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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

ET SI NOUS COMMUNIQUIONS AUTREMENT ?

Publié le 30 Août 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Tribune, SOCIETE

Avis aux lecteurs : Il serait trop égoïste que je garde à moi seul cette réflexion faite par un monsieur que je considére comme un "homme du monde".

L'actualité au cours de cette semaine qui vient de s'écouler marqué par les accusations de chantage de deux journalistes, la question de la migration qui hante l'Europe m'ont poussé à rendre public ce  texte vieux de plus deux mois.

Il parait un peu long mais pas assez pour s'ennuyer. Il faut de temps à autres se poser quelques questions sur notre monde, c'est fondammental

 

Voici le texte :

ET SI NOUS COMMUNIQUIONS AUTREMENT ?

Comment serait le monde si nous communiquions différemment d’aujourd’hui, quelle serait l’attitude des gens, ou en seraient les valeurs humaines, quels seraient les conflits, ou en serait le populisme, le racisme, l’égoïsme ?

Beaucoup d’entre vous ignorent combien les médias influencent la vie de chacun, car un grand nombre de personnes croient que tout ce qui est dit dans les médias (presse, télévision, internet) est forcément vrai, si le média en question n’est pas attaqué en justice ou simplement que ses auteurs ont le droit de publier.

Les lois concernant la presse et les médias, et même la publicité sont réputées strictes et éthique, pourtant le sont-elles vraiment autant que vous le pensez ?

Avez-vous essayé d’analyser une journée de télévision Française, toutes chaines confondues ?

On se plaint de la crise, des difficultés économiques, de la violence, du terrorisme. Mais n’entretient-on pas la morosité entre thèmes morbides, informations calamiteuses, séries américaines justicières et autres émissions de téléréalité superficielles, qu’est-ce que le monde pour celui qui le découvre ainsi ?

Ainsi qu’est-ce que le paysage audiovisuel d’aujourd’hui, quels sont les thèmes récurrents des organes de presse, quels sont les buzz d’internet ? Des scandales, des commérages, des procès d’intention, comme si voir le malheur, la bêtise et les erreurs des autres devait nous satisfaire et nous réconforter.

La télévision est-elle le reflet de notre société ? La presse est-elle toujours objective ? Internet est-il régit par des lois éthiques ?

Il ne s’agit pas d’être réactionnaire, rétrograde, moraliste ou pire censeur, mais de constater qu’en définitive, les médias influent énormément sur nos consciences, sur notre vie quotidienne, parce qu’ils occupent une grande partie de ce quotidien.

Il faut aussi bien constater que les médias, vivent presque exclusivement de la publicité, c’est-à-dire des comportements d’achats, des envies et des besoins qu’ils créent et encouragent. Sont-ils donc indépendants de leurs annonceurs, régissent-ils vraiment la vérité qu’ils se vantent de défendre ?

Un divertissement télévisuel, n’est pas sélectionné par rapport à ce qu’il enseigne, à ce qu’il communique en enrichissement personnel, ou à ce qu’il traduit de nos comportements, mais par rapport à son seul audimat, c’est-à-dire par rapport à la masse d’intérêt qu’il retient, de façon à pouvoir vendre des plages publicitaires. Le téléspectateur n’est alors pas un client à satisfaire mais une cible à manipuler.

Un média presse, communique sur des thèmes sélectionnés, sur des clivages, sur des statistiques et sur des « une » ou des scoops qui attirent l’attention, quitte à stigmatiser des évènements, des comportements, des probabilités pour vendre du papier et avant tout les publicités qui y sont imprimées.

Internet, c’est un média qu’on pourrait qualifier d’amateur et de rebelle, car il échappe majoritairement au contrôle des grands médias, et exprime le plus souvent les blessures, les inquiétudes et les mirages de nos sociétés. A un tel point, que désormais les médias professionnels ont perdu tout contrôle et doivent désormais suivre et calquer leur communication sur les buzz d’internet. C’est en quelque sorte le retour de boomerang des autres médias.

Internet est influencé par les autres supports médiatiques, mais n’obéit en ce qui le concerne à aucune limite et à aucune censure. Aussi, autant il est un moyen formidable de communication et de liberté, autant il est une arme dangereuse si on s’en sert mal.

Avant l’informatique, tout ce qu’on pouvait apprendre était encyclopédique, il fallait acheter une collection de livres pour pouvoir s’instruire et trouver toutes les informations connues par la civilisation. Ces informations étaient à cette époque, beaucoup plus objectives, et neutres qu’elles ne le sont aujourd’hui.

Croyez-vous que tous connaissent cette nuance entre passé et présent ?

N’y a-t-il pas une époque ou on entendait encore dans la bouche des gens, au fil des conversations, « c’est vrai car je l’ai vu à la télévision », ou on pouvait retrouver sur des magazines la mention certificatrice de réalisme « vu à la télé ».

Or, il convient de savoir que la télévision comme la presse, n’ont pas de devoir ou de politique encyclopédique, et par le droit de l’expression, ont toujours la liberté d’orienter leur reportages et leurs informations, sous contrôle en France du CSA, (conseil supérieur de l’audiovisuel).

Ainsi, d’autres diront, qu’ils sont obligés de dire la vérité ?

Pas exactement, en réalité ils doivent cités des évènements réels, et basé sur des faits vérifiés, mais si ils ne peuvent pas mentir en maquillant les faits pour manipuler les esprits, ils ont néanmoins le droit de ne dire qu’une partie de la réalité, ou de couper des passages d’un reportage, ou de s’auto censurer.

Prenons l’exemple du virus Ebola en Guinée et au Libéria. Lorsqu’un journal écrit :

« On constate la survenance d’un virus épidémique de type Ebola, dans certaines zones du Libéria »

Le lecteur peut ainsi penser que si il doit se rendre au Libéria, il devrait soit reporter son voyage, soit éviter les zones infectés, mais en même temps relativiser car certaines zones ne veulent pas dire tout le pays. On dira donc que cette information était vraie, et qu’elle était plutôt objective.

Si un autre journal écrit :

« On constate la propagation du virus Ebola à d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest »

Le lecteur peut penser que l’épidémie est galopante, et que toute l’Afrique de l’Ouest est concernée, soit le Sénégal, la Gambie, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Togo, le Bénin, le Niger. Ce qui implique l’annulation de voyages touristiques, le blocage sanitaire des exportations de ces pays, une recrudescence des contrôles sanitaires, une peur récurrente vis-à-vis des pays Africains

L’information est-elle vraie ?

Hélas oui, elle est vraie au sens juridique, car la Gambie et la Guinée sont bien des pays de l’Afrique de l’Ouest, même si elle est globalement fausse, car si elle s’est étendue aux pays limitrophes, il y a eu moins de cas au Sénégal qu’aux états unis.

On peut alors se demander, quelle est le but de cette annonce, car quand il y a la guerre en Ukraine, on évite d’écrire « L’Europe est entrée en Guerre », ce qui pourtant serait vraie au sens ou l’Ukraine est un pays d’Europe continentale.

Pourtant, malgré les torts que cette information a propagé sur l’image du continent Africain, aucune presse n’a jamais relativisé son information en expliquant par exemple, que désormais l’épidémie est éradiquée, et qu’elle n’a jamais atteint, ni la Côte d’Ivoire, ni le Ghana, ni le Togo, ni le Bénin, ni le Niger, ni le Mali. Il y a donc encore des gens qui ont peur de venir dans ces pays.

Là aussi la presse, n’a pas d’obligation d’informer que tel ou tel évènement a pris fin, ou que telle ou telle information était exagérée. Car c’est une presse libre qui choisit ses sujets et qu’il semble évident que la peur et la mort, vendent beaucoup mieux que la paix et la vie.

Dans ces circonstances, peut-on se laisser influencer par nos médias ?

Si la réponse est oui pour beaucoup, je suis obligé d’avouer avec consternation, que ce n’est pas par choix individuel, mais par habitude et manipulation des consciences autant que par manque d’humanisme des médias. C’est ainsi que dans un quotidien qui constate l’aggravement de la pauvreté vous pouvez voir une publicité pour le luxe français à travers une montre qui vaut 6 mois de SMIC.

Car au fond, le devoir d’informer, la philosophie et les valeurs humaines ne sont qu’un prétexte de vente pour les organes de presse, et leur pouvoir énorme, sert de moins en moins des intérêts humanistes, et de plus en plus des intérêts politiques et économiques. Les presses d’aujourd’hui sont aux mains des financiers et des lobbies, qui influent sur les conseils d’administrations pour mener à bien leurs stratégies.

On peut casser n’importe quelle carrière en quelques pages, ou pousser à la faillite n’importe quelle entreprise en révélant une de ses carences. On peut déstabiliser des pays, pousser à la guerre, au terrorisme, au nationalisme, au populisme, et à la radicalisation, tout en disant une seule partie de la vérité.

Tout cela à cause de quoi ? A la base de tout à cause des annonceurs publicitaires, qui eux se foutent royalement de savoir ce qu’il adviendra des valeurs de l’humanité et des pensées citoyennes, pourvu que leur publicité soit vue par des consommateurs potentiels.

Que faut-il constater ?

Que notre civilisation moderne, bascule dans le voyeurisme, l’égoïsme et le populisme, à cause d’intérêts économiques supérieurs qui influent sur notre cadre de vie, car paradoxalement lorsque vous parle de terreur et de mort dans des émissions, des reportages ou des films, on vous colle dans les publicité suivantes des images de bien être, pour que votre inconscient soit attiré par le bien être après la noirceur.

N’oublions pas que certaines époques ont vu survenir des exodes massif à cause de la presse, comme les rués vers l’or, les ruées vers l’Ouest et l’Amérique, l’exode rural également au travers des médias visuels comme écrit, parce que l’envie mène souvent à agir.

L’immigration massive est souvent le résultat des images diffusées en dehors des frontières par des télévisions satellites ou par des radios et des journaux, c’est aussi pour cela que les pays répressifs bloquent les accès à certains médias.

Mais il ne faut pas s’étonner de faire des envieux en dehors de nos pays capitalistes, lorsque ces images sont-elles mêmes diffusées sur des médias étrangers, car l’égalité des hommes, c’est aussi l’égalité des envies et des convoitises.

Pourtant ces migrants, qui prennent non seulement des risques mortels, mais dépensent très souvent des fortunes qui leur auraient permis de créer une entreprise locale ou de construire une maison, ne connaissent pas la réalité locale, car ils sont surtout sensibilisés par les fictions, ou les publicités qui ne dévoilent que des aspects positifs.

Ainsi constatent t-ils par exemple qu’une voiture neuve toute équipée s’achète bien moins chère que chez eux, et avec des crédits gratuits, et ils ont envie de cette voiture, ils admirent la société occidentale, mais tout en ignorant que :

Sans papiers en règle, ils ne trouveront pas de travail bien rémunéré, ils n’auront pas le droit aux soins gratuits sans être ensuite expulsés, ils n’auront pas le droit aux logements sociaux, ils n’auront pas le droit à la retraite, et surtout qu’ils n’auront jamais l’occasion de revenir chez eux en pouvant repartir ensuite, et ne pourront jamais emprunter même à taux zéro car ils seront « exclus » du système sans y être adoubé et sans en être esclave, ils seront alors déçus par ce qui leur paraitra injuste, et deviendront délinquants ou rebelles et accentueront la peur de l’immigration, tout en sacrifiant leur vie, leur espoirs, leurs rêves, et en devenant à leur tour, racistes et amers.

C’est la réalité, c’est ce qu’il se passe aujourd’hui, tout cela à cause de certains vecteurs de communication, majoritairement à cause de la publicité et de ses dévers.

Parce que c’est la publicité qui influe sur les médias, parce que c’est la publicité qui influe sur les frustrations, parce que c’est la publicité qui influe sur les comportements, parce que la publicité n’est qu’une affaire d’argent, de résultats, de consumérisme, et qu’elle n’est absolument pas touchée par la philosophie et la morale, elle prend sa force, dans le manque, la comparaison et la peur.

Il y a un temps ou les grandes causes étaient défendues par une presse philosophique, éthique, et objective, mais ces temps-là sont terminés.

Aujourd’hui la presse et les médias, ne vivent que par la publicité, ils y ont perdu toute indépendance et leur but n’est plus de parfaire le monde par des réflexions humanistes, mais de captiver l’esprit de ceux à qui les annonceurs veulent vendre, les programmes télévisuels sont de plus en plus vides de sens et de valeur, on épure la pensée humaine, on donne envie par tous les moyens, par la comparaison au risque de propager la frustration, par la haine pour mieux devoir se protéger, par la peur pour mieux rester chez soi, par la stigmatisation et la généralisation pour mieux accentuer les frustrations qui pousseront à l’envie.

En EUROPE on tue pour avoir un I-Phone, est-ce normal ?

Pour finir, voilà en quoi j’ai rompu avec le monde occidental, en ce qui me concerne, j’ai repris ma liberté, elle m’a coutée cher, car ne croyez pas qu’il est simple de sortir du système, car ce même engrenage, sans être un démon pour celui qui subit, fera tout pour vous retenir, jusqu’à devenir répressif et en vous en empêchant même de sortir votre argent de vos banques, en vous demandant de justifier vos besoins à l’étranger, prétendument pour lutter contre l’argent sale et la drogue.

J’ai bien sûr moi-même, comme chacun, toujours besoin d’argent, mais pour créer, pour aider, et pour vivre aussi, pourtant je n’ai pas changé de voiture depuis 10 ans, car les voitures actuelles, trop électroniques et ne pouvant plus être réparées par soi-même, ne répondent pas à l’usage que j’en fais. Je n’ai pas d’écran plat, j’ai une cuisinière à gaz, et alors est-ce que je vis moins bien ?

Quand j’ai de l’argent je l’investi au Togo, car les raisons d’investir sont nombreuses, j’investis dans de la terre, dans des entreprises, dans des hommes, dans l’avenir.

Et je démonte les mirages de l’occident, autant pour mes compatriotes passés qu’actuels, les premiers pour leur faire comprendre qu’il y a d’autres façons de vivre heureux, sans devoir se comparer ou se plaindre, les seconds pour leur faire saisir les chances qu’ils ont d’être encore libres du système qui ne les maitrisent pas encore.

J’aime mon pays, qui n’est pas l’enfer, j’aime mon peuple aussi, mais ce peuple est désormais devenu esclave soumis d’un système qui ne lui apporte rien de nouveau et de positif, et ayant pris ma liberté, en ce qui me concerne, je ne souhaite plus la perdre.

Je vais investir dans une ferme, dans un bout de brousse ou il n’y a presque rien, si ce n’est, le plus important, que sont les valeurs humaines, et j’adore ce village et son chef, j’y suis déjà très attaché.

Ce que veut le village c’est du progrès, de la nouveauté, que ca bouge, que les jeunes y restent, que les familles restent soudées…

Alors oui, ils auront besoin d’un poste médical, c’est prévu, d’un marché aussi pour échanger et vendre et pour faire venir du monde, d’échoppes et de boutiques pour éviter de faire 15 km pour acheter un outil ou une conserve, une navette aussi pour éviter de marcher, une école primaire aussi, et puis des puits et de l’énergie, ils ont besoin de tellement de choses.

Pour financer tout cela, il faut de l’argent bien sûr, et la terre et les potentialités culturelles, permettent d’en gagner suffisamment, pour ma famille, comme pour eux, comme pour l’état.

Il ne s’agit pas d’en faire trop, mais au départ le minimum vital et le développer progressivement, jusqu’à ce que l’état ou le village reprenne le flambeau.

L’Afrique est un continent qui a besoin de bâtisseurs, d’entrepreneurs, de penseurs et surtout d’acteurs. Il y a beaucoup de choses à construire, à rénover, à développer, tout en donnant un sens à son existence.

C’est mon défi personnel, et surtout pas avec le désir d’être roi, car désolé si je choque quelqu’une, mais je suis contre cet honneur traditionnel, car je suis républicain et si je respecte la monarchie africaine, c’est parce que ce sont mes hôtes et parce que c’est leur culture millénaire, pas parce que j’en rêve. Je serais néanmoins, comme à l’heure actuelle, respectueux des coutumes et des principes du village. Je suis acteur, j’aime m’impliquer, mais je sais aussi garder ma place.

Je ne suis pas du tout pressé d’apporter la télévision internationale et l’extrême technologie, on vit très bien sans, et je ne cherche pas non plus à y créer une communauté occidentale, ou élitiste même si eux n’ont pas caché qu’ils l’espèrent, un peu par intérêt mais beaucoup par naïveté, ou curiosité.

Je n’ai pas l’intention de changer les règles, mais au contraire de montrer qu’on peut faire évoluer la culture vers la modernité sans pour autant changer de modèle.

Entendons-nous bien, je ne crache pas sur ma nationalité ou la culture de mon pays d’origine, je lui suis redevable pour beaucoup, je suis fier de mes racines et de mes ancêtres, et j’aime encore la France, les français, comme pratiquement tous les peuples du monde.

Les Français comme les américains et globalement les occidentaux et même beaucoup d’asiatiques et aujourd’hui certains africains, n’ont pas choisis de construire leur système, ils ont étés absorbés par celui-ci, sans se méfier, sans analyser, sans prendre de recul, malgré eux, jusqu’à en perdre une indépendance qu’ils ne s’imaginent même pas avoir eu un jour. Ils sont plus victimes que coupables en réalité.

Ce système, les a formaté, les a cloné, et ce « système » vit aujourd’hui mieux de leurs peurs et de leurs inquiétudes qu’il ne vivait de leur bonheur simple.

Ce ne sont pas tous les politiques qui ont créé ce système, même si ils sont désormais responsables de leur immobilisme et de leur perte de contrôle, ils en sont eux aussi les victimes plus que les auteurs, ils se sont à certains moments laissez séduire par la communication et les conquêtes faciles, mais en sont eux aussi désormais prisonniers et par ailleurs n’agissent plus que dans ce sens pour certains, jusqu’à la démagogie. Il y avait pourtant des précédents historiques.

Ce sont les financiers, les traders, les banquiers, qui sont derrière le système, ou il suffit de faire baisser ou monter le prix d’une ressource pour valoriser ou ruiner une économie nationale, et la famille est grande, sans être gouvernée par un seul homme, et sans être organisée comme un ordre secret, même si parfois ils agissent en groupes, chaque financier se bat pour ne pas perdre une bataille, pour faire son job et garder un pouvoir éphémère, sans que jamais personne au final ne gagne vraiment ni médaille, ni honneur, ni reconnaissance mondiale, c’est une lutte sans fin qui ne mène a aucune vraie victoire philosophique, ces gens ne rentrent jamais dans l’histoire, si ce n’est dans les « faits divers » pour ne satisfaire que quelques élites qui finalement jouent dans un monde sans réalisme, sans conscience humaniste et collective, aux détriments de milliards d’individus en quelques clics d’ordinateur.

Je ne suis pourtant pas anti capitaliste, encore moins communiste, car je suis de ceux qui défendent la liberté de choisir sa vie, je suis donc libéral, mais néanmoins social raisonné pour plus d’humanité et de solidarité, je pense néanmoins qu’il devrait y avoir une limite de richesse mondiale, un point qu’on ne peut pas dépasser, même si celui-ci serait très élevé, car il est inadmissible pour moi qu’un milliardaire en dollars joue la vie des autres comme une distraction alors que d’autres se battent pour vivre un jour de plus, sans jouer. L’ONU devrait pouvoir limiter les fortunes individuelles mondiales à des montants certes importants, mais planchers, et pourquoi pas ensuite récupérer ce qui dépasse pour servir les intérêts des pays défavorisés, si on limitait la fortune personnelle a 500 milliards de dollar ne serait-ce pas déjà suffisant pour les excès de certains ?

Je ne suis pas contre le progrès, ni contre la technologie, je ne compte pas vivre comme au moyen âge, comme un marginal, mais avec le confort moderne essentiel sans le superficiel, avec l’eau, l’électricité, des véhicules, de jolies choses autour de moi, une jolie maison et même internet, mais plutôt que de régresser, je choisis d’avancer, d’aider, de partager, de construire, de participer, sans me laisser influencer, pour me sentir utile et en vie.

Je préfère apprendre des hommes et du dialogue, que d’apprendre par ce que d’autres me disent avoir appris sans le constater, j’écoute ceux qui sont acteurs de leurs vies, ceux qui décident de leurs avenir, aussi humbles soient-ils, car la force n’est pas affaire de pouvoir ou de richesse, j’aime côtoyer ceux qui ont plus d’espoirs que de frustrations, ceux qui ont une philosophie et des convictions humanistes, ceux qui ont fait quelque chose de leur vie, pas ceux qui subissent en gémissant ou en attendant un miracle.

J’aime, le monde, la paix, le dialogue et la vie, je ne me sens supérieur à personne et j’ai toujours à apprendre de tous ceux qui ouvrent leurs cœurs à la différence et à la tolérance, quelques soient leurs croyances, car je les respecte toutes, tout en me laissant le droit et la liberté de croire en ce qui me concerne, en conscience et dans l’intimité.

Changez votre regard sur notre monde, la vie peut être belle, loin des masses médias, loin des mondes comparatifs, loin des influences et des statistiques.

L’humain a fait de belles choses, il faut savoir faire le tri, et apprendre à rester acteur de sa vie, acteur de son futur, à être responsable, humble parmi les autres, fort parmi les siens et riche d’expériences avec les autres.

Ne Fantasmez plus vos vies, ne pleurez pas le passé, bâtissez votre avenir, en concorde avec ce que vous aimez et pas pour ressembler à des modèles imposés…

VIVEZ, PARTAGEZ, ECHANGEZ, OUVREZ VOUS AUX AUTRES…

LA VIE EST UN CADEAU UNIQUE, MAIS L’EXISTENCE DEPEND AUSSI DE CE QUE NOUS EN FAISONS.

PHILIPPE GIRARD-REYDET

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CAP 2015 : UNE ONG EN DEVENIR

Publié le 14 Août 2015 par @Abdel-L'investigateur

		CAP 2015 : UNE ONG EN DEVENIR

 

La sortie médiatique du CAP 2015 du mardi 11 août à l’hôtel Ibis sur le fond, n’avait rien d’une sortie politique.

D’abord le cadre. Cette conférence s’est tenue dans un cadre neutre, alors que normalement, elle devait avoir lieu au siège de l’un des partis membres de la coalition comme les responsables de ce regroupement en avaient l’habitude. D’ailleurs, la probabilité était plus forte pour que cette conférence ait lieu au siège de l’ANC, parti qui a réussi à phagocyter les autres en vue de donner à Jean-Pierre FABRE toutes les considérations dues à son rang. Même si certaines langues disent que la délocalisation de la conférence de presse tenait compte de certaines raisons qui ont fait quitter tout dernièrement le Docteur Georges Kouessan de Santé du Peuple, le cadre choisi a enlevé à la conférence de presse, la solennité politique qui devrait accompagner l’évènement.

Ensuite, la conférence avait plutôt l’air d’une sortie d’une organisation associative. Et pour preuve, le grand déballage annoncé à cor et à cri n’a pas eu lieu. Francis Pedro Assiongbon AMUZUN qui était annoncé comme présentateur de ce grand déballage, était écarté de la table d’honneur et perdu dans la masse des invités malgré son costume tiré à quatre épingles.

Aussi, les points abordés au cours de cette sortie médiatique portaient plus sur les aspects sociaux notamment sur l’amélioration des conditions de vie des ouvriers des différentes usines extractives et minières, que sur les sujets politiques annoncés. Cette démarche, même si elle ne donne pas tout de suite une réponse claire par rapport aux attentes de la population vis-à-vis du scrutin présidentiel d’Avril 2015, a au moins le mérite de s’intéresser aux préoccupations d’une partie des citoyens togolais dont le sort se joue comme entre le marteau et l’enclume.

Ceci fait dire à certains que les responsables du CAP 2015 sont plus à l’aise dans le registre syndical que sur l’arène politique. Pour soutenir cette allégation, ils avancent que politiquement, Jean-Pierre FABRE s’est, au cours de cette conférence, contenté de réclamer sa «victoire» sur la base d’une démonstration tout aussi magique qu’anachronique qu’on lui aurait servie après la douche froide qu’il a subie à l’Elysée et au Quai d’Orsay.

« En tout état de cause, nous attendons la tournée nationale du CAP 2015 annoncée pour les prochains jours, pour exiger que l’équation du vol des vingt points par le candidat Faure soit démontrée de bout en bout aux populations, sans sauter les étapes. Ce n’est que cet exercice qui nous permettra de comprendre ce que jusqu’ici, nous continuons de considérer comme une affirmation gratuite, pour ne pas dire une provocation », propos d’un responsable UNIR de la commune de Lomé.

Tout compte fait, la déclaration liminaire de Jean-Pierre FABRE décortiquée de bout en bout, prouve à suffisance qu’au sein du CAP 2015, il n’y a plus d’objectif politique à atteindre. Les militants de cette coalition qui attendaient de grandes décisions politiques de la part de leur mentor, sont restés sur leur soif en quittant l’Hôtel Ibis, cadre retenu pour la conférence de presse.

Cependant, l’aisance et la facilité avec lesquelles le CAP 2015 a abordé et soutenu la cause des ouvriers donne à parier que cette coalition réussirait si elle se donnait comme mission de défendre les intérêts des couches démunies. Sa manière d’être utile aux togolais serait de persévérer dans l’humanitaire.

 

 

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