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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Tentative moribonde de manipulation des syndicalistes qui ne marche pas.

Publié le 24 Février 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, Santé

Tentative moribonde de manipulation des syndicalistes qui ne marche pas.

Le jeudi 19 février 2015 nos éminents médecins ont animé une conférence de presse pour présenter ce qu’ils appellent les réalités des hôpitaux togolais.

Et plusieurs concitoyens comme moi ont été choqué de voir des intellectuels formés pour sauver la vie humaine présenter des images d’un CHU, leur lieu de travail, dans un état d’insalubrité avancé. Des toilettes non entretenues jusqu’aux aux salles d’opérations, c’est la crasse partout. Et pour couronner le tout, c’est l’image d’une morgue que des gens qui sont appelés à sauver la vie, nous brandissent . Entre un service de radiologie et une morgue, les médecins togolais ont choisi la morgue. Très curieux pour ces médecins qui insistent sur la morgue comme quoi ils savent que dans la majorité des cas, leur intervention sur les hommes conduit toujours à la morgue. D'où selon eux l'impérieuse nécessité de voir dans l'urgence le cas de la morgue du CHU Sylvanus Olympio.

Nous disons et nous constatons avec beaucoup de regret que dans le domaine de la santé dans notre pays, il y a trop de réaction passionnée, trop de dilatoire venant des soignants qui incriminent directement l’Etat sans chercher eux même à assumer leur part de responsabilité. Alors pour une fois observons une trêve, trêve de jeu de trompe-œil. Il faut crever l’abcès et parlons de nos hôpitaux sans détours et sans gants.

L’Etat et le personnel soignant se partagent la responsabilité de nos hôpitaux.

Le SYNPHOT qui a animé la conférence de presse a voulu nous faire croire que tout le mal qui est signalé dans les hôpitaux public est de la faute de l’Etat.

Et nous trouvons que c’est une insulte à l’intelligence du togolais d'affirmer cela parce que lorsque nous nous rendons dans les hôpitaux en question pour nous soigner ce n’est pas l’Etat en tant que individu qui vient nous accueillir, ce n’est pas l’Etat qui nous fait les transfusions sanguines, ce n’est pas l’Etat qui nous traite. Ce sont des individus, des gens qui ont reçu une formation dans le domaine, des infirmiers et des médecins qui s’occupent de nous.

Le matériel de travail dans nos hôpitaux sont vétustes oui c’est vrai ; Mais est ce que la vétusté dit qu’il ne faut pas entretenir les locaux où sont installés ce matériel ? Est-ce parce qu’un bloc opératoire est vieux qu’il ne faut plus maintenir la propreté des lieux ?

Les hôpitaux de nos pays sont dans un état d’insalubrité chronique. Oui c’est plus que vrai. Le personnel soignant et les accompagnateurs s’accommodent avec les poubelles et les dépotoirs à ciel ouvert. C’est un constat avéré et selon les médecins à la conférence de presse c’est toujours la faute de l’Etat. C'est trop facile d'accuser l'Etat alors que l'on est soit même une partie de cet Etat.

Quand on est médecin on ne jongle pas avec la santé des patients.

Si nos docteurs étaient animés par de bonnes intentions, s’ils avaient une conscience professionnelle élevée, ils auraient dû démissionner lorsqu’ils ont constaté que le CHU Sylvanus Olympio ne répondait plus aux standards internationaux d’un hôpital. Démissionner afin de ne pas avoir sur sa conscience la mort des patients.

Si les médecins ne l’ont pas fait alors il faut comprendre que bien qu’ayant connaissance des dangers que représentent les équipements vétustes, ils ont en toute liberté continué à travailler dans ces conditions provocant sans doute des morts. Combien de togolais ont péri dans ces condition, personne ne le saura.

Un médecin c’est comme un pilote d’avion qui ne doit pas prendre de risque avec la vie de ses passagers. Quand il n’y a pas de garantie pour la sécurité des passagers, on ne fait pas décoller l’avion. Au grand jamais et on reste au sol fait jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée.

Si nos médecins au lieu de démissionner ont continué par opérer dans des salles mal entretenus avec des appareils défectueux, c’est peu dire qu’ils ne se soucient point de la vie de leurs patients. Ainsi on comprend le pourquoi ils ont au cours de leur conférence de presse mis l’accent sur la morgue comme si leur finalité c’était d’envoyer nos frères et nos sœurs dans ce lieu.

De là il n'est plus exagéré de dire que nos hôpitaux sont devenus des mouroirs. oui c’est vrai. Le SYNPHOT nous l’a confirmé le jeudi en misant plutôt sur la morgue au lieu de nous présenter les pharmacies vides.

Voilà ce qui fait que les togolais ont peur des centres de santé officiels. Quand un médecin pense d’abord à une morgue, il n’est pas surprenant de constater que le taux de décès soit élevé dans son hôpital.

Pour un simple citoyen comme moi je ne peux pas comprendre que des docteurs dans leurs revendications mette en avant la morgue c’est comme s'ils ont tous simplement oublié qu’ils ont pour charge de faire tout ce qui est de leur possible pour éviter à un patient de terminer par la morgue. Au CHU Sylvanus Olympio, inutile de vous dire que le nombre de décès est très élevé. Lorsque vous évoquer le nom de cet hôpital ce sont des mauvais propos que la population vous laisse entendre. Et quand vous y mettez pied vous-même, le laxisme avec lequel on s’occupe de vous suffit largement à aggraver votre mal. Dr David Dosseh, Christophe SOULIMA, WALLA, TSOLENYANOU et autres ne diront pas le contraire.

Ce qui compte aux yeux du personnel soignant, que tu sois guéris où pas, c’est ce qu’ils peuvent gagner auprès de toi en terme d’argents.

Tout le monde le sait les médecins togolais sont plus attirés par l’argent. Du brancardier jusqu’au Professeur, il faut toujours glisser quelque choses à tout le monde si tu ne veux pas voir ton malade terminer sa vie dans leur morgue. Et Même lorsque vous avez un cadavre sous la main, il n’y a pas compassion pour vous. Pour avoir été patient et accompagnateur de patient je sais que la majorité des togolais se retrouvent dans mes propos.

Ne parlons pas des ordonnances qu’ils prescrivent et dont la moitié des produits pharmaceutiques restent à la fin dans leurs blouses. Des médicaments qu’ils proposent plus tard à la revente à d’autres patients. Que celui qui a fréquenté le CHU Sylvanus Olympio et qui n’a pas connaissance de ces pratiques nous dise le contraire.

Pour accroitre leur revenu, ces médecins vous orientent tous simplement vers des cliniques privées où ils officient avec la promesse de mieux s’occuper de vous. C’est aussi une vérité incontestable.

Au Togo nous avons un personnel de santé qui de par ses pratiques n’a pas de cœur. Les laboratoires et autres unités d’imageries médicales fonctionnent au gré des humeurs des agents.

Les pharmacies des hôpitaux publics n’existent que de nom. Au CHU Sylvanus, ce n’est pas la peine de vous aventurer vers la pharmacie officielle qui n’est jamais suffisamment approvisionnée. Cherchez à savoir pourquoi vous saurez que sur les cinq pharmacies privées qui gravitent autour de l’hôpital, trois voire quatre appartiennent à des médecins qui travaillent au CHU. Vous comprenez donc pourquoi les gens n’ont pas intérêts à ce que la pharmacie officielle soit régulièrement approvisionnée.

Le SYNPHOT a dénoncé l’Etat, il a accusé les autorités du pays de ne pas se soucier des centres de santé publics mais ils ont oublié de nous dire que les médecins ont érigés des pratiques mafieuses qui font que les togolais n’ont plus confiance en eux. Le sens du bien commun, le sens de la moral a disparu dans nos hôpitaux.

Le PM dans son intervention au CHR de Kégué a reconnu qu’il y a du travail à faire pour relancer et redynamiser nos centres de santé. Et ce travail passe par le renforcement des capacités d’accueil et l’augmentation du nombre du personnel soignant. Tout cela demande des fonds.

Les besoins sont immenses et les médecins en affirmant qu’ils faut renouveler leur équipement dans les hôpitaux rejoignent ainsi le Premier Ministre qui propose que pour une fois, que les revendications salariales quoique légitimes tiennent compte aussi de la nécessité de rénover les structures sanitaires et d’augmenter le nombre d’intervenant c’est-à-dire le personnel.

Alors qu'est ce que le Premier Ministre a dit et qui est différent de la réalité que rapporte le SYNPHOT ?

Bien qu’ayant par le passé revendiqué et obtenus des avantages particuliers lier à leur métier, rien dans l’accueil et le traitement des patients n’a changé dans les centres de soins publics à l'heure où les smartphones ont envahi le monde. Plusieurs fois des patients ont eu des prises de bec avec des infirmiers et soigneurs qui ont choisi de s'accrocher à leur téléphone au service au lieu de s'occuper des malades qui sont soignés dans des structures remplis de déchets de toutes sortes.

Et pour nos médecins c’est de la responsabilité de l’État si à côté des malades qu’ils sont censés soigner, sont érigés des montagnes de déchets.

Oui nous acceptons que c’est de la faute de l’État si les hôpitaux abritent des dépotoirs sauvages. Mais ce que nous oublions dans bien de cas c’est que l’État c’est d’abord ceux qui travaillent pour cet État. Si un médecin ne peut pas s’identifier à l’État en prenant les mesures qui s’imposent pour que son lieu de travail soit saint, qui donc à part lui peut mieux le faire ? Ici la notion de civisme et de citoyenneté refait surface et démontre à quel point nous avons besoin de mieux nous éduquer pour la gestion des biens et des espaces publics.

J’avoue que j’ai un pincement au cœur, lorsque, de la bouche d’un médecin on entend des choses du genre, c’est l’État qui ne fait rien. Très curieux pour un homme engagé par l’État de tenir ce langage. Certes c’est à l’État qu’il revient de faire fonctionner ses services mais l’État c’est aussi et d’abord les gens qui sont employés dans les structures publiques.

Quand des appareils disparaissent sur les lieux de travail, ces mêmes médecins continuent par indexer l’État.

Lorsque dans un hôpital, les agents d’entretien et d’hygiène préfèrent s’adonner à du commerce entre les chambres des patients au nez et à la barbe des médecins, ne soyons pas surpris que cet hôpital devienne un grand dépotoir.

Le CHU comme tous services publics fonctionnent selon une hiérarchie claire et chaque agent a l’obligation de remplir son rôle. Mais au CHU Sylvanus Olympio force est de constater que c’est du désordre total qui règne. Chacun fait ce qu’il veut et ceci dans l’indifférence générale des chefs d’unité qui sont des docteurs, des professeurs qui d’ailleurs passent peu de temps dans cet Hôpital.

Les membres du SYNPHOT que sont WALLA David Dosseh et autres que disent-ils aux agents d’entretien lorsqu’ils constatent que les toilettes ou les salles ne sont pas maintenus propres ? Qu’ont-ils fait lorsqu’ils ont constaté que la poubelle de leur salle d’opération n’est pas vidée ? Qu’ont-il fait lorsqu’ils ont remarqué que les déchets les envahissaient à l’hôpital ?

Vous me direz sans doute que le docteur n’est pas là pour surveiller les agents d’entretien. C’est là que moi je vous dis que c’est une erreur de penser cela car être un agent de santé c’est d’abord et avant tout un agent qui aime la propreté et qui met tout en œuvre pour maintenir la propreté afin de protéger ses patients. 

Si à leur niveau ils n’arrivent pas à s’identifier à l’Etat comment réagira le simple citoyen dans la rue, ce citoyen qui n’est pas un employé de l’Etat. Incivisme quand tu nous tiens. Je ne chercherais pas épiloguer sur le terme Etat. Nous croyons fermement que l’Education Civique et Politique doit être une discipline obligatoire dans le cursus scolaire et un examen de passage pour tous les agents de la fonction publique. L’Etat c’est d’abord eux parce que ce sont eux qui travaillent pour cet Etat.

Ne nous voilons pas la face et pendant qu’on y est, disons-nous toute la vérité sur nos centres de santé dans ce pays.

Posons les problèmes avec objectivités pour trouver des solutions appropriées.

Sans cela nous ne cesserons de croire à ces informations qui font de vous chers docteurs, des éternels frondeurs intéressés que par l’argent, des individus sujets à manipulations politiques puisque vos discours n’ont pas de différences avec ceux des opposants politiques qui attribuent le bouchage des canniveaux à l'Etat alors que chaque fois il est rappelé aux citoyens d'éviter d'y jeter les déchets lourds.

Il est très facile pour un homme politique d’accuser et de faire porter le chapeau des problèmes de nos hôpitaux sur le dos de l’Etat mais lorsqu’un employé de cet Etat, médecin de formation va jusqu’à dire que c’est la faute de l’Etat si son lieu de travail est sale, c’est qu’il a vite succombé à la facilité du langage politique. Et ça il faut vraiment s'interoger sur le devenir de ce secteur qui connait depuis des années des turbulences au grand dam de la population obligé de subir les caprices des médecins qui ont pourtant juré devant "Dieu" et devant les homme de mettre au service de l'indigent  le savoir qu'ils ont recu. 

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Les activistes de l'ANC en action : Après Gilchrist Olympio c'est le tour de Dodzi APEVON d'être agressé

Publié le 23 Février 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Les activistes de l'ANC en action : Après Gilchrist Olympio c'est le tour de Dodzi APEVON d'être agressé

La crise entre le Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition) présidé par Me Dodzi Apévon et l'Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) dirigée par Jean-Pierre Fabre est arrivée à son paroxysme. Par un communiqué en date de ce 22 février, le CAR a fait part d’une agression dont a été victime ce samedi à sa sortie de la pharmacie « La providence » à Nukafu à Lomé, son président national, Me Paul Dodzi Apévon.

Dans ce document signé par le secrétaire national de cette formation politique, Jean Kissi, le CAR a condamné le parti qui, selon lui, "monte des groupes d’activistes à des fins d’actes de violence pour terroriser ceux qui ne pensent pas comme eux".

Selon le communiqué, à sa sortie de la pharmacie, un groupe de jeunes a rué vers son véhicule et l’a assailli de diverses questions comme « pourquoi le CAR a-t-il refusé de se joindre aux partis qui ont choisi le candidat Fabre ? », « pourquoi dans un communiqué, le CAR accuse la communauté internationale qui apporte son soutien au président de l’ANC ? ».

Toutes les tentatives du président du CAR de faire comprendre à ces personnes qu’elles ont une lecture « inexacte » de la position de son parti et que l’endroit est mal choisi pour se prêter à un tel débat, ont été vaines, indique le document. « Au moment où le président Apévon allait rentrer dans son véhicule, les jeunes sont devenus de plus en plus agressifs en proférant des menaces,

Découvrir la suire sur  http://www.afreepress.info/index.php/component/k2/item/1373-me-dodzi-ap%C3%A9von-agress%C3%A9-par-des-jeunes-de-l%E2%80%99anc

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