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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Discours à la Nation du chef de l’Etat à l’occasion du 54 eme anniversaire de l’indépendance du Togo

Publié le 27 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Togolaises, Togolais

Mes chers compatriotes,

A quelques heures de la fête de notre indépendance, je m’adresse à vous, pour souligner à nouveau, la communauté de destin qui nous lie.

Les liens indissolubles qui nous unissent depuis 54 ans, en tant que citoyens d’une même nation, nous commandent aujourd’hui et plus que jamais de nous rassembler, dans un même élan et au delà de tous les clivages, autour des valeurs républicaines et dans un esprit de cohésion nationale.

Je souhaite donc vivement que ces valeurs qui fondent notre commune appartenance à la nation togolaise ravivent aujourd’hui en nous le souvenir de nos compatriotes qui sont tombés au champ d’honneur pour la libération du peuple togolais.

Qu’il me soit ainsi permis de rappeler avec solennité, notre dette de reconnaissance à l’égard de tous ceux qui, par leur sacrifices, ont forgé notre identité nationale et contribué à asseoir notre indépendance.

Après tant d’années de lutte acharnée pour l’essor d’une nation togolaise libre, nous avons le devoir de nous montrer dignes de leur héritage. Pour cela nous devons rester unis, pas seulement dans les moments de joie mais aussi face aux défis et aux épreuves de la vie.

Je saisis l’occasion qui m’est offerte ce jour, pour m’incliner devant la mémoire de toutes les

victimes des drames qui ont endeuillé la nation togolaise depuis le début de cette année.

Mes pensées vont plus particulièrement vers nos frères et sœurs que nous avons perdus tragiquement, il y a quelques jours, dans le terrible accident de circulation survenu à l’entrée de la ville d’Atakpamé. Je partage le deuil des familles éplorées et leur et réitère toute ma solidarité et ma compassion dans cette douloureuse épreuve qu’elles traversent.

Je renouvelle mes sincères condoléances aux familles togolaises et étrangères qui ont perdu des parents dans ce tragique accident et souhaite un prompt rétablissement aux nombreux blessés.

Ce drame nous rappelle une fois encore, combien il est urgent de renouer avec les valeurs civiques et notamment le respect en toutes circonstances, des prescriptions du code de la route, car ce sont avant tout des vies humaines qui sont en jeu.

Compte tenu des pertes immenses que nous avons subies sur nos routes ces dernières années et afin de renforcer la prévention à tous les niveaux, cette année 2014 est décrétée année de la sécurité routière au Togo.

Les usagers de la route tout comme les agents de sécurité sont ainsi conviés à conjuguer leurs efforts pour préserver les vies humaines, en mettant notre pays à l’abri des trop nombreux drames qui se nouent sur nos routes.

Mes chers compatriotes,

La fête nationale que nous commémorons, est aussi un moment propice pour célébrer la vaillance de nos Forces de défense et de sécurité.

Je me fais donc le devoir, de rendre en votre nom à tous, un hommage particulier aux militaires, aux gendarmes et gardiens de préfecture.

Qu’ils soient au pays, ou à l’étranger, en mission de maintien de la paix, je tiens à leur redire solennellement toute notre reconnaissance pour leur sens du sacrifice et leur engagement au service des idéaux de paix, de sécurité et de prospérité que notre nation chérit au plus profond d’elle-même.

Nos forces de défense et de sécurité sont résolument engagées aux côtés des citoyens, dans la quête du développement économique et social. Cet engagement nous impose d’adapter constamment notre système de défense et de sécurité aux nouveaux défis économiques et sociaux et à l’évolution des menaces contre la paix et la sécurité.

Ces défis sécuritaires qui se sont malheureusement amplifiés ces dernières années, appellent une

vigilance de tous les instants, à nos frontières comme à l’intérieur du territoire national.

Parallèlement, nous devons faire l’effort de sortir des sentiers battus pour préserver la stabilité que, grâce à Dieu nous avons su restaurer et qui est si vitale pour notre avenir.

Compte tenu de tous ces enjeux, j’ai donné mandat aux services concernés afin qu’ils engagent une réflexion profonde sur les pistes que nous devons emprunter pour refonder notre système de défense et de sécurité sur de nouvelles bases.

Cette refondation passe par une réforme de grande envergure. Celle-ci débouchera sur une réorganisation complète de nos Forces de défense et de sécurité.

Togolaises, Togolais

Mes chers compatriotes,

En ces heures si particulières, où la ferveur de la fête de l’indépendance gagne tous les foyers, j’ai choisi de vous parler essentiellement d’avenir. De cet avenir que nous devons construire ensemble, dès aujourd’hui.

Après presqu’une décennie d’efforts et de dur labeur, le Togo a retrouvé la stabilité. Il a renoué avec la croissance. C’est un pays plein de promesses, à tous égards.

La pleine réalisation de ces promesses requiert l’engagement résolu de tous les Togolais et surtout une vision commune et partagée de l’avenir.

J’ai pour ma part l’intime conviction que l’heure est venue de libérer tout notre potentiel, dans un grand sursaut qui nous propulsera vers un nouvel horizon.

Je veux, avec vous, faire du Togo un pays prospère. Je veux pour cela, engager les citoyens de tous horizons, dans une union sacrée pour l’ancrage de la croissance économique dans l’avenir.

Cette entreprise exige de l’audace et même le dépassement de soi.

Mais ces vertus ne peuvent être fécondes que si nous nous fixons dès à présent, des objectifs clairs ainsi que les caps essentiels que nous devons franchir vers ce nouvel horizon.

Les étapes de notre essor économique, telles que nous les envisageons, doivent se situer dans le prolongement des phases que nous avons déjà franchies.

La stabilité étant restaurée et la confiance de nos partenaires et des investisseurs rétablie, il nous revient en priorité durant les prochaines années, de consolider les bases de notre économie. Pour

y parvenir, il nous faut impérativement poursuivre les investissements dans les infrastructures, tout en accompagnant activement la mutation du secteur agricole.

La modernisation de l’agriculture balisera la voie pour l’essor des industries de transformation et la multiplication des PME-PMI. Le défi à relever dans ce domaine, consiste à favoriser la création de véritables filières de transformation, allant jusqu’aux produits finis.

Cette première étape de la feuille de route vers la prospérité positionnera le Togo comme une force d’exportation dans la sous-région et bien au-delà.

Bien entendu, la structuration des filières existantes notamment, le secteur agricole, artisanal et industriel et leur réorientation vers l’exportation des produits finis et semi-finis, aura le triple avantage d’accroître la création d’emplois, de redonner confiance à la jeunesse togolaise et de tirer les revenus vers le haut.

Une fois cette première étape franchie, il s’agira d’accélérer la marche vers nos objectifs, en concentrant nos efforts sur les activités de services, en mettant un accent tout particulier sur la logistique. Fort de sa longue tradition des échanges commerciaux, le Togo aura ainsi toutes les cartes en main pour se positionner comme le hub d’affaires par excellence, d’une sous-région en pleine croissance.

Enfin, dans la troisième phase de cette feuille de route vers la prospérité, je vois le Togo s’affirmer dans la construction d’un label de qualité et d’un pôle de compétitivité.

Togolaises, Togolais

Mes chers compatriotes

Ainsi se présente à grands traits, ma vision de l’avenir. Pour concrétiser cette vision, il est vital que nous nous entendions sur certains principes de base.

Tout d’abord, la voie vers la modernité ne se construira pas au détriment du bien-être des citoyens. Bien au contraire, elle va de pair avec une prise en compte effective des préoccupations sociales des populations. Ils sont légitimement en quête d’un meilleur pouvoir d’achat et nous devons en tenir compte en toutes circonstances. Chacun sait que le phénomène de la vie chère n’épargne aucun pays. Néanmoins, des efforts doivent être continuellement déployés afin d’en atténuer les effets, en accordant une attention toute particulière aux investissements à fort impact social.

En partant du constat que l’accès à un logement décent constitue l’une des bases fondamentales d’une vie sociale épanouie, le Gouvernement a décidé de faire de la construction des logements sociaux un des axes prioritaires de son action.

Des études ont déjà été réalisées et le Gouvernement planifie d’ores et déjà la construction de nombreux logements sociaux à partir de 2015.

Un site a déjà été identifié pour la construction de 1000 logements, dans le cadre d’un projet pilote qui va démarrer avant la fin de l’année 2014.

Dans le sillage de cette orientation résolument sociale de la politique du Gouvernement, je voudrais insister sur notre ferme détermination à conduire notre pays vers la modernité, tout en œuvrant à la construction d’une société togolaise beaucoup plus inclusive.

Le Fonds national de la finance inclusive que nous avons lancé en début d’année s’inscrit dans cette dynamique.

Il prend en compte la situation préoccupante de ces nombreux concitoyens qui ont du mal à accéder aux services financiers de base.

Le démarrage effectif, ce matin même, du Programme d’appui à l’accès des pauvres aux services financiers témoigne de notre ferme engagement à changer la donne.

Pour le compte de l’année 2014, ce programme qui est le tout premier produit du Fonds national de la finance inclusive, permettra à 300,000 personnes vivant dans la précarité, d’accéder au microcrédit, à la petite épargne et à la micro assurance. C’est un bon début. Mais il y a du chemin à faire.

J’en appelle au sens des responsabilités des uns et des autres pour que le Programme que nous venons de lancer atteigne pleinement les résultats attendus.

La rigueur est donc de mise afin que les espoirs légitimes qui ont été suscités ne soient pas déçus.

Je voudrais par ailleurs, souligner que notre marche vers une modernité pleinement assumée devra suivre la cadence de la bonne gouvernance économique et financière.

L’aboutissement du processus de mise en place de l’Office togolais des recettes devrait être accueilli comme un des signes tangibles de l’évolution de la société togolaise. L’OTR est en effet, la dernière illustration en date, des avancées que nous réalisons en matière de bonne gouvernance.

Je tiens toutefois à rassurer les agents des douanes et des impôts. Ils ne seront pas sacrifiés sur l’autel de la réforme. Les agents des douanes et des impôts ne sont aucunement visés par les mutations que nous devons opérer dans nos régies financières pour améliorer la mobilisation des recettes de l’Etat.

Bien au contraire, il est important que les conditions de travail soient préservées et la sécurité de l’emploi garantie autant que possible.

C’est pourquoi je voudrais vous convier tous, mes chers compatriotes, à contribuer, chacun à son niveau au succès de la mission importante que nous avons confiée à l’Office togolais des recettes.

Mes chers compatriotes

Il me paraît fondamental de ne pas oublier que dans un pays comme le nôtre, qui fonde davantage son développement sur le labeur de son peuple que sur l’abondance de ses ressources, il n’y a pas de petites économies.

Chacun peut contribuer, quelle que soit sa position dans l’échelle sociale, à affermir notre essor économique et social naissant, en respectant et en faisant respecter autour de lui tout ce qui relève du patrimoine de l’Etat.

Je vous engage ainsi à mener une lutte sans merci contre les dépenses improductives dans les administrations publiques comme privées.

La lutte contre les dépenses improductives doit se doubler également d’un véritable culte du bien public pour tous les citoyens.

Il est temps de considérer les ouvrages publics, les bâtiments administratifs, les plages, les jardins publics, les monuments, les voitures de fonction, et les édifices publics comme des biens communs dont la protection et l’utilisation à bon escient sont des devoirs sacrés.

La vraie indépendance est aussi à ce prix et elle est une conquête de tous les jours.

Togolaises Togolais

Mes chers compatriotes,

Depuis quelques mois, la vie politique nationale est largement dominée par le débat sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles. A moins d’un an de la prochaine élection présidentielle, il n’est pas étonnant qu’un tel débat soit si animé.

Toutefois et comme je l’avais déjà dit, le débat doit être utile et fécond. Il doit faire avancer la communauté de destin que nous nous efforçons de construire ensemble. Dans cet effort qui nous mobilise depuis plusieurs décennies, notre force ne peut résider que dans notre aptitude à savoir ce que nous voulons pour nous-mêmes et pour notre pays.

C’est pourquoi, face aux enjeux majeurs liés au reliquat des réformes politiques en cours, je voudrais inviter toute la classe politique à dépasser les calculs partisans et les préoccupations électoralistes immédiates.

Je voudrais inviter chacune et chacun à dépassionner le débat. A ne se laisser guider que par le souci primordial de doter notre pays d’un édifice institutionnel propice à son plein épanouissement.

La démocratie représentative pour laquelle nous avons opté, a légué à nos sociétés, des mécanismes qui permettent dans un esprit d’ouverture, de prendre en compte, la volonté du peuple souverain dans les choix importants et déterminants que nous sommes appelés à opérer.

Adaptons ces mécanismes à nos réalités. Mais tâchons surtout d’avancer, en ayant à l’esprit notre responsabilité historique de préserver le climat d’apaisement que notre pays a su retrouver après tant de péripéties.

Cette exigence fondamentale n’est pas au-dessus de nos forces. J’en suis pleinement convaincu.

Nous pouvons même être fiers du chemin que nous avons parcouru ensemble en l’espace d’une décennie. Il ne nous reste qu’à consolider les fondements de notre nation, en poursuivant avec ardeur, sa construction sur des bases stables, avec des institutions qui remplissent leurs missions, dans un climat apaisé.

Forts de nos récents progrès, nous pouvons et nous devons aborder l’avenir avec confiance. Je convie donc chacune et chacun à prendre la juste mesure des efforts qu’il nous reste à consentir pour parachever les réformes dans tous les domaines et engager résolument le Togo sur la voie de la modernité.

Au fond, l’enjeu est de transmettre aux générations futures, un pays dans lequel elles vivront mieux que nous n’avons vécu, avec cette même fierté d’être Togolais mais aussi des citoyens d’un monde dont ils seront des acteurs à part entière, dans la paix et la fraternité.

Bonne fête de l’indépendance à toutes et à tous.

Vive le Togo

Vive la nation

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Jean Pierre FABRE sur les traces de son père.

Publié le 25 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Jean Pierre Fabre avec son père idéologique

Jean Pierre Fabre avec son père idéologique

Que reproche l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) au concept « l’appel des patriotes » de Fulbert Attisso pour ne pas participer aux travaux devant conduire notamment au choix du candidat unique de l’opposition pour la présidentielle de 2015 ? Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC a expliqué clairement jeudi sur les ondes de la radio Victoire FM que les responsables de cet appel ont fait plusieurs déclarations sur les médias avant d’approcher les dirigeants de l’ANC, « ce qui ne se fait pas si on veut porter loin des idées », a regretté M. Fabre.

Ainsi pour Fabre,il est inadmissible que les responsables de l'Appel des Patriotes fassent plusieurs déclarations sur les médias avant d’approcher les dirigeants de l’ANC. Sacrilège ! Sa majesté Fabre le roi ne tolère pas que quelqu'un d'autre prenne une initiative pouvant aider l'opposition sans lui en parler préalablement. A cette allure l'opposition est bien partie pour échouer en 2015. Le champion omlypique Fabre est ainsi en train de perpétuer la politique de Gilchrist Olympio qui a longtemps pensé qu'il pouvait à lui tout seul venir à bout du pouvoir RPT et qui s'est finalement rendu compte qu'il faisait fausse route et que sa politique empêchait plutôt l'alternance.

Avec Fabre, UNIR est bien parti pour remporter brillamment les élections de 2015 comme il l'a fait le 25 juillet dernier. A cette allure d'aucuns crieront "Vive Fabre et l'ANC pour que prospère le parti UNIR." Il est de notoriété publique que depuis plus de quatre ans Jean Pierre Fabre peine à s'imposer comme véritable alternative au sein de l'opposition togolaise. Son image d'homme de rue, de tribun, de badaud lui colle toujours à la peau. Et rien n'est fait par l'homme pour s'en débarrasser. Difficile dans ces conditions de s'attirer la sympathie et la confiance des autres acteurs politiques dont le soutien est plus que nécessaire dans un contexte où toute réussite électorale devra nécessairement passer par l'union de toutes les forces.

Les mêmes causes produisent les mêmes effets disons nous souvent. L'ANC est entrain de suivre les traces de l'UFC. Et rien ne présage de bon résultats si les premiers responsables de ce parti (ANC) ne font pas un tout petit peu preuve de réalisme et d'humilité dans la quête de l'alternance. Il ne suffit pas d'être populaire pour devenir président. Gilchrist a été considéré dans ce pays comme un "dieu". On sait comment il a fini. A bon entendeur ...

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La dure réalité de la tournée de l’ANC à l’intérieur du Togo

Publié le 24 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

La dure réalité de la tournée de l’ANC à l’intérieur du Togo
JEAN PIERRE FABRE SOLLICITE ABASS KABOUA ET FAIT DE L’IMPORT-EXPORT A KARA
DES MILITANTS TRANSPORTES DE SOKODE POUR AMELIORER LA MOBILISATION

Depuis la semaine dernière, le Président national de l’ANC, M. Jean Pierre Fabre, à la tête d’une délégation, est en tournée respectivement dans les régions des Savanes et de la Kara. Pour une fois, Jean Pierre Fabre et les siens sont confrontés à la dure réalité de la mobilisation des populations dans une zone, qui il faut le reconnaître, n’est pas leur fief politique. Malgré l’élection d’un candidat du CST dans les savanes, l’auditoire lors de son passage dans la localité, n’était pas celui espéré, par ce parti qui se croyait encore populaire à la veille des législatives de juillet 2013. Plusieurs togolais étaient surpris d’entendre Jean Pierre Fabre sur la TVT, tenter d’expliquer la très faible mobilisation à ses meetings par le fait que les maisons étaient clairsemées et les populations difficilement mobilisables. Pour se consoler, le leader a déclaré qu’il a « opté pour une campagne de proximité » comme celle menée en ce moment par Gabriel Dosseh Anyron du Nid dans la région maritime.
Sur l’étape de la région de la Kara, après la faible mobilisation dans la Binah, l’ANC a dû recourir à l’artillerie lourde, plutôt à la stratégie du défunt RPT, pour ne pas se ridiculiser. Ainsi donc, les premiers cadres du parti ont décidé de faire recours à des personnes externes au parti, comme Abass Kaboua et surtout à la pratique de l’import-export pour transporter des populations de Sokodé pour soutenir la mobilisation à Kara. L’opération d’importation des militants de Sokodé a coûté quelques centaines de milliers de francs supplémentaires (en location de mini bus et motivations financières) au bureau de l’ANC qui a dû s’appuyer sur le réseau du député Ouro Akpo Tchagnao.
Le jeu en valait la chandelle, dans une ville comme Kara, où l’opposition avait espéré vainement bénéficier des prétendues dividendes des conséquences des affaires d’atteinte à la sureté de l’Etat et d’escroquerie internationale. Conformément à la nouvelle carte politique dessinée aux lendemains des dernières législatives, l’ANC s’est révélée incapable pour mobiliser. Il s’avère qu’il y a du travail dans cette partie du pays. On se rappelle qu’à un an des législatives du 25 Juin, un sondage réalisé par l’institut Afrobaromètre, avait clairement établi qu’en dehors de la capitale togolaise, le CST et ses composantes étaient inconnus d’une bonne partie des togolais. Cette tournée est une sorte de prospection avec de nombreuses leçons et un constat évident : Jean Pierre Fabre et l’ANC ont énormément à faire pour s’assurer une réelle implantation nationale. Au moment où ce parti parle de changement et d’alternance, il ne doit pas perdre de vue que cette alternance ne survient qu’à travers les urnes et pour y parvenir, il faut convaincre pas seulement la majorité des loméens, mais les togolais dans leur ensemble.

Togovi Vavan

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La vérité de Me Yawovi AGBOYIBO qui ne doit pas fâcher

Publié le 10 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Ancien premier Ministre après la signature de l’Accord Politique Global (APG) en Aout 2006, le président d’honneur du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), Me Yawovi AGBOYIBO fait de rares sorties pour s’exprimer sur des questions politiques et quand il le fait, c’est pour s’illustrer par sa liberté de ton aussi pour éclairer la lanterne de l’opinion et de certains leaders qui se singularisent de par leur refus d’accepter la critique.

Cette logique de la pensée unique que certains tentent d’imposer aux autres leaders est surannée. Malheureusement ceux-ci croient détenir le monopole de la vérité et cela fait des ravages mais on s’obstine à l’adopter comme méthode de combat politique. Ils optent de lâcher la proie pour l’ombre. L’interview de Me AGBOYIBO est courte mais d’une grande porté pédagogique.

Droit au désaccord

L’ancien premier ministre qui avait à son époque conduit avec maestria la feuille de route qui lui était assignée suite à la signature de l’APG a marqué de sa personne la vraie sortie de la crise politique née des évènements du 05 février 2005. L’intolérance, le lynchage, le mensonge qui sont malheureusement le mode opératoire politique de certains partis politique de l’opposition, vient de ce refus par des leaders de reconnaître cette règle élémentaire du « droit au désaccord ». Contraindre des leaders à avaler sans discernement est contraire à la liberté d’opinion et de pensée.

Au Togo, oser être en désaccord avec certains principes que des leaders veulent ériger en loi qu’ils n’hésiteront pas à lâcher à vos trousses leurs chiens malfaisants. Vous payerez le prix fort. On s’évertuera à vous noircir comme la suie. Cette façon de faire, de refuser la contradiction a poussé me AGBOYIBO à faire cet amer constat : « A écouter certains tous se passe comme si l’allié politique est davantage l’adversaire à abattre ». Qui peut mieux ressortir cette situation que le président d’honneur du CAR ? Personne. Il a subi la méchante rigueur de ses alliés. Ils l’ont diabolisé, ils ont dit tout ce qui pouvait freiner la fulgurante ascension que lui et son parti le CAR connaissait. Marquer son désaccord est un crime pour ceux qui se disent des démocrates, c’est tout simplement dommage. Pour Me Yawovi AGBOYIBO, le droit au désaccord a une portée extrêmement importante. « Déjà au sein des entités extrapolitiques, tel un ménage, une entreprise ou une association, la vie est impossible si les partenaires ne sont pas en mesure de supporter les divergence de point de vue. A plus forte raison, on ne conçoit pas d’entités politiques qui puissent s’inscrire dans la durée sans garantir le droit au désaccord à leur membres ». Si les échecs essuyés par l’opposition venaient de là ? Dans la folle, lancée de certains leaders, ils réprouvent la critique constructive, ils pensent détenir l’absolue vérité et quiconque émettrait des objections sera les leaders qu’il faut trainer dans la boue, qu’il faut charcuter à coup de délations et de mensonges. Les esprits ont évolué dans certains milieux. Les lignes ont bougé et ce que des leaders dénonçaient hier comme crime imprescriptible quand on veut jouer aux opposants purs et durs, ils l’ont expérimenté sans modération sans pour autant que leurs alliés ne le vouent aux gémonies. Si cette autopsie peut amener une certaines opposition à revoir son mode de fonctionnement, leur rapport avec leurs alliés, un nouveau départ pourra s’amorcer dans les rangs de l’opposition et les acquis se feront de taille surtout en cette année charnière avant les grands mouvements d’ensemble du premier trimestre de l’an prochain

Ben Tchak

Le Courrier du 07 avril 2014

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Après plus de 20 ans l'opposition togolaise toujours à la case départ. Gilchrit et Fabre portent de lourdes responsabilités

Publié le 7 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Si l'opposition togolaise peine depuis vingt ans sur le chemin de la conquête du pouvoir, c'est son problème. Elle est la cause de son propre malheur et n’en déplaise à leurs militants chevronnés. La vérité est ce qu’elle est c'est-à-dire dure à supporter.

Ces opposants togolais timbrés pleurnichent aujourd'hui en demandant des réformes. Les « stupides » qui suivent ces délinquants ne demandent pas pourquoi le Togo en est arrivé là.

Comment est ce que nous nous sommes pris pour se retrouver avec une constitution dépouillés des dispositions essentielles obtenues avec de hautes luttes ?

C’est une question incontournable que nous devons nous poser afin de mieux appréhender le chemin de l’avenir.
Tout est parti du fait que l'opposant togolais ne voit pas plus loin que le bout de son nez.

Il est du genre de l'idiot qui regarde le bout du doigt alors qu'on lui montre la lune. Cette nature regrettable de l'opposant togolais fait qu'il se sent chaque fois roulé dans la farine par le parti au pouvoir plus rusé. L’opposant togolais signe souvent des accords avec le pouvoir sans en connaître les contours précis ni les sous-entendus, ni même les conséquences collatérales. Il pose des actes les yeux rivés sur l’immédiat sans en calculer les conséquences lointaines.
En boycottant en effet le scrutin législatif de 2000, l'opposition togolaise n’a jamais imaginé qu'elle donnait une occasion en or au parti au pouvoir de revoir en toute quiétude notre Constitution. Une faute lourde commise par l'opposition. Aujourd’hui pour avancer, il va falloir qu’ reconnaisse cette faute devant les militants « inconscients et innocents » qui les suivent et leur demander pardon et non les solliciter indéfiniment.

Comme s’ils ne tirait jamais leçons des erreurs du passé, ces opposants diriger par Jean Pierre Fabre ont refusé de travailler au sein du CPDC rénové arguant que c'était encore un dialogue de plus pour rien mieux ils ont estimé que c’était un piège tendu du pouvoir. Alors quand les autres se tiraient et discuter autour des sujets importants pour le pays, au sein du CPDC rénové, Jean-Pierre Fabre et Ajavon Zeus conduisaient leurs « moutons » pour aller s’abreuver des propos puériles et vulgaire d’Abass KABOUA à la plage l’eau salée avec le rêve de voir les vagues de la plage venir balayer le locataire de la Marina. Échec lamentable! Le peuple togolais visiblement plus mûr que ces idiots ne les a pas suivis dans leur dérive. Et plus que jamais le pouvoir UNIR est solidement installé et s’apprête pour un nouveau mandat de cinq ans.

En 2013, redoutant une fois encore les dangers du boycott, les opposants togolais ont décidé de prendre part aux élections de juillet 2013. Malgré les appels à l’union ils y sont allés en rang dispersé sachant très bien qu'il fallait unir leurs forces pour gagner le scrutin ou du moins limiter l’ampleur de la victoire UNIR. Ils se sont contentés de demander aux togolais de voter massivement pour eux afin de leur permettre d'opérer les réformes une fois majoritaires à l'assemblée. Le peuple togolais qui n'a pas du tout apprécié leurs enfantillages a plutôt voté en faveur du parti UNIR. A la fin du scrutin législatif, problème ! Ceux qui visaient la majorité à l’Assemblée se retrouvent avec 19 sièges. Nombre de siège insuffisants minoritaires pour avoir la majorité nécessaire afin de prendre des décisions contraignante face au régime UNIR.
Vaincus, humiliés par le peuple togolais, ces mêmes opposants qui ne voulaient pas d'un dialogue reviennent en 2014 soit seulement deux après le refus de dialoguer pour quémander le dialogue afin de débattre des réformes. Le jeune président de la République s’étant finalement avisé de l’inconstance et de l’immaturité de ses adversaires a choisi de réaffirmer les institutions de la Républiques dans leur rôle. Ainsi l’Assemblée Nationale comme partout ailleurs doit recevoir les débats importants touchant à la vie de la Nation. C’est dans ce cadre que seront débattues toutes les questions touchant aux réformes.

Mais les mêmes qui promettaient aux togolais d'opérer les réformes à l'Assemblée nationale redoutent maintenant cette Assemblée nationale. Et comme le ridicule ne tue pas, ils vont tour à tour en France et à Bruxelles pour plaider leur cause comme si leurs interlocuteurs ne savaient pas tout de leur idiotie, de leur volteface et de leur position très souvent ambigüe. En France comme partout ailleurs, aucun démocrate ne fera le choix d’éviter le parlement pour des sujets sensibles comme ceux liés à la constitution et aux institutions du pays. C’est dire que ces divers voyages sont d’avance des échecs.
Et plus encore, le badaud de Fabre qui avait déclaré il y a peu de temps à Paris qu'il ne comptait plus sur la communauté internationale et qu'il compte sur la pression de la rue, s’apprête à retourner en France pour demander l'appui des autorités françaises dans sa lutte idiote. Là aussi, il y a problème. On insulte un jour la communauté internationale et un autre on lui fait la cour. Mais actuellement le moment n’est pas favorable pour nos opposants. Le Parti Socialiste qui vient de recevoir une raclée suite aux municipale a d’autres chats à fouetter que d’écouter les inepties des togolais. Plusieurs fois d’ailleurs le Cabinet de Hollande a répondu à des courriers de l’ANC en leur indiquant que c’est à travers les élections et le parlement que leurs revendications trouveront des réponses.

Et même si le PS n’était dans de mauvais draps, c’est peine perdue, car Hollande ne lâchera jamais Faure GNASSINGBE qui est un allié sûr en Afrique de l'Ouest dans la guerre contre la montée de l’islamisme en Afrique en général et dans les situations au Mali et en Côte d'Ivoire en particulier.
Les USA ne laisseront jamais tomber Faure GNASSINGBE car c'est un allié sûr dans les questions de sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Les américains et les français savent que les opposants togolais ne sont pas en bon terme avec l'armée togolaise. Or les questions de sécurité sont trop importantes aux yeux de l'Occident qui n’envisage pas dans ses caculs une instabilité de notre pays, piliers pour les autres pays de l’ hinterland. Conséquence, le moment est inapproprié pour laisser partir Faure GNASSINGBE très soutenu par l’armée.
Les opposants togolais n'ont aucune notion de la gestion du pouvoir et de la géopolitique. Ils savent seulement qu'il faut prendre le pouvoir, mais ils ne savent rein de sa gestion, de ses interconnections avec l’extérieur. Tristes opposants quand même.
En définitive le vent n'est pas favorable pour l’opposition togolaise. Et dans le jeu politique actuel c’est Faure GNASSINGBE qui est le moindre mal sur tous les plans. Il faut que notre opposition fasse un travaille assez sérieux pour séduire l’opinion nationale et internationale, il ne s’agit pas de marcher et d’aller faire des théatres et se faire applaudir, mais il faut faire un vrai travail d’intellectuel, prouver au monde que le parti est assez mûr et prêt à prendre la destinée de tout un pays qui ne vit point en autarcie.

Pour l’instant avec ou sans cette opposition, le Togo avancera.

Parole d'un Citoyen

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La démocratie sélective au Togo. Fais ce que je te dis. Ne fais pas ce que je fais

Publié le 7 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Isabelle AMEGANVI, la passionaria de l’ANC dans ses diarrhées verbales sur Kanal FM.

Décidément, nous observons que nos frères de l’ANC soufflent le chaud ou le froid au gré de leurs intérêts. Tous nos lecteurs ont eu à constater que nous avons dénoncé, dans nos colonnes, la lettre que l’ANC a adressée à la HAAC sous la signature de Me Isabelle AMEGANVI pour souhaiter implicitement la fermeture de Radio KANAL FM à l’instar de X Solaire et Légende FM, leurs porte-voix. Pour illustrer la contradiction dans laquelle ce parti négationniste incorrigible baigne, Me Isabelle AMEGANVI, le vendredi 04 avril 2014, dans une rediffusion de l’émission « Miwènégon » animée par Da Dédé et dont elle a été l’invitée pendant une heure, montre son véritable visage en se livrant, en mina à une diarrhée verbale indigeste.

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Au cours de cette émission qui date du 25 mars, le jour même de l’envoi de sa lettre à la HAAC, elle a copieusement invectivé contre M. Agbeyome KODJO au motif que ce dernier pense que l’Assemblée Nationale est le cadre le mieux indiqué pour faire les réformes institutionnelles et constitutionnelles. Que Me Isabelle AMEGANVI qui s’insurge contre l’émission « le club de la presse » s’en donne à cœur joie sur l’antenne de cette même radio incriminée pour fustiger ceux qui sont censés ne pas être d’accord avec leur vision, dépasse l’entendement. Car, on ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois. Mais, nous sommes au Togo, sur le terrain politique où il se passe des choses incohérentes et politiquement incorrectes parce que le jeu politique est piégé. Oui le jeu politique est piégé parce qu’on a opté pour la démocratie sélective. On refuse aux autres ce que l’on fait soi-même. Les propos tenus par cette pasionaria sont parfois d’une absurdité déroutante et d’une violence incontrôlée. En politique, il n’est pas permis de tout dire n’importe où et n’importe comment.

Autre chose, lorsqu’on se donne la liberté de s’exprimer sur les médias et de dire librement toutes sortes d’incongruités, il faut, au moins accepter la réciprocité de la part de ces adversaires ou alliés. Il ne faut pas jouer au besacier. Le débat politique, pour être salutaire, doit être contradictoire. Ce n’est pas parce que Fabre a fait le choix d’un cadre outre que l’Assemblée nationale pour discuter des réformes institutionnelles et constitutionnelles son cheval de bataille que tout le monde doit s’aligner derrière lui. Le rôle d’un leader, c’est surtout et avant tout de convaincre ses partenaires de les rallier à sa cause et de faire preuve de flexibilité. Ce qui se passe aujourd’hui n’a rien de nouveau. Nous avons toujours vécu un tel scénario au Togo. Au temps de l’UFC originelle avec le tandem Gilchrist/Fabre, toute idée émise par l’UFC doit être comprise comme une vérité d’Evangile. Tous ceux qui s’avisent de penser autre chose sont jetés en pâture c’est –à-dire à la vindicte populaire et considérées irrémédiablement comme des traitres. C’est triste parce qu’on ne peut pas prétendre combattre la dictature et promouvoir en même temps la pensée unique qui est l’essence même de la dictature.

Ce faux débat au sujet du cadre du dialogue, c’est l’arbre qui cache la forêt. En politique, il ne faut jamais abandonner la proie pour l’ombre. Nous avons déjà écrit dans nos colonnes que pour consolider la démocratie, il faut renforcer les institutions de la République. C’est un passage obligé et ceux qui font fi de cette réalité, se leurrent.
Fabre, malheureusement, est un héritier politique inintelligent, outrageusement ambitieux et aveugle. Il passe son temps à simuler des tempêtes dans des verres d’eau comme si cela pouvait impressionner ceux qui sont au pouvoir. Il est temps pour qu’il comprenne que le Togo a perdu assez de temps à cause de ses louvoiements et qu’il faut aller à l’essentiel. Pour notre part, nous pensons que le cadre de discussion n’est que l’arbre qui cache la fôret. Les véritables raisons de la réticence de l’ANC se trouvent ailleurs. Le jour viendra bientôt où les faits une fois encore, une fois de plus, nous donneront raison.

Rodrigue.

Combat du Peuple N°787

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Altercation entre Abass KABOUA et Fulbert ATTISSO au Congrès de l’ADDI : Un incident de trop qui pose les derniers clous sur le cercueil de l’union de l’opposition.

Publié le 4 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Altercation entre Abass KABOUA et Fulbert ATTISSO au Congrès de l’ADDI :  Un incident de trop qui pose les derniers clous sur le cercueil de l’union de l’opposition.

Dans les pays africain qui aspirent à la démocratie, la méthode utilisée par les oppositions pour venir à bout des systèmes en place dans les situations où le mode de scrutin est à un seul tour était la candidature unique de l’opposition qui est le résultat d’une union de ces oppositions.

Mais au Togo où l’opposition lutte depuis près de 25 ans sans pouvoir terrasser le pouvoir en place parce que minée par des querelles internes, la guerre de leadership et l’égoïsme, ce souhait des militants et sympathisants s’amenuise chaque jour que Dieu fait et l’altercation entre Abass KABOUA et Fulbert ATTISSO vient encore plomber les efforts de cette l’union.

Le Congrès de l’Alliance des Démocrates pour un Développement Intégral (ADDI) tenu samedi dernier au temple Christ Rédempteur de Lomé a connu la présence de plusieurs leaders de l’opposition togolaise au devant desquels on peut citer le Président de l’ANC, Jean-Pierre FABRE, le Président du CAR Me DODJI Apévon, et les autres responsables du Collectif Sauvons le Togo (CST) et de la Coalition Arc-en-Ciel.

On notait également la présence très remarquée de Fulbert ATTISSO, le Président de « l’Appel des Patriotes ».

Pour le commun des togolais, ce tableau que nous venons de présenter était suffisant pour que ceux qui rêvent de l’union de l’opposition commencent par saliver à grosses goutte comme pour dire, l’espoir est permis.

Malheureusement, derrière ce cliché qui n’est que la partie émergée de l’iceberg, les dissensions et les incompréhensions qui ne sont rien d’autres que les domaines dans lesquels l’opposition togolaise excelle le mieux ont fait surface.

En effet, Abbas KABOUA, qu’on ne présente plus aux togolais compte tenu du fait qu’il est à la tête d’un parti politique le Mouvement des Républicains Centriste (MRC) membre du Collectif Sauvons le Togo et vu qu’il a été incarcéré dans l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé avant d’être relâché, et Fulbert ATTISSO un autre politicien se présentant comme journaliste-écrivain président de « l’Appel des Patriotes », un mouvement qui dit se battre pour amener l’opposition à une union afin de désigner un candidat unique pour offrir les chances d’alternance politique à notre pays, ont offert un spectacle désolant et déshonorant à la face des togolais ce samedi au cours du congrès de l’ADDI.

Que s’est-il passé exactement ?

Fulbert ATTISSO qui visiblement cherchait à rencontrer Abass KABOUA au sujet d’une des déclarations dans lesquelles ce dernier insinuait que le Président de l’Appel des Patriotes aurait reçu une somme d’argent estimée à 22 millions pour mener les activités de son mouvement ne pouvait pas rater l’occasion que lui offrait le congrès de l’ADDI pour en « découdre » avec le Premier responsable du MRC.

Monsieur Abass KABOUA connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche n’a pas nié les propos à lui attribués mais est allé loin en rappelant à son vis-à-vis qu’il se présente partout comme étant journaliste et qu’en vendant un journal, le bénéfice que Fulbert peut en tirer ne peut aucunement lui permettre de mener cette entreprise qui selon le Président du MRC nécessite des dépenses faramineuses. Ce qui n’a pas été du gout de l’ancien président du Mouvement Citoyen pour l’Alternance (MCA) qui à son tour a accusé Kaboua Abass d’être un « faux opposant » et qu’il détiendrait des informations compromettantes sur celui qui se fait passer aujourd’hui comme le plus radical des opposants au régime en place originaire du Nord du pays. Ces déclarations ont suffit pour envenimer l’atmosphère déjà électrique entre les deux hommes. L’intervention des autres leaders de l’opposition pour calmer les ardeurs des deux pugilistes a permis à la tension de baisser d’un cran mais les velléités se sont poursuivies dans le meeting hebdomadaire du CST où Abass Kaboua a exhumé cet incident pourtant considéré comme clos.

Aujourd’hui, même si l’incident ne concerne que le président du MRC et le Président de l’Appel des Patriotes, il risque d’étendre ses tentacules au CST dans son ensemble si on sait très bien que le Collectif Sauvons le Togo brille par son absence aux différentes rencontres initiés par l’appel des patriotes dans la perspectives de l’Union de l’Opposition avec à la clé la candidature unique. Ce qui peut actuellement donner du grain à moudre au CST et le réconforter dans sa position, c’est la déclaration de Fulbert Attisso selon laquelle « le CST n’est pas indispensable pour l’union de l’opposition ».

Le cas les plus récents des invectives entre les partis de l’opposition remontent aux élections législatives de juillet 2013 où des partis d’opposition se sont jetés des peaux de bananes. Hier encore, c’est le Président de OBUTS et son parti membre fondateur du CST qui étaient sérieusement laminés par leurs amis de lutte, ce qui a occasionné le départ d’OBUTS de ce regroupement. Aujourd’hui, c’est le fossé qui vient d’être creusé entre « l’Appel des Patriotes » et le Collectif Sauvons le Togo après cet incident de samedi dernier.

A la lumière de ce qui précède, et si des efforts de cohésion ne son pas entamés, ce dernier incident grave sera les derniers clous sur le cercueil de l’union de l’opposition dont la messe de requiem risque d’être dite avant la présidentielle de 2015

Eveil de la Nation

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Maintenant qu’ils ont la besace pleine, ils peuvent aller danser pour se faire applaudir par le peuple. Quelle moquerie !

Publié le 2 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Les guignols dansent après avoir empoché des millions sur le dos des militants

Les guignols dansent après avoir empoché des millions sur le dos des militants

Après les mallettes de billets, la danse KAMOU. 

Voilà des guignols qui illustrent très bien tout le mal qu’on a toujours pensé d’eux. Ici, c’est sur le terrain de Totsi le samedi dernier. Devant un regroupement de citoyens togolais abandonnés à leur propre sort, Abass Kaboua et Codjo Délava font une très belle démonstration d'une danse du terroir kabyè.

Mais ce que tout le monde ignore, c’est le motif de cette danse.

Si Abass danse pour exprimer la joie qui l’anime après avoir extorqué des millions aux codétenus de Kpatcha Gnassingbé avec la complicité de Zeus Ajavon et de Olivier Amah, Codjo Délava, lui, fait cette démonstration en se rappelant du sac de billets de banque que son mentor leur a ramené après sa rencontre avec Faure Gnassingbé.

Pendant ce temps, les naïfs sont en train de les admirer en les applaudissant sans comprendre grand-chose à leur enthousiasme. C’est ainsi que nos chers opposants instrumentalisent nos frères et sœurs.

Remontons simplement au début des marches de protestation lancées par Jean-Pierre Fabre à l’endroit de ses militants pour revendiquer sa prétendue victoire de 2010.

A quel point ont-ils été abusés, nos frères et sœurs, depuis que Fabre les a mis dans la rue, pour aboutir à quel résultat ?

Combien n’ont-ils pas été à être jetés dans la rue pour revendiquer la réhabilitation des députés ANC révoqués de l’Assemblée nationale et de combien de militants Jean-Pierre Fabre et son club d’amis se sont-ils rappelés lorsque la bagatelle de cinq cents millions de francs leur a été versée en guise de dédommagement ? Comme si cela ne suffisait pas, ils ont trouvé mieux de monter les enchères pour embarquer de plus bel les naïves populations du Togo dans une nouvelle aventure qui se soldera certainement elle aussi par le décaissement des mallettes de billets de banque.

Mais là, la mayonnaise semble ne pas prendre. D’où le déploiement de nouveaux procédés avec l’entrée en scène de nouveaux amuseurs de galerie.

Après avoir vendu très moins cher notre longue lutte commune à Faure Gnassingbé pour lui permettre de sceller son règne à vie sur le Togo, voilà ce que les traîtres de la République reviennent nous servir pour mieux nous divertir et nous permettre d’oublier nos soucis quotidiens.

C’est tout simplement dégueulasse que ceux qu’on croyait porteurs d’espoir acceptent de tourner le bouton de la déception jusqu’à l’extrême en faisant royalement fi des souffrances que leurs actes peuvent attirer sur le peuple.

Maintenant qu’ils ont la besace pleine, ils peuvent aller danser pour se faire applaudir par le peuple. Quelle moquerie !

Drôles de guignols, vous croyez bien instrumentaliser le peuple pour assouvir votre cupidité mais rassurez-vous : vous n’échapperez pas à la malédiction du ciel et de Dieu le Tout-Puissant.

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