Depuis le début de cette semaine annoncée comme cruciale pour l'opposition, les manifestations s’enchainent avec toujours une violence aveugle contre non seulement les forces de l'ordre mais aussi contre la laborieuse population pour laquelle on prétend lutter. Faites un tour en ville et vous comprendrez que c'est vraiment fichu pour cette prétendue lutte. Approchez les riverains et vous comprendrez leur ras le bol face au gangstérisme de groupuscule (de drogués et soulards) qui sème la terreur sur tout son passage au nom d'un article de la constitution qu'ils sont d'ailleurs incapables de vous le citer. Ces militants surchauffés croient bien faire en s'attaquant à tous les passants. Moto taxi, voitures personnelles, les boutiques, pour eux tout est à cassé. Mais par cette méthode on ne s'attire pas la sympathie de la population. Au contraire les gens sont excédés par la violence de gens qui ne font aucune distinction. Même les femmes sont prises à partie quand elles osent les interpeller pour faire baisser la tension. J'ai assisté à certaines scènes choquantes vers l'immeuble d'Air France en allant vers l'UTB circulaire où les manifestants ont brisé les pare-brise de plusieurs véhicules simplement parce que ceux ci ont voulu se frayer un passage.Pourquoi s'en prendre aux simples citoyens ? Certaines qui ont osé prendre des photos ont vu leur portable ou appareils détruits sur place. Certains ont visé intentionnellement certains immeuble sous prétexte qu'on les filmait depuis. A cette allure le mouvement de contestation risque d'être totalement décrédibiliser parce qu'il est inadmissible que des jeunes puissent délibérément choisir de s'attaquer à la population pour laquelle elle pense lutter. On se rappelle que c'est la violence des manifestations passées et les incendies occasionnés par les militants du CST qui ont conduit le gouvernement à prendre des mesures pour éviter au pays de vivre des cas extrêmes comme ceux de janvier 2013 où les opposants n'ont pas hésité à mettre le feu au grand marché de Lomé dans le but de provoquer l’insurrection populaire. On retient à ce sujet la phrase assez révélateur de Patrick LAWSON lors d'une interview "nous avons regretté également que les togolais ne soient pas sortis spontanément lorsque le marché a pris feu". (interview disponible sur la chaine youtube de Togovi)
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