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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Fabre se constitue un butin de guerre

Publié le 31 Mars 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Butin de guerre de Fabre

Butin de guerre de Fabre

Dans la perspective de la présidentielle de 2015 , Fabre se constitue un butin de guerre

Le président de l’ANC tient au titre de chef de file de l’opposition pas pour la forme.

En effet, en bon initié, Jean-Pierre Fabre sait que ce titre constitue en lui la clef qui donne accès à la salle au trésor. Ca paie gros ce titre puisqu’il permet non seulement de parler au nom de toute l’opposition et de se faire une légitimité mais aussi et surtout se faire beaucoup de millions.

Le « Job » est lucratif qu’on est prêt à tout pour l’avoir. D’ailleurs, si au lendemain de la déroute électorale au lieu d’avoir le cœur étreint par la douleur par cet échec, on s’est réjoui à un certain niveau, c’est justement en rapport au lait et au miel qui couleront du titre de chef de file qu’on convoite.

On ne se décrète pas chef de file d’une opposition, c’est la conjugaison de plusieurs facteurs qui rend possible cela. D’abord et surtout le peuple fait roi et qui a droit que les comptes lui soient faits. On rase les palais de présidence pour des prétendues tournées d’explication et on revient au bercail lourdement chargé de billets de banque mais on ne daigne pas faire le point de cette tournée de quête, on se limite au formel. Aussi la diaspora constitue elle aussi une belle vache laitière bonne à être traie. Les sans papiers qui ne souhaiteraient pas voir les choses normales se passer dans leur pays, cotisent pour aider leur dieu à maintenir la flamme de la contestation en état d’éveil. De la manière dont on crie, condamne, menace et vilipende, dépendra la consistance de la quête. De par ces critiques, Fabre et ses amis sont des gens bien repus financièrement. Tout se passe bien et mieux pour eux. Certains jaloux des acquis du leader estiment que si l’homme tempère ses ardeurs et ne se singularise plus par sa fougue à tout casser c’est parce que la formule de « mange et boucle là » a été expérimenté sur lui.

Ainsi, dit-on Obasandjo, Ouatara, Campaoré se sont mêlés à la dynamique pour river le caquet à Fabre.

C’est du « Bitos » pur et dur. Sans vergogne, on se sert du pauvre peuple pour se la couler douce et le grotesque dans toute cette mise en scène, c’est de mimer, de jouer à fond le rôle de diversion alors qu’on se pourlèche avec un plaisir vicieux les bambines de se servir à fond du peuple pour légitimer la forfaiture.

Quand est-ce que le peuple sortira de sa torpeur, de son état d’anesthésie poussée de sa conscience pour réclamer des comptes ? En tout cas, grand sera son étonnement tant les dégâts faits à son dos ont la taille du Kilimandjaro.

L’alternance qu’on miroite pour légitimer son combat est de la poudre aux yeux. On préfère être dans le rôle actuel porteur de plus de délices car ailleurs, on ne serait pas en mesure de se soustraire de l’exercice des comptes. TMH n°349 du 28 mars 2014

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Nicolas LAWSON, Président du PRR revient sur son agression : "L’immense majorité des Togolais découvrent leurs vrais visages"

Publié le 18 Mars 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Le jeudi 13 mars dernier, le Président du parti du renouveau et de la Rédemption (PRR), Nicolas LAWSON, à sa sortie des locaux de la radio Kanal FM, après avoir participé à une émission, a été victime d’une agression de la pafrt des individus sulfureix de l’époque précambrienne, nains d’esprits qui lui reprochaient d’avoir critiqué vertement leur leader. C'est-à-dire, à en croire ces même individus, Jean Pierre Fabre ; et aussi lui reprochent-ils d’avoir parlé au nom du peuple togolais. Une manière d’exposer leur animosité et leur animalité à l’gard d’un autre leader politique qui ne partage pas la même vision de leur soit disant leader. Le Président du PRR, Nicolas LAWSON n’a eu sa vie sauve que grâce à la vigilance et à la détermination des journalistes de la Radio KANAL FM de même que des Forces de sécurité et de l’ordre. Quelques instant après l’incident, nous avons approché M.LAWSON pour avoir sa version des faits. Dans cette interview, il est revenu sur ce qui s’est passé dans l’après-midi de ce jeudi 13 mars 2014. Lisez plutôt …

Propos recueilli par AYI ATAYI

Vous avez échappé de justesse à une agression physique ce jeudi après une émission sur la radio KANAL FM. Dites-nous Président ce qui s’est réellement passé ?

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Nicolas LAWSON : En effet, après une émission de la radio Kanal FM à laquelle j’avais participé le jeudi 13 mars dernier, j’avais été encerclé devant l’immeuble abritant la radio par une horde d’individus, manifestement organisés et envoyés pour m’insulter et m’agresser. On lisait dans leurs regards de la haine et ils affichaient des attitudes de provocation.

Qui sont-ils, ceux qui ont voulu vous agresser ?

Le groupe était constitué uniquement de jeunes individus de sexe masculin, qui étaient venus à motos et dont le but était de m’intimider , de m’insulter et de m’agresser..

Qu’est-ce qu’ils vous reprochent ?

Je leur avais demandé quel était leur problème ? Ils avaient commencé à vociférer des insultes et cancanaient que je n’avais pas le droits d’insulter leur leader ni de parler au nom du peuple. J’avais alors compris qu’ils étaient envoyés et donc inutile d’avoir un dialogue avec eux. En vociférant des menaces de morts contre moi et en exprimant leur volonté de brûler la radio, il est évident qu’ils sont un risque pour les valeurs démocratiques et ne sont les suppôts des sycophantes déguisés en démocrates et se présentant comme de vrais opposants. Bien que je sache que toute grande cause pour triompher exige de grands sacrifices, cette animalité n’est pas supportable.

Les journalistes vous invitent souvent au cours de leurs différentes émissions quand le besoin se fait sentir pour discuter de l’actualité sociopolitique du pays. Est-ce la première fois que cette mésaventure vous arrive ?

Oui, c’est la première fois que cela m’arrive à la sortie d’une émission de façon aussi brutale. Précédemment, la même engeance menaçait des journalistes qui me recevaient et me toisaient ou m’insultaient. Mon silence a dû les enhardir. Leurs semblables, très hystériques, m’avaient déjà agressé au grand marché de Lomé pour avoir critiqué leur Chef de file. Le silence est un mépris pas une faiblesse. Mais nous n’avons pas le droit de garder le silence sur les agissements de ces lycaons qui chassent en meute tout journaliste ou homme politique qui n’est pas de leur genre. Ces hommes se cachent lâchement derrière leurs chiens de garde pour calomnier tous les autres leaders et les livrer à la vindicte populaire. Mais quand on les critique, ils prétendent qu’on les insulte. Qu’ils lisent la Bible et ils sauront ce qu’ils sont. Je n’insulte personne : « vitam Impendero Vero » : Consacrer sa Vie à la Vérité.

Ce qui s’est passé, est-il du au hasard ou une préméditation ?

Non ! Ce n’est pas du hasard. Comme on n’avait pas le droit de critiquer l’opposant historique, ils croient qu’on peut lui substituer un chef de file de l’opposition qu’on n’a pas le droit de critiquer non plus. C’est la Bible qui parle de vanité des vanités. Ils doivent savoir que sans discernement et sans humilité, on est plus nuisible qu’utile. Nous ne laisserons pas passer cette tyrannie de la bêtise humaine.

Après cette tentative d’agression échouée sur votre personne, avez-vous reçu d’autres menaces par la suite ?

Quand j’étais accompagné par les forces de la gendarmerie, et de la police Nationale pour quitter les lieux, trois enragés à motos nous avaient suivis en dégobillant leur hostilité, des menaces de mort et des fadaises de toutes sortes. Nous avons leurs photos et nous prenons des dispositions appropriées. Je saisi cette occasion pour remercier les forces de sécurité de la gendarmerie et de la police nationales pour l’accomplissement de leur mission républicaine.

Face à cet acte que d’aucuns qualifient « acte médiéval », quel regard portez-vous sur l’avenir du pays et surtout sur la vie des politiciens de notre pays si certains citoyens deviennent des fossoyeurs de liberté d’expression et d’opinion et s’attaquent aux leaders politiques ?

Voyez-vous, ceux qui se présentent depuis 1990 comme vrais opposants n’ont pas encore compris que les conséquences funestes de leur sectarisme, leur aveuglement et leur esprit d’exclusion, sont le refus entêté de l’alternance par les conservateurs, les morts inutiles, le déchirement du tissu social, la sinistrose ambiante quant à l’avenir de notre pays, etc. Par la grâce de Dieu, la réalité les rattrape. L’immense majorité des Togolais découvrent leurs vrais visages fascinants. Depuis 1990, ils travaillent à avilir tous ceux qui ne sont pas avec eux et à étouffer la liberté d’opinion puis maintenant la liberté de presse. Puisque l’histoire porte témoignage de la vaillance que la liberté met dans le cœur de ceux qui la défendent, j’ai un grand espoir dans l’avènement du renouveau démocratique et économique au Togo. Désormais, les hommes compétents et les patriotes doivent entrer en politique cars les médiocres et les calomniateurs ont été rattrapés par l’histoire. Ma volonté créatrice est de tailler une pierre d’espérance dans la montagne de d’espoir ambiant. Merci que Dieu nous protège et nous inspire.

FORUM de la SEMAINE DU LUNDI 17 MARS 2014
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Les hooligans chiens de garde dans l’arène politique.Radio KANAL FM cible de l’ANC

Publié le 18 Mars 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Depuis quelques temps, les responsables du parti politique ANC ne décolère pas contre Radio KANAL FM. C’est ainsi que cette radio est devenue pour eux la cible privilégiée, toute désignée à abattre. Cette propension gravissime fait partie d’une stratégie qui ne se dément pas au fil des évènements.

Le crime de KANAL FM, c’est d’ouvrir ses antennes aux débats contradictoires permettant aux citoyens de divers courants politiques de s’exprimer librement et de critiquer les actes posés par les hommes politiques toutes tendances confondues sans exception, contrairement à ce qui se faisait sur la Radio Légende acquise à la cause de l’ANC et du CST.

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L’une des émissions que les responsables de l’ANC visent et veulent édulcorer, c’est le club de la presse, une émission au cours de laquelle les journalistes ou des personnes ressources commentent les articles publiés dans les journaux de la place chaque jour. L’offensive destinée à bâillonner Radio KANAL FM a été lancée par M LAWSON BANKU Patrick, Premier Vice-président de l’ANC et Député à l’Assemblée Nationale.

En effet, par lettre en date du 04 mars 2014 ayant pour objet, mise au point, et adressé au Directeur de KANAL FM, cet irresponsable illimité politique s’est livré à des attaques en règle assorties de menaces ignorant royalement ce qu’on appelle dans notre jargon le parallélisme des formes. Tous les griefs qu’il a soulevés sont tirés par les cheveux et préfigurent de la suite. Dans cette lettre dans laquelle M. Patrick LAWSON a raconté sa vie allant jusqu’à souligner, avec une fierté à peine déguisée, que sa mère est la fille de feu Augustino de Souza et son père roi, comme pour montrer à l’opinion qu’il n’est pas n’importe qui mais un prince. M. LAWSON, en déblatérant ainsi, a perdu le sens des réalités. 

Comme pour corser leur stratégie d’intimidation, M. Éric DUPUY, chargé de la communication à l’ANC, monte au créneau pour débattre sur les antennes de KANAL FM le 07 mars 2014. Ce jour-là, ce politicien de bas étage, trop imbu de lui-même, tance vertement la presse allant jusqu’à déterrer un code de déontologie de son pays, la France, datant de mathusalem pour donner des leçons de professionnalisme aux journalistes togolais. Nous avons mis l’accent sur « son pays la France » parce que le Togo a aussi un code de déontologie plus récent et élaboré librement par les journalistes togolais eux-mêmes. Puisque M. DUPUY, au fond de lui-même, ne se considère pas comme un togolais à part entière, il a préféré le code français pour montrer aux journalistes togolais leur insuffisance. Quelle bourde monumentale ? Pire, ce qu’il a fait de plus dégueulasse, c’est que après avoir pris tout son temps pour invectiver contre les journalistes allant jusqu’à lire pendant des minutes son fameux code de déontologie à l’antenne, M. DUPUY a quitté honteusement l’émission en gambadant comme un lapin, pour éviter les répliques des journalistes décidés à laver de ses souillures avec l’éponge métalliques et de l’eau chaude bien savonnée.

Quand un responsable chargé de la communication d’un parti comme l’ANC, fuit un débat contradictoire et se débine après avoir tenu des propos incendiaires comparables à une diarrhée verbale, c’est le comble. Nous sommes fondés de dire, face à ce constat, que la démocratie est en péril au Togo si rien n’est fait pour ramener les responsables de l’ANC à une meilleure pratique démocratique. Ne dit-on pas souvent, jamais deux sans trois ? Le jeudi 13 mars 2014, M. Nicolas LAWSON, le Président du Parti du Renouveau pour la Rédemption a passé un mauvais quart d’heure en sortant d’une émission qu’il a animée sur KANAL FM. Pendant que l’émission se déroulait, les hooligans chiens de garde de l’ANC se sont mis en ordre de bataille attendant patiemment que M. LAWSON sorte du studio pour lui régler son compte. Comme des Sioux, ils se sont disséminés aux alentours du bâtiment et dès qu’ils ont vu M. LAWSON apparaître, ils l’ont apostrophé pour lui demander : « pourquoi vous parlez au nom du peuple togolais ». Heureusement que leur cible n’était pas seule. M. LAWSON était entouré des agents de sécurité de la radio. Et quand ils se sont aperçus qu’ils ne peuvent pas mettre à exécution leur sombre dessein qui est de violenter, ils ont commencé à lui lancer des injures et à menacer de casser la radio à la prochaine occasion et de régler leur compte à tout invité qui parlera mal de l’ANC. Il avait fallu finalement que la Gendarmerie soit appelée à la rescousse. Et c’est les éléments des forces de sécurité qui ont escorté M. LAWSON jusqu’à son domicile.

Cette démonstration violente de force au siège d’une radio à cause de l’intervention d’un homme politique plusieurs fois candidat à l’élection présidentielle, viole les articles 99 et 100 du code de la presse qui stipulent : « Art.99 : constitue un délit d’entrave à la liberté de la presse et de la communication, tout fait ou action de nature à empêcher le journaliste d’exercer librement son activité ». Est puni d’une amende de cinq cent mille (500 000) à un million (1.000. 000) de francs CFA, quiconque se rend coupable des faits et actions de cette nature. En cas de récidive, le double de la peine prévu à l’alinéa 2 du présent article peut être prononcé ». « Art.100 : Lorsque l’entrave à la liberté de la presse et de la communication est exercée avec violence sur le journaliste le technicien de la communication ou contre l’entreprise de presse, les dispositions du code pénal relatives aux violences volontaires, destructions et dégradations sont applicables ». Fin de citation.

Il faut préciser que nous avons mené nos investigations et nous sommes parvenus à la conclusion que la plupart des hooligans de l’ANC sont venus directement « du temple » de Hanoukopé. Tout récemment nous avons interpellé les Ministre de la sécurité et de l’Administration territoriale pour leur demander de raser ce « temple » qui, en réalité, est un bidonville qui héberge des drogués et des délinquants les plus dangereux de Lomé. Ce « temple » est situé à quelques mètres du siège de Kanal FM. Un individu qui jouait le rôle de meneur commandait le groupe pour commettre leur forfait. Dès lors, on comprend que cette initiative n’est pas spontanée mais commanditée. Voilà pour les faits. Les leçons à tirer sont claires.

Cette succession de faits ne relève pas d’une coïncidence et exclut le hasard. L’ANC a pris pour cible la Radio KANAL FM. Et tout porte à croire qu’ils veulent en découdre. Et ce n’est pas la première fois, dans les annales politiques de notre pays, que les responsables politiques de l’ANC, anciennement responsables de l’UFC usent de méthodes violentes envers les journalistes qui n’épousent pas leur point de vue. Nous avons déjà écrit dans nos colonnes que ces politiciens avec, à leur tête M. FABRE ne tolèrent ni la contradiction ni contrariété ni même la simple critique. Lorsque des hooligans conditionnés pour détruire descendent dans l’arène politique pour régler des comptes et prennent pour cible les médias, c’est qu’il y a péril en la demeure.

Nous savons tous que FABRE n’est pas un démocrate. Au contraire, c’est un véritable tyran en herbe. C’est pour cela qu’il n’a aucune chance d’accéder un jour au pouvoir. Il est inconcevable que l’on se serve comme arme politique des jeunes asociaux qui exercent la violence et le vandalisme pour terroriser les journalistes et les adversaires politiques. C’est un comportement inique qu’il faut dénoncer et combattre. Nous avons des preuves que cette dérive est le propre de FABRE et ses partisans aveugles qui ne reculent devant rien pour atteindre leur finalité criminelle. En outre, il faut insister sur un point essentiel : M Patrick LAWSON n’a pas le droit d’adresser une lettre de cette nature à une radio ouverte aux débats contradictoires. Il lui appartient de demander à être reçu à l’antenne pour démentir ou commenter les allégations qu’il conteste.

Dans aucun pays, aucune radio ne peut passer son temps à rediffuser une mise au point comme un leitmotiv. C’est tout simplement ubuesque. Il aurait peut-être raison en envoyant une mise au point à une presse écrite. Et même dans ce cas, la publication de la mise au point se fera une seule fois. Nous savons que M. Patrick LAWSON est souvent sous l’emprise de l’alcool. C’est un secret de polichinelle. Il n’a qu’à prendre à l’avenir, ses précautions pour éviter d’écrire des balivernes à la presse. Ce qu’il a écrit n’est pas digne d’un homme politique opposant qui nourrit l’ambition d’exercer un jour le pouvoir. Face à cette menace inadmissible de l’ANC, nous appelons à la solidarité agissante de tous les confères. Personne ne doit s’imaginer qu’il sera épargné le jour où il choisira de critiquer le parti des hooligans, l’ANC.

Nous prenons à témoins l’opinion publique pour condamner ces actes barbares d’un autre temps. Le problème politique au Togo, la quête de la démocratie est un travail de longue haleine et de constante vigilance. La presse est l’un des trois piliers de la démocratie. Chercher à la bâillonner ou à l’instrumentaliser n’est plus possible dans un pays où la dépénalisation a été consacrée depuis 10 ans. Même au temps fort de la dictature, le RPT n’a jamais envoyé une lettre aussi lacunaire à un journal ou à une radio. Nous espérons qu’il ne nous sera plus demandé de revenir à la charge sur ce regrettable couac.

Rodrigue

Le COMBAT du PEUPLE N°784 du 17 mars au 21 mars 2014

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Les déclarations du député DJIMONGOU qui mettent l’ANC en ébullition. Patrick LAWSON, Éric DUPUY, « Rira bien qui rira le dernier »

Publié le 13 Mars 2014 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

 

Lorsqu’il avait été révélé par certains confrères qu’un projet d’attaque des journalistes serait en cours de préparation, personne n’avait voulu croire et les gens à tort voyaient du côté du pouvoir en place. Aujourd’hui, ce qui se passe avec la radio KANAL FM, vient peut-être éclairer plus l’opinion et nous amène à plusieurs interrogations.

Serions-nous en plein pied dans la phase d’exécution de ce sinistre projet ?

A chacun d’y réfléchir. En effet, le mercredi dernier, la radio KANAL FM recevait une correspondance de Patrick LAWSON qui n’était rien d’autre qu’une réaction suite au passage de son collègue DJIMONGOU de l’Union des Forces de Changement (UFC) sur les antennes de la même radio.

La veille, l’honorable DJIMONGOU avait fait des déclarations à l’encontre de Patrick LAWSON et celui-ci a estimé que ces déclarations étaient une atteinte à son honneur. Selon les informations, le député DJIMONGOU a laissé entendre que l’honorable Patrick se serait fait payer une voiture par l’ex député Kpatcha GNASSINGBE actuellement incarcéré à la prison civile de Lomé dans l’affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat. Des déclarations que Patrick LAWSON réfute dans sa correspondance adressée à KANAL FM. Aussi, dans cette correspondance, le député Patrick LAWSON choisit-il de mettre en garde la radio en des termes qui s’apparentent plutôt à des menaces. Quelques jours plus tard, c’est au tour du chargé à la communication de l’ANC Éric DUPUY de monter au créneau. Dans un élan aussi maladroit qu’indigne, il croit pouvoir donner des leçons de morale sur l’éthique et la déontologie en matière de journalisme, en allant piocher une loi française relative à la liberté de la presse sur le net et là brandir. On parle du Togo, M. Éric DUPUY aurait pu être intelligent en utilisant les textes togolais qui étaient bien à sa portée. Non seulement, il ne l’a pas fait mais aussi, il a mal interprété ce qu’il considère être la déontologie et l’éthique en matière de presse.

Lorsque les gens estiment être diffamés, la plus simple des démarches à faire c’est de solliciter la même antenne pour répondre. Ou carrément porter plainte pour diffamation contre celui ou celle qui a diffamé. En l’état actuel des choses, l’honorable Patrick LAWSON aurait pu porter plainte contre le député DJIMONGOU s’il estime que son honneur a été bafoué. Ou bien, lorsqu’Éric DUPUY s’est transporté à la radio KANAL FM après, il aurait pu être plus convainquant en apportant un démenti avec la preuve aux déclarations de DJIMONGOU, que de s’attaquer aux journalistes. Comme en journalisme, en politique il y a aussi de l’éthique et de la déontologie. Combien de fois les responsables de l’ANC ont-ils appliqué ces règles ? Au contraire, c’est une des radios privées de la place qui servait de créneau pour Éric DUPUY et ses patrons pour dénigrer les institutions de l’Etat. Un adage ivoirien dit que lorsque tu regardes le derrière de ton ami, sache qu’il y a quelqu’un qui regarde aussi ton derrière. Les responsables de l’Alliance Nationale pour le Changement en l’occurrence Patrick LAWSON et Éric DUPUY devraient le savoir. Il a suffi que le Député de l’Union des Forces du Changement (UFC), le parti auquel ils ont appartenu, fasse des déclarations qu’on voit autant d’agitations. « Ne faites pas aux autres ce que vous n’aimeriez pas que l’on vous fasse » dit-on souvent. Que de s’en prendre à la radio et à ses responsables qui jusqu’à preuve de contraire n’ont pas failli, on aimerait voir l’Honorable Patrick LAWSON laver l’affront en assignant son collègue DJIMONGOU en justice afin de lui demander d’apporter la preuve de ce qu’il avance.

Le Messager N°387 du 12/03/2014

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