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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Offre de dialogue de |’ANC : Que cache cette volte-face de Jean-Pierre

Publié le 27 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Offre de dialogue de |’ANC : Que cache cette volte-face de Jean-Pierre

Il y a quelques jours, le leader de l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement) Jean-Pierre Fabre, a déclaré avoir écrit au Chef de l’Etat Faure Gnassingbé pour réclamer l’ouverture d’un dialogue politique, autour des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Cette offre tranche clairement avec la posture jusque-là adoptée par l’ex-lieutenant de Gilchrist Olympio, caractérisée par le tout refus et un pari inconsidéré’ sur la rue. Quelle lecture faire de cette volteface et pourquoi maintenant.

hebergeur d'image

En début d’année, la presse avait cru voir arriver «le Fabre nouveau», surtout dans le discours. Habitué aux invectives, aux déclarations à l’emporte-pièce et peu rassurantes, le leader de l’ANC a, dans son adresse aux Togolais et à la diaspora à l’occasion des vœux de fin d’année, changé de contenu et de ton. L’homme a appelé à la réconciliation et convié à l’unité. Commençant ainsi à se départir de l’image d’une personnalité peu rassembleuse qui lui colle à la peau.

Depuis, ce fameux discours est suivi par un autre choix politique, nouveau celui-là également : ment : aller à la rencontre des Togolais de l’intérieur du pays. Jusque-là cramponné à Lomé et à ses banlieues, quoique fournissant à son parti l’essentiel de ses militants et électeurs, mon- sieur Fabre était accusé de considérer que le Togo se limitait à la capitale et de faire preuve de mépris pour le pays pro- fond qui, mauvais calcul pour lui, faisait les élections. Cela fait plusieurs jours maintenant que le parti orange sillonne les hameaux de différentes régions ; l’agenda officiel annonçant une tournée couvrant toute l’étendue du territoire et s’étalant sur l’année. L’offre de dialogue adressée au Président de la République est le dernier des actes majeurs posés par le principal parti de l’opposition. Tout cela n’est évidemment pas fortuit ; l’élection présidentielle arrivant à pas de géant.

Il s’agit tout simplement pour l’ex-secrétaire général de l’UFC (Union des Forces de Changement) de se positionner dans les faits, après l’avoir acquis juridiquement par les urnes, comme le leader de l’opposition et de faire taire ceux qui lui reprochent de délaisser le terrain pour « l’air de la plage de Lomé. Pour un double intérêt. D’abord, il s’érige ainsi en interlocuteur direct et principal de Faure Gnassingbé, s’élevant au rang d’une personnalité pouvant s’adresser sans intermédiaire à celui qui dirige le pays, pour justement échanger des questions le concernant. C’est dans un costume de véritable alter ego du président qu’il se met. Ce qui lui permet d’éliminer les adversaires de l’opposition dans la course à la candidature unique et de s’imposer comme le « candidat naturel », celui qui parle avec le Président de la République » ; faisant ainsi clore le long débat sur la définition du profil du candidat unique. C’est donc un message destiné aussi bien au pouvoir qu’à l’opposition (surtout).

Ensuite, faire mentir l’idée généralement ad- mise que l’ANC est un parti fermé au dialogue après les hasardeuses positions prises collectivement au sein du CST (Collectif Sauvons le Togo) sur l’appel à la désobéissance civile ou encore « le seul dialogue auquel nous participerons sera celui pour discuter des conditions de départ de Faure Gnassingbé. » Cette époque semble aujourd’hui très lointaine et ce genre de posture proprement embarrassante pour lui. En appelant au dialogue, monsieur Fabre et les siens veulent aujourd’hui renverser les choses : prouver le cas échéant que c’est le pou- voir qui refuse les discussions et la main tendue et prendre de court leurs pairs de l’opposition dite modérée qui font des négociations leur principal argument politique.

DISCOURS ET

IMAGES BROUILLES.

L’on est bien obligé de reconnaître que tactiquement, c’est très bien joué de la part de Jean-Pierre Fabre et de ses amis, à un an de l’élection présidentielle. Une nouvelle image, toute en rondeur, policée, qui tienne compte des reproches jusque-là faites et par-dessus-tout, celle d’un demandeur de dialogue, est nécessairement un véritable capital dans la lutte présidentielle à venir.

Sauf qu’entre-temps, le naturel du président de l’ANC a refait surface lors d’un meeting où il s’est fait menaçant, déniant au mépris des dispositions actuelles de la Constitution, au Chef de l’Etat le droit de se représenter en 2015, surfant ainsi dans la pure démagogie. Pire, il a promis au Togo des jours à la centrafricaine et à la soudanaise, en cas de candidature de Faure Gnassingbé. Cette sortie qui a choqué, y compris dans son propre camp et qui a justifié le déplacement d’une délégation de ses militants à son domicile pour la lui reprocher, démontre que monsieur Fabre n’est pas encore tout à fait à l’aise dans son nouvel habit qu’il se donne d’homme d’Etat, consensuel, disponible à parler avec ses adversaires et à éviter les discours enflammés.

Par ailleurs, l’affaire des 240 millions perçus dans la quasi clandestinité par les 9 députés exclus du Parlement et dont il fait partie, est arrivée malheureusement au moment où se développait la nouvelle posture de l’ANC ; embrouillant son message ou le rendant en tout cas difficilement audible. D’autant plus que la question de la sincérité du nouveau positionnement se pose, alors même qu’après s’être engagé sans qu’on ne lui ait rien demandé, à ne toucher qu’ 1 (UN) symbolique au titre de réparation dans cette affaire, monsieur Fabre a à ce jour gardé les 32 millions qui lui ont été versés par le Trésor public. A ces deux évènements, il faut également ajouter la publication d’une série de documents par l’UFC, qui entament davantage le crédit des responsables de l’ANC parce que révélant leur radicalisme comme de façade.

De fait, les cadres de l’ANC font le dos rond en espérant que la tempête médiatique sur ces questions s’apaise prochainement. Mais leur nouvelle posture ne pourra être validée que si elle s’inscrit dans la durée. Or connaissant leur leader, la probabilité qu’il se tienne à carreau, loin des déclarations condamnables pendant encore un an, est mince. « Cela nous arrangerait beaucoup s’il pouvait ne pas parler pendant tout ce temps » résume un de ses proches. Elle ne le sera également que dans une dynamique de rapprochement, quelle qu’en soit la forme avec la coalition Arc-En-Ciel.

QUE FERA LE GOUVERNEMENT ?

Au sein du pouvoir, on moque la conversion subite de Jean-Pierre Fabre aux vertus du dialogue. Et on rappelle opportunément ses prises de position antérieures contre toute idée de dialogue. Sans être fermé et tout en rappelant que l’action du Président de la République s’est toujours inscrite dans une démarche de dialogue permanent et inclusif, on précise tout de même du côté du gouvernement que l’Assemblée nationale, où siège par ailleurs le leader de l’ANC, est le cadre démocratique par excellence pour discuter des enjeux politiques du pays. Ce qu’approuve Nicolas Lawson, le président du PRR (Parti de la Rédemption et du Renouveau) qui invite les partis présents au Parlement d’y mener les débats sur les réformes à effectuer. Il a indiqué également que des propositions pertinentes avaient été élaborées par le CPDC (Cadre Permanent de Dialogue et de Concertation) boycotté par l’ANC et qui pourront être déposées sur le bureau de l’Assemblée nationale en vue d’une discussion. Plus généralement, il est peu probable que l’appel de monsieur Fabre soit suivi d’effet de la part du gouvernement. En effet, une réponse favorable à sa lettre serait un coup de pouce politique en sa faveur de la part du pouvoir. Cela le conforterait dans sa posture actuelle et validerait l’idée que c’est lui qui, non seulement imprime le rythme de la vie politique mais en détermine également le contenu. Un véritable cadeau que ne lui ferait certainement pas les dirigeants du pays ; d’autant plus que la coalition Arc- En-Ciel, par la voix du président du CAR (Comité d’Action pour le Renouveau), Me Dodji Apévon, a regretté la stratégie solitaire du leader de l’ANC, qui aurait dû, selon lui, associer les autres composantes de l’opposition à son offre de dialogue.

On voit bien que le chemin vers la présidentielle de 2015 est encore long et que d’ici là, la vie politique togolaise risque d’être animée.

Focus Infos N°0105 | du 26 Fev au 12 Mars 2014

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La lettre de Patrick LAWSON à Gilchrist Olympio qui met à nu tout l'ANC

Publié le 21 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Politique du Ventre au sein de l’ANC et de l’UFC

Patrick LAWSON écrit à Gilchrist Olympio :

« LES GENS ONT FAIM ET SONT FATIGUÉS DE GÉRER LE VERBE»

La faim est décidément mauvaise conseillère. Elle fait faire à ceux qu’elle tient des choses les plus inimaginables allant de la trahison aux tentatives de parricide en passant par la violence et les dénigrements de tout genre. La preuve en grandeur nature est sans nul doute la guéguerre toujours en cours entre l’UFC, maison mère et l’ANC formée des dissidents du parti. Depuis une dizaine de jours les langues se délient, côté UFC, pour situer l’opinion sur le processus qui a conduit à l’Accord historique entre l’UFC et le RPT.

Après le mémorandum publié par le bureau de l’UFC que nous avons repris pour nos lecteurs la semaine dernière et qui apporte la preuve que les cadres de l’ANC contestataires de l’accord ont bel et bien participé à toutes les discussions qui ont abouti à cet accord, Togoreveil revient cette semaine sur l’Acte II des révélations de l’UFC. Une lettre adressée par Patrick Lawson, à l’époque des faits Vice-Président de l’UFC à Gilchrist Olympio. La lettre révèle que les leaders actuels de l’ANC qui ont de tout temps traité de « ventrocrates » les autres leaders de l’opposition qui sont entrés au gouvernement, ne sont pas moins intéressés par leur ventre. C’est sans ambages que Patrick Lawson exprime son inquiétude et son empressement face aux lenteurs des discussions par r ai nées à Rome par la Communauté Sant ‘Egidio entre le RPT et l’UFC. Ces discussions de Rome devaient ouvrir la voie à un partage du pouvoir, une répartition de portefeuilles ministériels et de responsabilité au sein de l’Administration et des autres institutions de la République (Parlement, Cour Constitutionnelle,…etc.). Selon une nouvelle déclaration de l’UFC intitulée : « Des révélations qui lèvent le voile sur les mensonges de l’ANC au peuple », celui qui fut vice–président de l’UFC défend ardemment une stratégie de sauvegarde qui n’est rien d’autre que la nécessité de poursuivre les négociations entamées à Sant ‘Egidio avec le RPT et de parvenir au plus vite à un accord de partage de pouvoir. Il faut faire fi de l’hostilité et poser des actes concrets. Sa pensée est nette : il faut participer car « les gens ont faim et sont fatigués de gérer le verbe ». Votre journal publie pour vous et in extenso cette lettre avec un facsimilé en encadré pour attester de l’existence réelle de ce courrier hautement embarrassant.

 

Bonsoir Fo Gil,

Cela fait un moment que je n’ai plus de tes nouvelles.

Aussi, je voudrais dire que je suis très peiné d’apprendre de l’extérieur que Rome ne tient pas. Sinous continuons à travailler ainsi, suivant les zones d’influence de l’heure, nous ne nous en tirerons jamais. La moindre des choses est de m’avertir pour que je sache quelle orientation donner à mes propos. Heureusement que par nature, je suis prudent et sur la base des rumeurs, des ragots, des procès d’intentions faits par des gens très proches de toi sur moi dans ce dossier, j’étais déjà sur mes gardes.

Dans tous les cas si nous refusons de poser des actes, d’être concrets dans nos actions au lieu de gérer les médisances, nous perdrons. Sur le terrain, c’est sur des faits et à partir d’une analyse concrète qu’on achoisi de développer un « stratégie de sauvegarde ». En tous cas après Dosseh Anyron Gabriel, c’est le tour de Koffi Agano qui vient d’être nommé Secrétaire Général au Ministère de la Ville.

Des Présidents de Fédérations seront dans le lot de ceux qui vont nous quitter dont Evedji (celui deVo). TsèTsè serait rentré avec des militants et travaillerait déjà avec Abi Tchessa. Mme Womas de R-Vo et les femmes de Vo serait dans le lot. On parle de Oré Djimon et d’autres jeunes (ce n’est pas sûr). Les gens ont faim et sont fatigués de gérer le verbe. C’est dans cette perspective entre autres qu’on voulait s’organiser pour éviter une hémorragie.

Je t’envoie copie de Togopresse de nominations et autres décrets. Il nous faut de la constance pour réorganiser le parti et revigorer les femmes, les cadres et les jeunes sur des renseignements fiables et non subjectifs. Je resterai à ta disposition et je continuerai de prendre toutes les infos.

Bien à toi

*********

TogoReveil N°137 du vendredi 21 février 2014

le fac similé en question

Lettre de Patrick LAWSON à Gilchrist Olympio en 2006

Lettre de Patrick LAWSON à Gilchrist Olympio en 2006

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Parlons de la lettre de Fabre à Faure

Publié le 21 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Parlons de la lettre de Fabre à Faure

Après avoir usé ses semelles pendant 4ans pour réclamer sa place à la présidence, après avoir balayé du revers de mains tous les dialogues et après avoir instauré des pratiques inciviques en collaboration avec la désormais coquille vide, le CST, pour crier « l’illégitimité » de Faure au pouvoir, Fabre vient de poser un acte qui surprend plus d’un. En effet, c’est avec euphorie que le Président de la République autoproclamé de 2010, Jean-Pierre Fabre a annoncé qu’il a adressé un courrier au président de la République Faure Gnassingbé.

Il affirme avoir demandé dans sa lettre au Chef de l’Etat d’ouvrir un dialogue sur les réformes politiques et constitutionnelles. Ce geste de Fabre est surprenant et suscite alors quelques interrogations. Jean-Pierre Fabre reconnait-il enfin Faure Gnassingbé comme son Président ? Lui et son parti pourront-ils effectivement prendre part au dialogue si le Président Faure accordait une suite favorable à sa demande ? Si le président autoproclamé de 2010 sort encore tous les samedis dans les rues de Lomé, c’est pour réclamer sa soi-disant victoire aux élections présidentielles de mars 2010. Ainsi, a-t-il boycotté tous les dialogues instaurés par le Chef de l’Etat et le Gouvernement pour discuter des réformes institutionnelles et constitutionnelles. Son entrée au CST a aussi intensifié ses basses besognes qui selon lui pourront l’ouvrir les portes de la présidence. Avecson coordonnateur Zeus Ajavon ils ont initié les concepts « Faure doit partir »,« les derniers tours de Jéricho » qui vont coïncider avec les incendies des marchés pour faire partir Faure. Ils ont même appelé la population à la désobéissance civique qu’ils n’ont pas levée jusqu’à ce jour. Même s’il n’avait pas pris l’habitude de présenter ses vœux au président, les observateurs avisés espéraient le voir se prêter à cet exercice cette année avec sa casquette de leader de l’opposition mais ce n’était pas aussi la bonne occasion pour lui de voir Faure. Spécialisé dans le boycott de tout dialogue dont le CPDC Rénové qui a permis aux acteurs politiques de prendre des décisions courageuses dont la limitation du mandat présidentiel, bon nombre de personnes doutent encore de la disponibilité de l’ANC à discuter avec le pouvoir. Ce parti pousse plutôt les autres partis à discuter avec le pouvoir afin de profiter des retombées des discutions. Fabre était le premier à jeter de la pierre aux autres partis de l’opposition pour avoir participé aux dialogues qui ont abouti à l’organisation des élections. Et pourtant c’est l’ANC qui a plus profité du dernier dialogue préélectoral avec l’affaire des 240 millions. Certaines personnes affirment même que c’est l’obtention des 240 millions qui aiguise l’appétit du dialogue au sein de l’ANC. Du moment où les leaders de l’ANC pourront gagner d’autres millions, ils n’hésiteront pas à prendre part au dialogue mais sans retombées financières, le parti de Fabre trouvera toujours des raisons de fuir le dialogue. Avec l’histoire des 240 millions, le mémorandum de l’UFC, le courrier envoyé à Faure à l’insu des autres opposants, la population connait désormais ce à quoi ressemble l’opposition radicale. Fabre ne prend aucune décision pour le bien être de la population mais plutôt pour le bien être de sa poche et celle de sa bande.

Wara N°019 du 20 Février 2014

 

 

 

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Togoleaks : Correspondance de Patrick LAWSON à Gilchrist OLYMPIO en 2005

Publié le 18 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Des révélations qui lèvent le voile sur les mensonges de l’ANC au Peuple

Outre le Président national de l’UFC, quatre hommes ont véritablement incarné la ligne politique du parti et contribué à la mettre en œuvre au plan national. Il s’agit de Georges Latévi Lawson, Patrick Lawson, Jean-Pierre Fabre et feu Éric Armerding. Ils étaient du premier cercle du président du parti. Un cercle politique fondé sur des liens de solidarité, de loyauté et de fidélité les uns à l’égard des autres. Cette dimension éthique était primordiale car, dans ces années héroïques où on s’opposait à la dictature de Gnassingbé Eyadéma, l’extrême prudence était de mise et les valeurs de loyauté nécessaires pour lutter contre ce régime arbitraire.

Unis dans une entreprise de conquête du pouvoir d’Etat pour réaliser le bonheur du peuple togolais, Gilchrist Olympio et ses collaborateurs optèrent pour une stratégie « politico-diplomatique ».

Le but poursuivi est de prévenir, ou au moins de limiter, des conflits violents par le biais d’un consensus politique sur le partage du pouvoir entre les partis politiques.
En effet, toutes les négociations politiques menées depuis 1998 constituent un élément préventif et ils visent aussi à faire accepter le principe de la convivialité politique. Ce que nous avons réussi, au terme de cinq années de négociations avec la signature de l’accord historique du 26 mai 2010.

Le chemin fut laborieux pour y parvenir et on le sait, dans un climat politique conflictuel, la manipulation politique est une arme qu’utilisent les adversaires, les concurrents ou ceux qui ambitionnent de prendre la place du chef.

La divergence qu’on va observer entre le Président national de l’UFC et ses anciens collaborateurs illustre parfaitement l’analyse que nous venons de faire. Car, à la lumière des faits, on constate que tous les membres du premier cercle du président national étaient embarqués dans cette stratégie politico-diplomatique qui devait se conclure par un accord de partage de pouvoir.

C’est du reste ce qu’exprime Patrick Lawson dans une correspondance adressée à Gilchrist Olympio en décembre 2005 et que nous publions intégralement. Celui qui fut vice –président de l’UFC défend ardemment une stratégie de sauvegarde qui n’est rien d’autre que la nécessité de poursuivre les négociations entamées à Sant’Egidio avec le RPT et de parvenir au plus vite à un accord de partage de pouvoir. Il faut faire fi de l’hostilité et poser des actes concrets. Sa pensée est nette : il faut participer car « les gens ont faim et sont fatigués de gérer le verbe ».

Le lecteur attentif se fera sa propre idée sur les pensées et les actes posés par les uns et les autres. Il comprendra aisément que l’UFC n’a jamais dévié de sa ligne politique qui est d’aboutir à une alternance pacifique au Togo à travers la convivialité politique. Pour évincer leur leader, Jean-Pierre Fabre, Patrick Lawson, et autres n’ont eu aucun scrupule à faire usage du mensonge et de la manipulation. Par souci de vérité et respect pour le peuple togolais abusé, nous levons le voile sur tous les mensonges et la duplicité de Fabre, Patrick Lawson et consorts.

Il faut poursuivre et amplifier le mouvement entamé par l’UFC afin que l’alternance devienne réalité sur la terre de nos aïeux.
L’Eternel bénisse le Togo !

Ablode ! Ablode ! Ablodé Gbadja !!!
Fait à Lomé, le 17 février 2014
Le Cabinet du Président National de l’UFC

http://www.ufctogo.com/des-revelations-qui-levent-le-voile-sur-les-mensonges-de-l-anc-au-peuple,2816.html

Ci-dessous la correspondance

Correspondance de Patrick à Gilchrist Olympio en 2005

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L'ANC déshabillée sur la place publique

Publié le 17 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

L’ANC et son président Fabre ne cessent depuis des mois de dénoncer Gilchrist Olympio qui aurait, en solitaire, conclu l’accord de gouvernement avec le RPT. A force de provocation, ils viennent de s’attirer une réplique qui leur assène un véritable coup de massue. Documents irréfutables à l’appui, l’UFC démontre que les vertueux opposants de l’ANC ont participé à toutes les phases de la négociation qui a conduit à l’accord de gouvernement. Ils ont donc menti au peuple en diffamant Gilchrist Olympio pour ses initiatives prétendument solitaires.

La conclusion du mémorandum de l’UFC est particulièrement sévère. « Vous avez une parfaite image de cette bande de filous, de menteurs fieffés, d’escrocs, de démagogues, de populistes fainéants, qui surfent sur la très réelle volonté et détermination du souverain peuple togolais pour une alternance politique dans notre pays pour se faire de l’argent, pour s’enrichir simplement sur le dos de ce peuple. »

L’affaire est grave : quel crédit attribuer désormais à ceux qui ont menti au peuple togolais ?

Quel crédit accorder à leurs affirmations fantaisistes selon lesquelles ils auraient gagné l’élection présidentielle ?

Quel crédit apporter à leur semblant d’enquête sur l’affaire des incendies des marchés ?

Dans une démocratie la seule preuve de vérité qui compte est l’expression sincère et libre de la volonté des électeurs dans les urnes.

 

Koffi SOUZA

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Oui, les actuels dirigeants de l’ANC ont bien participé à des négociations avec le pouvoir

Publié le 17 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Oui, les actuels dirigeants de l’ANC ont bien participé à des négociations avec le pouvoir

Oui, les actuels dirigeants de l’ANC ont bien participé à des négociations avec le pouvoir; oui ils envisageaient sérieusement leur entrée au gouvernement. Les informations publiées récemment par l’UFC ne laissent guère de doute sur la démarche des opposants entre 2007 et 2010.

Des révélations embarrassantes pour Jean-Pierre Fabre et ses amis.

L’un de ses proches, Patrick Lawson, s’est maladroitement justifié lundi en affirmant qu’il s’agissait d’’accusations gratuites ; une histoire pour nous distraire’. Un peu mince comme réponse.

M. Lawson a indiqué que son parti répondrait ‘bientôt’ aux ‘accusations de l’UFC’.

Preuve que la formation dissidente n’est pas à l’aise. Et comme les ennuis volent généralement en escadrille, l’ANC est aussi au centre d’une polémique concernant les 240 millions de Fcfa reçus de l’Etat au titre d’une indemnisation pour 9 députés exclus de l’Assemblée pour transhumance. La presse se demande comment les fonds seront utilisés. L’argent sera-t-il donné aux anciens élus comme exigé par la Cour de justice de la Cédéao ? La direction de l’ANC gardera-t-elle le magot. Jean-Pierre Fabre n’est pas très disert sur la question.

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L’édifice ANC, bâti sur le sable mouvant de la plage de Lomé, s’écroule !

Publié le 10 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

L’édifice ANC, bâti sur le sable mouvant de la plage de Lomé, s’écroule !

La lecture de certaines jérémiades suite à la publication du mémorandum de l’UFC, prouve à suffisance l’inculture, la naïveté politique, le manque de moralité et surtout, l’activisme politique insensé, corrosif et nocif de certains nervis de l’ANC sur les médias dans les forums et médias sociaux. On dirait l’hôpital qui se moque de la charité….comment une personne de bonne foi, une personne logique, jouissant pleinement de ses capacités intellectuelles, puisse qualifier ce mémorandum avec toutes les pièces à conviction de ‘torchon’ ???? Il faut sincèrement être un énergumène attardé et bouché, un débile qui réfléchit très petitement, ma parole!!!

Comment peut-on, en homme sérieux, honnête, et aimant profondément ce pays, ne pas être hanté par une avalanche de questions après lecture de ce mémorandum et les pièces à conviction????

En effet, de quoi parle-t-on au juste au final ??? Il est clair que la crédibilité et la survie même de ce parti d’opportunistes, pompeusement appelé ANC, sont sérieusement ébranlées. La rationalité et le rationalisme sur lesquels s’est bâti le parti ANC s’écroulent automatiquement par ces révélations qui ont de manière très méthodique, entamées le soubassement même du parti.

On nous a maintes fois répétées que la scission de l’UFC et conséquemment, la création de l’ANC sont dues au fait que M. Gilchrist OLYMPIO a de façon cavalière approché le RPT et négocié en solitaire sans l’avis du bureau directeur de l’UFC. Pire, on clame et on déduit à partir de là, que M. Gilchrist OLYMPIO aurait marchandé le parti sur le dos des autres membres qui n’étaient pas consultés, qui n’avaient pris part à aucun de ces pourparlers ayant conduit à l’accord RPT-UFC de 2010. On a même parlé de la ‘dictature’ de M. Gilchrist OLYMPIO ou de la façon très familiale qu’il gérait l’UFC à l’époque. Or, ce mémorandum vient nous apprendre, et à la grande surprise, qu’il n’en était pas question. En fait, ce mémorandum nous relate que c’est tout le bureau directeur de l’UFC qui avait participé à toutes les négociations (entamée depuis 2004) qui ont conduit à l’accord Rpt-Ufc (en 2010). Extraordinaire !!!!

Pire, ce mémorandum et les pièces à conviction informent le togolais que même les plus virulents critiques de l’ANC aujourd’hui, ces tristes et cyniques sires, avaient même acceptés d’occuper des postes ministériels à la fin de ces négociations. Mais ça c’est un coup de tonnerre….c’est très significatif!!!

 

Maintenant, vous prenez ces révélations auxquelles vous ajoutez le versement de 240,000,000 de Francs CFA et le silence manipulateur, opportuniste, de ces responsables de l’ANC sur ce fait pendant des semaines si ce n’est grâce à la vigilance d’une certaine presse et le mémorandum actuel de l’UFC et vous avez une parfaite image de cette bande de filous, de menteurs fieffés, d’escrocs, de démagogues, de populistes fainéants, qui surfent sur la très réelle volonté et détermination du souverain peuple togolais pour une alternance politique dans notre pays pour se faire de l’argent, pour s’enrichir simplement sur le dos de ce peuple.

Que certains incultes viennent raconter des bibittes ou leurs vies aujourd’hui parce que ceux-ci possèdent un ciboulot de moineau est leur problème. Je constate simplement que ce ne sont pas tous les togolais qui se sont laissés abuser, manipuler par ces menteurs fieffés de l’ANC. Des compatriotes comme Tido Brassier, malgré les attaques qu’il essuyait et bien d’autres, avaient prévenu sur le caractère très démagogique, opportuniste et de trahison de la création de l’ANC et ces poncifs sur l’opposition togolaise dans son ensemble depuis 2010. Propos d'un patriote togolais sur la toile

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Les révélations troublantes de l'UFC : en 2007, Jean Pierre Fabre voulait être ministre de l'intérieur, Patrick Lawson premier ministre

Publié le 10 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

C’est une véritable bombe politique jetée au visage des responsables actuels du parti ANC, Alliance Nationale pour le Changement par l’Union des Forces de Changement. Pour le parti de Gilchrist OLYMPIO, l’UFC, il est temps de révéler certaines vérités et de faire part de certaines réalités au peuple. L’UFC n’est pas allé par quatre chemins.

Le parti fait des révélations avec preuve à l’appui sur les mesquineries, les calculs politiciens des responsables de l’ANC quand ils étaient dans le Bureau Directeur de l’UFC.
Plus de trois ans après le divorce entre ceux qui dirigent l’ANC et ‘’ceux qui sont restés à la maison’’, les langues se délient. En un mot, l’UFC décide de répondre à l’ANC.
C’est dans un mémorandum de l’UFC qu’on retrouve la réponse à certaines questions. Il s’agit sans doute pour le parti du "Détia", devoir de mémoire oblige, de dire la réalité et la vérité au peuple et à la Communauté Internationale.
Tout est parti de la publication d’une tribune libre par l’ancien secrétaire Général de la Fédération Internationale de l’ANC, Tido Brassier intitulée : «Que reste-t-il des 33,9 % des voix obtenues par Jean-Pierre Fabre à la présidentielle de 2010 ? »

La philosophie de l’UFC depuis sa fondation, l’historique et le déroulement des multiples négociations ayant abouti à l’accord historique UFC-RPT-UNIR et beaucoup d’autres points se retrouvent dans ce mémorandum de l’UFC.

Le présent mémorandum rendu public par le Bureau Directeur de l’UFC présente le compte rendu très révélateur, illustré par des documents très éloquents, des discussions et négociations confidentielles inlassablement engagées par l’UFC avec le RPT-UNIR depuis 1999. Il est donc clair que ces négociations étaient assumées par tout le staff des leaders de l’UFC de l’époque, et explicitement portées pour la première fois à la connaissance du peuple togolais suite à l’accord de mai 2010.

Et l’Etat major du parti de Gilchrist OLYMPIO annonce que ce n’est que le début des révélations troublantes avec preuve à l’appui.
Suite à la signature de l’accord de gouvernement entre l’UFC et le RPT, devenu UNIR, certains "lieutenants" du Président National de l’UFC avaient décidé de poser une série d’actes allant des campagnes de dénigrement et d’insultes, aux attaques verbales et physiques, notamment le drame de la plage. La tentative de récupérer l’UFC ayant échoué, les anciens lieutenants de l’UFC vont créer l’ANC.C’est le début d’un grand scénario qui mettra nu beaucoup de sujets politiques.

Nous vous proposons de lire le mémorandum de l’UFC dans son intégralité.
Nadège Laverte, Jean Laporte & Bernadette Dreaming
Plume Libre & Exclusivitetogo.tg


Mémorandum de l'UFC

Les raisons internes ayant retardé l'alternance politique pacifique au Togo

Introduction

Une tribune libre récemment publiée par Tido Brassier, ancien secrétaire général de la Fédération Internationale de l'ANC, met en lumière avec beaucoup de talent et force argument, l'impasse politique dans laquelle Jean Pierre Fabre a conduit l'ANC, fragilisant ainsi la dynamique entamée depuis 1992 par l'UFC en vue de l'alternance politique pacifique négociée au Togo sur le modèle de l'Afrique du Sud. Pour comprendre comment on en est arrivé à cette situation, il faut rétablir la vérité des faits au delà de la conjoncture politique actuelle analysée par Tido Brassier.

L'ANC on le sait est un parti politique issu de l'UFC. Tous ses membres ont tous été des militants de l'UFC. Qu'est-ce qui a donc justifié cette scission, organisée dans la violence verbale et physique, à travers une campagne de diabolisation, d'insultes et d'incitation à la vindicte ? Ses motivations étaient-elles d'ordre idéologique, politique ou personnel?

Le but de ce mémorandum est de porter à la connaissance des électeurs togolais les informations dont ils ne disposent pas encore pour mieux comprendre comment les méthodes déplorées par Tido Brassier dans sa tribune ne constituent qu’un « bout de l'iceberg » de celles qui ont abouti à l'affaiblissement actuel de la marche héroïque du peuple togolais vers l'alternance politique pacifique après près d'un demi siècle de lutte .


Philosophie et ligne politique invariables de l’UFC depuis sa fondation

En effet, L'UFC dès sa fondation le 2 février 1992, s'est engagée dans la conquête du pouvoir d'état par des moyens politiques, c'est à dire par la voie du dialogue, du compromis de la négociation et de la concertation avec le régime en place, mais avec exigence et sans concession. Cette ligne politique est clairement affirmée dans le projet de société, et abondamment exprimée par le président du parti devant toutes les audiences togolaises et internationales. C'est du reste, ce souci d'un règlement politique pacifique qui a amené l'UFC à s'engager dans plusieurs dialogues multipartites ou bilatéraux avec le RPT. Peu de temps après la création de l'UFC, Jean Pierre Fabre occupe à partir de février 1994 le poste de secrétaire général en intérim d'Elliott Ohin qui a dû s'exiler. A ce poste, il est membre de toutes les délégations de l'UFC au cours de négociations politiques multipartites ou bilatérales avec le RPT.

C'est cette volonté d'arriver à une alternance politique pacifique et négociée facilitant le vivre-ensemble qui a incliné notre parti à accepter d'entrer en négociation avec le RPT au lendemain du scrutin présidentiel de 1998 que le Président Gnassingbé Eyadema avait perdu. L'accord-cadre signé à Lomé en juillet 1999, était un compromis politique qui devait favoriser une transition politique pacifique et constituer pour le Chef de l'état togolais s'il quittait son poste, une garantie d'amnistie. La volonté de se maintenir coûte que coûte au pouvoir a conduit le Président Gnassingbé Eyadema à renier les engagements personnels qu'il avait pris dans le cadre de cet accord, tout autant que la caution lui ayant été publiquement apportée par le Président Jacques Chirac à Lomé même. Ce reniement a conduit le Togo dans une impasse politique, car le pays a été soumis depuis lors à des sanctions économiques de la part de l'UE et de toutes les grandes puissances mondiales, pour déficit démocratique et non respect des principes de l'état de droit. Cette ligne politique a été assumée par tous les cadres du parti et Jean-Pierre Fabre qui occupe l'intérim du secrétaire général du parti y a pleinement adhéré. En charge de l'administration et de la mise en œuvre des résolutions du Congrès et des institutions du parti, il avait pour rôle de s'assurer de la formation des militants et de l'application de notre ligne politique. Du reste, tous les rapports établis par le secrétariat général mentionnent les démarches accomplies par le parti pour réaliser l'avènement de la démocratie et une alternance politique pacifique en utilisant les moyens du dialogue et de la prévention des conflits.


Historique et déroulement des multiples négociations ayant abouti à l’accord historique UFC-RPT-UNIR

Arbitrairement exclu de la compétition électorale en juin 2003, le président de l'UFC prendra alors son bâton de pèlerin pour plaider la cause du Togo devant les institutions européennes et onusiennes afin d'aider à renouer les fils du dialogue rompus au Togo, car les sanctions avaient été maintenues au lendemain de ces élections et les populations étaient durement éprouvées par cette situation d'embargo économique et politique. Ainsi, en juillet 2003, devant le Parlement européen, le président de l'UFC plaide pour une solution pacifique de la longue crise politique que traverse le Togo par l’organisation d’un dialogue politique efficace au terme duquel une transition politique serait organisée et des garanties offertes au président Eyadema. Ces propositions vont aboutir à des consultations entre le gouvernement togolais et l'union européenne dans le cadre de l'article 96 de l'accord de Cotonou. Au terme de ces consultations, le Togo prendra 22 engagements en vue de réduire le déficit de démocratie et d'instaurer un véritable état de droit.
C'est également en juillet 2003 que débuta les négociations entre l’UFC et le RPT sous la houlette de la communauté Sant´Egidio près de Rome, avec la participation active de tout le staff de l'UFC, dont en particulier Jean Pierre Fabre, Patrick Lawson, Georges Lawson, et Éric Armerding. Ces négociations ont connu plusieurs rencontres ultérieures, notamment le 28 juillet 2004, le 21 juillet 2005, le 10 novembre 2005 (voir les pièces à conviction en annexe). C'est dans ce contexte que le Président Gnassingbé Eyadema décède. En pleine crise politique, les partis politiques sont en quête d’un modus vivendi pour renouer les fils du dialogue et aboutir à un consensus sur le cadre électoral et toutes les réformes institutionnelles et constitutionnelles nécessaires en vue de l'organisation des futurs scrutins au Togo.

Outre ces discussions bilatérales UFC-RPT sous la houlette de la communauté de Sant’Egidio, des rencontres bilatérales directes eurent lieu entre les deux partis. Ainsi, le 6 juin 2006 a eu lieu au domicile parisien du président de l'UFC une rencontre bilatérale directe dont Jeune Afrique a rendu compte dans son édition du 17 juillet 2006. Du côté de l'UFC, les chefs de délégation étaient Patrick Lawson et Éric Armerding. Quelques semaines plus tard, une nouvelle rencontre est organisée à Accra à laquelle participera Jean-Pierre Fabre (voir en annexe la pièce à conviction de l’article cité de Jeune Afrique).

Au terme de ces dernières discussions fut conclu un accord de partage de pouvoir entre les deux principaux partis togolais préfigurant déjà l'accord historique UFC RPT, et d'après lequel le poste de premier ministre devait revenir pour la première fois dans l'histoire du Togo à l'UFC en la personne de Patrick Lawson.

Outre ces discussions à Paris et à Accra, des rencontres bilatérales eurent lieu à Lomé et qui donnèrent lieu à des relevés de conclusions et des échanges de correspondance, comme la lettre très instructive du Président National de l’UFC au Président du Togo en date du 27 novembre 2007, qui jouit encore d’une actualité brûlante (voir en annexe). C’est aussi le cas du rapport rédigé par Patrick Lawson sur la rencontre du 22 novembre 2007 entre l’UFC et le RPT, révélant les ambitions ministérielles aux lendemains des élections législatives du 14 octobre 2007 de plusieurs dirigeants actuels de l’ANC qui font partie aujourd’hui des plus virulents détracteurs de la participation de l’UFC ou de l’opposition togolaise au gouvernement togolais (voir en annexe). L'objet principal de ces négociations est de résoudre des préoccupations partagées en vue d'un apaisement politique au Togo. Ces négociations visaient la mise en place d'un accord politique bilatéral permettant la poursuite des réformes constitutionnelles et institutionnelles et in fine contribuer à l'avancée démocratique du Togo.
Incontestablement, la chronologie et l'accumulation de ces faits prouvent que l'accord historique UFC-RPT est l'aboutissement d'un long processus de négociations auxquelles ont activement pris part tous les cadres de l'UFC devenus aujourd'hui membres de l'ANC et les plus virulents détracteurs de cet accord historique du 26 mai 2010, présentant toutes ces démarches politiques comme une démarche personnelle du président de l'UFC, nonobstant le fait que selon nos statuts, une seule personne ne peut prendre une telle initiative qui engage la vie de tout un parti, voire de la nation. L'intoxication du peuple togolais sur cette base calomnieuse sous la responsabilité ouvertement assumée des leaders de l'ANC relève incontestablement selon nous du reniement d’engagements moraux et juridiques dûment consignés par écrit, du parjure, de la trahison, du coup d'état, de l’ingratitude et du parricide. Il s'agit indéniablement d'ambitions personnelles au moyen de la manipulation et du mensonge, d’usage abusif et immoral des moyens modernes de communication, de la fausse rumeur et de la désinformation, de la confusion entre l’opinion et la vérité, la sincérité et la vérité, la fausseté et la vérité.

C’est toutefois l’ironie du sort de constater que le coup bas orchestré contre le président de l'UFC sous la forme d’une rumeur qui n’a pourtant jamais été fondée de perception par ce dernier de l'argent du RPT pour le prix de la trahison de la lutte du peuple togolais, se retourne aujourd'hui contre ses propres instigateurs. En effet, en reconnaissant publiquement avoir reçu de la part du pouvoir RPT/UNIR, la somme de 240 millions de FCFA, le double selon des rumeurs, dans tous les cas sans commune mesure avec les indemnités de dédommagement de 27 millions de FCFA imposées au gouvernement togolais par un jugement de la cour de justice de la CEDEAO, et en ayant caché cela depuis le dialogue de juillet 2013 entre le gouvernement, le CST et l’Arc-en-ciel, dont le communiqué final a mentionné sans détail « le règlement définitif de la question des 9 députés ANC », ces plus hauts dirigeants concernés de l’ANC entretiennent eux-mêmes auprès des militants de leurs partis et des électeurs togolais les soupçons d’achat de conscience et de trahison de la lutte du peuple togolais pour l’alternance politique.
Quelque soient les soupçons et les anathèmes jetés par le passé ou aujourd’hui par les uns sur les autres, nous estimons que la réconciliation de la grande famille politique de l’opposition togolaise, que le Président National de l’UFC a appelée de ses vœux dans son message du Nouvel an 2014, et qui est un des préalables, à coté de l’alternance politique pacifique négociée comme en Afrique du Sud, à la réconciliation nationale durable comme en Afrique du Sud, à laquelle voudrait contribuer efficacement « la paix des braves togolais » du 26 mai 2010, doit se construire sur les fondations de la vérité et sur la dissipation des ténèbres des fausses rumeurs, des soupçons et des malentendus par la lumière de la vérité.


Conclusion

C’est à cette fin que nous avons tenu à rendre publiques à l’attention des électeurs togolais dans l’annexe du présent mémorandum les pièces à convictions que constitue la sélection présentée des comptes rendus des diverses négociations citées, avec la mention explicite des négociateurs de l’époque de l’UFC qui prétendent cacher aujourd’hui aux électeurs togolais leurs ambitions politiques et ministérielles de toujours dûment consignées par écrit dans les documents publiés.

Force est de reconnaitre que la stratégie de « l’alternance politique pacifique négociée au Togo comme en Afrique du Sud », mise en œuvre sans complaisance ni compromission, mais avec toute l’intelligence, la sagesse, le tact, le travail, la détermination exigés par le concept traditionnel éwé de « Ayé », comme le Président National de l’UFC cherche à le mettre en œuvre depuis 1999, est la seule stratégie permettant au peuple togolais de couronner par la victoire finale sa lutte héroïque pour l’alternance politique pacifique au Togo comme en Afrique du Sud, après près d’un demi-siècle de lutte.

L’ETERNEL BENISSE LE TOGO !!!
ABLODE ! ABLODE ! ABLODE GBADJA !!!

Fait à Lomé, le 09 février 2014
Pour l’UFC, Le Bureau Directeur

Ci-dessous les annexes au Mémorandum de l'UFC

Source : | Plume Libre

Les Annexes :

négociation entre UFC et RPT par l'entremise de la communauté San EGIDIO

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Raisonnement enfantin de Francis Pédro Amuzun à propos du FNFI

Publié le 4 Février 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Le Collectif d’opposition ‘Sauvons le Togo’ (CST) a encore une fois tout faux.Incapable de reconnaître et d’accepter une bonne initiative en faveur des Togolais uniquement parce qu’elle émane du gouvernement, le CST vient de dénoncer la création du Fonds national pour la finance inclusive.

Repousser les frontières de l’exclusion financière en permettant aux plus pauvres de bénéficier de prêts, tel est le but de ce projet.

Mais pour les opposants c’est une ‘arnaque’, selon le propre terme utilisé lundi par Francis Pédro Amuzun, porte-parole du CST.

Si l’on suit le raisonnement enfantin de ce responsable, ce Fonds ne serait qu’un moyen d’acheter des voix dans la perspective des élections présidentielles de 2015.

‘C’est de la pure arnaque et rien que de l’arnaque (…) C’est un projet qui servira à acheter la conscience des femmes, des jeunes et retirer les cartes d’électeurs en vue des prochaines échéances électorales. Ils ont annoncé 2 milliards pour ce fonds, mais des experts nous ont dit que dans les pays où ça a réussi, ce n’est pas avec 2 milliards qu’on fait ce genre de projet », a déclaré Francis Pédro Amuzun.

C’est sans doute pour toutes ces raisons que l’Union européenne et le PNUD viennent appuyer ce nouveau Fonds !

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