement au cœur, lorsque, de la bouche d’un médecin on entend des choses du genre, c’est l’État qui ne fait rien. Très curieux pour un homme engagé par l’État de tenir ce langage. Certes c’est à l’État qu’il revient de faire fonctionner ses services mais l’État c’est aussi et d’abord les gens qui sont employés dans les structures publiques.

Quand des appareils disparaissent sur les lieux de travail, ces mêmes médecins continuent par indexer l’État.

Lorsque dans un hôpital, les agents d’entretien et d’hygiène préfèrent s’adonner à du commerce entre les chambres des patients au nez et à la barbe des médecins, ne soyons pas surpris que cet hôpital devienne un grand dépotoir.

Le CHU comme tous services publics fonctionnent selon une hiérarchie claire et chaque agent a l’obligation de remplir son rôle. Mais au CHU Sylvanus Olympio force est de constater que c’est du désordre total qui règne. Chacun fait ce qu’il veut et ceci dans l’indifférence générale des chefs d’unité qui sont des docteurs, des professeurs qui d’ailleurs passent peu de temps dans cet Hôpital.

Les membres du SYNPHOT que sont WALLA David Dosseh et autres que disent-ils aux agents d’entretien lorsqu’ils constatent que les toilettes ou les salles ne sont pas maintenus propres ? Qu’ont-ils fait lorsqu’ils ont constaté que la poubelle de leur salle d’opération n’est pas vidée ? Qu’ont-il fait lorsqu’ils ont remarqué que les déchets les envahissaient à l’hôpital ?

Vous me direz sans doute que le docteur n’est pas là pour surveiller les agents d’entretien. C’est là que moi je vous dis que c’est une erreur de penser cela car être un agent de santé c’est d’abord et avant tout un agent qui aime la propreté et qui met tout en œuvre pour maintenir la propreté afin de protéger ses patients. 

Si à leur niveau ils n’arrivent pas à s’identifier à l’Etat comment réagira le simple citoyen dans la rue, ce citoyen qui n’est pas un employé de l’Etat. Incivisme quand tu nous tiens. Je ne chercherais pas épiloguer sur le terme Etat. Nous croyons fermement que l’Education Civique et Politique doit être une discipline obligatoire dans le cursus scolaire et un examen de passage pour tous les agents de la fonction publique. L’Etat c’est d’abord eux parce que ce sont eux qui travaillent pour cet Etat.

Ne nous voilons pas la face et pendant qu’on y est, disons-nous toute la vérité sur nos centres de santé dans ce pays.

Posons les problèmes avec objectivités pour trouver des solutions appropriées.

Sans cela nous ne cesserons de croire à ces informations qui font de vous chers docteurs, des éternels frondeurs intéressés que par l’argent, des individus sujets à manipulations politiques puisque vos discours n’ont pas de différences avec ceux des opposants politiques qui attribuent le bouchage des canniveaux à l'Etat alors que chaque fois il est rappelé aux citoyens d'éviter d'y jeter les déchets lourds.

Il est très facile pour un homme politique d’accuser et de faire porter le chapeau des problèmes de nos hôpitaux sur le dos de l’Etat mais lorsqu’un employé de cet Etat, médecin de formation va jusqu’à dire que c’est la faute de l’Etat si son lieu de travail est sale, c’est qu’il a vite succombé à la facilité du langage politique. Et ça il faut vraiment s'interoger sur le devenir de ce secteur qui connait depuis des années des turbulences au grand dam de la population obligé de subir les caprices des médecins qui ont pourtant juré devant "Dieu" et devant les homme de mettre au service de l'indigent  le savoir qu'ils ont recu. 

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Les activistes de l'ANC en action : Après Gilchrist Olympio c'est le tour de Dodzi APEVON d'être agressé

Publié le 23 Février 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Les activistes de l'ANC en action : Après Gilchrist Olympio c'est le tour de Dodzi APEVON d'être agressé

La crise entre le Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition) présidé par Me Dodzi Apévon et l'Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) dirigée par Jean-Pierre Fabre est arrivée à son paroxysme. Par un communiqué en date de ce 22 février, le CAR a fait part d’une agression dont a été victime ce samedi à sa sortie de la pharmacie « La providence » à Nukafu à Lomé, son président national, Me Paul Dodzi Apévon.

Dans ce document signé par le secrétaire national de cette formation politique, Jean Kissi, le CAR a condamné le parti qui, selon lui, "monte des groupes d’activistes à des fins d’actes de violence pour terroriser ceux qui ne pensent pas comme eux".

Selon le communiqué, à sa sortie de la pharmacie, un groupe de jeunes a rué vers son véhicule et l’a assailli de diverses questions comme « pourquoi le CAR a-t-il refusé de se joindre aux partis qui ont choisi le candidat Fabre ? », « pourquoi dans un communiqué, le CAR accuse la communauté internationale qui apporte son soutien au président de l’ANC ? ».

Toutes les tentatives du président du CAR de faire comprendre à ces personnes qu’elles ont une lecture « inexacte » de la position de son parti et que l’endroit est mal choisi pour se prêter à un tel débat, ont été vaines, indique le document. « Au moment où le président Apévon allait rentrer dans son véhicule, les jeunes sont devenus de plus en plus agressifs en proférant des menaces,

Découvrir la suire sur  http://www.afreepress.info/index.php/component/k2/item/1373-me-dodzi-ap%C3%A9von-agress%C3%A9-par-des-jeunes-de-l%E2%80%99anc

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CES REFORMES DONT JEAN-PIERRE FABRE NE VEUT PAS !

Publié le 14 Janvier 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

C’est avec une certaine incrédulité que les Togolais assistent de plus en à la position déroutante de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et de son président Jean-Pierre FABRE sur la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles. En effet, l’intransigeance des ex amis de Gilchrist

OLYMPIO qui s’opposent à tout amendement à leur proposition de loi et refusent de fait, le consensus pourtant prôné par l’Accord Politique Global (APG) dont ils se pré- valent, équivaut en réalité à valider le statu quo favorable au pouvoir en place. Puisque, en l’état, il n’y a aucune chance que le texte soit adopté par la majorité parlementaire. Cependant à l’analyse, on se rend compte que l’immobilisme profite également à l’ANC

L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) est née dans une situation de tension extrême et de conflit fratricide comme aiment à le rappeler certains de ses cadres.

Cette réalité est inscrite dans son « empreinte génétique » et détermine ses positions. De fait, à l’instar de l’UFC (Union des Forces de Change- ment) dont ils copient jusqu’à la caricature les postures et adoptent les stratégies même les plus inopérantes, le parti de Jean-Pierre FABRE prospère sur un terreau « crisogène » à défaut de proposer un projet. Les tensions politiques sont son moteur et les débats politiciens interminables son fonds de commerce, qu’il exploite à l’envi pour masquer les questions de fond. Ainsi, à quelques mois de l’élection présidentielle, la réalisation des réformes telles que débattues par la classe politique et envisagées par ses pairs de l’opposition, affaiblirait la formation orange en le privant de son fonds de commerce et en met- tant à nu son déficit pro- grammatique.

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En outre, l’adoption d’un mode de scrutin à deux tours rendrait caduque l’idée d’une candidature unique, même si celle-ci est déjà mise en échec. La multiplication des postulants serait une mauvaise nouvelle pour monsieur FABRE dans sa posture de chef de file autour du- quel devraient se réunir les autres formations et dans sa tendance hégémonique. D’autant plus qu’il doute de sa propre capacité à faire reporter pleinement les voix des autres candidats de l’op- position en cas de deuxième tour ; pour avoir traité avec beaucoup de condescendance voire de mépris, plusieurs d’entre eux.

Ensuite, l’ANC ne peut oublier que c’est avec plus de 63% de voix que Faure GNASSINGBE a gagné l’élection présidentielle de 2010. De fait, même en cas d’une élection à deux tours, il serait passé dès le premier avec un tel score.

Au vu de la configuration et de la sociologie politique actuelle, des résultats des dernières élections législatives, de la faible mobilisation de plus en plus avérée lors des manifestations de son parti, et de son absence quasi rédhibitoire du terrain, l’ex lieutenant de Gilchrist OLYMPIO est convaincu que ses chances de gagner sont faibles. Il se prépare donc déjà à une contestation qui est la position qui lui sied le mieux, lui garantit une assise politique et une visibilité médiatique. Pour ce faire, une élection à un tour est la mieux indiquée car la probable multitude de candidats grignotant son score potentiel, est un argument susceptible de lui être opposé en cas de contestation.

L’autre argument est celui-là financier. En gardant sa position de challenger principal dans une élection à un tour, il pourra accuser les autres de ne pas avoir fait l’union sacrée autour de celui le mieux placé. Mais surtout, il restera le principal destinataire des mobilisations de fonds venus essentiellement de femmes des marchés et de la diaspora, dans une totale opacité, sans aucune comptabilité.

Enfin, l’ANC qui campe depuis toujours une formation radicale et populiste, à la lisière régulièrement de la démagogie, est convaincue que seule cette ligne est électoralement payante dans sa compétition de leadership avec les autres formations de l’opposition. Accepter officiellement le compromis politique d’une disposition transitoire qui ne viendrait en réalité que rappeler les principes généraux de droit notamment le non rétroactivité de la loi pour aboutir à un consensus, seul gage de la réussite de la réforme, pourrait être interprété par son électorat comme une preuve de faiblesse, voire de trahison. Puisque Jean- Pierre FABRE a eu l’imprudence de promettre à ses partisans que le président sortant ne se représenterait pas et que lui et ses amis, l’en empêcheraient le cas échéant. Promesse qu’il ne pour- ra évidemment pas tenir mais dont il ne souhaite qu’on le lui rappelât, à quelques semaines de la présidentielle.

Sauf que beaucoup d’observateurs ont lu dans le jeu trouble de l’ANC et l’ont systématiquement sommée de s’expliquer, certains comme le secrétaire général du CAR (Comité d’Action pour le Renouveau) Jean KIS- SI ou encore le confrère Fulbert ATISSO n’hésitant pas à désigner ce parti comme constituant celui bloquant les ré- formes. Faisant référence par exemple au docu- ment que l’ANC a fait signer aux autres partis de l’opposition pour que ceux-ci ne proposent et/ ou ne s’associent à aucun amendement de la loi déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale ; ce qui bien évidemment est aux antipodes des pratiques parlementaires et ne répond à aucun usage démocratique.

Ou encore aux prises de positions médiatiques de plusieurs des cadres du parti, dénonçant les propositions du Groupe dit de Médiation, qui offrait d’insérer dans la loi constitutionnelle une disposition transitoire qui permet de régler le problème de rétroactivité ou non de la loi. Celle –ci préciserait que le principe de la limitation s’appliquera à compter du mandat qui court de 2010 à 2015. Il n’en fallait pas plus pour que le président d’ADDI, le Pr Aimé GOGUE qui avait déjà émis des doutes sur la volonté de ses amis de toujours à accompagner les réformes, de s’interroger sur leur attitude en la dénonçant.

L’expression la plus marquante de la volonté de l’ANC de retarder les réformes fut le coup du refus que la Commission des Lois connaisse de ces questions. En effet, les discussions devant la dite commission ont commencé le matin du mercredi

24 conformément au règlement intérieur de l’assemblée et après que certains de ses membres issus de l’ANC aient fait repousser dans un premier temps sa tenue, pour cause de voyage à l’étranger. Curieux comporte- ment pour des personnes pro- clamant la nécessité absolue de réformes dans les meilleurs délais.

Dès l’ouverture des débats, maîtres Georges Latévi Lawson et Adama Doe-Bruce vont jouer au dilatoire, soulevant une motion de procédure en invoquant l’incompétence de cette commission à débattre des lois constitutionnelles. Argument motivé selon eux par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ils soutiennent qu’une loi constitutionnelle ne peut pas être discutée en commission parce que la loi ne le dit pas expressément alors que la loi le fait dans le cas des autres textes. Ils proposent donc que le texte soit envoyé directement en plénière. La Cour Constitutionnelle saisie sans délai, les renverra à leurs chères études en leur donnant tort. Mais cela aurait fait perdre quelques jours au débat.

 

N°125 | du 14 au 28 Janv 2015
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Camouflet pour les ODDH et l'ANC

Publié le 14 Janvier 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Camouflet pour les ODDH et l'ANC

On pouvait tout attendre de cette marche du 13 janvier 2015, organisée par les ODDH, les organisations de la société civile et appuyée par l’Alliance Nationale pour le Changement de Jean-Pierre Fabre, sauf, ce qu’on n’a vu hier. Tant la mobilisation était tellement faible, que les organisateurs ont dû changer de point de chute pour camoufler leur revers.

Au lieu de l’Immeuble FIATA, la marche d’hier qui a mobilisé peu de monde a plus tôt chuté au marché de Bè.

Un véritable camouflet pour Zeus Ajavon, Gil-Bénoit Afangbédji, Jean- Pierre Fabre et les autres, qui s’attendaient à une véritable démonstration de force avec dans les rues de Lomé des centaines de milliers de personnes mobilisées. Mais hélas, ils n’ont eu que leurs yeux pour constater leur échec. Et il ne pouvait en être autrement, lorsque le zèle et le mensonge s’emparent des responsables politiques, lorsque des responsables politiques et ceux qui se réclament de la société civile vont de l’exclusion leur leitmotiv.

On peut tromper le peuple une fois, mais pas le tromper indéfiniment.

Ils sont nombreux ces responsables politiques, médias et d’autres de la société civile qui, depuis longtemps ont attiré l’attention de Fabre et ses acolytes sur la banalisation qu’ils en font avec les marches, mais ils ont été incompris et traité de tous les noms d’oiseaux.

Aujourd’hui les faits sont là et leur donnent raison. Avec ce revers, l’on espère que les organisateurs vont tirer la leçon et changer de stratégie. Car, les togolais veulent autre chose que les marches qui en réalité ne sont qu’une perte de temps et qu’un moyen pour une minorité (opposants et société civile) de se faire des sous. L’échec de la marche d’hier traduit bien ce réveil des togolais qui ne sont plus prêts à se laisser faire.

Le Messager du 14/01/2015

 

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Discussions autour des réformes : L'extrémisme d'une rare férocité de l'ANC, bloque les travaux

Publié le 9 Janvier 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Discussions autour des réformes : L'extrémisme d'une rare férocité de l'ANC, bloque les travaux

Après tant de tergiversations, la commission des lois constitutionnelles et de la législation de l’administration générale a enfin démarré ses travaux sur la proposition de lois de l’opposition portant réformes constitutionnelles et institutionnelles.

Malheureusement les échos qui nous parviennent de l’Assemblée Nationale ne sont pas très bons.

En effet, les travaux sont une fois de plus quasiment bloqués à cause de l’extrémisme et de l’intransigeance de l’ANC de l’ANC de Jean Pierre Fabre, qui veut tout à lui seul. Tout le débat est bloqué sur l’article 59 dont le libellé divise.

Pour l’ANC il faut revenir au libellé de la constitution de 1992 qui dit : " le Président de la République est élu au suffrage universel direct et secret pour un mandat de cinq (05) ans renouvelable une seule fois. En aucun cas nul ne peut exercer plus de deux (02)     mandat … "

Or en voulant insérer l’alinéa 2 "en aucun cas nul ne peut exercer plus de deux (02) mandats", UNIR pense que l’ANC vise le Chef de l’Etat actuel, le président Faure Gnassingbé et par la même occasion Président du Parti majoritaire. Ce que n’accepte pas les députés UNIR, la majorité car pour eux, la loi doit être impersonnelle. On comprend aisément que l’ANC n’a pas tiré leçons du rejet par la majorité des députés le 30 juin 2014 du projet de loi envoyé par le gouvernement. Puisqu’en réalité le point qui fâchait et qui avait obligé la majorité à rejeter en bloc le texte proposé par le gouvernement était justement cette portion de phrase qui mettrait hors course tout candidat ayant déjà brigué deux mandats antérieurement.

A toute la classe politique à l’exception de l’ANC bien sûr les leaders d’opinion, la société civile dans son ensemble, le clergé et autres proposent depuis lors, le verre à moitié plein pour tous. Autrement dit, les partis politiques pas des moindres, comme le CAR, ADDI, OBUTS rejoints par le groupe de médiation du Professeur Magloire Kouakouvi et de Jean DEGLI ont compris qu’il faut accepter de perdre pour faire avancer les choses. Raison pour laquelle ces entités sont allées jusqu’à proposer que l’on accepte une nouvelle candidature de Faure Gnassingbé en 2015. Mais l’ANC, minoritaire à l’Assemblée veut, avec seulement 17 députés sur 91, élus imposer ses désidératas à la majorité, ce qui naturellement ne peut avoir de chance d’aboutir. Personne ne peut comprendre, ni expliquer cette absurdité typiquement togolaise qui voudrais que ce soit la minorité qui impose sa loi à la majorité. Mais l’ANC doit garder à l’esprit qu’à force de tirer sur la branche elle finit par se casser et aussi qu’à vouloir tout, on risque de tout perdre. Pendant que tout le monde parle de consensus, l’ANC fait bande à part avec un rare extrémisme, une inouïe naïveté et un insensé amateurisme alors que sur le terrain le rapport de force est en sa défaveur. Les togolais qui ne demandent qu’à vivre en paix tiendront pour responsable, Jean Pierre Fabre et son parti si d’aventure les réformes ne venaient pas à être faire et si jamais le pays sombre dans la violence lors de la présidentielle de 2015.

Kpelafia Bivaa

Eveil de la Nation du 09/01/2015

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UNE OPPOSITION TOGOLAISE EN PLEIN NAUFRAGE ?

Publié le 7 Janvier 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

UNE OPPOSITION TOGOLAISE EN PLEIN NAUFRAGE ?

Oui, en effet, on observe aujourd'hui que l'opposition la plus radicale et la plus extrémiste est en train de sombrer, minée de l'intérieure par ses propres défauts et ses égocentrismes.

Bien heureusement, les Togolais de l'intérieur comme de l'extérieur ont fini par comprendre, que si le Togo, n'est certes pas encore le paradis sur terre, c'est un pays en plein progrès, qui s'améliore dans de multiples points, et qu'ainsi à défaut de toujours soutenir son gouvernement actuel, il fallait prendre en compte les efforts et les progrès visibles pour pouvoir désormais juger de l'avenir du pays avec objectivité.

Beaucoup de grands travaux ont étés réalisés, la capitale comme les autres villes du Nord au Sud, se sont transformées ces dernières années, personne ne le conteste plus localement, il n'y a guère que certains internautes qui s'efforcent de faire encore croire a des chimères en répandant largement des photos montages abusifs...Et encore, ils se font même rares, et ne sont plus crédibles.

Faure Gnassingbé à été un bon président, il se démarque ainsi de beaucoup de politiciens, en posant des actes et des faits, là ou d'autres posent au mieux des projets, et au pire des appels au désordre sans projets alternatifs.

Les progrès économiques sont palpables, beaucoup d'entreprises se créent et se développent, de nouveaux hôtels sont en construction

Pour ce qui est de sa candidature, pourquoi faudrait-il l'interdire ? Puisque d'une part l'opposition n'est ni fédérée, ni porteuse de projet d'avenir, et que d'autre part la constitution l'y autorise, quelle est cette démocratie qui tendrait a favoriser le pire au détriment du mieux sur un seul principe de droit d'alternance ? .

Le peuple togolais ne s'y trompe pas, ce que les gens attendent localement c'est des actes et des améliorations dans beaucoup de domaines, et même si pour certains incrédules, ces actes paraissent ne pas exister, localement tout le monde les remarquent. Ainsi la "diaspora" revient massivement au pays, encouragés par ceux qui reviennent de congés et par les familles qui délivrent des commentaires plus objectifs et réalistes.

Alors bien sûr il y a les "comparatistes" et les "propagandistes" ceux qui comparent le Togo au Luxembourg, aux Usa, ou à la France, non sans être aussi paradoxalement "anti-impérialistes" et qui se mélangent les pinceaux entre appel a la guerre civile et démocratie...Ceux là se moquent de leurs frères togolais, disant qu'il se moquent de leur passeport, ils méprisent aussi tout ceux qui défendent une autre opinion notamment la paix, et traitent "anonymement" de traitres tous ceux qui pensent différemment, ils se disent pourtant "démocrates", sans savoir réellement ce que ce mot veut dire...

Je ne suis pourtant pas de ceux qui se réjouissent de la situation désespérée de l'opposition, car tout pouvoir nécessite une opposition raisonnée, une opposition constructive, porteuse de projets et d'idée, pour rester équilibrée. Aussi les opposants qui se désolidarise de leurs leaders, marquent une prise de conscience de la population et de la diaspora, qui se sentent manipulés au profit d'égos et de méthodes peu crédibles, et qui désormais attendent autre chose, de plus probant, de plus respectueux, de plus réaliste.

De toute évidence, les idées opposantes existent encore, c'est bien normal, et si les clivages extrémistes et haineux s'effacent de plus en plus et que l'objectivité gagne du terrain, cela n'empêche pas la différence d'opinion , il reste toutefois à espérer que désormais les débats et les partis prendront plus de hauteur et de responsabilité, et qu'a l'avenir nous puissions tous parler de positions certes différentes mais dans un respect mutuel, sans propagande, sans haine, sans insultes.

C'est par le dialogue, et par l'écoute que les hommes ont toujours progressé.

Le Togo avance, plus vite que beaucoup d'autres pays dans le monde, mais à son niveau, et à la hauteur de ses moyens actuels, et ça c'est une bonne nouvelle, et lorsque les uns et les autres iront voter demain, prions tous pour que leurs votes aillent vers le meilleur garant d'un avenir économique et social positif, un climat apaisé, une réconciliation nationale, propices a un essor économique qui ne peut pas être soudain mais progressif.

Il n'y a aucune recette miracle permettant de doubler les salaires, sans doubler les recettes, il n'y a pas de trésor cachés, pas de capacités d'emprunts sans obligation de remboursement, pas de progrès sans phase de transition, rien n'est jamais soudain, mondialement et historiquement, les vrais progrès durables, s'effectuent pas à pas.

Moi j'ai choisi mon camp, je le défendrais encore en 2015, mais je souhaiterais que désormais, plus d'opinions se révèlent, même si elles sont contradictoires, et que nous puissions désormais tous nous exprimer sur des projets de sociétés, sur des faits objectifs, sans comparer l'incomparable, sans stigmatiser les uns ou les autres, car en démocratie, il est permis de penser différemment, il est permis de l'exprimer, mais toujours en assumant sa propre responsabilité de parole, en s'appuyant sur des propositions réalistes et objectives.

La politique ne soigne pas tous les maux d'une société, elle fixe un cadre, un objectif et des règles, qui sont cohérentes avec des objectifs a moyen et long terme, mais il ne peut y avoir de résultat rapide sans la participation effective de la plus grande majorité du peuple, sans une évolution des pensées, sans une reconnaissance des réalités.

La politique réaliste, c'est de dire, on a tels moyens actuellement, et avec ces moyens, selon le budget voté, on peut faire et financer tel projet, si on veut faire plus, il faut d'autres moyens, et donc trouver d'autres sources de financements...La politique politicienne, c'est de tout contester sans rien proposer de mieux, de vouloir tout saboter pour empêcher les autres d'avoir des résultats et pour gagner le pouvoir a tout prix...

Aujourd'hui le Togo, qui renaît a besoin de "réalpolitik" , de politique réaliste et objective, car beaucoup d'efforts sont encore a faire, dans le chemin actuellement tracé.

Un pays est a l'égal des citoyens qui le peuple, toujours imparfait, et c'est du respect et de l'entente de ces citoyens, que tout progrès se construit...

Nul n'ignore mon positionnement, mais aujourd'hui, je salue les opposants qui appellent globalement à une rénovation de l'opposition, à de nouvelles méthodes, et à moins d'égocentrisme, et sans cynisme, même si demain je m'opposerais peut être encore à eux, je leur souhaite du courage, des projets et bonne chance.

Avoir des opinions différentes, ne dois pas signifier qu'on doive se haïr, se menacer et s'insulter, j'ai pour ma part des amis qui ont des idées différentes et cela m'a souvent enrichi.

Une petite phrase de Saint Exupery, gravé en lettre d'or, sur le parvis de ma maison familiale : Si tu diffères de moi mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis...

A méditer en 2015...

Auteur : Philippe Girard-reydet

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Eric DUPUY, Brigitte ADJAMAGBO et Gerry Tamaa au front pour détourner la proposition du CAR et de l'ADDI

Publié le 13 Novembre 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, CAP 2015, CST TOGO

Eric DUPUY, Brigitte ADJAMAGBO et Gerry Tamaa au front pour détourner la proposition du CAR et de l'ADDI

Le faux fuyant de l’ANC/CAP 2015. Eric DUPUY, Brigitte ADJAMAGBO et Gerry Tamaa sont envoyés au front avec comme objectif : détourner la proposition de réformes introduite par le CAR et l’ADDI. étouffer

Chers amis, chers concitoyens, permettez-moi avant tout propos, de partager avec vous en cette matinée cette citation de William Shakespeare qui nous dit que "Pour la tâche que nous aimons, nous nous levons de bonne heure, et nous y mettons avec joie."

En fait ce n’est pas nouveau ce qu’il nous dit là. Quand on aime une chose, quand on s’engage pour une cause, rien de plus normal de se mettre véritablement à fond pour réussir et on le fait avec beaucoup de plaisir.

Malheureusement en politique, il y en a qui sont des aventuriers. Ils y sont parce que c’est leur seule alternative. Pour ceux-là le conseil de Shakespeare ne sert à rien. Dans notre pays ils sont nombreux ces messieurs qui ne se lèvent pas tôt. Ils attendent toujours le dernier moment pour faire ce qu’ils auraient pu faire il y a des années (envie de dire années lumières).

En effet depuis quelques jours l’actualité nationale est dominée par cette affaire de proposition de loi en vue d’obtenir les réformes. Le CAR et l’ADDI en avait fait leur principale revendication avant toute démarche en vue des élections à venir. Après avoir constaté le refus de l’ANC d’aller dans la même logique, ces deux partis ont quitté les travaux en conclave. Ils ont conformément à leur démarche rédigé une proposition de loi pour soumettre à l’Assemblée Nationale.

Au même moment l’ANC s’acharné à mettre au monde le cap avec des strapontins politiques que vous connaissez. La montagne a accouché de la souris CAP 2015.

Mais depuis quelques jours on remarque des gesticulations puériles et hideuses de la part de ce regroupement. Plus de quatre leaders de ce mouvement ont pris d’assaut les médias pour annoncer au peuple togolais qu’en réalité la proposition du CAR et de l’ADDI n’est pas une initiative nouvelle et que la chose était dans les placards depuis. Et qu’ils attendaient la fin du conclave pour le présenter au peuple. Sacrée opposition !

Il faut vraiment être un toquet pour avaler ces élucubrations.

La vérité blesse mais ne tue pas et en mina on dit souvent que Ŋkpɛvi nyɔ wu ŋkpɛgã (la petite honte vaut mieux que grande honte). Quand on n’a rien à dire il vaut mieux se taire.

2010, 2011, 2012, 2013, 2014, ça fait exactement quatre ans que l’ANC a eu pour soumettre une loi. Durant ces quatre années, personne ne les a entendus parler de proposition de loi pour les réformes. Aucune initiative dans ce sent. Ce parti avait préféré investir la rue. Suite aux législatives de 2013 ce sont les calculs mathématique qu’ils ont choisi de faire : "Je suis le UN des UNS".

Eric DUPUY, Brigitte ADJAMAGBO, Gerry Tamaa, Jean Pierre Fabre vous qui déclarez aujourd’hui que vous aviez vous aussi une proposition de loi, dites nous : Combien de temps vous fallait-il pour la soumettre, votre loi ?

Pourquoi courrez-vous dans tous les sens ces derniers moments lorsque vous avez appris que le CAR et l'ADDI ont sous leur main une proposition ?

N'est-ce pas une manière de court-circuiter ces deux partis ? Ce que vous nous racontez maintenant ne rassure pas et dénote même de l’irresponsabilité dont vous avez fait preuve depuis le rejet du projet de loi suite au dialogue de Togotélecom (où le CST avait d’ailleurs quitté avant la fin des travaux). Qu’avez-vous fait lorsque le parlement a retoqué le projet de loi du gouvernement. N’est-ce pas entre deux avions qu’on a vu Fabre aller faire du tourisme en Europe ?

Les masques tombent et on découvre celui qui est qui et qui fait quoi. L’ANC/CAP 2015 a été pris de court par la sortie du CAR et de l'ADDI annonçant leur intention d'introduire une loi. Et le tour des medias et des réseaux sociaux que vous faites ces moments est une preuve que c’est une opération de dernière minute pour s'adjuger la paternité de cette initiative de la loi sur les réformes. L'ANC de Jean Pierre Fabre comme l’UFC de Gilchrist d’hier ne veut jamais jouer les seconds rôles. Tant que ce n’est pas l’ANC qui est aux commandes, rien ne passe dans l’opposition. L’ANC torpille l’action soit en jetant les autres en pâture soit on s’arrogeant tous les droits. C’est la même chose qui se faisait avec l’UFC de Gilchrist. Rien n’a changé aujourd’hui avec l’ANC où c’est tout ou rien.

Si l’ANC avait en sa possession une proposition de loi, elle n'avait qu'à prendre l'initiative de l’introduire au parlement depuis. Elle avait tous les atouts pour le faire. Le parti avait 19 députés soit lé 1/5 de l'assemblée nationale pour introduire une proposition de loi.

Maintenant que c’est le CAR et l’ADDI qui sont aux avant-postes, au lieu de leur prêter main fortes Dupuy avec cette condescendance qu’on lui connait affirme qu’ils (ANC/CAP 2015) vont eux aussi écrire leur loi et la confronter avec celle déjà écrite par le CAR et l’ADDI. Est-ce que ce monde est sérieux ?

Ce temps que l’ANC prendra pour proposer une autre mouture de la loi, est ce qu’ils ne peuvent pas mieux l’utilisé par exemple en amorçant des négociations avec les députés des autres partis représentés à l’Assemblée pour qu’un consensus soit trouvé afin que passent ces réformes et que la CEDEAO les avalise. Suis-je dans l'erreur ?

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