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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

ELLE SE CASSE LA FIGURE A QUELQUES PAS DES PRÉSIDENTIELLES.

Publié le 26 Août 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

ELLE SE CASSE LA FIGURE A QUELQUES PAS DES PRÉSIDENTIELLES.

Elle c'est l'opposition togolaise toute entière. Alors que la CENI a appuyé sur l'accélarateur en lançant les travaux préparatoires de révision des listes électorales, les deux grandes coalitions telles deux coépouses se chamaillent encore dans la rue sous le regard presque médusé de leurs militants.

Vendredi 22 Aout 2014, ABASS KABOUA ALLUME LE FEU AU CONCLAVE CST/AEC. JEAN KISSI CONTRE ATTAQUE : "Quand on a du sang sur la main on ne fait pas de la politique".

Samedi 23 Aout 2014 au meeting de l'ANC ABASS KABOUA rengaine "si Jean Kissi veut se mesurer à moi, je lui enverrai seulement le 8e de mon parti ".

Fallait voir les cris de joie et le concert d'applaudissement venu de la foule ! Jean Dion ne nous enseignait-il pas que le quotient intellectuel d'une foule est égal à celui du plus imbécile de ses membres. Bon passons, c'est d'ailleurs conscient de cette imbécilité populaire que l' ANC dresse des laurieurs à Abass KABOUA.

 A travers ces échanges de mots très durs, c'est une confrontation entre l'ANC et le CAR qui se dessine. Abass KABOUA est tiré par Jean Pierre FABRE qui évite de dire des choses qu'il voudrait bien dire personnellement au CAR comme quoi "ils sont trop petits" avec leur six députés pour prétendre prendre la tête de toute l'opposition en vue des échéances à venir.

Jean Kissi est de son côté soutenu par son parti le CAR qui n'a pas caché son intention de porter pour une seule fois au moins l'espoir de toute l'opposition. Depuis plus de quinze ans, c'est toujours le CAR qui sert de marchepied aux autres. Il est temps d'essayer une nouvelle formule; celle qui fait du candidat du CAR, celui de toute l'opposition : le retour de l'ascenseur. Et c'est ça même le fond du débat.

Le CAR et sa coalition espère cette fois se voir soutenu par leurs "adversaires-alliés" aux prochaines élections. Pour l'instant Abass KABOUA est là pour reprendre en chœur ce qu'il a appris de son maître, ce sont les petites eaux qui font un grand cour d'eau.

Si vendredi le match n'a pas eu lieu, ce n'est que parti remise, l'ANC qui a pratiquement offert une carte blanche à Abass KABOUA sait qu'il lui faudra un coupable sur qui endosser l’échec du conclave. Et Abass KABOUA a bien commencé le travail : le CAR et son secrétaire général sont présentés comme des politiciens à la solde du parti UNIR.

Dans ces conditions on se demande pourquoi les uns et les autres ne ramassent pas leur clique et leur claque pour aller se préparer pour la grande bataille de mars 2015.

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Jean Kissi assène : quand on a du sang sur les mains, on ne fait pas la politique. Abass KABOUA dévisagé

Publié le 25 Août 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Jean Kissi assène : quand on  a du sang sur les mains, on ne fait pas la politique. Abass KABOUA dévisagé

Fabre ou Apévon ? La guerre des chapelles ne fait que commencer. Alors que les Togolais, vacant librement à leurs occupations avaient par le biais des médias leurs oreilles tendues vers l’hôtel Novela Star où se tient le conclave du CST (Collectif Sauvons le Togo) et de la CAEC (Coalition Arc-En-Ciel), quelle ne fut la surprise vendredi 22 Aout dernier à la reprise des travaux d’apprendre que deux leaders de ces regroupements ont failli en venir aux mains. L’un soutenant à tue tête que son candidat est le meilleur pour représenter l’opposition à la présidentielle de 2015

Il n'en fallait pas plus pour que le natif de Koumea sort ses muscles.

Jean Kissi a du quitter les travaux non sans avoir rappelé à Abass Kaboua que " lorsqu' on a du sang sur les mains on ne fait pas de la politique".

N'étant pas parvenu à en découdre physique avec Kissi, Abass Kaboua a profité de la tribune dressé par l'ANC le samedi pour jacasser, trainer dans la bout son adversaire et tout son parti. Voir vidéo ici https://www.youtube.com/watch?v=OGF0DolTYCY)

 

Abass Kaboua apparait comme un individu manquant de tact. Quelle idée du CST de l'inclure dans ce comité!
Est-ce en dénigrant les potentiels alliés qu'on pourra les rallier a sa cause?
Abass Kaboua, semble se complaire dans les polémiques de bas Etage. Il est passé expert en dénonciation des traitres et des doubles faces, mais c'est lui qui ressasse en permanence son amitié avec l'Ex-dictateur. Il était Egalement ami avec Pascal Bodjona a l'Epoque ou ce dernier Etait le bras droit de Faure Gnassingbe. Et oui! Pourtant il ne se gêne pas pour accuser tel ou tel d'aller voir Faure en catimini.
Pourquoi l'homme ne prend-il jamais de responsabilités politiques? Pourquoi aucun membre de son parti ne figure à l'Assemblée par l'entremise du CST dont il est membre? Alphonse Kpogo était en prison mais cela ne l'a pas empêché d'être positionné par le CST. Abass Kaboua, me semble-t-il, ne veut prendre aucune responsabilité politique pour ne pas avoir à fournir un bilan. Combien de fois n'a-t-il pas dirigé son viseur en direction d'Agbeyome Kodjo ? Qui peut dire aujourd'hui ou se trouve le fief d'Abass Kaboua et s'il serait capable de se faire Elire député dans ce soi-disant fief?
Alors A défaut d'un bilan politique, peut-on se tourner vers son bilan professionnel? N'est-ce pas lors de son passage à la case prison que Kaboua s’est rendu compte de la vétusté et l'inadéquation des infrastructures carcérales du pays? Pourtant, c'était bien lui qui était chargé de veiller au bon fonctionnement de ces prisons. Alors, quel bilan dresse-t-il de son œuvre? A qui se plaint-il?
Est-ce que Abass Kaboua est au courant des brimades que Agbeyome a subies lorsque Abass était en prison et que tout le monde harcelait Agbeyomé pour savoir ce qu'il faisait en vue de sa libération, comme si Agbeyome était le tuteur de Kaboua. Agbeyome a mis ses contacts extérieurs a contribution. Et dès que Kaboua est sorti de prison, avant même de se raser, il proférait déja des menaces envers son bienfaiteur qui est devenu sa cible privilégiée.
Et enfin, pourquoi Abass Kaboua ne prend-t-il pas la carte de l'ANC une bonne fois pour toutes? L'estrade sur laquelle il se produit en bouffon politique chaque samedi porte l'insigne de ce parti alors que les manifestations seraient organisées par le collectif dont il fait partie. Le CST n'a-t-il pas d'insigne?

Abass Kaboua, la critique est aisée, mais c'est au pied du mur qu'on reconnait le maçon. S'il te plait, a ta prochaine prestation à la plage, explique nous un peu qui tu es, ce que tu as fait pour ce pays, et la nature de tes relations avec le Eyadéma et Pascal Bodjona.

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L'unicité d'action à l'épreuve des dures réalités du terrain politique

Publié le 20 Août 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

L'unicité d'action à l'épreuve des dures réalités du terrain politique

...Comme piqué au vif, le CST ou mieux l’ANC sillonne le pays depuis février 2014 et les leaders salivent du coup, battre le candidat d’un parti qui est au pouvoir depuis des décennies qui a su malicieusement faire sa mue.

Par ci et par là, on entend le rachitique Éric DUPUY au crâne luisante ânonner qu’ils vont parcourir 300 localités du pays et donc de facto ils ont la présidentielle en poche. Je ne sais pas s’il faut en rire ou pleurer.

Et dire que c’est par la même occasion de ces tournées que les leaders profitent pour installer les démembrements de leur parti. Nous sommes à quelques mois seulement des élections de 2015, sept mois exactement. C’est maintenant qu’il a bien plus à l’honorable Jean Pierre Fabre d’aller se présenter aux populations.

Après donc quatre années d’existence et d’errance à Lomé, c’est au pied de la montagne qu’il a choisi le faire le grand saut. Pour y parvenir il lui faudrait des forces exceptionnelles, des capacités de sauts à l’herculéenne.

On n’a répété après plusieurs voix toutes autorisée et certaines dans les rangs même de l’opposition, que l’ANC allait droit dans le précipice. Ils y sont déjà presque.

Le temps s’égrène et les nouvelles ne sont pas rassurantes.

L’unité d’action qui devait aboutir à un choix consensuel d’un candidat a du plomb dans l’aile. APEVON désigné par la Coalition AEC est contesté et du coup les tractations entamées avec le CST tombent à l’eau. Ici il faut une fois de plus voir une contestation indirecte du futur candidat unique : L’omnipotent et l’omniscient Jean Pierre FABRE.

Sans le lui dire directement en face, les autres leaders de l’opposition ne sont pas prêts à confier leur souveraineté à ce trublion politique même s’il préside aujourd’hui la plus grande formation politique de l’opposition.

La question de la candidature unique de l’opposition devient donc un marché de dupe.

L’ANC se proclame toute puissante et affirme pouvoir se passer des autres voix de la Coalition Arc-en-Ciel.

Même s’ils venaient à s’unir c’est pour génèrerez encore d’autres difficultés sur le terrain.

Comment des gens qui ne sont jamais aimés, des individus aux stratégies radicalement opposés qui n’ont jamais appris à travailler ensemble pourront du jour au lendemain faire un front commun pour les élections à venir.

La candidature unique de l’opposition suppose la mise en commun aussi bien des moyens de lutte que des militants et des responsables.

Comment se fera par exemple la mise en commun des moyens ?

L’ANC qui a toujours accusé le CAR et la CDPA, le NET et autres d’être des satellites du pouvoir pourra tout d’un coup confier certains rôles aux responsables de ces formations politiques ?

A ce propos je vous laisse lire quelques extraits d’une analyse enrichissante de Jonas Syliadin

Il y a d’abord le fait que l’histoire semble se répéter un peu comme une fatalité : depuis un certain nombre d’années, la stratégie unitaire a toujours été posée comme un ralliement à l’UFC, illustre ascendant de l’ANC, ce qui donne le sentiment aux leaders des autres partis de travailler pour Jean-Pierre Fabre et Cie. Déjà en 2009, Me Apevon et le CAR laissaient comprendre, qu’ils attendaient « un retour d’ascenseur ». Le refus de se sacrifier indéfiniment pour les autres est le premier contempteur de la stratégie unitaire de l’opposition togolaise.

La deuxième difficulté de l’opposition est la façon dont l’ANC se représente la stratégie unitaire. D’abord le parti ne semble pas en faire une condition essentielle, considérant qu’il a suffisamment, seul, le poids pour terrasser Faure. Ensuite, les leaders de l’ANC, à quelques exceptions près, sont des talibans politiques ; leur loi est la Loi et tous les impies doivent se convertir à leur doctrine hégémonique ou périr, politiquement bien sûr ! Agbeyome et ses compagnons l’ont appris à leurs dépens. Donc les premiers dirigeants de l’ANC ne sont pas dans une approche politicienne de négociation et encore moins d’un fair play habile qui les conduirait à laisser désigner un candidat autre que notre « Barack Obama » tropical. D’ailleurs, Jean-Pierre Fabre lui-même l’a affirmé sur les ondes d’Africa n°1, il y a quelques semaines : il serait d’accord avec la stratégie de la candidature unique, à la seule condition que ce soit lui le porte –étendard. Condition loin d’être accessoire et loin de constituer un adjuvant de cette stratégie salutaire.

Ses [l’ANC] dirigeants devraient comprendre que l’accueil folklorique des populations lors des tournées sur le territoire n’est pas un baromètre fiable car l’histoire des périodes électorales dans notre pays montre que cette effusion de ferveur s’éteint au moins en partie, à la vue des liasses de CFA et autres cadeaux du pouvoir. Les populations considérant ces occasions plus comme des événements de réjouissance populaire sur fond de curiosité naturelle qu’une mobilisation politique, se divertissent des messages et des slogans chocs.

 

IL A TOUT DIT A CHACUN DE COMPRENDRE

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USA PAYS DES DROITS DE L'HOMME AVEC SA POLICE MILITARISEE.

Publié le 19 Août 2014 par @Abdel-L'investigateur

Le Colonel Mouammar KADHAFI a été tué parce qu'il avait fait usage d'une force disproportionnée pour gérer les manifestations dans son pays. La SYRIE est mise au ban pour pratiquement les mêmes raisons. Hosni Moubarak croupit en prison aussi pour la même raison. Par l'occasion des révoltes dans l'Etat du MISSOURI, nous avons la chance de voir comment Barack Obama traite gère ses propres manifestations pacifiques. Actuellement les médias américains rapportent que la Garde Républicaine est appelée en renfort aux troupes de police.

J'imagine un peu le discours de l'occident si ces évènements se déroulaient en Afrique. Pourquoi Obama ne laisse pas les manifestants exprimer librement leur colère ? Pourquoi les responsables américains dressent devant ces manifestants à main nues, des armes de guerre ? Obama a-t-il peur d'une contamination des manifestations ? Ce qui provoquerait une situation chaotique et dramatique pour ses "Etats-Unis". Pourquoi condamner les dirigeants des petits pays qui prennent les mêmes mesures pour limiter les conséquences de ces genres de manifestations de masse ? Tout récemment nous avons vu en France le choix discriminatoire de Hollande et de son gouvernement sur la question palestinienne. Les manifestants de soutien à la cause palestinienne en France ont été sévèrement réprimées. Mais comme cela vient d'un pays "Puissant", il n'y a eu personne pour le condamner. Et je n'irai pas loin en parlant même des nombreuses violations de droits de l'homme de l'Etat Hébreux depuis plus de 20 ans. Le monde tel que nous le connaissons n'est que leurre. Chers amis, togolais et africains, vous avez peut-être de bonnes raison de ne pas aimer vos dirigeants, de les haïr. Mais croyez moi vous vous trompez en croyant que l'Occident pense à vous, à votre avenir. Le peu que vous avez construit, le peu que nous avons durement souffert pour construire, ne le détruisons pas. Il n'y a pas de raison pour accepter que pays pauvres que nous soyons, nous cédions face à l'intelligence des étrangers qui nous forcent à aller à leur rythme. Persuadé que la démocratie s'installera dans notre pays mais elle se fera en tenant compte de notre histoire, de notre culture. Il y a encore cinquante ans de cela, la femme en occident n'avait pas le droit qu'il a aujourd'hui. Il y a encore cent ans, les personnes qui savaient lire et écrire se comptaient au bout des doigts sur notre continent. Aujourd'hui les choses vont dans le bon sens, il y a plus de liberté aujourd'hui qu'il y a cinquante ans, période au cours de laquelle, les blancs qui tenaient notre pays avaient oublié de nous enseigner la démocratie. Ils nous ont maintenus en esclavage pendant un siècle, ils nous ont colonisés pendant des années. Mais durant tout ce temps, ils ont oublié de nous apprendre la démocratie. Soyons fiers de nous chers amis africains, cher togolais.

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Le cobaye africain

Publié le 18 Août 2014 par @Abdel-L'investigateur

Terre d’éternels conflits armés, vaste cimetière à ciel ouvert où sont enterrées chaque année des millions de personnes, désert des économies flouées et des rêves spoliées, l’Afrique est aussi l’eldorado des firmes pharmaceutiques internationales qui viennent y tester leurs nouveaux produits dans l’absolu mépris des règles éthiques de la recherche biomédicale.

 

C’est ainsi que malgré elle et au détriment des vies humaines sacrifiées sans scrupules sur l’autel du « progrès » médical, l’Afrique contribue à faire avancer la science. Surfant sur le climat de corruption généralisée des autorités et gouvernements locaux, de l’impunité cancérigène, les laboratoires pharmaceutiques ont investi le continent nègre pour le « sauver » du marasme sanitaire dans lequel il s’enfonce un peu plus chaque jour. Personne n’ignore que le berceau de l’humanité est aussi celui de la plupart des pandémies, du sida au paludisme en passant par la tuberculose. Des pandémies qui exterminent à elles seules plus d’Africains que la totalité des déchirements fratricides réunis. C’est donc en « sauveurs » et « humanitaires » que les laboratoires occidentaux s’implantent sur le continent afin de mener en toute discrétion des expérimentations qu’ils ne mèneraient assurément pas de cette manière dans leurs propres pays. L’ignorance des patients et l’exécrable pauvreté aidant, les travaux sont menés dans l’opacité la plus grande. S’il est vrai que dans les attitudes et discours officiels, l’Afrique est un continent relégué à l’échelon « intouchable » à l’instar de la fameuse caste indienne, et que, depuis quelques années, elle est devenue particulièrement « indésirable », restant la cible du durcissement des politiques d’immigrations concertées, le « territoire des sombres misères » est utilisé par les « industriels du médicaments » selon l’expression de Jean-Philippe Chippaux, pour résoudre les problèmes sanitaires du Nord.

 

Entre 2004 et 2005, l’association Family Health International (FHI) appuyée par le laboratoire américain Gilead Sciences dont les principaux donateurs sont le gouvernement américain et la Fondation Bill et Melinda Gates, a mené dans plusieurs pays africains, le Nigeria, le Cameroun, le Ghana, des essais cliniques du Tenofovir ®, un antiviral utilisé contre le sida sur des hordes de prostituées[1] (link is external), encouragées à avoir des rapports sexuels non protégés. Dénoncés par des ONG locales comme celle du Réseau Etudes Droit et Sida (REDS)[2] (link is external) et face à l’émoi des populations, ces essais ont été « officiellement » suspendus. L’Afrique représente par la « faiblesse des coûts et des contrôles », une véritable aubaine pour les groupes pharmaceutiques. Les dérives liées à l’absence d’une observation stricte des règles éthiques, qui prévalent pourtant en Occident, ont poussé ces groupes à voir en ce continent, plongé dans une sorte d’apocalypse, un paradis des expérimentations interdites. En 2005, révélé par la chaîne de télévision française France 2 dans l’émission Complément d’enquête, le scandale des prostituées de Douala éclatait au Cameroun[3] (link is external). Une sordide affaire de pots de vin et de contrats mal négociés qui autorisaient, sur fond de confusion et de démission, la branche locale de la FHI, Care and Health Program, à pousser ces « filles de joie » à multiplier les rapports sexuels sans protection afin de « tester » l’efficacité d’un produit maison de prévention contre le sida. Obnubilées par les avantages financiers (payées environ quatre euros par mois) et matériels de la proposition, bernées par l’accord du ministère de la Santé, les filles ne doutant pas de la « bienveillance » de ces « médecins » ont joué le morbide jeu. Les prostituées n’étant pas prise en charge en cas d’infection VIH par le groupe pharmaceutique[4] (link is external), mais par les pouvoirs publics dont on connaît le zèle, se sont retrouvées rapidement malades et abandonnées à leur sort. Urbain Olanguena, le tout-puissant ministre camerounais de la Santé publique, fut limogée pour calmer la colère des populations. Arrêté puis écroué pour détournement de fonds publics et corruption, il attend toujours l’ouverture de son procès. Les essais de la FHI menés dans d’autres pays comme le Malawi ou le Botswana, furent face au tollé camerounais momentanément « suspendus ». Mais personne n’est dupe, ces expérimentations continuent sous une forme ou une autre, sans le vacarme des chantres de la « bonne conscience » et des prophètes « casse-pieds » du respect des droits de l’homme.

 

Alors « Loin des yeux, loin de l’éthique ? » comme se le demandait Lise-Marie Gervais à la veille de l’ouverture de la Conférence mondiale sur le sida tenue récemment à Mexico, la réponse est clairement affirmative au vu des pratiques répertoriées sur le continent africain. Loin de la rigueur des législations occidentales, dans les zones en souffrance et de détresses humaines, les « anges exterminateurs à la blouse blanche » profitent des faiblesses du système pour se permettre le meilleur de l’immoralité scientifique. Une situation préoccupante qui appellerait presque une autre interrogation, quelle éthique pour la recherche pressée d’arriver rapidement à des « traitements » miracles ? Le non-respect des conventions internationales[5] (link is external), l’urgence épidémique, la nécessité sanitaire, tous ces arguments justifient-ils que l’on « tolère » l’inacceptable ? Pour les « Big Pharma » la question ne se pose même pas. Le choix est tout fait. Les Africains, ainsi que leurs amis asiatiques, sont les nouveaux « rats de laboratoire » sur lesquels sont bâties les perspectives de profits gigantesques. Les ressources naturelles ne suffisent plus, il faut aussi que la vie « misérable » de l’homme africain puisse servir à quelque chose.

 

On assiste désormais à la délocalisation de la recherche biomédicale, toujours pour les mêmes raisons : coûts sensiblement moins élevés, « main-d’œuvre » abondante et agonisante. En 2006, selon Sonia Sha[6] (link is external), journaliste américaine, « plus de la moitié des tests thérapeutiques de Glaxo SmiyhKline ont eu lieu hors de l’Occident ». C’est dire que la préférence pour les pays du Sud semble définitivement inscrite dans les mœurs des capitalistes du médicament. L’Occident ne peut pas supporter ou encore moins recevoir la misère de l’Afrique, entendons-nous dans les discours des hommes politiques « décomplexés », mais l’Occident peut « légitimement » s’autoriser à faire tester ses médicaments par les miséreux africains. Quitte à mourir, mieux vaut le faire en rendant service aux plus riches.

 

La recherche biomédicale est régie par des principes pourtant reconnus et « acceptés » par tous. Que ce soit de la Déclaration internationale des droits de l’homme au Code d’éthique pour les entreprises ou Global Compact, en passant par une série de règles[7] (link is external) qui encadrent les essais cliniques[8] (link is external), il est rappelé que « l’intérêt du patient doit primer sur l’intérêt général, celui de la science et encore plus sur celui des entreprises pharmaceutiques ». Le Code de Nuremberg[9] (link is external) lui stipule que le consentement du « cobaye » doit être « libre » et « éclairé ». Quelle valeur peut-on accorder à un consentement lorsque le patient est mal informé des risques encourus et écrasé par le poids d’une existence difficile ? Quelle liberté a-t-on quand il faut patienter des heures voire des jours, sous un soleil de plomb ou sous un déluge, pour être reçu par un médecin et que l’on a pas les moyens de se soigner ? Dans cette jungle de non-dits et d’hypocrisie où il est courant de tirer sur l’élasticité des termes juridiques, le patient est une proie qui s’ignore[10] (link is external). Au Cameroun, certaines associations d’étudiants en droit proposent, bénévolement, désormais aux patients de pouvoir se tourner vers elles afin de recevoir un avis neutre sur l’objet et les finalités de la recherche pour laquelle ils sont sollicités. Un effort qui n’est malheureusement pas encouragé par le gouvernement sectaire et corrompu.

 

Les agissements criminels des firmes pharmaceutiques en Afrique sont de honteuses infractions qui laissent de marbre les grandes institutions internationales. Elles, comme à l’accoutumée, détournent les yeux et se bouchent les narines. Une politique de l’autruche dans laquelle il convient de le dire, l’Occident est largement gagnant. Or l’Occident, c’est la Cour internationale de justice, l’Organisation des Nations unies, la moralité candide, l’Histoire, l’unique source de sagesse et d’intelligence, qui sait ce qui est bien et ce qui est mal. Depuis les années 1990 avec la controverse sur les essais cliniques concernant l’utilisation du placebo, les placards de la recherche biomédicale n’ont cessé de se remplir de cadavres dont la pétulance embaume les brevets et autres prix honorifiques. En 1996, le géant Pfizer utilisait dans l’État de Kano au Nigeria[11] (link is external), des enfants comme cobayes, de manière illégale, dans sa recherche d’un médicament contre la méningite. Sur les 200 enfants atteints de méningite, 99 d’entre eux ont reçu le Trovan Floraxine, le produit au cœur de l’essai clinique, tandis que 101 autres prenaient du Ceftriaxone, normalement prescrit dans le traitement de la méningite. À la fin de cet essai clinique, on dénombrait 11 enfants morts et on a pu diagnostiquer chez les autres de nombreux séquelles : surdité, paralysie, lésions cérébrales, cécité. Un exemple patent de l’« exploitation par l’ignorance » comme le qualifiait en 2007 le Washington Post[12] (link is external) . Mais pour Pfizer, cet essai a contribué à sauver des vies, sans préciser lesquelles[13] (link is external).

 

En 2004, le magazine allemand Zeit dénonçait dans une enquête les activités de la Syrie au Darfour qui consistaient essentiellement à tester sur les populations noires des armes chimiques. Que dire du Project Coast développé durant l’apartheid en Afrique du Sud qui a vu la collaboration des États-Unis, de la Suisse, d’Israël, de l’Angleterre, de la France et de certains pays arabo-musulmans (Irak, Libye), et dont le but était de créer une « molécule mortelle sensible à la mélanine qui pigmente des Noirs »[14] (link is external). Une sorte d’arme de destruction raciale qui aurait permis de « limiter » le poids démographique de cette catégorie d’individus constituant une menace permanente. Les programmes de stérilisation des femmes « de couleur » mis en place viendront appuyés cette folie.

 

L’Afrique, trop souvent méprisée et moquée, petit bout du monde « noir » qui n’a pas su « entrer dans l’Histoire », dit-on dans ces cercles fermés et salons cossus où son sort est par ailleurs décidé, cette Afrique disais-je, est aujourd’hui le terrain privilégié pour toutes les « expérimentations industrielles les plus amorales, les plus productivistes et les moins coûteuses ». Au Burkina Faso, le puissant Mosanto, après d’énormes pressions sur le gouvernement et quelques virements bancaires, a pu convaincre le gouvernement d’ouvrir ses frontières aux OGM malgré les appels à l’observation du principe de précaution formulés par le Pr Didier Zongo, célèbre généticien. L’État ne « protégeant que les intérêts d’une classe parasite » oligarque et du « capital étranger dont elle est plus ou moins issue par cooptation et influence », néglige superbement le droit des peuples à savoir et à choisir. Et ceux qui tentent de mobiliser les masses populaires en les informant des dangers de l’allégeance des autorités à la « bourse » occidentale, ils sont rapidement réduits au silence, emprisonnés ou assassinés. En Côte-d’Ivoire, l’État ayant donné son consentement pour des essais cliniques, s’est rétracté en exigeant de grosses compensations financières pour les victimes. Cherchant à éviter le scandale, la firme pharmaceutique décida de remettre un chèque de 100 milliard de francs à l’État qui s’empressa d’encaisser le magot en refilant des miettes, soit une centaine de million de francs, à ceux qui en avaient le plus besoin, les victimes. Le marchandage de la vie des patients est une infamie qui témoigne de la perfidie de certains groupes capitalistes et de leurs vassaux de dirigeants africains.

 

L’un des effets pervers d’une telle situation, c’est le refus désormais des populations locales[15] (link is external) de se faire vacciner craignant une manipulation cynique des centres sanitaires, comme au nord du Nigeria où les campagnes de vaccination sont un dangereux échec. De tout temps abusés, les Africains se tournent de plus en plus vers la médecine traditionnelle[16] (link is external) qui a le mérite de puiser dans la nature les richesses longtemps ignorées par l’homme. Nombreux sont les gouvernements sur le continent qui donnent aux « tradi-praticiens » une reconnaissance claire, des licences, leur permettant d’exercer dans la légalité. Le retour aux sources, c’est là sans doute l’unique conséquence positive de cette mafia proprement scandaleuse.

 

Les guerres et autres conflits armés alimentés par l’extérieur ne suffisent plus pour satisfaire l’Occident, il faut désormais que les trafics d’ossements, d’organes humains, la vente de médicaments périmés, les déversements de déchets industriels et nucléaires, l’importation de la viande infectée, du poulet à la dioxine et des découpes impropres à la consommation loin de répondre aux normales « minimales » internationales, puissent achever le petit nombre d’êtres humains qui parviennent encore à survivre en Afrique. Une Afrique devenue au fil du temps le dépotoir du monde « civilisé ». Il ne faudrait pas croire que l’on soit radicalement opposé aux essais cliniques, si cela est fait dans la transparence, dans la connaissance, respectant les normes internationales et la dignité des patients, ce serait intéressant compte tenu de la nature propre des pathologies en Afrique. Mais quand l’on sait que sur « 1 450 nouveaux médicaments commercialisés entre 1972 et 1997, seuls 13 concernent les maladies tropicales », la pertinence même des essais cliniques pratiqués en Afrique est balayée d’un revers de la main. Car, au fond, le seul maître du jeu demeure l’industrie pharmaceutique[17] (link is external). L’intérêt scientifique s’opposant trop souvent à l’ambition commerciale. Les enjeux industriels du médicament se trouvent confortés par la pauvreté des pays du Sud, une relation verticale qui fausse les rapports de force et accentue les clivages. Au cours de la précédente décennie, on estimait à près de 400 milliards d’euros le chiffre d’affaires mondial de l’industrie pharmaceutiques alors que celui des pays d’Afrique subsaharienne atteignait à peine les 300 milliards d’euros.

 

La vie de l’Africain est une matière première comme une autre, exploitable. La situation particulière du continent autorise les grands groupes prédateurs à se livrer à toutes les inhumanités. Une vie si banale et sans avenir peut servir des intérêts infiniment plus intéressants. Le Nord étant vieillissant et malade, le Sud pauvre, mendiant et « politiquement irresponsable », le lien est vite établi. Et ils sont nombreux à le penser aujourd’hui, que la panacée occidentale passe impérativement par la déshumanisation du cobaye africain.

A retrouver sur le site :

http://www.informaction.info/12052014-1037-le-cobaye-africain

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L'Afrique, une terre à cobaye pour l'Occident

Publié le 18 Août 2014 par @Abdel-L'investigateur

L'Afrique, une  terre à cobaye pour l'Occident

L'Afrique, terre à cobaye, peuple africain, un champ fertile pour les expérimentations de toutes sortes, politiques, économiques et scientifiques.

C’est sur le continent Noir que le monde a trouvé un lieu privilégié pour mesurer, évaluer le degré de réussite de leur théorie, de leur formule scientifique.

Les grands savants des universités occidentales, tous domaines confondus, élaborent des théories qui nécessitent expérimentations avant d’être mise en pratique dans leur propre pays.

Chaque jours que Dieu fait, nous africains sommes sujet d’expérience de la part des puissants de ce monde qui ont placé l’argent et les intérêts personnels au-dessus de toutes autres considérations humaines. Tout a pour finalité ultime l’argent. Comment faire pour avoir le maximum de profit. Dans tous les domaines, au bout du compte ce qu’espère l’homme blanc, c’est l’argent. FMI, Banque Mondiale, l’UE, l’OMS, ONUSIDA, UNESCO, OCDE, Fondation Rockefeller, fondation Carter, Fondation Bill-et-Melinda-Gates, Open Society Foundations etc.

Tous ces organismes qui prêchent l’évangile la charité et de la lutte contre la pauvreté ne sont que des instruments aux mains des puissants de ce monde que d’aucuns appellent les « illuminati ».

Avec les récents évènements en Afrique, on est bien tenté de donner raison aux idéologies réfractaires à la culture occidentale.

Depuis deux mois, l’Afrique est presque abandonné à elle-même face à une terrible maladie appelée Ebola. Plus redoutable que le SIDA, cette maladie a contraint plusieurs pays à prendre des mesures « inimaginables » pour éviter sa propagation.

Et jusque-là, puisqu’ils ont des capacités de ripostes assez efficaces, Ebola n’intéresse pas grand monde. Si les médias occidentaux en parlent, ce n’est pas pour souligner le faible engagement des « grands de ce monde » à venir au secours de « bêtes ». Ils nous montrent déjà ce qu’on sait déjà, c'est-à-dire que la maladie fait des ravages et que nous sommes peu préparés face à une épidémie d’une telle envergure.

Abandonné à notre propre sort, on est contraint de supplier les grands groupes pharmaceutiques à venir se servir de nos peuples comme cobaye en leur administrant des doses de vaccin et de sérum non homologué. Aucun scientifique ne raterait cette occasion unique dans sa vie. .

Plus préoccupé par les questions urgentes, on est sûr qu'aucune mesure n'est prise par nos pays pour demander que la composition de ces produits soient analysée dans plusieurs laboratoires et que des échantillons soient conservés. Après le SIDA, c'est le tour d'Ebola l'une de ces rares maladies à apparaître curieusement vers la fin du 20ème siècle dans une période où la lutte des grands de ce monde portait essentiellement sur les armes bactériologiques, les armes de destructions massives etc... Le monde tel que nous le connaissons est tout simplement un grand leurre. Si l'enfer existe vraiment, ALLAH le tout puissant doit réserver à ces scientifiques, à ces dirigeants de ces puissants pays, un traitement spécial à la hauteur de ce qu'ils ont pu commettre comme crime sur cette terre de par leur réalisation.

Parfois l'on donne raison à ces djihadistes qui refusent tout ce qui vient de l'Occident parce que ce peuple dit de race aryenne et de tradition judéo chrétienne se fout des autres peuples. Oui, le fond de la pensée de djihadiste est bon et juste au vu des crimes que commettent certains dirigeants occidentaux. En moins de cinq ans les USA, la Grande Bretagne associés à France, ont réussi à anéantir l'évolution du monde arabe. L'Irak ne se retrouve pas depuis que Bush a décidé de faire la guerre dans ce pays, l'Iran agonise depuis qu'elle a affirmé son droit légitime à l'enrichissement de l'Uranium la Tunisie a régressé de plus de vingt ans, l'Egypte se remet difficilement, la Lybie est encore à terre. Ils ont réussi à reculer ces pays de plusieurs années en arrière. Nul doute que reconstruire le proche et le moyen orient va prendre des années. Au même moment, l’Europe et les USA vont toujours de l’avant.

Pour une maladie qui menace la santé de tout un continent, les grands donneurs de leçons, les puissants sont impuissants à porter un geste humanitaire. Les rares ONG sur place se battent avec le peu de moyen à leur disposition. Pendant ce temps on arme les avions et les missiles en Irak pour arrêter la progression des Islamistes qui il y a dix ou vingt ans n’existait pas. Parfois l’on a bien envie de mettre une balle dans la tête de ces connards de dirigeants de ces superpuissances.

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