Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

LUC ABAKI CONFIRME LES REALITES DE L’AFFAIRE ABASS YOUSSEF

Publié le 29 Octobre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

LUC ABAKI CONFIRME LES REALITES DE L’AFFAIRE ABASS YOUSSEF

En reprenant maladroitement à son compte une phrase d’un article du journal du journal Jeune Afrique, Luc ABAKI a exhibé, sans le vouloir, les réelles intentions de ses mentors que Faure aura regretté d’avoir choisi comme des individus de confiance.

Il y a un bon temps qu’il nous a été donné de constater que certains esprits malveillants et surtout rancuniers dans leurs entreprises revanchardes révèlent sans le vouloir le vrai rôle que jouaient certaines personnalités dans l’entourage de Faure Gnassingbé.

Si le Togo est un pays indépendant et que notre président de la République est libre de son agenda diplomatique, pourquoi vouloir faire passer nécessairement le salut du peuple togolais par une rencontre entre le Président français François Hollande et Faure Gnassingbé.

Franchement parlant c’est naïf de la part d’un journaliste qui plus est un togolais, de nous ramener à l’époque coloniale où avant même qu’un dirigeant d’un pays ne voyage, il doit avoir le feu vert de la Métropole.

Comment peut-on ainsi être obnubilé par l’aigreur et la rancune au point de débiter des âneries indignes d’un vrai journalisme. Quand dans d’autres pays les populations se réveillent et s’hérissent contre les diverses formes de néocolonialisme, ici au nom de la rancune et de la haine, on oublie les fondements d’une nation et on étale sans honte des analyses tordues tendant à présenter notre pays comme le 102ème département français.

Voici une réponse du Premier Ministre Ahoomey-Zunu Ahoomey à RFI en avril dernier au sujet de l'absence de rencontre entre les deux hommes: ‘‘C’est plutôt le signe d’un respect mutuel. Lorsqu’ils auront des raisons de se rencontrer pour discuter de choses qui nous intéressent, ils se rencontreront''. Une réponse aussi logique mesurée à l’heure où chaque Etat aspire à plus d’autonomie.

Si on revient à l’analyse tordue de l’ancien officiant du site republicoftogo, on comprend aisément que l’absence de rencontre entre Faure et Hollande peut avoir ses origines ailleurs.

Luc ABAKI met en avant la gestion de l’affaire Loïk Le Floch-Prigent par l’Etat togolais pour justifier ce qu’il appelle le froid entre Paris et Lomé. Avec un peu de jugeote et un brin d’honnêteté, Luc ABAKI devrait comprendre que si cette affaire est arrivée là, c’est justement parce que, c'est ceux en qui le Chef de l’Etat avait confiance qui ont joué un sale rôle en commençant par celui au service de qui il est actuellement.

Luc ABAKI qui trouve chaque fois un moyen pour rattacher toutes les affaires et problèmes du pays au dossier de Loïk Le Floch-Prigent, oublie sans doute très vite le rôle joué par son mentor dans cette vaste affaire d’escroquerie. Ou carrément il refuse se refuse simplement de voir les choses avec raison.

Sinon comment comprendre que pour lui, les lendemains de notre pays (c'est-à-dire l’économie et autres) soient liés aux actes d’individus qui ont voulu défaire les institutions de notre pays et les utiliser à des fins peu recommandables dans le seul but de se taper des sous ?

Si nous suivons la logique de LUC ABAKI, le TOGO devrait vivre en autarcie absolue quand il suffit seulement de voir à la prison civile de LOME les différentes nationalités de prisonniers qui y croupissent. Puisque selon ABAKI, HOLLANDE évite de recevoir FAURE parce que LOÏK LEFLOCH qui est un citoyen français est tombé sous des poursuites judiciaires au TOGO, tous les autres Chefs d’Etat dont les ressortissants sont dans le même cas au TOGO devraient en faire de même. Diantre !

Luc ABAKI évoque le pourrissement du climat des affaires dans notre pays en oubliant de préciser que ce sont ses mentors, ces ministres escrocs qui se sont s’associés à des gangs, à des arnaqueurs de tous poils, foulant au pied l’honneur et la dignité que leur recommandaient leurs postes.

Dans l’analyse de LUC ABAKI, tout n’est pas idiot ; on retiendra quand même que ceux qui étaient hier à côté de FAURE et qui faisaient semblant de travailler trompaient en réalité le peuple.Parce qu’aucun restaurateur consciencieux ne peut préparer un plat aujourd’hui et y verser du sable demain.C’est la grande leçon que LUC ABAKI nous aura apprise.

Lire la suite

Le Togo et la lutte contre le blanchiment des capitaux

Publié le 23 Octobre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

Blanchiment de capitaux, financement du terrorisme, trafic de drogue et d’organes, le Togo, se doit d’être extrêmement vigilant. Si les banques sont devenues beaucoup plus exigeantes concernant la provenance des dépôts, il est difficile de suivre les mouvements d’argent liquide générés par les trafics.

La Cellule nationale de traitement de l’information financière (CENTIF) et le Comité interministériel de suivi des activités de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme organisent jeudi une session d’information à l’attention de tous ceux qui sont concernés, de près ou de loin, par ces questions : avocats, notaires, les commissaires priseurs, policiers, gendarmes, agents de voyage, changeurs, et banquiers.

‘Nous voyons par exemple au Togo des immeubles sortir de terre sans bien comprendre d’où vient l’argent ; il y a des Togolais très riches sans que l’on puisse savoir comment ils ont bâti leur fortune’, explique Koko Dzoka, le rapporteur adjoint de la Commission interministérielle.

Le Togo dispose d’un arsenal juridique complet et applique les principales recommandations du Groupe d’action financière contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (GAFI).

Mais un contrôle total des flux financière s’avère impossible. L’usage très répandu du cash pour les échanges commerciaux et la porosité des frontières compliquent la tâche des enquêteurs.

Fin 2011, les autorités judiciaires togolaises avaient émis des mandats d’arrêt internationaux contre des ressortissants étrangers suspectés de financer le groupe terroriste libanais Hezbollah via un complexe trafic de drogue et de voitures d’occasion. Plusieurs dizaines de millions de dollars auraient ainsi transité par le Togo avant de prendre le chemin de Beyrouth.

Lire la suite

Sans Pascal BODJONA, UNIR réussi son premier test.

Publié le 8 Octobre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

Hebergeur d'Images Gratuit

Nul n’est indispensable, nul n’est incontournable. UNIR premier test réussi sans Pascal BOJONA.

Lorsqu’il a été éjecté du gouvernement, certaines personnes ont tout de suite vu venir la fin de règne de Faure GNASSINGBE. Directeur du Cabinet du Président, ministre de l’Administration Territoriale et porte-parole du gouvernement, le natif de KOUMEA et membre du Comité central du Pouvoir de Lomé2, Pascal BODJONA a connu presque tous les arcanes du pouvoir. Au point d’être considéré par plusieurs personnes comme le vrai capitaine du bateau, le vrai détenteur du pouvoir au Togo.

Aux yeux de celles-ci, éjecter BODJONA du gouvernement équivaudrait à un péché mortel commis par Faure GNASSINGBE. Ce n’était pas une sinécure, se débarrasser d’un homme comme lui, imposant tant par son physique que par son implication dans plusieurs dossiers de l’Etat. Les chroniqueurs, les courtisans et autres analystes politiques de première heure ne vendaient pas cher le tout nouveau parti UNIR et le pouvoir de Faure lui-même sans le « manitou » Pascal BODJONA.

A l’époque de faits, en pleine année 2012, le régime en place était alors secoué sur tous les fronts par les mouvements de contestations sans précédents. A côtés de ces dossiers, il y avait aussi les élections législatives que se devait d’organiser notre pays. Un vrai challenge donc pour le « petit » qui était appelé à prendre des décisions difficiles dans un moment difficiles. Pascal BODJONA n’était pas si incontournable. Ancien activiste du RPT dans les années 90, parvenu dans les plus hautes sommités du pouvoir en 2005 grâce à Faure GNASSINGBE qui l’a ramené dans sa valise de Washington où il occupait le poste d’ambassadeur, Pascal BODJONA a profité de la discrétion de son mentor pour se présenter comme le capitaine du pouvoir de Lomé 2. Ainsi il faisait croire de part son omnipotence (aussi bien physique que réel) qu’il était le propriétaire de tous les dossiers, le seul capable de tout décider à la place du roi.

Régulièrement des plumes commanditées nous faisaient comprendre qu’en réalité le Président de la République, Faure GNASSINGBE n’était qu’un pantin, un Président qui ne contrôlait rien dans le pays et le vrai détenteur du pouvoir au Togo c’était bien le Ministre « Grand Format », le GROS. On a encore souvenance de ces articles tous frais payés repris mécaniquement dans la presse et qui faisait de lui le pilier, l’homme dont Faure ne pouvait jamais se débarrasser quelques soit la nature des dossiers qui pouvaient l’accabler.

Dès la création d’UNIR le même menu nous a été servi comme quoi c’est Pascal BODJONA qui a mis sur pied ce parti politique. Même les médias internationaux comme La Lettre du Continent’’ numéro 634 du 3 mai 2012, nous ont appris que c’est Pascal BODJONA la tête pensante de la nouvelle formation politique du président de la République.

Et donc Faure ne pouvait point l’éjecter du gouvernement sans que son pouvoir ne prenne un coup. Douze mois plus tard tout le monde constate qu’en réalité le pouvoir que prétendait détenir ce Ministre n’était que de la paille. Les togolais ont presque oublié qu’il y avait quelque temps aucune heure ne pouvait passer sans qu’on ne parle de Pascal Bodjona à la télé ou à la radio.

L’incontournable ministre de toutes les affaires n’est plus aux affaires au pays et le Togo va bien peut-être même mieux. Le déluge tant annoncé n’a jamais eu lieu. Et le pouvoir de Faure n’a jamais pris un coup. Le grand tournant où on s’attendait à de graves difficultés sans BODJONA était l’implantation d’Unir et son premier test en tant que nouveau parti candidat aux législatives. Le pari audacieux a été gagné. Le Parti UNIR née de la dissolution du RPT est parvenu à s’imposer sur l’échiquier politique national malgré les embûches et les tribulations. Mieux encore, c’est dans une ambiance paisible et de transparence que se sont déroulé les élections législatives, un autre point sur lequel des personnes s’attendaient à voir Faure trébucher sans « le gros ».

Comme quoi nul n’est indispensable dans ce pays.

Toutes les analyses et les supputations commanditées pour faire peur au premier magistrat du pays ont été déjouées.

Lire la suite

Célébration du 05 Octobre : Du populaire au populisme, l’opposition et la comédie politique togolaise

Publié le 7 Octobre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

Célébration du 05 Octobre : Du populaire au populisme

L’opposition et la comédie politique togolaise.

Le 05 Octobre a été célébré le samedi dernier par ceux qui se sont spécialisés dans la récupération et l’instrumentalisation politique. Pour ceux-là qui incarnent la médiocrité politique dans notre pays, toutes les dates qui ont marqué l’histoire de notre indépendance ou du processus démocratique sont une occasion rêvée pour se mettre en évidence et fustiger le pouvoir à travers des marches dans les rues pour faire croire à la population qu’ils défendent leur cause. A la fin, cette comédie et triste et lassante.

Certes, le 05 Octobre 1990 est une date repère dans le parcours du peuple togolais pour plus de liberté et de justice, mais ceux qui ont organisé ce soulèvement populaire pour protester contre les effets néfastes de la dictature de l’époque sont encore vivant et ont compris, pour la plupart, que le contexte d’aujourd’hui n’a rien à voir avec les réalités étouffantes et crétinisantes de 1990. L’opposition togolaise qui a désormais pour chef de file Jean Pierre Fabre, est lessivée et en lambeaux. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Au lendemain du scrutin législatif du 25 juillet 2013, il est clair dans l’esprit des observateurs de tous bords que la majorité des togolais n’est plus au diapason avec l’approche belliqueuse et les mots d’ordre des va-t’en guerre. A vrai dire, le manque de vision des responsables de l’opposition est la principale cause de cette pénalisation populaire. A force de répéter les mêmes âneries pendant 23 ans, les togolais qui constatent pourtant les transformations positives que subit tous les jours notre pays, ont compris que les marcheurs professionnels les prennent pour des idiots et font injure à leur intelligence. Depuis longtemps, l’opposition togolaise était menacée de ce funeste sort. Pour affligeant qu’il soit, ce qui leur arrive était prévisible dès lors que les hommes de qualité qui peuplaient cette opposition ont été combattus depuis des lustres au sein même de cette opposition pour être finalement éjectés du jeu politique comme des malpropres, à cause des dénigrement, de la délation et du mensonge érigés en stratégie de combat politique. Dès le début de cette lutte pour l’amélioration des conditions de vie du peuple togolais, les médiocres, tapis dans l’ombre, ne rêvaient que de fragiliser des hommes comme Edem KODJO pour leur prendre leur place. Le plus cocasse, c’est qu’ils se sont longtemps servis de Gilchrist OLYMPIO en raison de son absence sur le terrain avant de l’abattre au final. Pendant longtemps, les togolais ont cru à tort que Gilchrist OLYMPIO était le symbole du radicalisme c'est-à-dire de la négation politique. Mais au Combat du Peuple, nous savions depuis toujours que M. Olympio était prêt au compromis si les circonstances l’exigeaient. Il se trouve, malheureusement, que cet homme a été intoxiqué, manipulé et instrumentalisé parce qu’il était sous l’effet de la peur depuis son amère expérience à Soudou. L’expérience ayant montré qu’on n’est plus jamais le même lorsqu’on vous a tiré dessus une fois. Aujourd’hui, les soi-disant puristes de la politique ont montré leurs visages de médiocres. Ils sont passés du populaire au populisme suicidaire parce que leur démarche politique ne recueille plus l’adhésion populaire. Ils ne défendent plus l’intérêt du peuple. Ils ne pensent qu’à leur panse. En se comportant comme ils le font, ils ignorent que nulle part, la politique n’est linéaire. C’est ce que nous appelons la comédie politique fondée essentiellement sur la maladie togolaise « la rumeur malveillante » devenue l’arme favorite de ceux qui croient se rendre célèbre à force de jeter l’anathème sur les autres. En 1990 les perspectives d’avenir de notre pays étaient sombres. Mais, avec le galvaudage du combat pour l’avènement de la démocratie, nous avons touché le fond dans les années 2000. En 2005 contrairement à toutes les règles de la physique, nous avions commencé à nous enfoncer sous-sol et c’est avec l’arrivée de Faure GNASSINGBE au pouvoir que nous sommes en train de remonter à la surface. Aujourd’hui par exemple, l’espoir est permis parce que le changement est en cours. La liberté d’expression et de la presse est devenue la chose la mieux partagée entre les Togolais qui en usent et en abusent. Nous prenons un autre exemple très simple, celui de la réhabilitation des infrastructures routières notamment les routes nationales transversales. Sur tout le territoire national, de nombreux chantiers seront ouverts en 2014 pour désenclaver le pays. Nos partenaires ont donné leur accord et signé de nombreux accords financiers avec le Togo.

C’est le Togo tout entier qui est concerné, de Lomé jusqu’à Dapaong. Si nous voulons dresser un tableau de l’aide publique au développement, beaucoup comprendront que le pays a de l’avenir. Parallèlement, les grands projets en cours de réalisation tels que le 3ème quai au Port Autonome de Lomé, le nouvel aérogare, les voies de contournement à Lomé comme au Nord du pays seront achevés en 2014 et vont booster notre économie. L’électrification rurale est au centre des préoccupations du gouvernement qui ne ménage aucun effort pour trouver des financements. Sur le plan social, le dialogue est permanent et des avancées notables ont été enregistrées. Les travailleurs commencent par souffler, la tendance est donc bonne. Le grand projet du Corridor Sud-Nord véritable épine dorsale de notre développement économique est en train de prendre son envol. En 2005, personne ne parierait un kopeck sur le Togo. Toutes les sources de financement étaient asséchées à cause de la mauvaise gouvernance et de la dictature ambiante de l’époque. Face à cette situation, lorsqu’on lit le message livré depuis Bruxelles par M. Eloi KOUASSAWO qui se dit coordinateur général du MO5, on se demande tout simplement si ce dernier n’est pas simplement déconnecté des réalités de son pays d’origine. C’est triste de continuer à se comporter comme un conducteur de voiture qui a les yeux rivés sur le rétroviseur. M. KOUSSAWO doit savoir que hier appartient au passé. Aujourd’hui et un tout nouveau départ. C’est le commencement d’une nouvelle vie. Même si la vigilance doit être de mise, il faut éviter l’amalgame. C’est ce que nous avons de mieux à faire si nous sommes de vrais patriotes. L’histoire des hommes est dynamique et le Togo ne fait pas exception. La dernière fois nous avons entendu sur un média Logo DOSSOUVI appeler les Togolais à la cohésion et à l’espérance. En vérité, ce qui peut sauver notre pays, c’est le travail bien fait. Le Togo n’est plus le paria dans le concert des nations. Cela appartient au passé. Donc, notre frère KOUSSAWO veut être plus royaliste que le roi. Tout le monde sait que LOGO Dossouvi et LOGO Doglo étaient au centre des préoccupations des manifestations du 05 Octobre 1990. Nous ne le dirons jamais assez. L’autoflagellation doit être combattue au Togo. Ceux qui ont des oreilles mais refusent d’entendre et des yeux mais refusent de voir mettent la République en péril. Il faut le dire parce que c’est la vérité.

Rodrigue

C.P N°766 du 07 octobre 2013

Lire la suite

La presse togolaise se ridiculise : Le rôle d’un Ambassadeur n’est pas de s’occuper des élections.

Publié le 7 Octobre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

La presse togolaise se ridiculise

Le rôle d’un Ambassadeur n’est pas de s’occuper des élections.

Depuis de nombreuses années, certains politiciens, avec l’accompagnement aveugle d’une presse militante aux ordres, s’imaginent naïvement que la solution à nos difficultés politiques viendra de l’extérieur. Ainsi chaque prise de position d’un Ambassadeur accrédité au Togo est interprétée comme une parole d’Evangile à laquelle les dirigeants de notre pays sont obligés de se conformer. En revanche, si les critiques sont dirigées contre ces hommes, rien n’est épargné au diplomate qui a osé. Il est traité de tous les noms d’oiseaux et fustigés sous tous les angles. Son outrecuidance est dénoncée et il est trainé dans la boue. A vrai dire, un diplomate dans un pays peut faire des observations sur des sujets politiques  d’intérêt général si les besoins se font sentir et surtout si ces observations sont en adéquation avec l’orientation politique de son propre pays. Par exemple, on ne verra jamais un ambassadeur de Chine parler de démocratie dans un pays où il est accrédité parce que la philosophie chinoise ne l’autorise pas à le faire. Les Américains qui sont les maîtres du monde, se croient tout permis. Ils ont la puissance militaire, économique et financière pour se permettre toutes sortes d’ingérences. Ils s’immiscent dans la vie de leurs propres alliés européens. Ils espionnent leurs voisins américains et en font de même avec les européens. Un cas qu’il faut retenir, les usa ne sont pas signataires du traité qui a institué la CPI. Mais ils en sont paradoxalement les garants. Dès lors que leurs intérêts sont en jeu, ils haussent le ton. L’union Européenne se bat partout sur la terre pour la démocratie. C’est connu. Même les pays membres de cette organisation sont parfois mis au pas lorsqu’ils violent les droits de l’homme. Il n’y a rien d’extraordinaire si leurs représentants prennent parfois des postures critiques vis-à-vis d’un dirigeant africain. L’Union Européenne a tendance à subordonner ses aides financières à certaines conditions drastiques surtout en ce qui concerne l’organisation des élections dans un pays donnée. C’est pourquoi, au nom de la souveraineté nationale, le Togo a courageusement pris ses responsabilités en décidant d’organiser sur fonds propres l’élection  législative du 25 juillet. Ce faisant, notre pays a apporté la preuve irréfutable de sa bonne volonté à se conformer, en matière électorale, aux normes internationales puisque les résultats finaux ont reçu l’onction de la communauté internationale. Souvent certains journaux en mission commandée reviennent de façon vicieuse et récurrente sur un rapport des experts indépendant de l’Union Européenne qui aurai condamné et dénoncé la mauvaise organisation du scrutin. En réalité il s’agit de deux experts qui ont écrit ce rapport qui n’est fondé sur aucun fait concret et sérieux.

Les cas signalés à Lomé n’ont rien de frauduleux, les deux experts ont fait de l’amalgame. C’est regrettable et il faut déplorer ces genres de situations. Quand on s’accroche à un tel rapport comme une bouée de sauvetage, c’est qu’on est un mauvais perdant. Lorsqu’un diplomate en partance recommande l’organisation des élections locales,, cela n’a rien de rédhibitoire. Si ces élections locales sont organisée au Togo et les élus locaux sont installés, tout le bénéfice reviendra au gouvernement parce que notre pays bénéficiera de nombreux financement en matière de coopération décentralisé et nos villes ou communes en profiteront. C’est dire que le  gouvernement n’a aucune raison d’être réticent puisqu’il n’a pas le choix de faire autrement. Mais il faut aussi tenir compte du contexte togolais et se  donner les moyens appropriés pour éviter les troubles post électoraux nés des contestations imaginaires et fantaisistes. L’organisation des élections ne fait pas partie de la mission d’un Ambassadeur. Son rôle est ailleurs. Ce que les Ambassadeurs demandent c’est la bonne organisation du scrutin pour que le résultat soit le reflet de la volonté populaire. C’est justement le cas du Togo. Un ambassadeur peut accompagner un gouvernement pour diverses raisons. Mais c’est le pays d’accueil qui décide en dernier ressort de ce qu’il faut faire ou ne pas faire. En organisant, le 25 juillet dernier, une élection libre et transparente, le Président Faure Gnassingbé a fait d’une pierre deux coups : prouver à ceux qui en doute encore que l’élection est une question de souveraineté nationale donc de dignité des Togolais. En même temps, il a infligé un camouflet cinglant et retentissant à ses détracteurs. Les ambassadeurs, en honnêtes représentants de leur pays, ont pris acte de cet heureux évènement. Ils n’ont d’autre choix que de reconnaitre une victoire méritée et sans ambages. La presse doit cesser de se ridiculiser en écrivant des choses qui montrent la limite intellectuelle de ses journalistes. Ce qu’un journaliste écrit doit contribuer à sa propre crédibilité.

RODRIGUE

C. P. N°766 du  07 octobre2013

Lire la suite

TOGO : La limitation du mandat présidentiel doit passer par référendum

Publié le 5 Octobre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

La limitation du mandat présidentiel doit passer par référendum
En France, sous la Cinquième République, et jusqu'à la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, il n'y avait pas de limite au nombre de mandats que pouvait effectuer un président de la République. Si en France, la limitation du mandat présidentiel n’a été introduite qu’hier, dans la plus grande démocratie au monde, pourquoi le Togo, pays récemment fécondé par la démocratie, et dont la gestation se passe tant bien que mal, pourquoi donc le Togo devrait-il se jeter dans cette forme de démocratie réservée aux ténors ?

En Russie, jusqu'à l'élection présidentielle de 2008 (encore une grande démocratie qui découvre subitement en 2008, la limitation du mandat présidentiel), le mandat présidentiel est de quatre ans renouvelable à loisir. Depuis 2008, le mandat présidentiel est de quatre ans renouvelable une fois consécutivement : il n'est donc plus possible d'effecteur trois mandats consécutifs, mais un candidat peut se représenter ultérieurement après une « pause » d'au moins une mandature. C’est ainsi que Vladimir Poutine, après avoir fait ses deux mandats, a cédé le fauteuil présidentiel à son pantin, Dimitri Medvedev, juste pour que ce dernier maintient à chaud son fauteuil.

Qu’on se le dise. Moi, je suis contre la limitation du mandat présidentiel. L’alternance n’est pas une question d’homme, c’est un question de programme politique. La limitation du mandat politique fausse le jeu démocratie. Le référendum est un procédé de démocratie directe par lequel l'ensemble des citoyens d'un territoire donné est appelé à exprimer une position sur une proposition qui leur est faite, concernant une mesure qu'une autre autorité a prise ou envisage de prendre et dont l'issue varie selon le type de référendum considéré.

Ainsi, la marche vers la limitation du mandat présidentiel doit passer par référendum. Les pour et les contres à la limitation du mandat présidentiel sont disséminés dans tous les partis politiques, aussi bien ceux qui sont au pouvoir que ceux qui font semblant de s’opposer. Les représentants du peuple à l’Assemblée Nationale ne peuvent pas se prononcer sur ce sujet, exactement comme l’aurait fait le peuple. Aucune puissance étrangère ne doit nous forcer à cette marche. Donnons la parole au peuple, pour qu’il nous dise, ce qu’il juge bon pour lui et lui seul !

Voulez-vous que "Dieuzimna", si un jour, il est frappé par la limitation de mandat, laisse le fauteuil présidentiel provisoirement à un pantin, qui n’aura aucune autorité et ne serait qu’une marionnette dans une vitrine ? Je vous assure, le pays tournerait en mode ralenti. Non, l’alternance c’est autre chose. La limitation du mandat présidentiel est un coup d’état, civil, mais coup d’état quand même !

Signé AVOUAN

Lire la suite