Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Articles avec #societe catégorie

Stop à l’errance intellectuelle, le Togo d’abord, le reste après

Publié le 7 Juillet 2017 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE, HCRRUN, CVJR

Photo BBC

Photo BBC

Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines.  Marcus Garvey

Soyons sérieux, c'est l'histoire d'un pays, notre pays le Togo,  qui est en jeu. 

La cérémonie de purification engagée  depuis hier n'est pas une émanation du gouvernement togolais. Encore moins celle de Faure GNASSINGBE. C'est l'une des recommandations de la CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation) à l'issue des consultations populaires.

Soyons lucides.

Après un longtemps d’observation de la vie sociopolitique de notre pays, je suis arrivé à la conclusion selon laquelle, le togolais est un animal politique indécis et immature, ce qui laisse place à la manipulation par des forces obscures plus malignes.

La politique a certes de l’influence sur la vie de tous mais elle ne détermine pas toute la vie des togolais.

Le politicien vise avant tout un intérêt : le pouvoir. Tous ses faits et gestes ont donc pour objectif final le pouvoir. Rappelez-vous du bréviaire des hommes politiques, LE PRINCE dans lequel Nicolas Machiavel  nous éclairait sur le caractère sournois de  l’homme politique qui use de tous les moyens pour atteindre un but.

Ici nous sommes face à des opposants qui n’ont aucun intérêt à ce que les actes posés par leur adversaire , Faure GNASSINGBE en l’occurrence, réussissent.  Ils ne vous diront jamais : "Félicitation Monsieur le Président" quelque soit les actes qu'il va poser.

L’ANC, la CDPA et autres leaders politiques de l’opposition actuelle ne vous diront jamais que tel acte posé par le gouvernement de Faure est salutaire pour le pays. Même en leur âme et conscience ils savent que leur adversaire fait est louable.  C'est dans la nature même de l'opposition politique. Trouvez un homme politique féliciter ou donner un quittus à son adversaire c'est rare. Dans l’analyse des faits n'oubliez donc pas de tenir compte de cette constance. Quand ont est sur un champs politique rappelez-vous c'est toujours l'adversité, la lutte, les rivalités qui guident les acteurs. Et cela l'est plus encore dans nos pays africain où la notion de Patriotisme est un mot vague chez les politiciens. On est prêt à tout pour accéder pour nuire à son prochain. On ment, on trompe le peuple, on le manipule.

Malheureusement vous et moi qui constitutions la population avions tendance à suivre naïvement  ce que prêchent les politiciens pensant qu’ils sont les seuls capables de nous montrer le droit et vrai chemin.  Ce petit rappel m’a paru important ceci pour permettre à certains de  mieux appréhender les messages qui jonchent les murs facebook et pilulent sur les réseaux sociaux de nos portables.

Alors revenons aux cérémonies de purification.  Je disais ci-haut, qu'elles ne sont pas une émanation personnelles de Faure GNASSINGBE. Elles ont été voulu par nous tous lors des consultations populaires… Chacun de nous avait l’occasion, durant les audiences de la CVJR, de faire des propositions pour amener notre pays vers une véritable réconciliation. Parmi ces propositions figuraient donc la purification de notre pays.

Le HCCRUN qui est l’instance chargée de la mise en œuvre de ces recommandations a fait ce que tout bon africain était censé faire : c'est-à-dire commencer par  purifier et prier pour notre Patrie avant toute chose.

Pourquoi condamner cela ?

Sur quel argument logique en tant que africain voudriez-vous que le HCRRUN abandonne les purifications pour se lancer dans l’exécution des autres recommandations ? 

En Afrique et plus particulièrement au Togo, dans toutes les ethnies il y a des traditions et toute action commence d’abord par la prière et la purification. Simple exemple quand un jeune couple construit une maison, avant d’y passer la première nuit, n’est pas qu’on procède à la purification des lieux ?  Est-ce une mauvaise pratique d'inviter les prêtres ou les Imams à venir prier dans sa maison avant que l'on commence par y habiter ? Ou bien c'est parce que cela a commencé avec les prêtres traditionnelles et autres que vous condamnez cela ? Le Togo n'est pas composé que de chrétiens et de Musulmans. Il faut tenir compte des autres religions. Et au delà des différences religieuses c'est le symbole dans l'acte de purification et de prières qu'il faut voir.  De retour d'un simple voyage à l'étranger, on organise des libations dans certaines ethnies, d'autres font des dons aux nécessiteux, d'autres vont à l'Eglise. Pourquoi faites vous les "petits blancs" devant les cérémonies que vos parents continuent de faire au village voire en ville ?

Chers togolais ne vous laissez pas distraire. N’oubliez pas vos origines. La purification constitue l’étape fondamentale et nécessaire avant toute autre chose dans le cadre de la réconciliation.

Et ce qui est désolant c’est de voir certaines personnes qui se disent intellectuelles s’associer à cette campagne de dénigrement contre les rites et cérémonies traditionnelles argumentant qu'il faut juger les coupables avant de purifier. Les hommes religieux, les spécialistes en la matière en  savent  plus que moi que les cérémonies de libations, de prières et de purification sont nécessaire dans l'ordre religieux et spirituel de toute oeuvre.

Et ce n’est pas en 2005 ou en 90 seulement que le sang des togolais a été versé. Quand on parle de purification du pays, ce n'est pas un fait particulier qui est ciblé, c'est l'ensemble des mauvais évènements qui ont secoué notre pays depuis sa gestation en tant que Nation jusqu'à ce jour. Avant les indépendances, il y a eu des morts avec l'action des colons, durant les indépendances, beaucoup de togolais sont morts (on vient tout récemment de célébrer nos Martyrs), après les indépendances il y a eu aussi des morts.

Quand certains opportunistes arguent qu’il faille juger les auteurs des crimes avant de purifier le Togo, nous leur disons que s’il faut  attendre d’identifier et de juger tous les auteurs   avant de purifier notre pays, on y arrivera jamais.  Durant la lutte pour l’indépendance, des razzias ont été organisés sur toute le territoire, des familles entières ont été décimées par   l’armée coloniale (ce que nombre de vous semble oublier). Durant la période post indépendances des erreurs ont été commises et des togolais sont aussi morts.  Alors lorsque des pseudos intellectuels essaient de limiter la notion de purification aux seuls évènements de 2005 ou de 90 , on pense qu’ils font soit  le jeu des politiciens soit qu’ils sont des intellectuels "bornés".    Pourquoi voulons-nous à tout prix  suivre et prendre pour argent comptant les discours des leaders politiques ? Parce que l'ANC ou la CDPA a dit que ces cérémonies de purifications ne sont que du folklore, que sans une minute de réflexion nous devons conclure que c'est vraiment du folklore ? 

C'est maladroit et cela prouve combien de fois à l'heure des réseaux sociaux, la pensée tend à devenir uniforme et abêtissante. On ne réfléchit pas par soit. Si nous devons attendre de connaitre les auteurs des actes qui ont fait verser du sang togolais sur notre terre, nous ne procéderons jamais à une purification.

Irons-nous réveiller par exemple les morts et  les juger pour leur crime durant la période coloniale ? Non. Mais nous ne sommes pas pour l’impunité et nous ne sommes pas non plus  des conservateurs. Le Togo doit évoluer, nous devons progresser malgré notre passé que nous essayons d’analyser pour éviter les erreurs dans le futur.

Soyons lucides en tout temps. Le Togo c’est nous avant tout.

Sachez  que lorsque vous penser plaire en se faisant les opposants, présentant dans vos écrits  le pays sous des couleurs les plus sombres et mauvaises, ne soyez pas surpris demain du traitement que les autres vous réserverons à l'étranger.  Qui vend  son  pays moins cher s’achète à crédit. Vous pensez nuire à qui en caricaturant le Togo sous des traits grossiers et orduriers qui ne lui ressemble pas ? Le Togo reste ce qu'il qu'il est un Etat avec son histoire comme tout pays au monde. Nous avons connu des hauts et des bas comme dans toute vie. Le Togo était appelé il y a des années de cela : la Suisse de l'Afrique. Notre pays étaient parmi les top des pays attractifs sur le continent. Interrogez les ainés et ils vous le diront. Mais à cause des discours du genre haineux et "irréfléchi" nous sommes tombés bas avec tout ce que vous savez de notre passé politique troublé.

Vous dénigrer le gouvernement, vous ne le critiquer pas avec des arguments logiques, vous vous livrez seulement à des attaques vulgaires et des insanités. Vous rabaissez votre pays (tout votre pays)  à une simple image.

Vous pensez que le Togo c’est un individu qui existe en dehors de vous ? JAMAIS. Le Togo c'est la somme de nous tous en tant qu'individus. Réfléchissons par mille fois avant d'écrire. Le Togo reste notre pays quel que soit ce qu'il arrive.  Même par aventure vous adopter une autre nationalité, l'histoire retiendra que vous étiez d'abord togolais. "Nul ne montre ses origine de la main gauche" retenez le et surtout n’oubliez pas qu’on reconnait le bonheur quand celui-ci nous a fui.

Aujourd’hui, bien que tout ne soit pas rose, on peut se réjouir de ne pas avoir à fuir la guerre ou le terrorisme.  Sachons qu’en temps de guerre ou en temps de trouble, la mort ne distingue ni opposition ni majorité. Ceux qui s’amusent à inviter ou à souhaiter que le pays bascule dans l’anarchie ou le désordre, que ceux-là se rappellent notre douloureux passé. Nous avons tous perdu des proches et notre pays a assez souffert. Ceux qui depuis la diaspora invitent les autres à se sacrifier qu’ils retiennent qu’ils seront aussi responsables de tout ce qui arrivera. Heureusement que les écrits restent …

Bonne Prière à tous et que la Bénédiction du TOUT PUISSANT parvienne à tous les togolais sans distinction aucune.

 

Lire la suite

Lawson Nadou et la STT promeuvent la voyoucratie de leurs membres

Publié le 9 Novembre 2016 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE, stt togo, SYNDICAT

Lawson Nadou et la STT promeuvent la voyoucratie de leurs membres

INTIMIDATION, ARROGANCE, DIFFAMATION, DEFIANCE DE L’AUTORITE
Lawson Nadou et la STT promeuvent la voyoucratie de leurs membres. Gamatho et son CSM muets devant les campagnes de calomnie des magistrats
La conception du syndicalisme par la Synergie des travailleurs du Togo (STT) est clairement en train de virer à la démagogie. Les membres de ce syndicat sont en train de passer pour des intouchables dans la société. Dissimulés dans les plis STT, ils sèment à loisir du désordre et tentent d’utiliser leur statut comme un bouclier contre les infractions pour lesquelles l’autorité judiciaire n’aurait pas le droit de sévir. C’est bien ce que l’on peut croire en considérant l’épisode judiciaire qui met en lice actuellement Sanwogou N. Fréderic, porte-parole de la STT à Dapaong et la Coopérative des assemblées de Dieu (Coopec-AD) de la même localité, avec une illustration maladroite et déplacée de Nadou Lawson, coordinatrice de la synergie, qui s’en prend vertement aux magistrats en charge du dossier.
Les faits
Tout est parti d’un crédit accordé par la Coopec AD au sieur Sanwogou N. Frédéric d’un montant de 3. 200 000 francs. Quelques jours après, celui-ci débarque dans les bureaux de l’agence et menace de ne pas rembourser si jamais le crédit demandé par son ami Kpessou Komla ne lui est pas accordé. Syndicaliste étant, il est très craint dans le milieu, et personne n’a trouvé à broncher ce jour. Après cette descente musclée, Sanwogou attaque les responsables de la Coopec AD sur les réseaux sociaux notamment sur sa page Facebook, à travers des articles d’une virulence inouïe. Dépassés, ces derniers choisissent de se confier à la justice en portant plainte au tribunal de Dapaong, sur la base du délit de détournement d’objectif d’un crédit.
Au tribunal
Interpellé par la gendarmerie, il a été présenté au 2è substitut du procureur le 3 Septembre dernier. Ce jour, ils étaient une vingtaine à comparaître, dont sa femme, sur des plaintes de la même coopérative. Tous ont été libérés après des arrangements avec les plaignants, excepté Sanwogou Frédéric. Alors que ce dernier était dans les bureaux du magistrat, ses camarades syndicalistes de la STT ont pris d’assaut le tribunal et ont commencé par faire du bruit, menaçant d’envoyer l’affaire jusqu’à Genève si jamais leur Sanwogou n’est pas libéré. Prenant acte, le 2è substitut a décidé de continuer la poursuite afin d’établir comme il se doit toutes les responsabilités, par crainte que la libération du prévenu sans aucune forme de procès laisse croire réellement à une arrestation et à une détention arbitraires. Sanwogou va comparaître à une audience le 12 octobre 2016.
La ville de Dapaong survoltée
Jamais une audience n’a connu une telle affluence à Dapaong. Et la salle et la cour du tribunal étaient bondées de monde. Pour cause, il a été répandu dans la ville, faussement, que Sanwogou a été arrêté dans le cadre de ses activités d’activiste de la STT. A la barre, Sanwogou n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés, à savoir, n’avoir pas construit de maison comme annoncé lors de la demande du crédit, avoir remis les 3.200 000 francs à une autre personne pour faire un dépôt de garantie et bénéficier d’un autre crédit. La partie plaignante a apporté les preuves de son accusation. D’abord, une question de date. Sanwogou a reçu les 3 200 000 francs un 21 du mois, son ami, dont le crédit était bloqué jusque-là pour défaut de garantie, vint déposer le 24 du mois la même somme sur son compte pour être éligible au crédit. Ensuite, Sanwogou dit avoir construit, la partie plaignante a prouvé s’être déplacée ensemble avec celui-ci sur son terrain, aucune nouvelle construction ne sortait de terre. Malgré tout, Sanwogou a eu la témérité de brandir un PV bizarre établi sur la base d’un constat d’huissier qui confirme qu’il y a effectivement une construction.
Mais la preuve qui va confondre gravement le prévenu viendra de sa femme, Zehielou T. Yolande. Celle-ci, comparaissant comme témoin – elle n’a donc pas suivi l’instruction à la barre – répondant à une petite question du ministère public, a confirmé que son mari a bel et bien reconnu dans les bureaux du 2è substitut avoir remis l’intégralité de son crédit à son ami, et a promis rembourser. Tout juste après ce témoignage, le public, déboussolé, a commencé par vider la salle. Tout le monde s’est rendu compte que Sanwogou et sa bande de la STT manipulaient l’opinion à leur guise.
Après les réquisitions du ministère public, prenant la parole, le prévenu, qui rejette les charges retenues contre sa personne, implore pourtant la clémence du tribunal et sollicite que les juges lui accordent le bénéfice des circonstances atténuantes. Autrement dit, le présumé innocent, qui ne se reproche rien, demande pardon. Paradoxal. Le dossier est mis en délibéré.
Jour de délibération
Entre-temps beaucoup d’eau a coulé sous le pont. C’est maintenant que Sanwogou s’empresse de prendre un avocat, Me Amegan. Malheureusement la vérité sur la procédure lui a été cachée, celui-ci s’engage dans la bataille comme si le dossier vient d’être ouvert, avant d’être informé par le tribunal que le dossier est déjà en délibéré. D’après nos informations, les magistrats en charge du dossier ont subi des pressions, pour libérer le prévenu, ce dernier aurait lui-même fait dépêcher plusieurs personnes pour solliciter la clémence du tribunal. Le jour de la délibération, plantant le décor, le juge a demandé au prévenu les motifs de sa demande de pardon. Parce que le bon sens voudrait qu’on demande pardon si et seulement si on est fautif, et l’on ne saurait accorder le pardon à celui qui ne reconnaît pas avoir commis une faute. Devant le public, pétri d’orgueil, en toute arrogance et en toute suffisance, le prévenu Sanwogou confirme n’avoir commis aucune faute, et ne se reproche rien. Malgré tout, le juge va user de clémence, en prononçant une condamnation de 24 mois d’emprisonnement dont 20 assortis de sursis. Alors que la loi lui permet d’aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement avec une peine d’amende.
Nadou Lawson et la STT en transe
Madame Nadou Lawson, après la condamnation du porte-parole de son syndicat à Dapaong va maladroitement monter au créneau pour vouer aux gémonies les juges en charge de ce dossier. Dans l’explication des faits de la STT, l’enseignant a été forcé par les juges à avouer avoir détourné l’objet du crédit, et c’est face à cette obstination qu’il a été condamné. Pure intoxication. Dame Nadou aurait appelé entre-temps le 2è substitut pour comprendre les faits reprochés à son camarade. Large explication lui a été fournie, avant qu’elle ne sollicite elle-même l’aide du magistrat pour sortir Sanwogou du pétrin. « Nous avons fait toutes les démarches administratives pour qu’on le libère sans succès. Qu’on nous explique la raison fondamentale de la détention de notre camarade. Parce que nous ne croyons pas du tout que cette détention tient de ce qu’on lui reproche. Il est victime d’une injustice notoire », explique Nadou Lawson aux médias. Mauvaise foi. Elle soutient par ailleurs que la partie plaignante aurait retiré sa plainte, donc de facto, Sanwogou devait être libéré. En droit, faut-il le lui rappeler, le retrait de la plainte du plaignant n’éteint pas l’action publique, la restitution des 3 200 000 francs par Sanwogou n’effacerait pas automatiquement l’infraction commise. Le ministère public a toujours le dernier mot. Au prononcé du verdict, Sanwogou a relevé appel, il revient à la juridiction supérieure de départager le prévenu et ses juges de première instance. C’est le b.a.-ba du droit, l’ignorance des règles et procédures ne doit pas amener Nadou Lawson à crier sur tous les toits à l’usage de l’arbitraire pour distraire et confondre l’opinion.
Si des leaders d’opinion de cette trempe peuvent manquer autant d’objectivité et d’honnêteté pour verser dans la manipulation de l’opinion à des fins plus ou moins obscures, une certitude, il y a péril en la demeure. On ne peut pas se prévaloir de son statut de membre de la STT pour verser impunément, dans la voyoucratie, dans la provocation, dans l’intimidation, la diffamation et la défiance de l’autorité, surtout judiciaire. Un pan ouvert sur le personnage de Sanwogou, on se rend vite compte que c’est un sulfureux, qui n’a aucune personnalité. La STT le présente comme un enseignant, il est plutôt un employé du CHR Dapaong, de cadre supérieur, il a été ramené par faveur au rang d’un simple aide comptable, après qu’on ait découvert qu’il s’est fait recruter sur la base d’un faux diplôme. Récemment, Sanwogou est rentré par effraction dans la maison d’un monsieur à Dapaong, pour coucher avec sa femme, enceinte de plusieurs mois. Surpris, il a disparu les jambes collées au cou. C’est cet individu que Nadou Lawson s’époumone à protéger tel un œuf en jetant l’anathème sur d’honnêtes magistrats qui ont fait leur devoir avec professionnalisme et sens de responsabilité.
Et Gamatho dans tout ceci ?
Les campagnes de calomnie et de diffamation à l’encontre des magistrats se multiplient. L’on se demande s’il existe une instance dont la responsabilité est de protéger ces professionnels de la justice. Parfois c’est en toute innocence et par mauvaise foi d’une partie perdante que ces derniers sont exposés sur la guillotine. Dès que la moindre plainte est portée contre un magistrat aujourd’hui, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ne perd même pas du temps pour d’abord apprécier la recevabilité de la plainte. Directement elle se déchaîne contre le magistrat et s’empresse dans la plupart des cas de lui casser les pieds. Les exemples sont légions. A cette allure, il y a de fortes raisons de craindre pour notre justice, quand les juges vont se sentir laissés à eux-mêmes, quand ils vont réaliser que le CSM n’est là que pour les poursuivre et nuire à leur carrière. On aurait aimé voir le président Patrice Gamatho de la Cour suprême et du CSM réagir dans l'actuel épisode de Dapaong, comme il fut hyperactif dans le DossouGate où, avec une rage mortelle, il faucha Sronvie Yaovi Olivier, pour l’affaire la plus banale de l’histoire de la justice togolaise, dans laquelle il condamna aveuglément le président d’une juridiction comme la cour d’appel de Lomé. Les magistrats qui ont traité l’affaire Sanwogou n’ont pas tranché en leur nom, mais au nom du peuple togolais, au tribunal de Dapaong. Nadou Lawson n’a pas à crier sur tous les toits les noms de ces magistrats pour les exposer à la vindicte populaire. Quand on poursuit un membre de la STT pour une infraction de droit commun, cela n’a rien à voir avec les activités syndicales. Il faut que les récupérations et la manipulation de l’opinion à des fins politiques cessent dans ce pays pour un efficace enracinement de la démocratie et de l’Etat de droit. Mais il faut également que l’institution judiciaire elle-même arrête de détruire l’image de la justice et se préoccupe un peu de la protection de l’indépendance de la magistrature.
Yves GALLEY
LA SYMPHONIE N° 88 DU 08 NOV 2016

Lire la suite

ET SI NOUS COMMUNIQUIONS AUTREMENT ?

Publié le 30 Août 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Tribune, SOCIETE

Avis aux lecteurs : Il serait trop égoïste que je garde à moi seul cette réflexion faite par un monsieur que je considére comme un "homme du monde".

L'actualité au cours de cette semaine qui vient de s'écouler marqué par les accusations de chantage de deux journalistes, la question de la migration qui hante l'Europe m'ont poussé à rendre public ce  texte vieux de plus deux mois.

Il parait un peu long mais pas assez pour s'ennuyer. Il faut de temps à autres se poser quelques questions sur notre monde, c'est fondammental

 

Voici le texte :

ET SI NOUS COMMUNIQUIONS AUTREMENT ?

Comment serait le monde si nous communiquions différemment d’aujourd’hui, quelle serait l’attitude des gens, ou en seraient les valeurs humaines, quels seraient les conflits, ou en serait le populisme, le racisme, l’égoïsme ?

Beaucoup d’entre vous ignorent combien les médias influencent la vie de chacun, car un grand nombre de personnes croient que tout ce qui est dit dans les médias (presse, télévision, internet) est forcément vrai, si le média en question n’est pas attaqué en justice ou simplement que ses auteurs ont le droit de publier.

Les lois concernant la presse et les médias, et même la publicité sont réputées strictes et éthique, pourtant le sont-elles vraiment autant que vous le pensez ?

Avez-vous essayé d’analyser une journée de télévision Française, toutes chaines confondues ?

On se plaint de la crise, des difficultés économiques, de la violence, du terrorisme. Mais n’entretient-on pas la morosité entre thèmes morbides, informations calamiteuses, séries américaines justicières et autres émissions de téléréalité superficielles, qu’est-ce que le monde pour celui qui le découvre ainsi ?

Ainsi qu’est-ce que le paysage audiovisuel d’aujourd’hui, quels sont les thèmes récurrents des organes de presse, quels sont les buzz d’internet ? Des scandales, des commérages, des procès d’intention, comme si voir le malheur, la bêtise et les erreurs des autres devait nous satisfaire et nous réconforter.

La télévision est-elle le reflet de notre société ? La presse est-elle toujours objective ? Internet est-il régit par des lois éthiques ?

Il ne s’agit pas d’être réactionnaire, rétrograde, moraliste ou pire censeur, mais de constater qu’en définitive, les médias influent énormément sur nos consciences, sur notre vie quotidienne, parce qu’ils occupent une grande partie de ce quotidien.

Il faut aussi bien constater que les médias, vivent presque exclusivement de la publicité, c’est-à-dire des comportements d’achats, des envies et des besoins qu’ils créent et encouragent. Sont-ils donc indépendants de leurs annonceurs, régissent-ils vraiment la vérité qu’ils se vantent de défendre ?

Un divertissement télévisuel, n’est pas sélectionné par rapport à ce qu’il enseigne, à ce qu’il communique en enrichissement personnel, ou à ce qu’il traduit de nos comportements, mais par rapport à son seul audimat, c’est-à-dire par rapport à la masse d’intérêt qu’il retient, de façon à pouvoir vendre des plages publicitaires. Le téléspectateur n’est alors pas un client à satisfaire mais une cible à manipuler.

Un média presse, communique sur des thèmes sélectionnés, sur des clivages, sur des statistiques et sur des « une » ou des scoops qui attirent l’attention, quitte à stigmatiser des évènements, des comportements, des probabilités pour vendre du papier et avant tout les publicités qui y sont imprimées.

Internet, c’est un média qu’on pourrait qualifier d’amateur et de rebelle, car il échappe majoritairement au contrôle des grands médias, et exprime le plus souvent les blessures, les inquiétudes et les mirages de nos sociétés. A un tel point, que désormais les médias professionnels ont perdu tout contrôle et doivent désormais suivre et calquer leur communication sur les buzz d’internet. C’est en quelque sorte le retour de boomerang des autres médias.

Internet est influencé par les autres supports médiatiques, mais n’obéit en ce qui le concerne à aucune limite et à aucune censure. Aussi, autant il est un moyen formidable de communication et de liberté, autant il est une arme dangereuse si on s’en sert mal.

Avant l’informatique, tout ce qu’on pouvait apprendre était encyclopédique, il fallait acheter une collection de livres pour pouvoir s’instruire et trouver toutes les informations connues par la civilisation. Ces informations étaient à cette époque, beaucoup plus objectives, et neutres qu’elles ne le sont aujourd’hui.

Croyez-vous que tous connaissent cette nuance entre passé et présent ?

N’y a-t-il pas une époque ou on entendait encore dans la bouche des gens, au fil des conversations, « c’est vrai car je l’ai vu à la télévision », ou on pouvait retrouver sur des magazines la mention certificatrice de réalisme « vu à la télé ».

Or, il convient de savoir que la télévision comme la presse, n’ont pas de devoir ou de politique encyclopédique, et par le droit de l’expression, ont toujours la liberté d’orienter leur reportages et leurs informations, sous contrôle en France du CSA, (conseil supérieur de l’audiovisuel).

Ainsi, d’autres diront, qu’ils sont obligés de dire la vérité ?

Pas exactement, en réalité ils doivent cités des évènements réels, et basé sur des faits vérifiés, mais si ils ne peuvent pas mentir en maquillant les faits pour manipuler les esprits, ils ont néanmoins le droit de ne dire qu’une partie de la réalité, ou de couper des passages d’un reportage, ou de s’auto censurer.

Prenons l’exemple du virus Ebola en Guinée et au Libéria. Lorsqu’un journal écrit :

« On constate la survenance d’un virus épidémique de type Ebola, dans certaines zones du Libéria »

Le lecteur peut ainsi penser que si il doit se rendre au Libéria, il devrait soit reporter son voyage, soit éviter les zones infectés, mais en même temps relativiser car certaines zones ne veulent pas dire tout le pays. On dira donc que cette information était vraie, et qu’elle était plutôt objective.

Si un autre journal écrit :

« On constate la propagation du virus Ebola à d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest »

Le lecteur peut penser que l’épidémie est galopante, et que toute l’Afrique de l’Ouest est concernée, soit le Sénégal, la Gambie, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Togo, le Bénin, le Niger. Ce qui implique l’annulation de voyages touristiques, le blocage sanitaire des exportations de ces pays, une recrudescence des contrôles sanitaires, une peur récurrente vis-à-vis des pays Africains

L’information est-elle vraie ?

Hélas oui, elle est vraie au sens juridique, car la Gambie et la Guinée sont bien des pays de l’Afrique de l’Ouest, même si elle est globalement fausse, car si elle s’est étendue aux pays limitrophes, il y a eu moins de cas au Sénégal qu’aux états unis.

On peut alors se demander, quelle est le but de cette annonce, car quand il y a la guerre en Ukraine, on évite d’écrire « L’Europe est entrée en Guerre », ce qui pourtant serait vraie au sens ou l’Ukraine est un pays d’Europe continentale.

Pourtant, malgré les torts que cette information a propagé sur l’image du continent Africain, aucune presse n’a jamais relativisé son information en expliquant par exemple, que désormais l’épidémie est éradiquée, et qu’elle n’a jamais atteint, ni la Côte d’Ivoire, ni le Ghana, ni le Togo, ni le Bénin, ni le Niger, ni le Mali. Il y a donc encore des gens qui ont peur de venir dans ces pays.

Là aussi la presse, n’a pas d’obligation d’informer que tel ou tel évènement a pris fin, ou que telle ou telle information était exagérée. Car c’est une presse libre qui choisit ses sujets et qu’il semble évident que la peur et la mort, vendent beaucoup mieux que la paix et la vie.

Dans ces circonstances, peut-on se laisser influencer par nos médias ?

Si la réponse est oui pour beaucoup, je suis obligé d’avouer avec consternation, que ce n’est pas par choix individuel, mais par habitude et manipulation des consciences autant que par manque d’humanisme des médias. C’est ainsi que dans un quotidien qui constate l’aggravement de la pauvreté vous pouvez voir une publicité pour le luxe français à travers une montre qui vaut 6 mois de SMIC.

Car au fond, le devoir d’informer, la philosophie et les valeurs humaines ne sont qu’un prétexte de vente pour les organes de presse, et leur pouvoir énorme, sert de moins en moins des intérêts humanistes, et de plus en plus des intérêts politiques et économiques. Les presses d’aujourd’hui sont aux mains des financiers et des lobbies, qui influent sur les conseils d’administrations pour mener à bien leurs stratégies.

On peut casser n’importe quelle carrière en quelques pages, ou pousser à la faillite n’importe quelle entreprise en révélant une de ses carences. On peut déstabiliser des pays, pousser à la guerre, au terrorisme, au nationalisme, au populisme, et à la radicalisation, tout en disant une seule partie de la vérité.

Tout cela à cause de quoi ? A la base de tout à cause des annonceurs publicitaires, qui eux se foutent royalement de savoir ce qu’il adviendra des valeurs de l’humanité et des pensées citoyennes, pourvu que leur publicité soit vue par des consommateurs potentiels.

Que faut-il constater ?

Que notre civilisation moderne, bascule dans le voyeurisme, l’égoïsme et le populisme, à cause d’intérêts économiques supérieurs qui influent sur notre cadre de vie, car paradoxalement lorsque vous parle de terreur et de mort dans des émissions, des reportages ou des films, on vous colle dans les publicité suivantes des images de bien être, pour que votre inconscient soit attiré par le bien être après la noirceur.

N’oublions pas que certaines époques ont vu survenir des exodes massif à cause de la presse, comme les rués vers l’or, les ruées vers l’Ouest et l’Amérique, l’exode rural également au travers des médias visuels comme écrit, parce que l’envie mène souvent à agir.

L’immigration massive est souvent le résultat des images diffusées en dehors des frontières par des télévisions satellites ou par des radios et des journaux, c’est aussi pour cela que les pays répressifs bloquent les accès à certains médias.

Mais il ne faut pas s’étonner de faire des envieux en dehors de nos pays capitalistes, lorsque ces images sont-elles mêmes diffusées sur des médias étrangers, car l’égalité des hommes, c’est aussi l’égalité des envies et des convoitises.

Pourtant ces migrants, qui prennent non seulement des risques mortels, mais dépensent très souvent des fortunes qui leur auraient permis de créer une entreprise locale ou de construire une maison, ne connaissent pas la réalité locale, car ils sont surtout sensibilisés par les fictions, ou les publicités qui ne dévoilent que des aspects positifs.

Ainsi constatent t-ils par exemple qu’une voiture neuve toute équipée s’achète bien moins chère que chez eux, et avec des crédits gratuits, et ils ont envie de cette voiture, ils admirent la société occidentale, mais tout en ignorant que :

Sans papiers en règle, ils ne trouveront pas de travail bien rémunéré, ils n’auront pas le droit aux soins gratuits sans être ensuite expulsés, ils n’auront pas le droit aux logements sociaux, ils n’auront pas le droit à la retraite, et surtout qu’ils n’auront jamais l’occasion de revenir chez eux en pouvant repartir ensuite, et ne pourront jamais emprunter même à taux zéro car ils seront « exclus » du système sans y être adoubé et sans en être esclave, ils seront alors déçus par ce qui leur paraitra injuste, et deviendront délinquants ou rebelles et accentueront la peur de l’immigration, tout en sacrifiant leur vie, leur espoirs, leurs rêves, et en devenant à leur tour, racistes et amers.

C’est la réalité, c’est ce qu’il se passe aujourd’hui, tout cela à cause de certains vecteurs de communication, majoritairement à cause de la publicité et de ses dévers.

Parce que c’est la publicité qui influe sur les médias, parce que c’est la publicité qui influe sur les frustrations, parce que c’est la publicité qui influe sur les comportements, parce que la publicité n’est qu’une affaire d’argent, de résultats, de consumérisme, et qu’elle n’est absolument pas touchée par la philosophie et la morale, elle prend sa force, dans le manque, la comparaison et la peur.

Il y a un temps ou les grandes causes étaient défendues par une presse philosophique, éthique, et objective, mais ces temps-là sont terminés.

Aujourd’hui la presse et les médias, ne vivent que par la publicité, ils y ont perdu toute indépendance et leur but n’est plus de parfaire le monde par des réflexions humanistes, mais de captiver l’esprit de ceux à qui les annonceurs veulent vendre, les programmes télévisuels sont de plus en plus vides de sens et de valeur, on épure la pensée humaine, on donne envie par tous les moyens, par la comparaison au risque de propager la frustration, par la haine pour mieux devoir se protéger, par la peur pour mieux rester chez soi, par la stigmatisation et la généralisation pour mieux accentuer les frustrations qui pousseront à l’envie.

En EUROPE on tue pour avoir un I-Phone, est-ce normal ?

Pour finir, voilà en quoi j’ai rompu avec le monde occidental, en ce qui me concerne, j’ai repris ma liberté, elle m’a coutée cher, car ne croyez pas qu’il est simple de sortir du système, car ce même engrenage, sans être un démon pour celui qui subit, fera tout pour vous retenir, jusqu’à devenir répressif et en vous en empêchant même de sortir votre argent de vos banques, en vous demandant de justifier vos besoins à l’étranger, prétendument pour lutter contre l’argent sale et la drogue.

J’ai bien sûr moi-même, comme chacun, toujours besoin d’argent, mais pour créer, pour aider, et pour vivre aussi, pourtant je n’ai pas changé de voiture depuis 10 ans, car les voitures actuelles, trop électroniques et ne pouvant plus être réparées par soi-même, ne répondent pas à l’usage que j’en fais. Je n’ai pas d’écran plat, j’ai une cuisinière à gaz, et alors est-ce que je vis moins bien ?

Quand j’ai de l’argent je l’investi au Togo, car les raisons d’investir sont nombreuses, j’investis dans de la terre, dans des entreprises, dans des hommes, dans l’avenir.

Et je démonte les mirages de l’occident, autant pour mes compatriotes passés qu’actuels, les premiers pour leur faire comprendre qu’il y a d’autres façons de vivre heureux, sans devoir se comparer ou se plaindre, les seconds pour leur faire saisir les chances qu’ils ont d’être encore libres du système qui ne les maitrisent pas encore.

J’aime mon pays, qui n’est pas l’enfer, j’aime mon peuple aussi, mais ce peuple est désormais devenu esclave soumis d’un système qui ne lui apporte rien de nouveau et de positif, et ayant pris ma liberté, en ce qui me concerne, je ne souhaite plus la perdre.

Je vais investir dans une ferme, dans un bout de brousse ou il n’y a presque rien, si ce n’est, le plus important, que sont les valeurs humaines, et j’adore ce village et son chef, j’y suis déjà très attaché.

Ce que veut le village c’est du progrès, de la nouveauté, que ca bouge, que les jeunes y restent, que les familles restent soudées…

Alors oui, ils auront besoin d’un poste médical, c’est prévu, d’un marché aussi pour échanger et vendre et pour faire venir du monde, d’échoppes et de boutiques pour éviter de faire 15 km pour acheter un outil ou une conserve, une navette aussi pour éviter de marcher, une école primaire aussi, et puis des puits et de l’énergie, ils ont besoin de tellement de choses.

Pour financer tout cela, il faut de l’argent bien sûr, et la terre et les potentialités culturelles, permettent d’en gagner suffisamment, pour ma famille, comme pour eux, comme pour l’état.

Il ne s’agit pas d’en faire trop, mais au départ le minimum vital et le développer progressivement, jusqu’à ce que l’état ou le village reprenne le flambeau.

L’Afrique est un continent qui a besoin de bâtisseurs, d’entrepreneurs, de penseurs et surtout d’acteurs. Il y a beaucoup de choses à construire, à rénover, à développer, tout en donnant un sens à son existence.

C’est mon défi personnel, et surtout pas avec le désir d’être roi, car désolé si je choque quelqu’une, mais je suis contre cet honneur traditionnel, car je suis républicain et si je respecte la monarchie africaine, c’est parce que ce sont mes hôtes et parce que c’est leur culture millénaire, pas parce que j’en rêve. Je serais néanmoins, comme à l’heure actuelle, respectueux des coutumes et des principes du village. Je suis acteur, j’aime m’impliquer, mais je sais aussi garder ma place.

Je ne suis pas du tout pressé d’apporter la télévision internationale et l’extrême technologie, on vit très bien sans, et je ne cherche pas non plus à y créer une communauté occidentale, ou élitiste même si eux n’ont pas caché qu’ils l’espèrent, un peu par intérêt mais beaucoup par naïveté, ou curiosité.

Je n’ai pas l’intention de changer les règles, mais au contraire de montrer qu’on peut faire évoluer la culture vers la modernité sans pour autant changer de modèle.

Entendons-nous bien, je ne crache pas sur ma nationalité ou la culture de mon pays d’origine, je lui suis redevable pour beaucoup, je suis fier de mes racines et de mes ancêtres, et j’aime encore la France, les français, comme pratiquement tous les peuples du monde.

Les Français comme les américains et globalement les occidentaux et même beaucoup d’asiatiques et aujourd’hui certains africains, n’ont pas choisis de construire leur système, ils ont étés absorbés par celui-ci, sans se méfier, sans analyser, sans prendre de recul, malgré eux, jusqu’à en perdre une indépendance qu’ils ne s’imaginent même pas avoir eu un jour. Ils sont plus victimes que coupables en réalité.

Ce système, les a formaté, les a cloné, et ce « système » vit aujourd’hui mieux de leurs peurs et de leurs inquiétudes qu’il ne vivait de leur bonheur simple.

Ce ne sont pas tous les politiques qui ont créé ce système, même si ils sont désormais responsables de leur immobilisme et de leur perte de contrôle, ils en sont eux aussi les victimes plus que les auteurs, ils se sont à certains moments laissez séduire par la communication et les conquêtes faciles, mais en sont eux aussi désormais prisonniers et par ailleurs n’agissent plus que dans ce sens pour certains, jusqu’à la démagogie. Il y avait pourtant des précédents historiques.

Ce sont les financiers, les traders, les banquiers, qui sont derrière le système, ou il suffit de faire baisser ou monter le prix d’une ressource pour valoriser ou ruiner une économie nationale, et la famille est grande, sans être gouvernée par un seul homme, et sans être organisée comme un ordre secret, même si parfois ils agissent en groupes, chaque financier se bat pour ne pas perdre une bataille, pour faire son job et garder un pouvoir éphémère, sans que jamais personne au final ne gagne vraiment ni médaille, ni honneur, ni reconnaissance mondiale, c’est une lutte sans fin qui ne mène a aucune vraie victoire philosophique, ces gens ne rentrent jamais dans l’histoire, si ce n’est dans les « faits divers » pour ne satisfaire que quelques élites qui finalement jouent dans un monde sans réalisme, sans conscience humaniste et collective, aux détriments de milliards d’individus en quelques clics d’ordinateur.

Je ne suis pourtant pas anti capitaliste, encore moins communiste, car je suis de ceux qui défendent la liberté de choisir sa vie, je suis donc libéral, mais néanmoins social raisonné pour plus d’humanité et de solidarité, je pense néanmoins qu’il devrait y avoir une limite de richesse mondiale, un point qu’on ne peut pas dépasser, même si celui-ci serait très élevé, car il est inadmissible pour moi qu’un milliardaire en dollars joue la vie des autres comme une distraction alors que d’autres se battent pour vivre un jour de plus, sans jouer. L’ONU devrait pouvoir limiter les fortunes individuelles mondiales à des montants certes importants, mais planchers, et pourquoi pas ensuite récupérer ce qui dépasse pour servir les intérêts des pays défavorisés, si on limitait la fortune personnelle a 500 milliards de dollar ne serait-ce pas déjà suffisant pour les excès de certains ?

Je ne suis pas contre le progrès, ni contre la technologie, je ne compte pas vivre comme au moyen âge, comme un marginal, mais avec le confort moderne essentiel sans le superficiel, avec l’eau, l’électricité, des véhicules, de jolies choses autour de moi, une jolie maison et même internet, mais plutôt que de régresser, je choisis d’avancer, d’aider, de partager, de construire, de participer, sans me laisser influencer, pour me sentir utile et en vie.

Je préfère apprendre des hommes et du dialogue, que d’apprendre par ce que d’autres me disent avoir appris sans le constater, j’écoute ceux qui sont acteurs de leurs vies, ceux qui décident de leurs avenir, aussi humbles soient-ils, car la force n’est pas affaire de pouvoir ou de richesse, j’aime côtoyer ceux qui ont plus d’espoirs que de frustrations, ceux qui ont une philosophie et des convictions humanistes, ceux qui ont fait quelque chose de leur vie, pas ceux qui subissent en gémissant ou en attendant un miracle.

J’aime, le monde, la paix, le dialogue et la vie, je ne me sens supérieur à personne et j’ai toujours à apprendre de tous ceux qui ouvrent leurs cœurs à la différence et à la tolérance, quelques soient leurs croyances, car je les respecte toutes, tout en me laissant le droit et la liberté de croire en ce qui me concerne, en conscience et dans l’intimité.

Changez votre regard sur notre monde, la vie peut être belle, loin des masses médias, loin des mondes comparatifs, loin des influences et des statistiques.

L’humain a fait de belles choses, il faut savoir faire le tri, et apprendre à rester acteur de sa vie, acteur de son futur, à être responsable, humble parmi les autres, fort parmi les siens et riche d’expériences avec les autres.

Ne Fantasmez plus vos vies, ne pleurez pas le passé, bâtissez votre avenir, en concorde avec ce que vous aimez et pas pour ressembler à des modèles imposés…

VIVEZ, PARTAGEZ, ECHANGEZ, OUVREZ VOUS AUX AUTRES…

LA VIE EST UN CADEAU UNIQUE, MAIS L’EXISTENCE DEPEND AUSSI DE CE QUE NOUS EN FAISONS.

PHILIPPE GIRARD-REYDET

Lire la suite

Où sont-ils passés ces politicards ?

Publié le 11 Juin 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

Où sont-ils passés ces politicards ?

A présent que l'euphorie des élections est passé est-ce qu'on peut prendre juste dix minutes pour poser quelques questions à certains acteurs politiciens en qui on avait très tôt vu une forme d'incapacité, d'incompétence à participer efficacement au jeu politique dans notre pays. Ils étaient si arrogants et si confiants que, à leurs yeux, les autres n'étaient que des menus fretins. Le temps du mensonge et de la condescendance est fini et grand temps est venu de se dire la vérité en face, celle qui fâche certes mais qui permet à tout homme d’occuper sa juste place dans l’histoire de ce pays.
Des questions il y en a des tonnes mais pour ne pas lasser les togolais nous allons juste prendre quelques-unes :
Eric DUPUY où êtes-vous ?
Vous nous disiez ici au Togo que l'ANC n'avait pas besoin des autres partis politiques pour remporter les élections. Où en sommes-nous aujourd'hui. Votre assertion est-elle encore valable aujourd'hui ?
Toujours vous monsieur Dupuy, vous avez promis aux togolais, à vos militants la victoire, pour ce faire vous avez mobilisé de l'argent, sans doute des centaines de millions, dans l'optique de déployer sur tout le territoire national, des représentants dans les bureaux de vote. Bientôt 60 jours après les élections, vous n'avez pas encore produit de rapport sur votre participation aux élections et surtout vous n'avez pas encore mis à la disposition des togolais les procès-verbaux collectés par cette équipe de 20 000 personnes dont vous faisiez cas sur les ondes de la Radio France Internationale quelques heures avant les élections. Était-ce donc un coup de bluff ces propos ? Votre victoire avant même le match était donc une manière pour enthousiasmer les togolais et les soutirez davantage de sous ?
Que devons-nous désormais croire de tout ce qui sortira de votre bouche ? Que vous êtes réellement des plaisantins ?
Toujours à vous monsieur Eric DUPUY, comment compter vous aborder, dans le futur, la bonne partie des togolais que votre "CENI" a mise entre parenthèse lors de la proclamation de ses résultats. Demain, que direz-vous à ces hommes et femmes des 16 CELI que vous avez considérés comme des "apatrides" en gommant leur vote ? Monsieur Eric DUPUY, à l'avenir, vers quelle institution du pays vous adresseriez-vous puisque vous déclaré que la Cour Constitutionnelle de notre pays était une cour aux bottes du parti UNIR ? Seriez-vous prêts à saisir cette même cour lors des prochaines occasions même électorales si elle ne venait pas à être remaniée ? Pour terminer, dites, nous la main sur le cœur, la conscience toute tranquille, si vraiment vous aimez notre pays, le Togo ?
A vous Monsieur Jean Pierre FABRE une seule et unique question : Que comptez-vous faire pour redonner confiance à la population et la faire espérer ? Êtes-vous prêts à prendre votre retraite politique et à donner la chance à de nouvelles têtes d'émerger ou bien vous pensez que le moment pour vous d'aller rejoindre le banc des "dinosaures" n'est pas encore arrivé. Dans ce cas sous quel angle aspects comptez-vous poursuivre votre combat politique et avec quels moyens ?
La réponse à toutes ces questions, à notre humble avis, permettra aux togolais soit de garder de vous quelques bons souvenirs soit de faire une croix définitivement sur vous et peut être sur votre parti politique dont le symbole, une bougie, n’aura servi qu’à consumer ses fondateurs.

Lire la suite

Huit présumés brouteurs interpellés par la Gendarmerie nationale

Publié le 5 Juin 2015 par @Abdel-L'investigateur dans SOCIETE

Huit présumés brouteurs interpellés par la Gendarmerie nationale

Huit présumés arnaqueurs opérant sur toute l’étendue du territoire national sont depuis quelques jours dans les mailles de la gendarmerie nationale. Ces arrestations font suite à une enquête menée par le Service de Recherche et d’Investigation (SRl) de la Gendarmerie nationale qui, depuis le deuxième semestre de l'année 2014 a été saisi de plusieurs plaintes d’escroquerie. Ces derniers ont été présentés à la presse lundi dernier dans les locaux de la SRI à Lomé.

Les investigations ont permis de mettre la main sur les nommés

Malika Kougnatéla Dominique alias « Stone », Banatom Alou Alban, Bodé Koura Sébabi alias « David », Gbadegbe Kokou Edem, alias «Anifrani », ' Aledi Tarougué alias « Papson », Kagnaya Akizou, Keloufaye Essodolom et Tabo Aklesso alias « Akila ». lls ont été interpellés respectivement les 21, 22, 23, 26, et 28 mai dernier. Ces arnaqueurs, pour la plupart des repris de justice, en complicité avec certains étrangers, ciblent leurs victimes parmi des personnes naïves qui espèrent légalement améliorer leurs conditions de vie. ll leur est alors proposé des nominations à des postes de responsabilité, soit le recrutement dans les agences de grandes sociétés de la place ou la commercialisation des graines de « Morenga », de lasève « d’Aloes Vera »,des œufs de perroquets ou de statuettes.

Organisés en plusieurs groupes avec des rôles bien précis, les membres du réseau simulent des appels venant de l'étranger et se cachant derrière des pseudonymes et de fausses qualités tels que «le docteur De Souza ou d’Almeida », le fondé de pouvoir de la BCEAO « Lawson Emmanuel », le forestier « Logossou du Bénin », le français ou belge’ « Napoléon », l’ancien chauffeur de Togopharma « Ie vieux Wiyao » ou « Belei Prosper», lancent une arnaque àleurs victimes. Ces escrocs, au préalable, prennent soin de maîtriser dans les moindres détails, les profils de leurs victimes, leur vie de famille, leur milieu de travail, leur religion, leur classe sociale, la profession exercée, leurs amitiés, leurs fréquentations. Ceci afin d’établir une relation de confiance avec ces derniers au cours de leurs échanges téléphoniques qui, le plus souvent, portent des indicatifs de la France, de la Belgique, du Burkina-Faso, du Benin ou du Sénégal ou encore provenant du réseau local Moov. C’est sur ces numéros Moov que, les victimes, à qui ils promettent généralement 20 % des bénéfices réalisés sur l’affaire proposée, transfèrent des fonds exigés à titre de part contributive, de frais de traitement de dossier quand il s'agit de nomination ou de recrutement à un poste ou de redevance pour assurer le convoyage des produits du Bénin ou du Burkina-Faso au Togo en vue de leur exportation vers l’Europe;

Par ces différentes arnaques, ces malfaiteurs sont parvenus à encaisser des sommes d'argent comprises entre 100.000 et plusieurs millions de francs de FCFA. Une fois les fonds transférés, ils rompent tout contact avec les victimes après avoir encaissé l’argent chez le nommé Tabo Aklesso qui met à la disposition du groupe son cybercafé et son agence transfert d’argent « flooz » dont le numéro est le 96 37 02 97. Ce dernier fait débloquer les fonds sans se conformer aux règles qui exigent la présence du bénéficiaire.

Les perquisitions effectuées ont, quant à elles, permis de découvrir en possession des mis en cause vingt-deux téléphones portables, seize kits Togocel utilisés, vingt-sept kits Moov utilisés, un kit Togotélécom utilisé, un kit MTN, un kit Telmo, huit kits Moov non utilisés, un coffre-fort, deux voitures, trois motos et plusieurs dossiers des victimes.

Le directeur général de la Gendarmerie nationale a appelé les populations à la vigilance et à ne pas céder aux promesses alléchantes et mirobolantes de promotion contre rémunération qui ne sont que des formes d’arnaques et de racket. ll a invité toute personne à qui sont proposées ces affaires suspectes et douteuses à signaler les faits aux forces de sécurité.

Essobiyou AMAH ( Togopresse n°9549  du Jeudi 04 jun 2015)

Lire la suite

FRONT TCHOBOE : "Une Start up d’escroquerie montée par des désœuvrés"

Publié le 9 Avril 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE, Elections 2015

FRONT TCHOBOE : "Une Start up d’escroquerie montée par des désœuvrés"

En réponse à une tribune publiée sur les réseaux sociaux par Claude AMEGANVI, initiateur du Front TCHOBOE une organisation hétéroclite regroupant des partis politiques et des associations qui ambitionnent d’empêcher la tenue de l’élection présidentielle d’avril 2015, Guy AGNINEFA, coordonnateur de CIBAL-TOGO vient de produire une série de documents. Il y critique la posture politique de son désormais ex-ami, révélant les motivations soutenant la création du Front , qu’il qualifie de "start up d’escroquerie montée par des désœuvrés"


Pour comprendre la guéguerre actuelle entre Claude AMEGANVI d’une part, Guy AGNINEFA et les autres membres de CIBAL-Togo d’autre part, il faut remonter à la naissance du Front TCHOBOE. Le 23 février dernier, trois partis politiques de l’opposition et de deux organisations de la société civile, notamment le Parti National Panafricain (PNP) de Tikpi ATHADAM, le Mouvement des Républicains Centristes (MRC) de Frédéric Abass KABOUA, le Parti des Travailleurs (PT) de Claude AMEGANVI, l’Action pour la Promotion des Droits de l’Homme et le Développement Social (APDHDS) de Nicodème HABIA, et le Balai Citoyen (CIBAL) de Guy AGNINEFA annonçaient dans un document remis à la presse, avoir constitué un front ayant pour objectif d’empêcher la tenue de l’élection présidentielle.

Sauf que quelques jours après cette annonce, Guy AGNINEFA, l’un des responsables de CIBAL, présenté comme signataire et partie prenante à la création du Front, déclarait dans une interview ne s’être jamais associé à la démarche. Il va rapidement se désolidariser du mouvement, accusant Claude AMEGANVI, membre de CIBAL, d’avoir usurpé sa signature. Pour lui, outre cette « méthode cavalière », c’est sur le fond qu’il est en désaccord avec son camarade. « L’objectif de CIBAL, qui réunit un éventail de personnalités appartenant à différentes formations politiques et dont la position vis-à-vis du scrutin présidentiel est loin d’être monolithique, est de lutter pour le retour à la Constitution de 1992. Souscrire à une autre initiative, dénaturerait notre engagement » avait-il alors expliqué.

CLAUDE SE FÂCHE :

Suite à cette sortie, le président du Parti des Travailleurs, publie une tribune sur les réseaux sociaux. Il s’en prend aux autres membres de CIBAL, annoncés "politiquement identifiables" et décrits comme "une clique au service de forces occultes", "non élus mais cooptés dans CIBAL pour les besoins de la cause". Sont visés Guy AGNINEFA, présenté comme "militant et responsable de la jeunesse de la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) ; Justin ANANI "journaliste indépendant proche de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) » ; Elliott Kodjo MABLE "militant de l’ANC et responsable de l’une de ses sections du quartier Djidjolé ;Stephan KUEVIDJEN, "militant de l’ANC et responsable de l’une de ses sections de Kodjoviakopé" ; et Kofi DOHNANI, "militant de la Fédération internationale ANC de Belgique. En somme, monsieur AMEGANVI les accuse de connivence avec le pouvoir pour intoxiquer la population et décrédibiliser le Front TCHOBOE. Il revendique la paternité de la création de CIBAL et soutient que ces derniers n’y sont que par sa seule volonté.

DESOEUVRE :

Dans une série de documents rendus publics par monsieur AGNINEFA destinés à mettre à nu la personnalité de Claude AMEGANVI et sa démarche vénale, celui-ci écrit : "le Front TCHOBOE est l’un de ces mouvements créés aussi bien dans l’opposition qu’au niveau du pouvoir pour escroquer les citoyens togolais de l’extérieur et de l’intérieur. Pour lancer cette startup, il faut un minimum de moyens. Les escrocs politiques promoteurs, des désœuvrés de longue date, n’ayant pas ce minimum, réussissent à entuber localement, des citoyens à la fibre patriotique sensible disposant de ce minimum en relations et en argent. L’un des plus nantis financièrement est généralement nommé trésorier de galère pour mettre tout le monde en confiance pour les avances de fonds qui ne seront pas remboursées pour les besoins pratiques d’organisation ». Il y explique que c’est la même méthode qui a présidé à la naissance, à la veille de l’élection présidentielle de 2010, du Mouvement Citoyen pour l’Alternance ( MCA) de Fulbert ATTISSO, dont il fut un éphémère membre et qui a ensuite connu le destin d’un feu de paille. "A la seule différence que pour le MCA, la création a été précédée d’un pacte de sang chez un prêtre traditionnel, alors que cette fois-ci, c’est sur la tombe de Tavio AMORIN" moque-t-il.

Allant plus loin, il affirme que "le fonds du problème que Claude AMEGANVI n’ose pas avouer , c’est qu’il a abusé des ressources , de la crédibilité et des relations des cinq membres de la coordination pour lancer sa start up politique. Dès que la visibilité virtuelle fût assurée pour distraire la générosité de la diaspora, un appel de fonds a été lancé dont il a organisé l’opacité pour le finalement semer ses camarades et zapper. Une ardoise du lancement par le concert des artistes engagés reste à effacer et les comptes doivent être rendus » accuse-t-il.

Il demande à Claude AMEGANVI de "préalablement décliner son identité politique avant de distribuer des étiquettes politiques aux membres de la coordination CIBAL-Togo" . "Etre membre de telle ou telle parti politique est-il un crime à ses yeux? Ne connaissait-il pas les étiquettes politiques des membres de la coordination avant de les coopter comme il le dit ? En précisant qu’ils n’ont pas été élus, par qui a-t-il été élu lui ? Quand il avait besoin de leurs ressources pour le montage de son escroquerie politique, il avait vite fait d’oublier leurs étiquettes. Les membres de Tchoboé et machins sont avertis", a-t-il poursuivi.

Il rappelle que l’action citoyenne de CIBAL s’articule autour de 3 valeurs refondatrices : la fraternité, la vérité et la justice. "Par fraternité, je demande à Claude AMEGANVI des excuses publiques pour m’avoir mêlé à ses arguties politiciennes , alors même que jusqu’à la présente, dans cette cabale à son entier actif, nous avons usé d’égards et de courtoisie en évitant toute attaque personnelle contre lui. Par devoir de vérité, s’il ne s’y résout pas volontairement et humblement, je serai obligé de le traîner devant les tribunaux pour faux et usage de faux et accusations mensongères" conclue-t-il.
Source : | Focus Info..

Lire la suite

La violence syndicale: Quand des syndicalistes visent des finalités politiques, il y a péril en la demeure.

Publié le 31 Mars 2015 par @Abdel-L'investigateur dans SOCIETE, Politique, stt togo

Le bras de fer qui se poursuit entre la STT et le Gouvernement avec son cortège de dérives et de violences ne se justifie guère.

Nous avons toujours écrit dans nos colonnes que nous condamnons la violence sous toutes ses formes, d'où qu'elle vienne, parce que rien ne se bâtit dans la violence. La violence est un couteau à double tranchant. Il faut savoir le manipuler. En fait, nous ne condamnons pas le fait que des syndicalistes se mettent en grève pour obtenir l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Mais ils doivent le faire dans le respect des règles syndicales.

stt-01-mai_2013-10

En revanche, nous n'approuvons pas la violence qui, manifestement, s'organise sous le couvert des mots d'ordre donné en catimini, parce que notre pays a trop souffert de la violence et de ses conséquences néfastes. Nous dénonçons surtout l'instrumentalisation des élèves naïfs dans ce jeu de quitte ou double dont les responsables de la STT raffolent.

Depuis quelques temps, une évidence s'impose clans notre pays. Les politiques sont incapables de mobiliser massivement les populations parce que les Togolais sont atteints de lassitude face au galvaudage de tous les atouts dont ils disposaient pour susciter l'engouement populaire et pour défendre leur cause qui, souvent, n'est pas expliquée. La mobilisation populaire a été abusivement utilisée si bien que les politiciens ont perdu toute crédibilité aux yeux de l'opinion. On a compris que ceux qui suivent les mots d'ordre de la STT veulent se servir de la naïveté de leurs élèves pour atteindre leur propre objectif qui est d'obtenir des augmentations de salaires tout en réglant leur compte au pouvoir qu'ils vomissent. Ces enseignants oublient qu'ils ont eu, en leur temps, des enseignants plus mal lotis qui ne se sont pas servis d'eux comme ils le font actuellement au mépris de toute décence.

Nous avons déjà écrit qu'il existe une connivence entre la STT et les politiciens. C’est simplement malsain parce que le syndicalisme est régi par des règles précises. Et éventuellement, en cas de malentendu, on peut s'adresser à des organisations panafricaines ou internationales pour trancher et savoir qui a tort et qui a raison. L'intransigeance de la STT cache mal la détermination de ses responsables de déstabiliser le pouvoir à une période sensible. Mais, nous croyons qu'ils se trompent. Nous en avons vu d'autres et nous savons que ces genres de comportements se retournent toujours contre leurs auteurs. Certes, le Gouvernement n'est pas à disculper. En effet, depuis que le Gouvernement a initié, il y a de nombreuses années, le dialogue social, si tout s'était déroulé dans les règles de l'art, on n'en serait pas à déplorer la violence organisée à laquelle nous assistons. Les représentants du Gouvernement à ces rencontres ont fait preuve systématiquement de dilatoire et de mauvaise foi en faisant des promesses non tenues c'est-à-dire qu'ils prennent des engagements qu'ils refusent ensuite de respecter.

C'est tout simplement irresponsable et exaspérant et désespérant. Ainsi, ils ont laissé la situation se détériorer jetant au passage le discrédit sur les grandes centrales syndicales qui, aux yeux de leurs bases, ne représentaient que leur propre ombre. Conclusion, c'est le Gouvernement qui a donc prêté le flanc et qui a créé la situation actuelle. Cette situation a permis l'émergence et l'audience rapide de la STT parce que la nature a horreur du vide. Le terrain syndical était vide. Et la STT s'y est engouffrée et se croyant en position de force fait de la surenchère. La grève est une arme susceptible de s'émousser. Il ne faut jamais l'oublier. Il est inadmissible qu'à cause des intérêts de près de 50.000 fonctionnaires, l'avenir des millions d'élèves soit sacrifié. Les deux parties doivent absolument trouver un compromis pour permettre aux uns et aux autres de sauver la face et, par ricochet, sauvegarder l'avenir de nos enfants. Faute de le comprendre, nous nous ferons hara-kiri sans nous en rendre compte.

La suite risque d'être douloureuse. Pour nous les journalistes, nous avons le devoir de tirer la sonnette d'alarme parce que nous voulons que tout se fasse dans la paix et la sérénité. Quoiqu'on pense, les travailleurs de l'Administration sont régulièrement payés. Ils ne sont donc pas sevrés de leurs salaires pour agir hors la loi. Ils demandent des améliorations, c'est leur droit ; cependant, il leur appartient de faire preuve de réalisme et de savoir où ils vont pour ne pas tomber dans le piège des politiques parce que sur ce terrain, il y a la ligne rouge à ne pas franchir. Et quand cette limite sera atteinte, ils comprendront qu'il ne faut jamais confondre vitesse et précipitation.

Rodrigue

Combat du Peuple N° 832 du 30 mars 2015

Lire la suite

La grève des agents de douane et des impôts est une insulte à toute la Nation togolaise toute entière

Publié le 22 Septembre 2014 par @Abdel-L'investigateur dans SOCIETE

La grève des agents de douane et des impôts est une insulte à toute la Nation togolaise toute entière

La grève des agents de douane et des impôts est une insulte à toute la Nation togolaise toute entière. Il y a des reformes louables qui s'opèrent dans d'autres plusieurs domaines dans notre pays notamment avec l'arrivé de l'OTR. Comme partout, le changement est mal vécu par les premières personnes concernées. Les avantages et autre passes droits des uns et des autres se trouvent du jour au lendemain finis. La belle vie des douaniers et des inspecteurs des impôts est compromise avec les réformes entamées. Ceux qui ont pensé qu’il en sera toujours ainsi pour toute leur vie et qui ont investi dans les cuisses des femmes voient leur avenir sous des couleurs sombres.

Aujourd’hui ils sont rattrapés par leur propre histoire mais ils refusent de lâcher prise. Depuis des semaines les agents douaniers et des impôts gesticulent, ils bandent leur muscle contre l’OTR.

Ils veulent étouffer cette nouvelle organisation qui vient les mettre à nu dans leur gabegie, dans leur détournement. Ils expriment même bruyamment leur colère infondé contre le nouveau venu et qui veut mettre de l’ordre dans un secteur pourri jusqu’à la moelle.

Les douaniers et les inspecteurs d’impôts sont rattrapés par l’histoire. Ils ne comprennent pas le leitmotiv des nouveaux dirigeants qui veut mettre en avant la compétence, le diplôme.

Les jeunes qui se tournaient les pouces dans des bureaux ne sachant quoi faire sont désormais remis à leur poste, des postes qu’occupaient des vieux très réfractaire à la moindre innovation. Les temps ont bien changé et les diplômes ont de la valeur.

Dans le temps des agents avec le niveau BEPC ou BAC parfois sans niveau étaient devenus chef par le népotisme sous toutes ses formes. Comment voudrez-vous qu'un subalterne (moins âgé que le fameux chef) avec le niveau maitrise ou DEA voire Doctorat en plus d'un nombre conséquent d'années d'expérience professionnelle ne soit pas le nouveau chef? Toute honte bue ils viennent dire publiquement « On ne peut pas comprendre, par exemple, qu’un général puisse se retrouver sous les ordres d’un lieutenant. C’est inacceptable ». Quelle bassesse!!!! Qu'est ce qui fait le général et le lieutenant au sein des services de la douane et des impôts?

Le DG de l'OTR a été clair là-dessus: au lieu de les rétrograder (c'est-à-dire ces vieux-là), l'OTR leur offre la retraite anticipée avec allocation de salaire. Mais niet. Les dieux de l'autrefois ne sont pas prêts à se faire humilier de la sorte. Ils peuvent se payer les services des journaleux togolais qui sont à la quête du fameux "communiqué final". Ils ne représentent qu'une infime partie des agents. Ils n'ont qu’à opter pour la grève. Ils reviendront retrouver leurs fauteuils occupés.

On peut tout reprocher à Faure en commençant par la nationalité du DG de l'OTR. Mais les reformes qui se font actuellement au sein de cette instance sont vraiment à saluer. Qu'on soit de l'UNIR ou de l'opposition. Parole d’un togolais sur les mouvements d’humeurs dans le monde de la douane et des impôts.

 

 

Lire la suite

De révélations en révélations, Eric DUPUY, Claude AMEGANVI inculpés dans l'affaire des incendies

Publié le 5 Novembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

Eric Dupuy, secrétaire à la Communication de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et Claude Améganvi, président du Parti des travailleurs, convoqués lundi par le doyen des juges d’instruction du tribunal de Lomé, ont été inculpés dans le cadre de l’enquête sur les incendies criminels des marches de Kara et de Lomé en début d’année.Ils restent en liberté mais n’ont pas droit de s’exprimer sur le fond du dossier. Alexandre Amorin, conseiller de Jean-Pierre Fabre, le secrétaire général de l’ANC, n’a pas déféré à la convocation. Selon son entourage, il ne se trouverait pas au Togo actuellement.

Pour rappel, l'ex député KWAMI MANTY accusé d'être l'un des cerveau de ces incendies, avait pris la clé des champs. Mais avec la collaboration de la police internationale, il a été arrêté en milieu d'année puis remis aux autorités du pays. Depuis lors l'enquête a pris une nouvelle tournure. Les déclarations sinon les confessions de ce monsieur sont assez troublantes et inquiétantes pour son parti dont les premiers responsables semblent avoir planifié de très longue date ces crimes dont ils espéraient pouvoir créer une psychose au sein de la population pouvant déboucher sur une révolution.
Au Togo, nous avons des partis politiques qui ont recours à des méthodes de combat politique loin de tout ce que vous pouvez imaginez. Regroupé au sein d'un collectif, ces partis politiques avaient annoncé la chute du régime de Faure GNASSINGBE au début de l'année 2013 en lançant l'opération dénommé "derniers tour de Jericho". A la fin de cette opération, les deux principaux marchés de notre pays ont été consumé par les flammes. Et Faure est toujours là. Toute la population attend avec impatience ce procès qui doit sans doute promettre beaucoup de surprises.

Lire la suite

Le Togo et la lutte contre le blanchiment des capitaux

Publié le 23 Octobre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

Blanchiment de capitaux, financement du terrorisme, trafic de drogue et d’organes, le Togo, se doit d’être extrêmement vigilant. Si les banques sont devenues beaucoup plus exigeantes concernant la provenance des dépôts, il est difficile de suivre les mouvements d’argent liquide générés par les trafics.

La Cellule nationale de traitement de l’information financière (CENTIF) et le Comité interministériel de suivi des activités de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme organisent jeudi une session d’information à l’attention de tous ceux qui sont concernés, de près ou de loin, par ces questions : avocats, notaires, les commissaires priseurs, policiers, gendarmes, agents de voyage, changeurs, et banquiers.

‘Nous voyons par exemple au Togo des immeubles sortir de terre sans bien comprendre d’où vient l’argent ; il y a des Togolais très riches sans que l’on puisse savoir comment ils ont bâti leur fortune’, explique Koko Dzoka, le rapporteur adjoint de la Commission interministérielle.

Le Togo dispose d’un arsenal juridique complet et applique les principales recommandations du Groupe d’action financière contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (GAFI).

Mais un contrôle total des flux financière s’avère impossible. L’usage très répandu du cash pour les échanges commerciaux et la porosité des frontières compliquent la tâche des enquêteurs.

Fin 2011, les autorités judiciaires togolaises avaient émis des mandats d’arrêt internationaux contre des ressortissants étrangers suspectés de financer le groupe terroriste libanais Hezbollah via un complexe trafic de drogue et de voitures d’occasion. Plusieurs dizaines de millions de dollars auraient ainsi transité par le Togo avant de prendre le chemin de Beyrouth.

Lire la suite

Afficher plus d'articles

1 2 3 > >>