En reprenant maladroitement à son compte une phrase d’un article du journal du journal Jeune Afrique, Luc ABAKI a exhibé, sans le vouloir, les réelles intentions de ses mentors que Faure aura regretté d’avoir choisi comme des individus de confiance.
Il y a un bon temps qu’il nous a été donné de constater que certains esprits malveillants et surtout rancuniers dans leurs entreprises revanchardes révèlent sans le vouloir le vrai rôle que jouaient certaines personnalités dans l’entourage de Faure Gnassingbé.
Si le Togo est un pays indépendant et que notre président de la République est libre de son agenda diplomatique, pourquoi vouloir faire passer nécessairement le salut du peuple togolais par une rencontre entre le Président français François Hollande et Faure Gnassingbé.
Franchement parlant c’est naïf de la part d’un journaliste qui plus est un togolais, de nous ramener à l’époque coloniale où avant même qu’un dirigeant d’un pays ne voyage, il doit avoir le feu vert de la Métropole.
Comment peut-on ainsi être obnubilé par l’aigreur et la rancune au point de débiter des âneries indignes d’un vrai journalisme. Quand dans d’autres pays les populations se réveillent et s’hérissent contre les diverses formes de néocolonialisme, ici au nom de la rancune et de la haine, on oublie les fondements d’une nation et on étale sans honte des analyses tordues tendant à présenter notre pays comme le 102ème département français.
Voici une réponse du Premier Ministre Ahoomey-Zunu Ahoomey à RFI en avril dernier au sujet de l'absence de rencontre entre les deux hommes: ‘‘C’est plutôt le signe d’un respect mutuel. Lorsqu’ils auront des raisons de se rencontrer pour discuter de choses qui nous intéressent, ils se rencontreront''. Une réponse aussi logique mesurée à l’heure où chaque Etat aspire à plus d’autonomie.
Si on revient à l’analyse tordue de l’ancien officiant du site republicoftogo, on comprend aisément que l’absence de rencontre entre Faure et Hollande peut avoir ses origines ailleurs.
Luc ABAKI met en avant la gestion de l’affaire Loïk Le Floch-Prigent par l’Etat togolais pour justifier ce qu’il appelle le froid entre Paris et Lomé. Avec un peu de jugeote et un brin d’honnêteté, Luc ABAKI devrait comprendre que si cette affaire est arrivée là, c’est justement parce que, c'est ceux en qui le Chef de l’Etat avait confiance qui ont joué un sale rôle en commençant par celui au service de qui il est actuellement.
Luc ABAKI qui trouve chaque fois un moyen pour rattacher toutes les affaires et problèmes du pays au dossier de Loïk Le Floch-Prigent, oublie sans doute très vite le rôle joué par son mentor dans cette vaste affaire d’escroquerie. Ou carrément il refuse se refuse simplement de voir les choses avec raison.
Sinon comment comprendre que pour lui, les lendemains de notre pays (c'est-à-dire l’économie et autres) soient liés aux actes d’individus qui ont voulu défaire les institutions de notre pays et les utiliser à des fins peu recommandables dans le seul but de se taper des sous ?
Si nous suivons la logique de LUC ABAKI, le TOGO devrait vivre en autarcie absolue quand il suffit seulement de voir à la prison civile de LOME les différentes nationalités de prisonniers qui y croupissent. Puisque selon ABAKI, HOLLANDE évite de recevoir FAURE parce que LOÏK LEFLOCH qui est un citoyen français est tombé sous des poursuites judiciaires au TOGO, tous les autres Chefs d’Etat dont les ressortissants sont dans le même cas au TOGO devraient en faire de même. Diantre !
Luc ABAKI évoque le pourrissement du climat des affaires dans notre pays en oubliant de préciser que ce sont ses mentors, ces ministres escrocs qui se sont s’associés à des gangs, à des arnaqueurs de tous poils, foulant au pied l’honneur et la dignité que leur recommandaient leurs postes.
Dans l’analyse de LUC ABAKI, tout n’est pas idiot ; on retiendra quand même que ceux qui étaient hier à côté de FAURE et qui faisaient semblant de travailler trompaient en réalité le peuple.Parce qu’aucun restaurateur consciencieux ne peut préparer un plat aujourd’hui et y verser du sable demain.C’est la grande leçon que LUC ABAKI nous aura apprise.