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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Transcription des propos de Christophe Adanté AGBEGNIZI interpellé dans l'affaire des incendies

Publié le 31 Janvier 2013 par @Abdel-L'investigateur

« Le lundi (07 janvier 2013) le député (Kwami MANTY) m’appelé de le rejoindre au siège (siège de l’ANC, ndrl). Arrivé il m’a présenté un jeune homme du nom de Josué. Josué je ne le connaissais pas avant. Et le député m’a dit : Christophe tu vas travailler avec moi. Après m’avoir présenté à Josué il m’a dit qu’il a donné à ce dernier (Josué) tout les ordres pour une mission.

[Question d’un journaliste : que savez-vous à propos des incendies du marché, quelle a été votre participation].

Réponse de Christophe : A propos de l’incendie du Grand marché, au nom de Dieu je n’en suis pas mêlé.

[Question d’un journaliste : Alors pour quelles raisons aviez vous été interpellé ?]

Réponse de Christophe : Ce pourquoi on m’a arrêté c’est que le Député (Kwami MANTY) m’a demandé d’aller avec Josué porter un coup de main aux responsables du CST et au Président ANC OGOU pour organiser les manifestations à Atakpamé le mercredi (10 janvier 2013). Ils (Député et Josué) ne m’ont rien dit à propos d’un projet d’incendie. Je dis la vérité. C’est seulement un document que le député a remis à Josué plus 10 000F à chacun de nous pour faire le déplacement à Atakpamé. Il nous a promis qu’au retour de la mission, il va nous satisfaire.

On était arrivé à Atakpamé à 22h. C’est ainsi que Président ANC OGOU est venu nous récupérer dans une station d’essence. Ensemble il nous conduit à un endroit là et nous explique que c’est généralement le point de chute de leur manifestation.

Quand on a quitté ce lieu, on s’est rendu à la maison. De la maison il nous a conduit dans une cabane en pleine brousse. Alors j’ai commencé à m’inquiéter et j’ai fait savoir à Josué que cette affaire me paraissait pas claire parce que je ne sais pas le but pour lequel on se retrouve en pleine brousse comme des voleurs, des brigands alors que je ne le suis pas. Je ne suis qu’un commerçant alors je ne vois pas pourquoi ils doivent me conduire dans une brousse en pleine nuit. Si le député m’avait clairement définis la mission au départ, j’aurais su quelle réponse adéquate lui donné. Il m’a simplement parlé d’une manifestation qu’on devrait faire le lendemain. Du coup le Président ANC OGOU et le Coordonnateur du CST qui étaient ensemble avec nous dans la brousse ont commencé par se demander si je n’étais pas un intrus parmi le groupe. C’est là que je leur ai répondu que si j’étais un intrus, le député ne m’aurait pas sollicité pour venir travailler avec eux. A cet instant quelqu’un m’a appelé au téléphone et m’a intimer l’ordre d’aller avoué au Majour KOULOUM les raisons pour lesquelles j’étais à Atakpamé. Je lui ai fait comprendre que d’abord je ne connaissais pas la ville d’Atakpamé puisque c’était ma première visite. Ensuite je ne connais pas le domicile du Major Kouloum pour prétendre aller lui faire un quelconque rapport au cours de cette nuit.

Sur le champ Josué a sorti un document pour le remettre au Président ANC OGOU, sur ce document il était question d’incendier certains lieux dont la Société CIB (Société CIB INTA, ndlr).

[Question d’un journaliste : Le Coordonnateur du CST et le Président de l’ANC OGOU étaient-ils au courant de ce projet d’incendie ?]

Réponse de Christophe : Moi je n’en sais rien.

Ce n’est qu’après avoir jeté un coup d’œil sur le document que je me suis tourné vers Josué pour lui poser la question si notre mission ici à Atakpamé était de bruler le CIB les Stations d’essence et le marché comme écrit sur le papier? et que s’il en étais ainsi, j’étais dans l’incapacité d’exécuter pareille mission. Une dispute s’est alors engagée entre eux et moi parce que j’ai commencé par m’opposer à eux. Immédiatement ils ont décidé de me reconduire au bord de la route en me faisant comprendre que moi je voulais saboter leur plan. J’ai donc repris la route la nuit là pour revenir à Lomé. Je suis arrivé à 4h du matin et ma femme m’a demandé n’est ce pas que je m’étais rendu à Atakpamé ? Je lui ai répondu que je ne pouvais rien lui révéler sur les raisons de mon déplacement sur Atakpamé et qu’elle devrait oublier cette affaire. Ce n’est qu’après le lever du jour que je me suis rendu au siège de l’ANC et j’ai expliqué au député (Kwami MANTY, ndlr) ce qui s’est passé. Ce dernier m’a alors signifié qu’il était en colère contre moi parce que j’avais refusé d’exécuter la mission alors qu’il avait placé confiance en moi. Le député a poursuivi en affirmant qu’il a déjà trouvé d’autre personnes feront le travail là bas avec les Josué. »

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Réclamation d’une enquête internationale dans l’affaire des incendies, mémoire courte ou retour à la raison ?

Publié le 31 Janvier 2013 par @Abdel-L'investigateur

Le CST lance un SOS à la communauté internationale

L’homme peut oublier un acte posé, mais l’histoire n’oublie pas qu’elle doit rattraper l’homme qui a posé un acte. Suite aux interpellations relatives aux incendies survenus dans notre pays, le collectif sauvons le Togo (CST) se dit déçu par la gestion des investigations menées par le pouvoir en place. Par conséquent, il sollicite de la communauté internationale, une enquête internationale indépendante qu’elle-même va soutenir financièrement et techniquement. Du coup selon un observateur, ce collectif a affiché son vrai statut : celui d’un amuseur de la galerie. Bref les « Sauveurs du Togo » ne se retournent il pas vers ce qu’ils ont vomi ?

Devant les interpellations relatives aux incendies, le collectif « sauvons le Togo » se dit insatisfait et en voit une chasse aux leaders de l’opposition. Ne sachant plus à quel sein se vouer, ce mouvement de parti politique et d’organisation de la société civile dénoncent les investigations initiées par le pouvoir pour retrouver les auteurs de ces crimes.

En échange, le CST lance un appel de détresse à la Communauté internationale a commandité une enquête internationale indépendante. « il est plus qu’indispensable que la communauté internationale sorte de sa réserve pour soutenir la demande d’une enquête d’internationale indépendante formulée par le CST », lance le cst dans la déclaration liminaire de sa conférence de presse du 28 janvier dernier.

Et notez bien, cette enquête doit être soutenu techniquement et financièrement par la même communauté internationale. « le Collectif « Sauvons le Togo » demande solennellement à la communauté internationale de soutenir techniquement et financièrement ladite enquête internationale indépendante », poursuit la déclaration. Rappelons que c’est une communauté internationale composée, selon le collectif qui se veut « sauveur » du Togo, des Nations Unies, de l’Union Européenne, des Etats Unis d’Amérique, de la France et de l’Afrique du Sud.

Selon un analyste, cette attitude des « sauveurs » du Togo est une badinerie, vu que, il y a seulement moins d’une semaine, à la faveur d’une sortie médiatique, le CST tirait à boulet presque rouge sur cette même communauté internationale.

En effet, selon cet analyste, le CST est dans ses droits de ne pas avoir confiance aux autorités togolaises. Seulement que lui-même (CST) doit être apte à mettre du sien, en assistant techniquement et économiquement les investigations ; ceci pour rendre « indépendante » l’enquête comme il le souhaite. Bref, pour ce dernier le CST voudrait clairement dire aux togolais qu’il n’est pas là que pour critiquer et battre les pavés ; c’est comme cela qu’il entend sauver le Togo. Mais agir convenablement, il n’y est pas.

Pour un autre observateur de la scène politique de notre pays, le collectif dirigé par Zeus Ajavon, semble avoir une mémoire courte. En Effet, celui-ci se demande si la communauté internationale à laquelle le CST lance le SOS a connu une métamorphose. Ou encore, si cette communauté internationale est devenue crédible aux yeux du CST et ses démembrements. Il nous souvient qu’en septembre 2012, cette communauté internationale, conduite par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) a initié une conférence sur le thème « les enjeux démocratiques et la consolidation de la paix ». Cette rencontre de haut niveau ouverte aux partis politique de notre pays a été boudée par certaines formations politiques, surtout celle appartenant au CST. Raison évoquée par le mouvement coordonné par Zeus Ajavon, pas de confiance en ces partenaires qui ont toujours soutenu le pouvoir dans ces sales besognes. Par ailleurs, cette communauté internationale, a mal fait selon le collectif « Sauvons le Togo », d’initier une telle rencontre au lieu d’amener les autorités togolaises à passer aux réformes constitutionnelles et institutionnelles. Une attitude qui sous entend un manque d’égard aux partenaires économiques et financiers du Togo (la communauté internationale). « le chien aboie la caravane passe », dit-on. Malgré ce boycott des « sauveurs du togo », la rencontre a eu lieu avec ceux qui ont répondu favorablement.

Septembre 2012-Janvier 2013 quatre mois après cette scène le CST fait semblant ou a presque oublié le camouflet qu’il a infligé au décisionnaire de ce monde en général et du Togo en particulier. Plus récent encore, c’est un extrait du discours de Patrick SPIRILET (Chef de la Délégation de l’UE au Togo) lors des vœux au Chef de l’Etat, discours dans lequel que tout va bien au Togo, qui a été pris à partie par cette opposition contestataire.

En dehors de ces deux évènements, il faut noter d’autres occasions au cours desquelles les « sauveurs du Togo » ont vilipendé ces décisionnaires. Le commissaire européen Louis Michel et l’ex ambassadrice des USA au Togo, Patricia HAWKINS, pour ne citer que ces deux personnalités là. De quels noms n’ont il pas été traités par les responsables et membres du Collectif Sauvons le Togo !

Au fait, en ramenant la balle un peu à terre, nous osons comprendre, la méfiance de Zeus Ajavon et les siens envers le pouvoir. ils se diraient entre eux que c’est parce que c’est le pouvoir qui assiste techniquement et financièrement les enquêtes, il a la latitude de façonner les résultats à sa manière. Alors, si la communauté internationales, elle autre s’y investi, comment trouveront-ils les résultats ? La même appréciation attend ces décideurs. Car, il convient de ne pas oublier que les mêmes causes ont toujours produits les mêmes effets. Il nous souvient qu’en 2005, c’est les mêmes personnes qui n’ont pas cru en la commission d’enquête présidée par Me Joseph Koffigoh, sur les violences post électorales de 2005. Ils ont par conséquent sollicité une enquête internationale indépendante de la communauté internationale. Mais, hélas ! les résultats de la dite investigation n’ont pas non plus reçu l’assentiment de certains opposants togolais.

De toutes les façons, loin de nous toute idée d’encourager ces drames. Jusqu’au dernier souffle de vie, il faut les condamner. D’ailleurs, il faudrait être un extra terrestre pour ne pas le faire. Mais cela ne dispense pas d’analyser les faits qui en découlent. Toutes nos félicitations à ces compatriotes qui se sont engagés pour le salut du pays. Mais seulement que cet engagement s’accompagne d’une sérénité. Par ailleurs, si le CST dit ne pas compter sur les pouvoir en place, ni la communauté internationale, il est clair qu’il soutiendra techniquement et financièrement lui-même les investigations, afin qu’elles soient véritablement indépendantes.

François AGNIGBANKEDE

 

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Du Collectif Sauvons le Togo au Collectif Semons la Terreur

Publié le 30 Janvier 2013 par Linvestigateurtogolais

Du Collectif Sauvons le Togo au Collectif Semons la Terreur

Du Collectif Sauvons le Togo au Collectif Semons la Terreur (CST)
Créé il y a environ un an, le Collectif Sauvons le Togo dont l’objectif était de parvenir à « une alternance » au Togo, s’est rapidement dévoyé de cette mission originale en devenant subitement le Collectif Semons la Terreur.
Depuis les manifestations « les derniers tours de Jéricho » soldées par les incendies des grands marchés de Kara et de Lomé, c’est des milliers de togolais qui se retrouvent du jour au lendemain sans revenus. Ces milliers de togolais sont donc plongés dans une misère indescriptible par l’effet cynique et diabolique des membres de ce collectif qui ont désormais intégré la violence sous toutes ses formes dans leur stratégie de conquête du pouvoir.
Le Collectif Sauvons le TOGO, appellation angélique dont s’affabulent des individus aux idées démoniaques et perverses, est le maître à penser et la cheville ouvrière des ces sinistres incendies.

Aujourd’hui à travers les déclarations des prévenus, tout est clair que c’est le siège de l’ANC qui a servi de laboratoire à ce cynique projet qui fait du feu, le principal moyen d’action pour atteindre des objectifs clairement identifiés : les marchés, les stations d’essence, les entreprises privées (le CIB était en première sur la liste avec pour argument que cette société spécialisée en Informatique est une machine à fraude des élections) et des voitures des principaux dignitaires du pays sous prétexte que c’est avec l’argent du peuple qu’ils s’offrent tous leurs biens de luxe.
Ayant bénéficié autrefois de la complaisance de la communauté internationale et surfant surtout sur l’ignorance de la population incapable de se forger une vraie opinion sur des événements, le désormais Collectif des Saboteurs du TOGO que tout indique et accuse comme étant le cerveau de ces incendies, a le feu aux fesses. Les déclarations et les auditions des personnes interpellées font froid dans le dos : Le député KWAMI MANTI, actuellement en fuite dont le nom revient plusieurs fois dans les déclarations, a été clairement identifié comme le commanditaire des incendies du Grand marché de Lomé et du CIB d’Atakpamé.
Le député en cavale, sera tôt où tard arrêté et confronté aux preuves pour que justice soit rendue.
Dans le cadre des investigations sur ces incendies, des perquisitions ont été faites et les découvertes mettent à nu les responsables du CST. Jean Eklou, le leader de la Jeunesse de l’ANC qui a conduit lui-même les gendarmes au siège de son parti où ont été retrouvés des cocktails Molotov, aura à s’expliquer devant le juge sur la présence de ces éléments à cet endroit.
Le bon sens et notre quête permanente de la démocratie nous imposent certains comportements :
lorsqu'on trouve des choses aussi dangereuses en un lieu que l’on a sous ses responsabilités, le bon réflexe voudrait qu’on fasse venir la presse et la police sur les lieux pour constater la présence d'objets suspects. Celui qui cache l'arme du crime est soit l'auteur du crime ou complice. Et dans le cas d’espèce, l’ANC, l’épine dorsale du CST, sait le rôle qu’elle a joué dans les incendies des marchés de Kara et de Lomé.
Tout discours soutenant le contraire, n'est que gesticulation inutile.
" On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps."
Le Collectif Semons la Terreur, ex Collectif Sauvons le Togo, a été bel et bien pris les deux mains dans le sac.

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L'opposition togolaise : des révélations très accablantes

Publié le 28 Janvier 2013 par @Abdel-L'investigateur

 L'opposition togolaise : des révélations très accablantes

Depuis les premières flammes qui ont consumées nos grands marchés (Kara et Lomé) dans une période où le Collectif Sauvons le Togo lançait son opération « Derniers Tours de Jéricho », nous avons tout suite compris que nous étions en face d’un vaste complot contre la nation togolaise.

Et on n’a pas eu tort d’aller si vite en besogne puisque avec les premiers résultats des enquêtes lancées par les autorités judiciaires et la gendarmerie avec le renfort des deux experts français, il ne fait plus l’ombre d’un doute que nos marchés de Kara et de Lomé ont été pris pour cible par un groupe d’individus bien organisé et préparé pour faire sérieusement du mal à notre pays.

Le TOGO ma chère patrie, le TOGO notre pays bien aimé a effleuré la catastrophe.

Un groupe d’individus se réclamant d’une position politique ultra radicale a failli compromettre tout l’avenir d’un pays en murissant un plan de destruction machiavélique des biens et des édifices publics et privés.

Le plan visait donc en première position les principaux pôles d’attraction économique du pays : les marchés.

En s’attaquant aux marchés de notre pays, ces individus mus par une haine viscérale contre le régime de Faure pensaient faire déferler dans la rue, les centaines de milliers de femmes qui ont pour principale activité le commerce.

Le second plan d’attaque élaboré dans les officines de certains partis politique de notre pays visaient les immeubles de certaines grandes sociétés et les stations de service.

Ainsi, aux premières heures des manifestations des Derniers tours de Jéricho, grâce à la vigilance des agents des forces de l’ordre, la main a été mise sur la bande d’Alphonse KPOGO qui s’apprêtait à incendier la station de service et une succursale de la Banque Atlantique à Bê.

Le troisième volet de ce vaste complot consistait à prendre pour cible les biens appartenant à des personnalités proches du pouvoir togolais.

A Atakpamé par exemple, l’immeuble CIB INTA de Germain MEBA a été en partie détruit par un incendie dans la nuit du mercredi au jeudi 10 janvier, à la même heure que le Grand marché de Kara. Les déclarations du veilleur de nuit sont sans appel : des individus sont venus dans l’intention manifeste de brûler la société CIB INTA. D’ailleurs les propos de Christophe interpellé par la gendarmerie togolaise confirment l’existence d’un tel projet.

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12 cocktails molotov ont été retrouvés samedi au siège de l'ANC

Publié le 27 Janvier 2013 par Linvestigateurtogolais

12 cocktails molotov ont été retrouvés samedi au siège de l'ANC

12 cocktails molotov ont été retrouvés samedi au siège de l’ANC (opposition) à Lomé lors d’une perquisition menée dans le cadre de l’enquête sur les incendies criminels des marchés de Kara et de Lomé, indique un communiqué publié par le procureur de la république. Les investigations se poursuivent dans la sérénité conformément aux procédures en vigueur au Togo, précise le texte.

Voici le communiqué du procureur

Dans le cadre de l’enquête ouverte suite aux séries d’incendies des marchés et des édifices publiques, le président national des jeunes de l’ANC a été interpellé le 23 janvier 2013.

Au cours de son audition, il a révélé l’existence au siège du parti politique ANC, d’explosifs, en l’occurrence des cocktails Molotov.

Des renseignements indiquant que ces explosifs constitueraient une partie de ceux utilisés pour incendier le grand marché de Lomé, une perquisition s’est avérée nécessaire.

Cette perquisition a été faite ce jour 26 janvier par la commission d’enquête qui s’est rendue au siège de l’ANC aux environs de 15h30mn.

Les opérations ont été effectuées en présence du suspect, de son avocat, du président national de l’ANC ainsi que de son vice-président.

Elles ont permis de retrouver sur place 12 cocktails Molotov cassés et enterrés à l’intérieur de la clôture, derrière le bâtiment central mais disposant toujours de leur dispositif de mise de feu.

Des investigations se poursuivent dans la sérénité conformément aux procédures en vigueur au Togo.

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La bouche fumante du collectif Sauvons le Togo fortement soupçonné dans le cadre des enquêtes sur les incendies

Publié le 23 Janvier 2013 par @Abdel-L'investigateur

Soupçonné d’être l’investigateur des incendies qui ont ravagé deux marchés du pays, Gabriel Agbeyomé Kodjo a été arrêté le 16 janvier.

Son immunité parlementaire d’ancien président de l’Assemblée nationale a été levée en quelques heures par les députés réunis en session extraordinaire le 16 janvier. Sitôt la mesure votée, les forces de sécurité ont arrêté Gabriel Agbeyomé Kodjo. Placé en garde à vue, l’ancien Premier ministre, 58 ans, a refusé catégoriquement de répondre aux questions des enquêteurs sans l’assistance de son avocat, éconduit par les gendarmes à l’entrée d’un camp de Lomé.

Le courroux des autorités togolaises est lié à l’incendie du marché de Kara (Nord), survenu le 10 janvier, et à celui qui a consumé, quarante-huit heures plus tard, deux étages du bâtiment central du grand marché de Lomé.

Pour Tchitchao Tchalim, le ministre de la Justice, « toute personne soupçonnée a le devoir de s’expliquer ». « Pour la poursuite des enquêtes, ce sont [ces] explications qui permettront de connaître la vérité et ensuite la justice pourra agir », conclut le ministre, qui semble convaincu de l’origine criminelle des deux catastrophes. Ecorché vif. Mais comment peut-on en arriver à suspecter un ancien Premier Ministre de l’Intérieur d’avoir mis le feu aux entrepôts des Nana Benz ? Les enquêteurs n’ont pas encore rendu publics les éléments susceptibles d’accabler celui qui est la bouche fumante du collectif Sauvons le Togo. A ce stade, nul n’a établi un lien entre Agbeyome Kodjo et les pyromanes. Néanmoins, l’entourage de ce personnage complexe et imprévisible ne le soutient que du bout des lèvres, peut – être échaudé par son tempérament d’écorché vif… Qui n’a vu et revu sur internet cette vidéo de 1991, dans laquelle celui qui était alors l’enfant gâté du régime s’emporte et éclate en sanglots devant l’assemblée nationale souveraine ? http://www.youtube.com/watch?v=VPQYf-1Ng6w Premier Ministre en 2000, Kodjo avait été démis deux ans plus tard avant de s’exiler en France et de renier son mentor Gnassingbé Eyadema. De retour au pays après le décès de ce dernier en 2005, il a fondé en 2008 un parti politique dont l’acronyme a une consonance d’explosif, OBUTS (Organisation pour Bâtir dans l’union un Togo solidaire). La justice dira si l’ancien haut commis promis à un bel avenir s’est mué en instigateur d’incendies générateurs de troubles sociaux.

Georges DOUGUELI

JA n°2715 20 26 janvier 2013

 

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Un opposant n’est pas un homme au dessus de la loi, le pas de trop d'AGBEYOME Kodjo

Publié le 21 Janvier 2013 par @Abdel-L'investigateur

Les incendies criminels qui ont ravagé les marchés de Kara et de Lomé ne sont pas le fait d’un hasard. C’est un signe patent que les méthodes de combat de certains ont à présent changé. Incendier des lieux aux antipodes du débat politique est un acte criminel. Qu’ont fait les pauvres commerçantes et commerçants pour que des individus sans foi ni loi choisissent de les atteindre aussi mortellement ? C’est en somme l’attitude des lâches, de pervers qui, après avoir échoué sur tous les fronts, ont décidé de faire mal à d’innocentes personnes.

En tout cas, les coïncidences sont telles que le plus idiot du monde se pencherait sans hésiter sur une piste criminelle. C’est au plus fort de la lugubre opération « les derniers tours de Jericho » que les drames survinrent. Le lien entre cette opération et les incendies ne peut que s’avérer une évidence. D’ailleurs, chercher ce que signifient les derniers tours de Jéricho dans la bible et l’on s’aperçoit de la similitude entre les faits qui s’étaient déroulé à Jericho et ceux de Kara et Lomé.

Après avoir tenté tout pour « dégager » Faure sans succès, certains ont réactivé leurs instincts bestiaux pour tenter de briser l’élan que le président est en train de donner au Togo. Il y a des pas de trop à ne pas franchir et les auteurs des incendies de Kara et de Lomé en ont marqué un de trop ! Ces criminels et hideux personnages ne méritent aucune circonstance atténuante. Ils doivent être sanctionnés.

Le paradoxe reste entier au vu de l’agitation née dans des milieux bien connus du pays suite à l’interpellation de certains meneurs du CST. Même dans la première démocratie du monde, les USA, suite aux attentats du 11 septembre, les enquêtes n’ont pas été menées de mains molles. Pour revenir au Togo, toutes les pistes sont à prendre au sérieux et les services d’investigation ne sauraient se soustraire de cette logique. Quand l’on est politicien et se comporte comme un grand voyou, il doit être traité comme tel.

Malgré certaines pesanteurs que l’on sait, le Togo d’aujourd’hui fait du chemin sur la voie du raffermissement de sa jeune démocratie et l’un des piliers centraux de ce concept est l’égalité de tous devant les lois de la République. Ce n’est pas parce qu’on porte le manteau d’opposant qu’on ne doit pas répondre de ses actes.

L’on n’a absolument rien contre les sieurs Adja et Kodjo. Si ceux-ci sont innocents dans cette affaire, ils s’en sortiront haut les mains. Sinon, les gesticulations et les rapprochements insensés n’ont qu’un but, brouiller les pistes au moment où les services de renseignement tiennent le bon bout. Force doit être à la loi. Que les uns et les autres le comprennent ainsi.

Ben Tchak

Courrier de la République N°309 du 21 Janvier 2013

 

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Les dernières évolutions de l'enquête sur les Derniers Tours de Jericho

Publié le 16 Janvier 2013 par @Abdel-L'investigateur

Les dernières évolutions de l'enquête sur les Derniers Tours de Jericho

En attendant de s’intéresser à ceux dans la diaspora qui ont de prêt ou de loin contribuer à l'élaboration de ce plan diabolique qu'est « Les derniers tours de Jericho », AGBEYOME doit faire face à la gendarmerie où séjourne déjà son premier vice président Gérard ADJA qui avait déjà cité des noms les heures qui ont suivi son arrestation.

Depuis la multiplication des incendies dont les origines criminelles ne font plus aucun doute, le Collectif Sauvons le Togo (CST) est dans l’œil du cyclone. Plusieurs personnes pointent un doigt accusateur sur lui en évoquant le climat créé par ce collectif et le discours ambiant, propices aux actes qui se déroulent actuellement.

Il est dénoncé certains propos tenus par des responsables, notamment le responsable des jeunes de l’ANC monsieur EKLOU qui lors d’un meeting a déclaré : « nous pouvons détruire ce pays et le reconstruire » ou encore, ceux de Gérard ADJA, vice-président d’OBUTS qui aurait justifié la violence éventuelle de leurs militants sous prétexte que « c’est l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte »

« Et justement c’est avec son interpellation (celle de Gérard ADJA) que les choses se sont accélérées dans les recherches sur ces crimes crapuleux. Après Gérard ADJA, c’est le tour d’une militante de l’ANC d’être interpelé Suzanne NUKAFU. Les aveux de cette dernières ont été déterminants dans la suite des enquêtes. Gérard ADJA sentant l’étau se resserrer sur lui a commencé par dénoncer les autres responsables avec qui il a eu a élaborer ce projet machiavélique qui consister à brûler les maisons, les stations d’essence et les édifices dont des marchés.

les perquisitions qui ont eu lieu aux domiciles des jeunes engagé contre un montant (pour le moment je ne vous le dis ) ont permis de mettre la mains sur une grande quantité de produit inflammable avec d’autre matériaux destiné sans doute a accélérer une combustion.

En somme avec tous les éléments réunis les origines criminelles des incendies de ne plus l’objet de doute. Reste à ce que la gendarmerie poursuive son enquête avec le second réseau soupçonné depuis le jeudi, celui de la Jeunesse de l’ANC piloté par Jean Eklou avec la collaboration d’Alphonse KPOGO. Ce réseau de jeunes avait été pris lors de la manifestation de l’ANC le jeudi lorsqu’ils tentaient de brûler une station totale et la Banque Atlantique à Bê.

Tout le monde s’attendait que l’opposition pose des actes d’envergures pour secouer le régime en place à opérer certaines réformes, on était de loin à envisager qu’ils avaient dans leur besace un projet d’embraser le pays qu’il aspire gouverner un jour.

Pour l’heure rien n’est encore terminer dans cette affaire, l’interpellation d’AGBEYOME va sans doute nous dire davantage sur tous ceux qui ont participé de prêt ou de loin à ce vaste complot contre le peuple togolais. Certaines déclarations de Gérard ADJA contiennent plusieurs noms de certains togolais dans la diaspora qui ont accepté mettre à la disposition des jeunes les moyens financiers pour exécuter le plan. le machiavélisme dans son sens le plus cru est actuellement la philosophie déployée par l’opposition pour arriver au pouvoir. Mais Dieu veille sur le peuple togolais. Si d’importants dégats sont a déplorés suite à ces crimes de feu, on se réjouit que Dieu ait protégé la vie des togolais. On ne déplore aucune perte en vie humaine dans les incendies que notre chère patrie à connu durant les manifestations de l’opposition baptisées : Derniers tours de Jericho.

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Bilan de l'opération derniers tours de Jéricho : Deux grands marché partis en fumé

Publié le 15 Janvier 2013 par @Abdel-L'investigateur

Bilan de l'opération derniers tours de Jéricho : Deux grands marché partis en fumé

Malgré tout l'histoire est en marche et on retiendra que le CST a prévu du 10 au 12 Janvier 2013, une série de manifestation baptisée Derniers tours de Jerciho et que curieusement cette période a été marqué par des évènements dramatiques: l' incendie du marché de Kara dans la matinée du 10 comme pour annoncer la chute de la première tour et l'incendie du grand marché de Lomé le samedi 12 comme si c'était pour clôturer les manifestations. Vous ne me direz pas que j'invente les dates et les évènements : c'est retenu et consigné dans les anales de notre pays. Les propos des organisateurs étaient sans équivoques : il y avait un plan diabolique durant ces trois jours de manifestations.

Entre autres Jean Eklou, qui a déclaré et martelé plusieurs fois et ce devant des militants survoltés : « nous pouvons détruire ce pays et le reconstruire »

Gérard ADJA, vice-président d’OBUTS lui a justifié la violence éventuelle des militants lors de ces manifestations sous prétexte que « c’est l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte », reprenant des mots de Nelson Mandela.

Zeus AJAVON et Jean Pierre Fabre sont quand à eux très coutumiers du langage de la violence. On ne va pas revenir ici sur les propos va-t-en guerre de ces deux figures.

Si le CST n’a pas donné des instructions pour que des jeunes allument le feu, il leur a indirectement et au minimum fourni les allumettes.

Assez clair pour les autorités de regarder de plus prêt ce groupuscule de dirigeants qui n’ont aucun sens de responsabilité dans agissements quotidiens.

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Incendie des marchés au Togo : les regards accusateurs se tournent vers le Collectif Sauvons le Togo

Publié le 15 Janvier 2013 par @Abdel-L'investigateur

Incendie des marchés au Togo : les regards accusateurs se tournent  vers le Collectif Sauvons le Togo

Depuis la multiplication des incendies dont les origines criminelles ne font plus aucun doute, le Collectif Sauvons le Togo (CST) est dans l’œil du cyclone. Plusieurs personnes pointent un doigt accusateur sur lui en stigmatisant le climat créé par ce collectif et le discours ambiant, propices aux actes qui se déroulent actuellement. Il est dénoncé certains propos tenus par des responsables, notamment le responsable des jeunes de l’ANC ( Alliance Nationale pour le Changement) monsieur EKLOU qui lors d’un meeting a déclaré : « nous pouvons détruire ce pays et le reconstruire » ou encore, ceux de Gérard ADJA, vice-président d’OBUTS ( Organisation pour Bâtir dans l’Union un Togo Solidaire) qui aurait justifié la violence éventuelle de leurs militants sous prétexte que « c’est l’oppresseur, non l’opprimé, qui détermine la forme de la lutte », reprenant des mots de Nelson Mandela. Plus généralement, « c’est le discours appelant à la désobéissance et à la contestation permanente, dépassant parfois la limite du tolérable et frisant l’incitation à la violence et à la haine que nous dénonçons » confie un responsable des jeunes du parti au pouvoir. Et cet ancien ambassadeur de confirmer : « si le CST n’a pas donné des instructions pour que des jeunes allument le feu, il leur a indirectement et au minimum fourni les allumettes ». L’arrestation de Gérard ADJA qui est gardé depuis dimanche dans les locaux de la Gendarmerie, et qui aurait été désigné par des individus interpellés en flagrant délit de tentative d’incendie comme leur commanditaire, rapproche davantage l’enquête vers des motivations politiques. http://www.focusinfos.net/index.php?option=com_content&view=article&id=775%3A2013-01-15-17-01-42&catid=2%3Apolitique

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