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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Présidentielle de 2015 : Jean Pierre Fabre fragilisé. Le prix de son parricide.

Publié le 20 Octobre 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Présidentielle de 2015 : Jean Pierre Fabre fragilisé. Le prix de son parricide.

Jean Pierre Fabre fragilisé. Il paie de prix de son parricide.

Gilchrist n’a pas encore pardonné à son filleul d’avoir ordonné à ses militants de lui jeter des pierres à la plage

Fabre de plus en plus contesté par ses collègues de l'opposition. Dans son camp, nombreux sont ceux qui pensent qu’il n’est pas l’homme de la situation mais peu osent le lui dire en face. Patrick LAWSON est devenu depuis un bon moment, invisible et imperceptible. Approché en marge du congrès de son parti, l’homme c'est-à-dire Patrick Lawson a reconnu des erreurs dans la direction du parti mais il s’est réservé de l’affirmé publiquement au risque de fragiliser FABRE déjà mal en point au niveau de toute l’opposition.

Une forme d’hypocrisie règne là aussi au tour de la personne de FABRE. Publiquement on fait profil bas, on se contente d’acquiescer ses décisions, mais derrière on boude, on torpille, on dénonce.

Depuis l’année passée, l’autoproclamé chef de fil de l’opposition souffre pour s’imposer. Le leadership lui fait défaut.

Au fur et à mesure que le temps avance, les critiques fusent contre l’homme. Koffi Yamgnane vient de donner une estocade à l’ANC en disant que Fabre le marcheur du samedi est un politicien sans stratégie, un paresseux qui a été incapable de faire son travail en 2010. Et que l’affaire de CESAL n’était que du pipo. En réalité les gens de l’ANC n’avaient pas des preuves qu’ils prétendaient avoir avant que la gendarmerie ne les disperse à Tokoin Séminaire. L’ANC n’a fait que divertir l’opinion en prenant comme prétexte que la gendarmerie a détruit leurs ordinateurs qui devaient les permettre de présenter leurs résultats. Pareil pour 2013. Bien qu’affirmant avoir été volé, l’ANC a été incapable d’apporter le moindre élément comme preuve.

Jamais une figure de l’opposition n’aura été l’objet d’autant d’antipathie. Agboyibo, Koffigoh, Gnininvi et Gilchrist à leur temps de gloire n’ont jamais été fragilisés comme l’est Fabre aujourd’hui.

Le CAR s’est toujours ouvertement démarqué de l’ANC et les récentes évolutions sur la fin du conclave le démontrent. Agbéyomé de son côté a annoncé aussi son investiture à la présidentielle pour décembre. ADDI va officialiser sa rupture avec l'ANC très prochainement pour retrouver son indépendance. L'UFC est aussi à l’affût et va sans doute annoncer sa participation aux élections

L'Appel des Patriotes de Fulbert ATTISSO qui sait vite rendu compte de la délicate position de FABRE à appeler toute l’opposition à chercher un leader responsable au lieu d'un populiste comme FABRE qui en réalité n’est pas à la place qu’il faut. Il a usurpé le parti à l’UFC dans des conditions rocambolesques en 2010.

Tout semble perdu d’avance pour lui l’opposant fougueux.

Une malédiction en fait car par son geste à l’encontre de son père Gilchrist Olympio en 2010, FABRE n’a pas eu l’onction nécessaire pour prendre la relève à la tête de l’opposition. Pour avoir ordonné aux jeunes de lapider Gilchrist à la plage en 2010, Fabre a commis un grave crime. Si aujourd’hui il n’arrive pas à faire l’unanimité au tour de sa personne c’est en quelque sorte la conséquence de cet acte : la malédiction.

2015 comme on le voit sonnera la fin de son parcourt politique. Après cette date de nouvelles forces verront le jour avec de nouvelles idées et une stratégie beaucoup plus claires. On voit déjà le jeune Alberto Olympio prendre ses premières marques. L’avenir, il faudra le compter avec ces genres de personnes. L’amateurisme et le pilotage à vue prendront fin. L’opposition après 2015 s’annonce comme une vraie opposition, celle qui s’oppose au pouvoir en proposant de vraies alternatives et non celle qui s’oppose juste parce qu’il faut le faire pour exister.

 

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Olivier Amah et Narcisse Azanleko: des victimes de torture ou des escrocs en fuite ?

Publié le 14 Octobre 2014 par @Abdel-L'investigateur dans asvitto, Politique

Olivier Amah et Narcisse Azanleko: des victimes de torture ou des escrocs en fuite ?

Tout le monde se rappelle encore du flou qui a été entretenu autour d’une plainte contre Olivier Amah en septembre dernier. Les esprits moins avisés avaient vu en cette plainte une persécution. Mais comme nous le faisions remarquer très tôt, Olivier Amah ne faisait l’objet d’aucune menace de mort, d’aucune persécution politique encore moins juridique.

Depuis quelques jours, le mystère commence peu à peu à s’éclaircir et l’écheveau se démonte de lui-même grâce à de nouvelles informations en notre possession. Selon ces dernières, Narcisse Azanleko, conseiller de l’ Association des victimes de la torture au Togo (ASVITTO), vient de prendre lui aussi la clé des champs suite à une plainte qu’a déposée contre lui une partenaire d’affaires.

En effet, Narcisse AZANLEKO qui se dit commerçant tantôt au grand marché tantôt au Port Autonome de Lomé, est parvenu à soutirer de gros sous (on parle d’une centaine de millions de francs) à une femme, elle-même commerçante au grand marché, en lui miroitant de bons dividendes après investissement dans une nouvelle affaire d’Import et Export.

Aout 2012, Narcisse AZANLEKO fraichement libéré de prison, intègre l’Asvitto et devient le conseiller du président de l’association Olivier Amah. Leurs relations vont au-delà du cadre des activités de l’association.

Narcisse a le flair des affaires, Olivier AMAH se cherche une nouvelle situation après plusieurs mois de galère. Très vite, il accepte l’idée de son conseiller de se mettre ensemble pour monter une affaire dans l’Import-Export.

Mais où trouver l’argent nécessaire à la mise en route de la société ? Avec des comptes vides et ayant un passé pas très clair, les institutions bancaires se méfient du dossier que les deux acolytes soumettent. Narcisse contacte ses connaissances à Lomé et au sein de la diaspora. Il fait même des annonces en ligne, sur des sites spécialisés et sur sa page facebook dans l’espoir d’accrocher un partenaire.

hebergeur d'image Capture d'écran

La chance finit par lui sourire. Par l’intermédiaire d’un ami, il fait la connaissance d’une femme, héritière d’une grande famille de commerçants bien connue à Lomé. Présentant l’ex-officier Olivier AMAH comme associé crédible, Narcisse Azanleko convint la femme à investir dans leur affaire avec un bon retour sur investissement. Les fonds sont décaissés et les affaires sont censées démarrer le plus vite. Narcisse multiplie les voyages à l’extérieur du pays et rassure la partenaire que c’est pour les besoins de leurs affaires.

Des mois passent mais le magasin qui est censé abriter les containers importés d’Asie sont vides. La partenaire prend contact avec Olivier AMAH qui la rassure. Narcisse s’offre une vie de nabab. Il roule dans une belle voiture et se tape une maison à Agoé, dans la banlieue Nord de Lomé. Aux réunions de l’Asvitto, c’est le champagne et les brochettes qui sont aux menus en lieu et place des questions de tortures. Avec son président, Aneho est devenu leur destination tous les week-ends.

Entre temps, un container de riz atterrit dans le magasin. La partenaire se fait présenter la marchandise comme étant l’une des premières livraisons. Elle reprend confiance. Une confiance aveugle puisqu’en fait la cargaison de riz appartient à un importateur burkinabé qui a sollicité le magasin pour stocker sa marchandise en transit pour Ouagadougou. Des mois passèrent sans que le début du remboursement des fonds n’ait été entamé.

Redoutant une escroquerie, la dame contacte son frère avocat qui prend contact immédiatement avec Narcisse Azanleko pour vérifier tous les documents prouvant sa bonne foi et l’effectivité des investissements dans la société import-export. Narcisse Azanleko trouve des arguments pour à chaque fois échapper à l’avocat qui se retourne vers Olivier AMAH. Ce dernier confie n’être qu’un associé de nom et que celui qui détient tout c’est Narcisse.

La dame fait pression et menace. Sur conseil de son frère avocat, elle introduit une plainte devant la chambre commerciale de Lomé. Olivier AMAH, ancien officier de police judiciaire, parvient à desserrer l’étau. Il promet à la dame de tout mettre en œuvre pour qu’elle puisse recouvrer ses fonds de départ.

Des mois passent encore et Narcisse devient introuvable. Une nouvelle plainte est introduite cette fois-ci contre les deux. Olivier AMAH sent la menace venir. La femme l’accuse d’avoir été l’une des cautions à son investissement dans l’affaire portée par Narcisse Azanleko. Il se trouve au centre d’une affaire d’escroquerie. Une mauvaise publicité pour celui qui a pris l’habitude de vouer aux gémonies la gouvernance de Faure Gnassingbé.

Pour échapper à cette humiliation, le moyen est tout trouvé : se servir de son passé d’ancien détenu « politique » pour chercher asile à l’étranger. Les associations de la diaspora très naïves tombent dans le jeu. Olivier AMAH se soustrait à la plainte déposée contre lui sous le fallacieux prétexte que ses droits sont menacés.

La victime presque au bord des larmes met la pression pour que l’autre associé soit interpellé avant que lui aussi ne prenne la fuite.

Vendredi 10 octobre, une nouvelle plainte cette fois-ci venant du deuxième substitut du Procureur de la République est déposée contre Narcisse.

Lundi 13 octobre 2014, jour de sa comparution, personne ne répond. On apprendra dans la même journée qu’il a suivi les traces de son président. Il se dit qu’il se trouve actuellement au Ghana en bonne compagnie avec son président Olivier AMAH. Olivier AMAH et Narcisse Azanleko sont aujourd’hui dans la nature. Ils ont laissé derrière eux une victime, une dame complètement appauvrie.

Voilà comment ces deux messieurs ont abusé de la confiance d’une femme pour lui escroquer des millions. Mais au lieu de répondre de leurs actes, ils font croire aux gens que c’est leur engagement politique qui leur vaut d’être persécutés par le pouvoir en place. Pauvre pouvoir togolais !

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Fabre candidat aux élections locales ou aux élections présidentielles ?

Publié le 12 Octobre 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Fabre candidat aux élections locales ou aux élections présidentielles ?

Fabre candidat aux élections locales ou aux élections présidentielles ?

C'est la question que l'on se pose suite aux propos de Jean Pierre Fabre à l'issu du congrès de son parti le samedi 11 Octobre.

Après avoir échoué à obtenir les réformes, l’ANC a trouvé une nouvelle revendication : la tenue des élections locales avant les présidentielles de 2015.

Ils ont passé plus de trois ans à la plage pour soit disant récupérer le pouvoir à eux volé par Faure Gnassingbé. Pendant ce temps ils ont oublié qu’il y avait des réformes à faire, ils ont oublié qu'il y avait des locales à organiser.

Ils se sont bien amusés dans la rue de notre capitale faisant défiler les jeunes filles dans leur simple tenue d’Eve pour leur plus grand bonheur.

Plusieurs rounds de négociation ont été ouvert, mais Fabre, Ajavon Zeus, Claude Ameganvi ont répondu par leur absence et leur refus systématique.

On a encore souvenance de ces tribunes virulentes adressé contre Monseigneur Barrigah, l'ambassadrice des USA, le premier Ministre HOUNGBO, Patrick Spirilet etc. Fabre et ses ouailles les avait multiplié par zéro.

Aujourd’hui ils sont dos au mur. et les mêmes qui snobait les appels à la négociation du gouvernement et autres font des pieds et des mains pour des concertations. Que non ! L’embarcadère est déjà au fond de l’océan !

Et ce n’est pas la bouée de sauvetage que les hommes d’église et Nicolas Berlanga leur ont lancée qui les referont monté à la surface.

Dans cinq petits moi se tiendront les présidentielles. L’ANC le sait et ils viennent de désigner leur candidat mais au même moment ils demandent qu’on organise les élections locales d’abord.

Quelle incongruité ? Ils sont ridicules au sein de ce parti. Les élections locales se préparent.Il y a des prérequis. On ne se lève pas un beau matin pour dire qu'on fait telle ou telle élection. C'est vraiment triste de constater que les membres de l’ANC demandent la tenue d'une élection dont la date n'était pas connue à 5 mois d'un autre scrutin.

On se demande s’ils savent vraiment là où ils vont.Chaque fois ce sont des revendications inopportunes et intemporelles qui sont posée.On va et on revient sur les mêmes choses. Tantôt vous allez les entendre dire qu’ils n’iront pas aux élections sans réformes, tantôt qu’il faut les élections locales d’abord avant la présidentielle. On ne sait plus ce que Fabre et ses amis veulent au juste.

Lors de sa tournée en Europe auprès de la diaspora, ce sont les mêmes bourdes qui ont été commises. Jean Pierre FABRE a préféré parlé collecter l’argent pour venir enterrer sa maman.

Sachant que le but de ce voyage était essentiellement matérialiste et personnel il a choisi d’aller avec l’autre connard à savoir Abass KABOUA qui visiblement est devenu son conseiller en com. Laissant sur le carreau ici à Lomé des gens comme Jean Claude Delava, Eric DUPUY et Patrick Lawson réduit depuis un certain au silence.

Dans quelques mois l’horizon politique togolais sera parfaitement dégagé. Incapable de séduire dans son propre camp par un discours logique, raisonnable, il s’obstine à conduire toute l’opposition au naufrage. Personne parmi cette brochette d’opposant venus au congrès ne croit une seule seconde en la capacité de Fabre a dirigé ce pays. C’est une certitude, le président de l’ANC n’a pas la carrure d’un dirigeant. D’ailleurs depuis quatre ans que son parti existe, aucune action concrète à son actif sauf bien entendu les manifestations de rue.

Avec lui l’opposition togolaise est plus que affaibli. Le parti au pouvoir semble plus renforcé que jamais. Aucune véritable force en vue pour le jeune président de la République qui a de solides arguments à faire avancer devant les togolais.

 

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