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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Stop à l’errance intellectuelle, le Togo d’abord, le reste après

Publié le 7 Juillet 2017 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE, HCRRUN, CVJR

Photo BBC

Photo BBC

Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines.  Marcus Garvey

Soyons sérieux, c'est l'histoire d'un pays, notre pays le Togo,  qui est en jeu. 

La cérémonie de purification engagée  depuis hier n'est pas une émanation du gouvernement togolais. Encore moins celle de Faure GNASSINGBE. C'est l'une des recommandations de la CVJR (Commission Vérité Justice et Réconciliation) à l'issue des consultations populaires.

Soyons lucides.

Après un longtemps d’observation de la vie sociopolitique de notre pays, je suis arrivé à la conclusion selon laquelle, le togolais est un animal politique indécis et immature, ce qui laisse place à la manipulation par des forces obscures plus malignes.

La politique a certes de l’influence sur la vie de tous mais elle ne détermine pas toute la vie des togolais.

Le politicien vise avant tout un intérêt : le pouvoir. Tous ses faits et gestes ont donc pour objectif final le pouvoir. Rappelez-vous du bréviaire des hommes politiques, LE PRINCE dans lequel Nicolas Machiavel  nous éclairait sur le caractère sournois de  l’homme politique qui use de tous les moyens pour atteindre un but.

Ici nous sommes face à des opposants qui n’ont aucun intérêt à ce que les actes posés par leur adversaire , Faure GNASSINGBE en l’occurrence, réussissent.  Ils ne vous diront jamais : "Félicitation Monsieur le Président" quelque soit les actes qu'il va poser.

L’ANC, la CDPA et autres leaders politiques de l’opposition actuelle ne vous diront jamais que tel acte posé par le gouvernement de Faure est salutaire pour le pays. Même en leur âme et conscience ils savent que leur adversaire fait est louable.  C'est dans la nature même de l'opposition politique. Trouvez un homme politique féliciter ou donner un quittus à son adversaire c'est rare. Dans l’analyse des faits n'oubliez donc pas de tenir compte de cette constance. Quand ont est sur un champs politique rappelez-vous c'est toujours l'adversité, la lutte, les rivalités qui guident les acteurs. Et cela l'est plus encore dans nos pays africain où la notion de Patriotisme est un mot vague chez les politiciens. On est prêt à tout pour accéder pour nuire à son prochain. On ment, on trompe le peuple, on le manipule.

Malheureusement vous et moi qui constitutions la population avions tendance à suivre naïvement  ce que prêchent les politiciens pensant qu’ils sont les seuls capables de nous montrer le droit et vrai chemin.  Ce petit rappel m’a paru important ceci pour permettre à certains de  mieux appréhender les messages qui jonchent les murs facebook et pilulent sur les réseaux sociaux de nos portables.

Alors revenons aux cérémonies de purification.  Je disais ci-haut, qu'elles ne sont pas une émanation personnelles de Faure GNASSINGBE. Elles ont été voulu par nous tous lors des consultations populaires… Chacun de nous avait l’occasion, durant les audiences de la CVJR, de faire des propositions pour amener notre pays vers une véritable réconciliation. Parmi ces propositions figuraient donc la purification de notre pays.

Le HCCRUN qui est l’instance chargée de la mise en œuvre de ces recommandations a fait ce que tout bon africain était censé faire : c'est-à-dire commencer par  purifier et prier pour notre Patrie avant toute chose.

Pourquoi condamner cela ?

Sur quel argument logique en tant que africain voudriez-vous que le HCRRUN abandonne les purifications pour se lancer dans l’exécution des autres recommandations ? 

En Afrique et plus particulièrement au Togo, dans toutes les ethnies il y a des traditions et toute action commence d’abord par la prière et la purification. Simple exemple quand un jeune couple construit une maison, avant d’y passer la première nuit, n’est pas qu’on procède à la purification des lieux ?  Est-ce une mauvaise pratique d'inviter les prêtres ou les Imams à venir prier dans sa maison avant que l'on commence par y habiter ? Ou bien c'est parce que cela a commencé avec les prêtres traditionnelles et autres que vous condamnez cela ? Le Togo n'est pas composé que de chrétiens et de Musulmans. Il faut tenir compte des autres religions. Et au delà des différences religieuses c'est le symbole dans l'acte de purification et de prières qu'il faut voir.  De retour d'un simple voyage à l'étranger, on organise des libations dans certaines ethnies, d'autres font des dons aux nécessiteux, d'autres vont à l'Eglise. Pourquoi faites vous les "petits blancs" devant les cérémonies que vos parents continuent de faire au village voire en ville ?

Chers togolais ne vous laissez pas distraire. N’oubliez pas vos origines. La purification constitue l’étape fondamentale et nécessaire avant toute autre chose dans le cadre de la réconciliation.

Et ce qui est désolant c’est de voir certaines personnes qui se disent intellectuelles s’associer à cette campagne de dénigrement contre les rites et cérémonies traditionnelles argumentant qu'il faut juger les coupables avant de purifier. Les hommes religieux, les spécialistes en la matière en  savent  plus que moi que les cérémonies de libations, de prières et de purification sont nécessaire dans l'ordre religieux et spirituel de toute oeuvre.

Et ce n’est pas en 2005 ou en 90 seulement que le sang des togolais a été versé. Quand on parle de purification du pays, ce n'est pas un fait particulier qui est ciblé, c'est l'ensemble des mauvais évènements qui ont secoué notre pays depuis sa gestation en tant que Nation jusqu'à ce jour. Avant les indépendances, il y a eu des morts avec l'action des colons, durant les indépendances, beaucoup de togolais sont morts (on vient tout récemment de célébrer nos Martyrs), après les indépendances il y a eu aussi des morts.

Quand certains opportunistes arguent qu’il faille juger les auteurs des crimes avant de purifier le Togo, nous leur disons que s’il faut  attendre d’identifier et de juger tous les auteurs   avant de purifier notre pays, on y arrivera jamais.  Durant la lutte pour l’indépendance, des razzias ont été organisés sur toute le territoire, des familles entières ont été décimées par   l’armée coloniale (ce que nombre de vous semble oublier). Durant la période post indépendances des erreurs ont été commises et des togolais sont aussi morts.  Alors lorsque des pseudos intellectuels essaient de limiter la notion de purification aux seuls évènements de 2005 ou de 90 , on pense qu’ils font soit  le jeu des politiciens soit qu’ils sont des intellectuels "bornés".    Pourquoi voulons-nous à tout prix  suivre et prendre pour argent comptant les discours des leaders politiques ? Parce que l'ANC ou la CDPA a dit que ces cérémonies de purifications ne sont que du folklore, que sans une minute de réflexion nous devons conclure que c'est vraiment du folklore ? 

C'est maladroit et cela prouve combien de fois à l'heure des réseaux sociaux, la pensée tend à devenir uniforme et abêtissante. On ne réfléchit pas par soit. Si nous devons attendre de connaitre les auteurs des actes qui ont fait verser du sang togolais sur notre terre, nous ne procéderons jamais à une purification.

Irons-nous réveiller par exemple les morts et  les juger pour leur crime durant la période coloniale ? Non. Mais nous ne sommes pas pour l’impunité et nous ne sommes pas non plus  des conservateurs. Le Togo doit évoluer, nous devons progresser malgré notre passé que nous essayons d’analyser pour éviter les erreurs dans le futur.

Soyons lucides en tout temps. Le Togo c’est nous avant tout.

Sachez  que lorsque vous penser plaire en se faisant les opposants, présentant dans vos écrits  le pays sous des couleurs les plus sombres et mauvaises, ne soyez pas surpris demain du traitement que les autres vous réserverons à l'étranger.  Qui vend  son  pays moins cher s’achète à crédit. Vous pensez nuire à qui en caricaturant le Togo sous des traits grossiers et orduriers qui ne lui ressemble pas ? Le Togo reste ce qu'il qu'il est un Etat avec son histoire comme tout pays au monde. Nous avons connu des hauts et des bas comme dans toute vie. Le Togo était appelé il y a des années de cela : la Suisse de l'Afrique. Notre pays étaient parmi les top des pays attractifs sur le continent. Interrogez les ainés et ils vous le diront. Mais à cause des discours du genre haineux et "irréfléchi" nous sommes tombés bas avec tout ce que vous savez de notre passé politique troublé.

Vous dénigrer le gouvernement, vous ne le critiquer pas avec des arguments logiques, vous vous livrez seulement à des attaques vulgaires et des insanités. Vous rabaissez votre pays (tout votre pays)  à une simple image.

Vous pensez que le Togo c’est un individu qui existe en dehors de vous ? JAMAIS. Le Togo c'est la somme de nous tous en tant qu'individus. Réfléchissons par mille fois avant d'écrire. Le Togo reste notre pays quel que soit ce qu'il arrive.  Même par aventure vous adopter une autre nationalité, l'histoire retiendra que vous étiez d'abord togolais. "Nul ne montre ses origine de la main gauche" retenez le et surtout n’oubliez pas qu’on reconnait le bonheur quand celui-ci nous a fui.

Aujourd’hui, bien que tout ne soit pas rose, on peut se réjouir de ne pas avoir à fuir la guerre ou le terrorisme.  Sachons qu’en temps de guerre ou en temps de trouble, la mort ne distingue ni opposition ni majorité. Ceux qui s’amusent à inviter ou à souhaiter que le pays bascule dans l’anarchie ou le désordre, que ceux-là se rappellent notre douloureux passé. Nous avons tous perdu des proches et notre pays a assez souffert. Ceux qui depuis la diaspora invitent les autres à se sacrifier qu’ils retiennent qu’ils seront aussi responsables de tout ce qui arrivera. Heureusement que les écrits restent …

Bonne Prière à tous et que la Bénédiction du TOUT PUISSANT parvienne à tous les togolais sans distinction aucune.

 

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Lawson Nadou et la STT promeuvent la voyoucratie de leurs membres

Publié le 9 Novembre 2016 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE, stt togo, SYNDICAT

Lawson Nadou et la STT promeuvent la voyoucratie de leurs membres

INTIMIDATION, ARROGANCE, DIFFAMATION, DEFIANCE DE L’AUTORITE
Lawson Nadou et la STT promeuvent la voyoucratie de leurs membres. Gamatho et son CSM muets devant les campagnes de calomnie des magistrats
La conception du syndicalisme par la Synergie des travailleurs du Togo (STT) est clairement en train de virer à la démagogie. Les membres de ce syndicat sont en train de passer pour des intouchables dans la société. Dissimulés dans les plis STT, ils sèment à loisir du désordre et tentent d’utiliser leur statut comme un bouclier contre les infractions pour lesquelles l’autorité judiciaire n’aurait pas le droit de sévir. C’est bien ce que l’on peut croire en considérant l’épisode judiciaire qui met en lice actuellement Sanwogou N. Fréderic, porte-parole de la STT à Dapaong et la Coopérative des assemblées de Dieu (Coopec-AD) de la même localité, avec une illustration maladroite et déplacée de Nadou Lawson, coordinatrice de la synergie, qui s’en prend vertement aux magistrats en charge du dossier.
Les faits
Tout est parti d’un crédit accordé par la Coopec AD au sieur Sanwogou N. Frédéric d’un montant de 3. 200 000 francs. Quelques jours après, celui-ci débarque dans les bureaux de l’agence et menace de ne pas rembourser si jamais le crédit demandé par son ami Kpessou Komla ne lui est pas accordé. Syndicaliste étant, il est très craint dans le milieu, et personne n’a trouvé à broncher ce jour. Après cette descente musclée, Sanwogou attaque les responsables de la Coopec AD sur les réseaux sociaux notamment sur sa page Facebook, à travers des articles d’une virulence inouïe. Dépassés, ces derniers choisissent de se confier à la justice en portant plainte au tribunal de Dapaong, sur la base du délit de détournement d’objectif d’un crédit.
Au tribunal
Interpellé par la gendarmerie, il a été présenté au 2è substitut du procureur le 3 Septembre dernier. Ce jour, ils étaient une vingtaine à comparaître, dont sa femme, sur des plaintes de la même coopérative. Tous ont été libérés après des arrangements avec les plaignants, excepté Sanwogou Frédéric. Alors que ce dernier était dans les bureaux du magistrat, ses camarades syndicalistes de la STT ont pris d’assaut le tribunal et ont commencé par faire du bruit, menaçant d’envoyer l’affaire jusqu’à Genève si jamais leur Sanwogou n’est pas libéré. Prenant acte, le 2è substitut a décidé de continuer la poursuite afin d’établir comme il se doit toutes les responsabilités, par crainte que la libération du prévenu sans aucune forme de procès laisse croire réellement à une arrestation et à une détention arbitraires. Sanwogou va comparaître à une audience le 12 octobre 2016.
La ville de Dapaong survoltée
Jamais une audience n’a connu une telle affluence à Dapaong. Et la salle et la cour du tribunal étaient bondées de monde. Pour cause, il a été répandu dans la ville, faussement, que Sanwogou a été arrêté dans le cadre de ses activités d’activiste de la STT. A la barre, Sanwogou n’a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés, à savoir, n’avoir pas construit de maison comme annoncé lors de la demande du crédit, avoir remis les 3.200 000 francs à une autre personne pour faire un dépôt de garantie et bénéficier d’un autre crédit. La partie plaignante a apporté les preuves de son accusation. D’abord, une question de date. Sanwogou a reçu les 3 200 000 francs un 21 du mois, son ami, dont le crédit était bloqué jusque-là pour défaut de garantie, vint déposer le 24 du mois la même somme sur son compte pour être éligible au crédit. Ensuite, Sanwogou dit avoir construit, la partie plaignante a prouvé s’être déplacée ensemble avec celui-ci sur son terrain, aucune nouvelle construction ne sortait de terre. Malgré tout, Sanwogou a eu la témérité de brandir un PV bizarre établi sur la base d’un constat d’huissier qui confirme qu’il y a effectivement une construction.
Mais la preuve qui va confondre gravement le prévenu viendra de sa femme, Zehielou T. Yolande. Celle-ci, comparaissant comme témoin – elle n’a donc pas suivi l’instruction à la barre – répondant à une petite question du ministère public, a confirmé que son mari a bel et bien reconnu dans les bureaux du 2è substitut avoir remis l’intégralité de son crédit à son ami, et a promis rembourser. Tout juste après ce témoignage, le public, déboussolé, a commencé par vider la salle. Tout le monde s’est rendu compte que Sanwogou et sa bande de la STT manipulaient l’opinion à leur guise.
Après les réquisitions du ministère public, prenant la parole, le prévenu, qui rejette les charges retenues contre sa personne, implore pourtant la clémence du tribunal et sollicite que les juges lui accordent le bénéfice des circonstances atténuantes. Autrement dit, le présumé innocent, qui ne se reproche rien, demande pardon. Paradoxal. Le dossier est mis en délibéré.
Jour de délibération
Entre-temps beaucoup d’eau a coulé sous le pont. C’est maintenant que Sanwogou s’empresse de prendre un avocat, Me Amegan. Malheureusement la vérité sur la procédure lui a été cachée, celui-ci s’engage dans la bataille comme si le dossier vient d’être ouvert, avant d’être informé par le tribunal que le dossier est déjà en délibéré. D’après nos informations, les magistrats en charge du dossier ont subi des pressions, pour libérer le prévenu, ce dernier aurait lui-même fait dépêcher plusieurs personnes pour solliciter la clémence du tribunal. Le jour de la délibération, plantant le décor, le juge a demandé au prévenu les motifs de sa demande de pardon. Parce que le bon sens voudrait qu’on demande pardon si et seulement si on est fautif, et l’on ne saurait accorder le pardon à celui qui ne reconnaît pas avoir commis une faute. Devant le public, pétri d’orgueil, en toute arrogance et en toute suffisance, le prévenu Sanwogou confirme n’avoir commis aucune faute, et ne se reproche rien. Malgré tout, le juge va user de clémence, en prononçant une condamnation de 24 mois d’emprisonnement dont 20 assortis de sursis. Alors que la loi lui permet d’aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement avec une peine d’amende.
Nadou Lawson et la STT en transe
Madame Nadou Lawson, après la condamnation du porte-parole de son syndicat à Dapaong va maladroitement monter au créneau pour vouer aux gémonies les juges en charge de ce dossier. Dans l’explication des faits de la STT, l’enseignant a été forcé par les juges à avouer avoir détourné l’objet du crédit, et c’est face à cette obstination qu’il a été condamné. Pure intoxication. Dame Nadou aurait appelé entre-temps le 2è substitut pour comprendre les faits reprochés à son camarade. Large explication lui a été fournie, avant qu’elle ne sollicite elle-même l’aide du magistrat pour sortir Sanwogou du pétrin. « Nous avons fait toutes les démarches administratives pour qu’on le libère sans succès. Qu’on nous explique la raison fondamentale de la détention de notre camarade. Parce que nous ne croyons pas du tout que cette détention tient de ce qu’on lui reproche. Il est victime d’une injustice notoire », explique Nadou Lawson aux médias. Mauvaise foi. Elle soutient par ailleurs que la partie plaignante aurait retiré sa plainte, donc de facto, Sanwogou devait être libéré. En droit, faut-il le lui rappeler, le retrait de la plainte du plaignant n’éteint pas l’action publique, la restitution des 3 200 000 francs par Sanwogou n’effacerait pas automatiquement l’infraction commise. Le ministère public a toujours le dernier mot. Au prononcé du verdict, Sanwogou a relevé appel, il revient à la juridiction supérieure de départager le prévenu et ses juges de première instance. C’est le b.a.-ba du droit, l’ignorance des règles et procédures ne doit pas amener Nadou Lawson à crier sur tous les toits à l’usage de l’arbitraire pour distraire et confondre l’opinion.
Si des leaders d’opinion de cette trempe peuvent manquer autant d’objectivité et d’honnêteté pour verser dans la manipulation de l’opinion à des fins plus ou moins obscures, une certitude, il y a péril en la demeure. On ne peut pas se prévaloir de son statut de membre de la STT pour verser impunément, dans la voyoucratie, dans la provocation, dans l’intimidation, la diffamation et la défiance de l’autorité, surtout judiciaire. Un pan ouvert sur le personnage de Sanwogou, on se rend vite compte que c’est un sulfureux, qui n’a aucune personnalité. La STT le présente comme un enseignant, il est plutôt un employé du CHR Dapaong, de cadre supérieur, il a été ramené par faveur au rang d’un simple aide comptable, après qu’on ait découvert qu’il s’est fait recruter sur la base d’un faux diplôme. Récemment, Sanwogou est rentré par effraction dans la maison d’un monsieur à Dapaong, pour coucher avec sa femme, enceinte de plusieurs mois. Surpris, il a disparu les jambes collées au cou. C’est cet individu que Nadou Lawson s’époumone à protéger tel un œuf en jetant l’anathème sur d’honnêtes magistrats qui ont fait leur devoir avec professionnalisme et sens de responsabilité.
Et Gamatho dans tout ceci ?
Les campagnes de calomnie et de diffamation à l’encontre des magistrats se multiplient. L’on se demande s’il existe une instance dont la responsabilité est de protéger ces professionnels de la justice. Parfois c’est en toute innocence et par mauvaise foi d’une partie perdante que ces derniers sont exposés sur la guillotine. Dès que la moindre plainte est portée contre un magistrat aujourd’hui, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ne perd même pas du temps pour d’abord apprécier la recevabilité de la plainte. Directement elle se déchaîne contre le magistrat et s’empresse dans la plupart des cas de lui casser les pieds. Les exemples sont légions. A cette allure, il y a de fortes raisons de craindre pour notre justice, quand les juges vont se sentir laissés à eux-mêmes, quand ils vont réaliser que le CSM n’est là que pour les poursuivre et nuire à leur carrière. On aurait aimé voir le président Patrice Gamatho de la Cour suprême et du CSM réagir dans l'actuel épisode de Dapaong, comme il fut hyperactif dans le DossouGate où, avec une rage mortelle, il faucha Sronvie Yaovi Olivier, pour l’affaire la plus banale de l’histoire de la justice togolaise, dans laquelle il condamna aveuglément le président d’une juridiction comme la cour d’appel de Lomé. Les magistrats qui ont traité l’affaire Sanwogou n’ont pas tranché en leur nom, mais au nom du peuple togolais, au tribunal de Dapaong. Nadou Lawson n’a pas à crier sur tous les toits les noms de ces magistrats pour les exposer à la vindicte populaire. Quand on poursuit un membre de la STT pour une infraction de droit commun, cela n’a rien à voir avec les activités syndicales. Il faut que les récupérations et la manipulation de l’opinion à des fins politiques cessent dans ce pays pour un efficace enracinement de la démocratie et de l’Etat de droit. Mais il faut également que l’institution judiciaire elle-même arrête de détruire l’image de la justice et se préoccupe un peu de la protection de l’indépendance de la magistrature.
Yves GALLEY
LA SYMPHONIE N° 88 DU 08 NOV 2016

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La banalisation de la violence dans le politique au Togo

Publié le 22 Juin 2016 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

La banalisation de la violence dans le politique au Togo

Ce que je pense !!!

S’il y a une locution latine que j’affectionne particulièrement c’est certainement celle-ci : « Mens agitat mollem ». En français, « L’esprit meut la masse ». Cette locution latine tire son existence de ce que, dans toute assemblée HUMAINE, se forme un esprit général qui domine et meut la masse, le groupe. Ce principe est si vrai que dès qu’on tente d’aller à contre-courant, on a vite fait de se prendre le mur en pleine tronche.

C’est le dernier fait dans la crise qui secoue le CAR (Comité d’Action pour le Renouveau) qui m’amène à cette analyse, que j’ai le plaisir de partager avec vous. Vous savez certainement que l’honorable Jean KISSI a failli être lynché par les militants de sa propre formation politique, le CAR (Comité d’Action pour le Renouveau), au cours d’une réunion tenue le week end écoulé à Vogan (le fief du Président du parti, Me Paul Dodji APEVON).

Je n’ai pas pour ambition de donner une solution à la crise que traverse le CAR, je n’ai pas les éléments pour ; mais j’observe simplement que c’est la première fois que pareille action (s’en prendre physiquement à un leader de parti politique) est à mettre à l’actif de militants d’un parti politique autre que ceux de l’ANC. En effet, aussi loin que remontent mes souvenirs, chaque fois qu’un leader d’opinion (société civile ou parti politique) se fait agresser, on retrouve toujours derrière les militants de l’ANC, les mêmes qui constituaient la frange dure, les radicaux, de l’UFC «unitaire».

En effet, depuis quelques années, notamment vers la fin de l’ère UFC (Union des Forces du Changement) « unitaire », force est de constater l’institutionnalisation de certains comportements parmi les militants des partis politiques, surtout de l’opposition, dite radicale. - Nous nous rappelons tous comment Gilchrist OLYMPIO, bien que Président de l’UFC (Union des Forces du Changement), a été traité à la plage de Lomé lors d’un meeting organisé par sa propre formation politique en 2010. J’ai encore en mémoire les cris, les quolibets, les jets de pierres et d’autres projectiles qui ont plu sur lui ce jour. - Nous nous rappelons tous comment certains cadres du parti s’y sont pris pour tenter de débarquer le leader historique de ce parti, les conditions délétères dans lesquelles a finalement été organisé le congrès du Parti, qui a écarté les dissidents, avec à leur tête Jean-Pierre FABRE.

- Nous nous rappelons tous l’agression dont a été victime Mr Nicolas LAWSON (Président du PRR, Parti pour la Rédemption et le Renouveau), le 13 mars 2014, à sa sortie de la radio KANAL FM, où il venait d’animer une émission. - Nous nous rappelons tous l’agression dont a été victime le dimanche 22 février 2015, Mr Paul Dodji APEVON (Président du CAR, Comité d’Action pour le Renouveau) alors qu’il sortait d’une pharmacie à Nukafu.

- Nous nous rappelons tous la tentative de lynchage dont a été victime, en avril 2015, Mr ABASS Kaboua (Président du MRC, Mouvement des Républicains Centristes) à Totsi, ne devant sa vie sauve qu’à la vigilance de quelques éléments des forces de sécurité.

- Il y a très peu des jeunes organisés en bande se sont invités dans certaines radio de la place pour, sous la menace, réclamer qu’on leur ouvre l’antenne. Personnellement, je les ai écouté sur deux (02) médias, à savoir radio Zéphyr et radio Kanal FM, si mes souvenirs sont exacts. In extenso, leur message est qu’ils s’opposent à ce que ces médias ouvrent leurs antennes à certains leaders d’opinion, dont le point de vue ne leur plait pas. Ils ont précisé que si cela continue, ils prendront des «mesures».

La liste est loin d’être exhaustive, puisque je passe volontairement sous silence l’agression de journalistes par Mr Jean-Pierre FABRE (Jean Paul AGBO-AHOUELETE), par Me Zeus AJAVON (Jean Baptiste DZILAN, alias Dimas DJIKODO), par Me Gil-Bénoit AFANGBEDJI (Aristide KOUEVIDJIN, journaliste de Nana Fm), les propos injurieux, menaçants et agressifs que Eric Dupuy, chargé de la communication de l’ANC, a tenus le 07 Mars 2014 en pleine émission à l’endroit de Sas Gaou, animateur d’émissions sur la radio KANAL FM, avant de claquer la porte, et plein d’autres. Le décor ainsi planté, revenons à nos moutons.

Cette exportation de la violence militante en dehors de l’ANC m’inquiète au plus haut point. D’abord parce que cela se produit dans l’un des partis politiques les plus sérieux, les plus organisés et les mieux structurés du Togo. Ensuite, qu’on en arrive là me déçoit personnellement. Effet, comment comprendre que des gens sensés, des intellectuels généralement, se retrouvent pour mettre en commun leurs idées pour créer et faire prospérer une organisation (parti politique) se résolvent finalement à laisser la direction de ladite organisation à des personnes qui, manifestement, pour ne pas dire de toute évidence, n’en sont point aptes ?

Ce n’est pas faire insulte aux militants de base des partis politiques que de dire que ces militants ne sont généralement pas des lumières. Ce ne sont peut-être pas tous des cancres, mais il est certain qu’ils ne sont pas aptes à impulser la direction à des organisations aussi complexes que des partis politiques. Ce qui vient de se produire au CAR résume l’expression « débat de caniveau » alors que le débat politique doit être un débat de niveau élevé, « stratosphérique » diront certains. La classe dirigeante du CAR (l’esprit), à l’instar de celle de l’ANC semble donner le pouvoir à la base (la masse), elle laisse le débat se faire à un niveau très bas, et c’est dangereux. C’est dangereux en ce sens que, comme je l’ai dit plus haut, c’est l’esprit qui meut la masse et non l’inverse. Je pense que lorsqu’on crée un parti politique, le lieu par exemple du foisonnement des idées, et qu’on le laisse finalement entre les mains de gens incultes, dont le seul mode de réflexion et d’action se résume à l’usage immodéré de la force brute, se pose un problème. Ce problème c’est celui du leadership de nos dirigeants.

Le leader c’est la lumière, c’est le clairvoyant, c’est celui qui grâce à son génie arrive à élever le reste du groupe. Je comprends qu’il est tentant pour des leaders en mal de popularité, de succomber aux cris des sirènes et de se ramener au niveau de la masse plutôt que de chercher à faire élever la masse à leur niveau. On a parfois l’impression que cela marche, mais en fait au lieu d’être populaire, on devient plutôt populeux.

Le danger que cela comporte est qu’à force de côtoyer la médiocrité et de l’entretenir, on s’y fait et on commence par agir comme la masse. Si on n’y prend garde on peut se donner en spectacle à l’Aéroport Charles de Gaulle, dans un pugilat improvisé avec un journaliste, suivez mon regard, ou se jeter sur un journaliste dans une émission télévisée à laquelle on est invité, faisant interrompre celle-ci, suivez toujours mon regard ou faire lyncher son challenger potentiel pour la direction du parti, comme cela s’est passé au CAR le weekend dernier. Bref, la proximité qu’entretien Me Paul Dodji APEVON avec l’ANC ces dernier temps, et la survenance de cet incident qu’on sait être l’apanage des militants de l’ANC (dans son village et fief), me laisse dubitatif. Néanmoins j’ose encore espérer qu’il n’a pas franchi le pas et qu’aucun mercenaire de l’ANC (comme je me suis laissé dire) n’a joué de rôle dans cette tragi-comédie. Pour finir, je pense que tous les partis politiques du Togo comprennent véritablement leur mission. S’il faut avoir plus de 110 partis politiques et que les différents politiques intra ou extra parti se résolvent par des pugilats et autres lynchages verbaux et physiques, c’est qu’on n’est pas sorti de l’auberge. Mens agitat mollem. C’est ce que je pense. Bonne journée !!!

John Wisdom
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ET SI NOUS COMMUNIQUIONS AUTREMENT ?

Publié le 30 Août 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Tribune, SOCIETE

Avis aux lecteurs : Il serait trop égoïste que je garde à moi seul cette réflexion faite par un monsieur que je considére comme un "homme du monde".

L'actualité au cours de cette semaine qui vient de s'écouler marqué par les accusations de chantage de deux journalistes, la question de la migration qui hante l'Europe m'ont poussé à rendre public ce  texte vieux de plus deux mois.

Il parait un peu long mais pas assez pour s'ennuyer. Il faut de temps à autres se poser quelques questions sur notre monde, c'est fondammental

 

Voici le texte :

ET SI NOUS COMMUNIQUIONS AUTREMENT ?

Comment serait le monde si nous communiquions différemment d’aujourd’hui, quelle serait l’attitude des gens, ou en seraient les valeurs humaines, quels seraient les conflits, ou en serait le populisme, le racisme, l’égoïsme ?

Beaucoup d’entre vous ignorent combien les médias influencent la vie de chacun, car un grand nombre de personnes croient que tout ce qui est dit dans les médias (presse, télévision, internet) est forcément vrai, si le média en question n’est pas attaqué en justice ou simplement que ses auteurs ont le droit de publier.

Les lois concernant la presse et les médias, et même la publicité sont réputées strictes et éthique, pourtant le sont-elles vraiment autant que vous le pensez ?

Avez-vous essayé d’analyser une journée de télévision Française, toutes chaines confondues ?

On se plaint de la crise, des difficultés économiques, de la violence, du terrorisme. Mais n’entretient-on pas la morosité entre thèmes morbides, informations calamiteuses, séries américaines justicières et autres émissions de téléréalité superficielles, qu’est-ce que le monde pour celui qui le découvre ainsi ?

Ainsi qu’est-ce que le paysage audiovisuel d’aujourd’hui, quels sont les thèmes récurrents des organes de presse, quels sont les buzz d’internet ? Des scandales, des commérages, des procès d’intention, comme si voir le malheur, la bêtise et les erreurs des autres devait nous satisfaire et nous réconforter.

La télévision est-elle le reflet de notre société ? La presse est-elle toujours objective ? Internet est-il régit par des lois éthiques ?

Il ne s’agit pas d’être réactionnaire, rétrograde, moraliste ou pire censeur, mais de constater qu’en définitive, les médias influent énormément sur nos consciences, sur notre vie quotidienne, parce qu’ils occupent une grande partie de ce quotidien.

Il faut aussi bien constater que les médias, vivent presque exclusivement de la publicité, c’est-à-dire des comportements d’achats, des envies et des besoins qu’ils créent et encouragent. Sont-ils donc indépendants de leurs annonceurs, régissent-ils vraiment la vérité qu’ils se vantent de défendre ?

Un divertissement télévisuel, n’est pas sélectionné par rapport à ce qu’il enseigne, à ce qu’il communique en enrichissement personnel, ou à ce qu’il traduit de nos comportements, mais par rapport à son seul audimat, c’est-à-dire par rapport à la masse d’intérêt qu’il retient, de façon à pouvoir vendre des plages publicitaires. Le téléspectateur n’est alors pas un client à satisfaire mais une cible à manipuler.

Un média presse, communique sur des thèmes sélectionnés, sur des clivages, sur des statistiques et sur des « une » ou des scoops qui attirent l’attention, quitte à stigmatiser des évènements, des comportements, des probabilités pour vendre du papier et avant tout les publicités qui y sont imprimées.

Internet, c’est un média qu’on pourrait qualifier d’amateur et de rebelle, car il échappe majoritairement au contrôle des grands médias, et exprime le plus souvent les blessures, les inquiétudes et les mirages de nos sociétés. A un tel point, que désormais les médias professionnels ont perdu tout contrôle et doivent désormais suivre et calquer leur communication sur les buzz d’internet. C’est en quelque sorte le retour de boomerang des autres médias.

Internet est influencé par les autres supports médiatiques, mais n’obéit en ce qui le concerne à aucune limite et à aucune censure. Aussi, autant il est un moyen formidable de communication et de liberté, autant il est une arme dangereuse si on s’en sert mal.

Avant l’informatique, tout ce qu’on pouvait apprendre était encyclopédique, il fallait acheter une collection de livres pour pouvoir s’instruire et trouver toutes les informations connues par la civilisation. Ces informations étaient à cette époque, beaucoup plus objectives, et neutres qu’elles ne le sont aujourd’hui.

Croyez-vous que tous connaissent cette nuance entre passé et présent ?

N’y a-t-il pas une époque ou on entendait encore dans la bouche des gens, au fil des conversations, « c’est vrai car je l’ai vu à la télévision », ou on pouvait retrouver sur des magazines la mention certificatrice de réalisme « vu à la télé ».

Or, il convient de savoir que la télévision comme la presse, n’ont pas de devoir ou de politique encyclopédique, et par le droit de l’expression, ont toujours la liberté d’orienter leur reportages et leurs informations, sous contrôle en France du CSA, (conseil supérieur de l’audiovisuel).

Ainsi, d’autres diront, qu’ils sont obligés de dire la vérité ?

Pas exactement, en réalité ils doivent cités des évènements réels, et basé sur des faits vérifiés, mais si ils ne peuvent pas mentir en maquillant les faits pour manipuler les esprits, ils ont néanmoins le droit de ne dire qu’une partie de la réalité, ou de couper des passages d’un reportage, ou de s’auto censurer.

Prenons l’exemple du virus Ebola en Guinée et au Libéria. Lorsqu’un journal écrit :

« On constate la survenance d’un virus épidémique de type Ebola, dans certaines zones du Libéria »

Le lecteur peut ainsi penser que si il doit se rendre au Libéria, il devrait soit reporter son voyage, soit éviter les zones infectés, mais en même temps relativiser car certaines zones ne veulent pas dire tout le pays. On dira donc que cette information était vraie, et qu’elle était plutôt objective.

Si un autre journal écrit :

« On constate la propagation du virus Ebola à d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest »

Le lecteur peut penser que l’épidémie est galopante, et que toute l’Afrique de l’Ouest est concernée, soit le Sénégal, la Gambie, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Togo, le Bénin, le Niger. Ce qui implique l’annulation de voyages touristiques, le blocage sanitaire des exportations de ces pays, une recrudescence des contrôles sanitaires, une peur récurrente vis-à-vis des pays Africains

L’information est-elle vraie ?

Hélas oui, elle est vraie au sens juridique, car la Gambie et la Guinée sont bien des pays de l’Afrique de l’Ouest, même si elle est globalement fausse, car si elle s’est étendue aux pays limitrophes, il y a eu moins de cas au Sénégal qu’aux états unis.

On peut alors se demander, quelle est le but de cette annonce, car quand il y a la guerre en Ukraine, on évite d’écrire « L’Europe est entrée en Guerre », ce qui pourtant serait vraie au sens ou l’Ukraine est un pays d’Europe continentale.

Pourtant, malgré les torts que cette information a propagé sur l’image du continent Africain, aucune presse n’a jamais relativisé son information en expliquant par exemple, que désormais l’épidémie est éradiquée, et qu’elle n’a jamais atteint, ni la Côte d’Ivoire, ni le Ghana, ni le Togo, ni le Bénin, ni le Niger, ni le Mali. Il y a donc encore des gens qui ont peur de venir dans ces pays.

Là aussi la presse, n’a pas d’obligation d’informer que tel ou tel évènement a pris fin, ou que telle ou telle information était exagérée. Car c’est une presse libre qui choisit ses sujets et qu’il semble évident que la peur et la mort, vendent beaucoup mieux que la paix et la vie.

Dans ces circonstances, peut-on se laisser influencer par nos médias ?

Si la réponse est oui pour beaucoup, je suis obligé d’avouer avec consternation, que ce n’est pas par choix individuel, mais par habitude et manipulation des consciences autant que par manque d’humanisme des médias. C’est ainsi que dans un quotidien qui constate l’aggravement de la pauvreté vous pouvez voir une publicité pour le luxe français à travers une montre qui vaut 6 mois de SMIC.

Car au fond, le devoir d’informer, la philosophie et les valeurs humaines ne sont qu’un prétexte de vente pour les organes de presse, et leur pouvoir énorme, sert de moins en moins des intérêts humanistes, et de plus en plus des intérêts politiques et économiques. Les presses d’aujourd’hui sont aux mains des financiers et des lobbies, qui influent sur les conseils d’administrations pour mener à bien leurs stratégies.

On peut casser n’importe quelle carrière en quelques pages, ou pousser à la faillite n’importe quelle entreprise en révélant une de ses carences. On peut déstabiliser des pays, pousser à la guerre, au terrorisme, au nationalisme, au populisme, et à la radicalisation, tout en disant une seule partie de la vérité.

Tout cela à cause de quoi ? A la base de tout à cause des annonceurs publicitaires, qui eux se foutent royalement de savoir ce qu’il adviendra des valeurs de l’humanité et des pensées citoyennes, pourvu que leur publicité soit vue par des consommateurs potentiels.

Que faut-il constater ?

Que notre civilisation moderne, bascule dans le voyeurisme, l’égoïsme et le populisme, à cause d’intérêts économiques supérieurs qui influent sur notre cadre de vie, car paradoxalement lorsque vous parle de terreur et de mort dans des émissions, des reportages ou des films, on vous colle dans les publicité suivantes des images de bien être, pour que votre inconscient soit attiré par le bien être après la noirceur.

N’oublions pas que certaines époques ont vu survenir des exodes massif à cause de la presse, comme les rués vers l’or, les ruées vers l’Ouest et l’Amérique, l’exode rural également au travers des médias visuels comme écrit, parce que l’envie mène souvent à agir.

L’immigration massive est souvent le résultat des images diffusées en dehors des frontières par des télévisions satellites ou par des radios et des journaux, c’est aussi pour cela que les pays répressifs bloquent les accès à certains médias.

Mais il ne faut pas s’étonner de faire des envieux en dehors de nos pays capitalistes, lorsque ces images sont-elles mêmes diffusées sur des médias étrangers, car l’égalité des hommes, c’est aussi l’égalité des envies et des convoitises.

Pourtant ces migrants, qui prennent non seulement des risques mortels, mais dépensent très souvent des fortunes qui leur auraient permis de créer une entreprise locale ou de construire une maison, ne connaissent pas la réalité locale, car ils sont surtout sensibilisés par les fictions, ou les publicités qui ne dévoilent que des aspects positifs.

Ainsi constatent t-ils par exemple qu’une voiture neuve toute équipée s’achète bien moins chère que chez eux, et avec des crédits gratuits, et ils ont envie de cette voiture, ils admirent la société occidentale, mais tout en ignorant que :

Sans papiers en règle, ils ne trouveront pas de travail bien rémunéré, ils n’auront pas le droit aux soins gratuits sans être ensuite expulsés, ils n’auront pas le droit aux logements sociaux, ils n’auront pas le droit à la retraite, et surtout qu’ils n’auront jamais l’occasion de revenir chez eux en pouvant repartir ensuite, et ne pourront jamais emprunter même à taux zéro car ils seront « exclus » du système sans y être adoubé et sans en être esclave, ils seront alors déçus par ce qui leur paraitra injuste, et deviendront délinquants ou rebelles et accentueront la peur de l’immigration, tout en sacrifiant leur vie, leur espoirs, leurs rêves, et en devenant à leur tour, racistes et amers.

C’est la réalité, c’est ce qu’il se passe aujourd’hui, tout cela à cause de certains vecteurs de communication, majoritairement à cause de la publicité et de ses dévers.

Parce que c’est la publicité qui influe sur les médias, parce que c’est la publicité qui influe sur les frustrations, parce que c’est la publicité qui influe sur les comportements, parce que la publicité n’est qu’une affaire d’argent, de résultats, de consumérisme, et qu’elle n’est absolument pas touchée par la philosophie et la morale, elle prend sa force, dans le manque, la comparaison et la peur.

Il y a un temps ou les grandes causes étaient défendues par une presse philosophique, éthique, et objective, mais ces temps-là sont terminés.

Aujourd’hui la presse et les médias, ne vivent que par la publicité, ils y ont perdu toute indépendance et leur but n’est plus de parfaire le monde par des réflexions humanistes, mais de captiver l’esprit de ceux à qui les annonceurs veulent vendre, les programmes télévisuels sont de plus en plus vides de sens et de valeur, on épure la pensée humaine, on donne envie par tous les moyens, par la comparaison au risque de propager la frustration, par la haine pour mieux devoir se protéger, par la peur pour mieux rester chez soi, par la stigmatisation et la généralisation pour mieux accentuer les frustrations qui pousseront à l’envie.

En EUROPE on tue pour avoir un I-Phone, est-ce normal ?

Pour finir, voilà en quoi j’ai rompu avec le monde occidental, en ce qui me concerne, j’ai repris ma liberté, elle m’a coutée cher, car ne croyez pas qu’il est simple de sortir du système, car ce même engrenage, sans être un démon pour celui qui subit, fera tout pour vous retenir, jusqu’à devenir répressif et en vous en empêchant même de sortir votre argent de vos banques, en vous demandant de justifier vos besoins à l’étranger, prétendument pour lutter contre l’argent sale et la drogue.

J’ai bien sûr moi-même, comme chacun, toujours besoin d’argent, mais pour créer, pour aider, et pour vivre aussi, pourtant je n’ai pas changé de voiture depuis 10 ans, car les voitures actuelles, trop électroniques et ne pouvant plus être réparées par soi-même, ne répondent pas à l’usage que j’en fais. Je n’ai pas d’écran plat, j’ai une cuisinière à gaz, et alors est-ce que je vis moins bien ?

Quand j’ai de l’argent je l’investi au Togo, car les raisons d’investir sont nombreuses, j’investis dans de la terre, dans des entreprises, dans des hommes, dans l’avenir.

Et je démonte les mirages de l’occident, autant pour mes compatriotes passés qu’actuels, les premiers pour leur faire comprendre qu’il y a d’autres façons de vivre heureux, sans devoir se comparer ou se plaindre, les seconds pour leur faire saisir les chances qu’ils ont d’être encore libres du système qui ne les maitrisent pas encore.

J’aime mon pays, qui n’est pas l’enfer, j’aime mon peuple aussi, mais ce peuple est désormais devenu esclave soumis d’un système qui ne lui apporte rien de nouveau et de positif, et ayant pris ma liberté, en ce qui me concerne, je ne souhaite plus la perdre.

Je vais investir dans une ferme, dans un bout de brousse ou il n’y a presque rien, si ce n’est, le plus important, que sont les valeurs humaines, et j’adore ce village et son chef, j’y suis déjà très attaché.

Ce que veut le village c’est du progrès, de la nouveauté, que ca bouge, que les jeunes y restent, que les familles restent soudées…

Alors oui, ils auront besoin d’un poste médical, c’est prévu, d’un marché aussi pour échanger et vendre et pour faire venir du monde, d’échoppes et de boutiques pour éviter de faire 15 km pour acheter un outil ou une conserve, une navette aussi pour éviter de marcher, une école primaire aussi, et puis des puits et de l’énergie, ils ont besoin de tellement de choses.

Pour financer tout cela, il faut de l’argent bien sûr, et la terre et les potentialités culturelles, permettent d’en gagner suffisamment, pour ma famille, comme pour eux, comme pour l’état.

Il ne s’agit pas d’en faire trop, mais au départ le minimum vital et le développer progressivement, jusqu’à ce que l’état ou le village reprenne le flambeau.

L’Afrique est un continent qui a besoin de bâtisseurs, d’entrepreneurs, de penseurs et surtout d’acteurs. Il y a beaucoup de choses à construire, à rénover, à développer, tout en donnant un sens à son existence.

C’est mon défi personnel, et surtout pas avec le désir d’être roi, car désolé si je choque quelqu’une, mais je suis contre cet honneur traditionnel, car je suis républicain et si je respecte la monarchie africaine, c’est parce que ce sont mes hôtes et parce que c’est leur culture millénaire, pas parce que j’en rêve. Je serais néanmoins, comme à l’heure actuelle, respectueux des coutumes et des principes du village. Je suis acteur, j’aime m’impliquer, mais je sais aussi garder ma place.

Je ne suis pas du tout pressé d’apporter la télévision internationale et l’extrême technologie, on vit très bien sans, et je ne cherche pas non plus à y créer une communauté occidentale, ou élitiste même si eux n’ont pas caché qu’ils l’espèrent, un peu par intérêt mais beaucoup par naïveté, ou curiosité.

Je n’ai pas l’intention de changer les règles, mais au contraire de montrer qu’on peut faire évoluer la culture vers la modernité sans pour autant changer de modèle.

Entendons-nous bien, je ne crache pas sur ma nationalité ou la culture de mon pays d’origine, je lui suis redevable pour beaucoup, je suis fier de mes racines et de mes ancêtres, et j’aime encore la France, les français, comme pratiquement tous les peuples du monde.

Les Français comme les américains et globalement les occidentaux et même beaucoup d’asiatiques et aujourd’hui certains africains, n’ont pas choisis de construire leur système, ils ont étés absorbés par celui-ci, sans se méfier, sans analyser, sans prendre de recul, malgré eux, jusqu’à en perdre une indépendance qu’ils ne s’imaginent même pas avoir eu un jour. Ils sont plus victimes que coupables en réalité.

Ce système, les a formaté, les a cloné, et ce « système » vit aujourd’hui mieux de leurs peurs et de leurs inquiétudes qu’il ne vivait de leur bonheur simple.

Ce ne sont pas tous les politiques qui ont créé ce système, même si ils sont désormais responsables de leur immobilisme et de leur perte de contrôle, ils en sont eux aussi les victimes plus que les auteurs, ils se sont à certains moments laissez séduire par la communication et les conquêtes faciles, mais en sont eux aussi désormais prisonniers et par ailleurs n’agissent plus que dans ce sens pour certains, jusqu’à la démagogie. Il y avait pourtant des précédents historiques.

Ce sont les financiers, les traders, les banquiers, qui sont derrière le système, ou il suffit de faire baisser ou monter le prix d’une ressource pour valoriser ou ruiner une économie nationale, et la famille est grande, sans être gouvernée par un seul homme, et sans être organisée comme un ordre secret, même si parfois ils agissent en groupes, chaque financier se bat pour ne pas perdre une bataille, pour faire son job et garder un pouvoir éphémère, sans que jamais personne au final ne gagne vraiment ni médaille, ni honneur, ni reconnaissance mondiale, c’est une lutte sans fin qui ne mène a aucune vraie victoire philosophique, ces gens ne rentrent jamais dans l’histoire, si ce n’est dans les « faits divers » pour ne satisfaire que quelques élites qui finalement jouent dans un monde sans réalisme, sans conscience humaniste et collective, aux détriments de milliards d’individus en quelques clics d’ordinateur.

Je ne suis pourtant pas anti capitaliste, encore moins communiste, car je suis de ceux qui défendent la liberté de choisir sa vie, je suis donc libéral, mais néanmoins social raisonné pour plus d’humanité et de solidarité, je pense néanmoins qu’il devrait y avoir une limite de richesse mondiale, un point qu’on ne peut pas dépasser, même si celui-ci serait très élevé, car il est inadmissible pour moi qu’un milliardaire en dollars joue la vie des autres comme une distraction alors que d’autres se battent pour vivre un jour de plus, sans jouer. L’ONU devrait pouvoir limiter les fortunes individuelles mondiales à des montants certes importants, mais planchers, et pourquoi pas ensuite récupérer ce qui dépasse pour servir les intérêts des pays défavorisés, si on limitait la fortune personnelle a 500 milliards de dollar ne serait-ce pas déjà suffisant pour les excès de certains ?

Je ne suis pas contre le progrès, ni contre la technologie, je ne compte pas vivre comme au moyen âge, comme un marginal, mais avec le confort moderne essentiel sans le superficiel, avec l’eau, l’électricité, des véhicules, de jolies choses autour de moi, une jolie maison et même internet, mais plutôt que de régresser, je choisis d’avancer, d’aider, de partager, de construire, de participer, sans me laisser influencer, pour me sentir utile et en vie.

Je préfère apprendre des hommes et du dialogue, que d’apprendre par ce que d’autres me disent avoir appris sans le constater, j’écoute ceux qui sont acteurs de leurs vies, ceux qui décident de leurs avenir, aussi humbles soient-ils, car la force n’est pas affaire de pouvoir ou de richesse, j’aime côtoyer ceux qui ont plus d’espoirs que de frustrations, ceux qui ont une philosophie et des convictions humanistes, ceux qui ont fait quelque chose de leur vie, pas ceux qui subissent en gémissant ou en attendant un miracle.

J’aime, le monde, la paix, le dialogue et la vie, je ne me sens supérieur à personne et j’ai toujours à apprendre de tous ceux qui ouvrent leurs cœurs à la différence et à la tolérance, quelques soient leurs croyances, car je les respecte toutes, tout en me laissant le droit et la liberté de croire en ce qui me concerne, en conscience et dans l’intimité.

Changez votre regard sur notre monde, la vie peut être belle, loin des masses médias, loin des mondes comparatifs, loin des influences et des statistiques.

L’humain a fait de belles choses, il faut savoir faire le tri, et apprendre à rester acteur de sa vie, acteur de son futur, à être responsable, humble parmi les autres, fort parmi les siens et riche d’expériences avec les autres.

Ne Fantasmez plus vos vies, ne pleurez pas le passé, bâtissez votre avenir, en concorde avec ce que vous aimez et pas pour ressembler à des modèles imposés…

VIVEZ, PARTAGEZ, ECHANGEZ, OUVREZ VOUS AUX AUTRES…

LA VIE EST UN CADEAU UNIQUE, MAIS L’EXISTENCE DEPEND AUSSI DE CE QUE NOUS EN FAISONS.

PHILIPPE GIRARD-REYDET

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CAP 2015 : UNE ONG EN DEVENIR

Publié le 14 Août 2015 par @Abdel-L'investigateur

		CAP 2015 : UNE ONG EN DEVENIR

 

La sortie médiatique du CAP 2015 du mardi 11 août à l’hôtel Ibis sur le fond, n’avait rien d’une sortie politique.

D’abord le cadre. Cette conférence s’est tenue dans un cadre neutre, alors que normalement, elle devait avoir lieu au siège de l’un des partis membres de la coalition comme les responsables de ce regroupement en avaient l’habitude. D’ailleurs, la probabilité était plus forte pour que cette conférence ait lieu au siège de l’ANC, parti qui a réussi à phagocyter les autres en vue de donner à Jean-Pierre FABRE toutes les considérations dues à son rang. Même si certaines langues disent que la délocalisation de la conférence de presse tenait compte de certaines raisons qui ont fait quitter tout dernièrement le Docteur Georges Kouessan de Santé du Peuple, le cadre choisi a enlevé à la conférence de presse, la solennité politique qui devrait accompagner l’évènement.

Ensuite, la conférence avait plutôt l’air d’une sortie d’une organisation associative. Et pour preuve, le grand déballage annoncé à cor et à cri n’a pas eu lieu. Francis Pedro Assiongbon AMUZUN qui était annoncé comme présentateur de ce grand déballage, était écarté de la table d’honneur et perdu dans la masse des invités malgré son costume tiré à quatre épingles.

Aussi, les points abordés au cours de cette sortie médiatique portaient plus sur les aspects sociaux notamment sur l’amélioration des conditions de vie des ouvriers des différentes usines extractives et minières, que sur les sujets politiques annoncés. Cette démarche, même si elle ne donne pas tout de suite une réponse claire par rapport aux attentes de la population vis-à-vis du scrutin présidentiel d’Avril 2015, a au moins le mérite de s’intéresser aux préoccupations d’une partie des citoyens togolais dont le sort se joue comme entre le marteau et l’enclume.

Ceci fait dire à certains que les responsables du CAP 2015 sont plus à l’aise dans le registre syndical que sur l’arène politique. Pour soutenir cette allégation, ils avancent que politiquement, Jean-Pierre FABRE s’est, au cours de cette conférence, contenté de réclamer sa «victoire» sur la base d’une démonstration tout aussi magique qu’anachronique qu’on lui aurait servie après la douche froide qu’il a subie à l’Elysée et au Quai d’Orsay.

« En tout état de cause, nous attendons la tournée nationale du CAP 2015 annoncée pour les prochains jours, pour exiger que l’équation du vol des vingt points par le candidat Faure soit démontrée de bout en bout aux populations, sans sauter les étapes. Ce n’est que cet exercice qui nous permettra de comprendre ce que jusqu’ici, nous continuons de considérer comme une affirmation gratuite, pour ne pas dire une provocation », propos d’un responsable UNIR de la commune de Lomé.

Tout compte fait, la déclaration liminaire de Jean-Pierre FABRE décortiquée de bout en bout, prouve à suffisance qu’au sein du CAP 2015, il n’y a plus d’objectif politique à atteindre. Les militants de cette coalition qui attendaient de grandes décisions politiques de la part de leur mentor, sont restés sur leur soif en quittant l’Hôtel Ibis, cadre retenu pour la conférence de presse.

Cependant, l’aisance et la facilité avec lesquelles le CAP 2015 a abordé et soutenu la cause des ouvriers donne à parier que cette coalition réussirait si elle se donnait comme mission de défendre les intérêts des couches démunies. Sa manière d’être utile aux togolais serait de persévérer dans l’humanitaire.

 

 

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Où sont-ils passés ces politicards ?

Publié le 11 Juin 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

Où sont-ils passés ces politicards ?

A présent que l'euphorie des élections est passé est-ce qu'on peut prendre juste dix minutes pour poser quelques questions à certains acteurs politiciens en qui on avait très tôt vu une forme d'incapacité, d'incompétence à participer efficacement au jeu politique dans notre pays. Ils étaient si arrogants et si confiants que, à leurs yeux, les autres n'étaient que des menus fretins. Le temps du mensonge et de la condescendance est fini et grand temps est venu de se dire la vérité en face, celle qui fâche certes mais qui permet à tout homme d’occuper sa juste place dans l’histoire de ce pays.
Des questions il y en a des tonnes mais pour ne pas lasser les togolais nous allons juste prendre quelques-unes :
Eric DUPUY où êtes-vous ?
Vous nous disiez ici au Togo que l'ANC n'avait pas besoin des autres partis politiques pour remporter les élections. Où en sommes-nous aujourd'hui. Votre assertion est-elle encore valable aujourd'hui ?
Toujours vous monsieur Dupuy, vous avez promis aux togolais, à vos militants la victoire, pour ce faire vous avez mobilisé de l'argent, sans doute des centaines de millions, dans l'optique de déployer sur tout le territoire national, des représentants dans les bureaux de vote. Bientôt 60 jours après les élections, vous n'avez pas encore produit de rapport sur votre participation aux élections et surtout vous n'avez pas encore mis à la disposition des togolais les procès-verbaux collectés par cette équipe de 20 000 personnes dont vous faisiez cas sur les ondes de la Radio France Internationale quelques heures avant les élections. Était-ce donc un coup de bluff ces propos ? Votre victoire avant même le match était donc une manière pour enthousiasmer les togolais et les soutirez davantage de sous ?
Que devons-nous désormais croire de tout ce qui sortira de votre bouche ? Que vous êtes réellement des plaisantins ?
Toujours à vous monsieur Eric DUPUY, comment compter vous aborder, dans le futur, la bonne partie des togolais que votre "CENI" a mise entre parenthèse lors de la proclamation de ses résultats. Demain, que direz-vous à ces hommes et femmes des 16 CELI que vous avez considérés comme des "apatrides" en gommant leur vote ? Monsieur Eric DUPUY, à l'avenir, vers quelle institution du pays vous adresseriez-vous puisque vous déclaré que la Cour Constitutionnelle de notre pays était une cour aux bottes du parti UNIR ? Seriez-vous prêts à saisir cette même cour lors des prochaines occasions même électorales si elle ne venait pas à être remaniée ? Pour terminer, dites, nous la main sur le cœur, la conscience toute tranquille, si vraiment vous aimez notre pays, le Togo ?
A vous Monsieur Jean Pierre FABRE une seule et unique question : Que comptez-vous faire pour redonner confiance à la population et la faire espérer ? Êtes-vous prêts à prendre votre retraite politique et à donner la chance à de nouvelles têtes d'émerger ou bien vous pensez que le moment pour vous d'aller rejoindre le banc des "dinosaures" n'est pas encore arrivé. Dans ce cas sous quel angle aspects comptez-vous poursuivre votre combat politique et avec quels moyens ?
La réponse à toutes ces questions, à notre humble avis, permettra aux togolais soit de garder de vous quelques bons souvenirs soit de faire une croix définitivement sur vous et peut être sur votre parti politique dont le symbole, une bougie, n’aura servi qu’à consumer ses fondateurs.

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Huit présumés brouteurs interpellés par la Gendarmerie nationale

Publié le 5 Juin 2015 par @Abdel-L'investigateur dans SOCIETE

Huit présumés brouteurs interpellés par la Gendarmerie nationale

Huit présumés arnaqueurs opérant sur toute l’étendue du territoire national sont depuis quelques jours dans les mailles de la gendarmerie nationale. Ces arrestations font suite à une enquête menée par le Service de Recherche et d’Investigation (SRl) de la Gendarmerie nationale qui, depuis le deuxième semestre de l'année 2014 a été saisi de plusieurs plaintes d’escroquerie. Ces derniers ont été présentés à la presse lundi dernier dans les locaux de la SRI à Lomé.

Les investigations ont permis de mettre la main sur les nommés

Malika Kougnatéla Dominique alias « Stone », Banatom Alou Alban, Bodé Koura Sébabi alias « David », Gbadegbe Kokou Edem, alias «Anifrani », ' Aledi Tarougué alias « Papson », Kagnaya Akizou, Keloufaye Essodolom et Tabo Aklesso alias « Akila ». lls ont été interpellés respectivement les 21, 22, 23, 26, et 28 mai dernier. Ces arnaqueurs, pour la plupart des repris de justice, en complicité avec certains étrangers, ciblent leurs victimes parmi des personnes naïves qui espèrent légalement améliorer leurs conditions de vie. ll leur est alors proposé des nominations à des postes de responsabilité, soit le recrutement dans les agences de grandes sociétés de la place ou la commercialisation des graines de « Morenga », de lasève « d’Aloes Vera »,des œufs de perroquets ou de statuettes.

Organisés en plusieurs groupes avec des rôles bien précis, les membres du réseau simulent des appels venant de l'étranger et se cachant derrière des pseudonymes et de fausses qualités tels que «le docteur De Souza ou d’Almeida », le fondé de pouvoir de la BCEAO « Lawson Emmanuel », le forestier « Logossou du Bénin », le français ou belge’ « Napoléon », l’ancien chauffeur de Togopharma « Ie vieux Wiyao » ou « Belei Prosper», lancent une arnaque àleurs victimes. Ces escrocs, au préalable, prennent soin de maîtriser dans les moindres détails, les profils de leurs victimes, leur vie de famille, leur milieu de travail, leur religion, leur classe sociale, la profession exercée, leurs amitiés, leurs fréquentations. Ceci afin d’établir une relation de confiance avec ces derniers au cours de leurs échanges téléphoniques qui, le plus souvent, portent des indicatifs de la France, de la Belgique, du Burkina-Faso, du Benin ou du Sénégal ou encore provenant du réseau local Moov. C’est sur ces numéros Moov que, les victimes, à qui ils promettent généralement 20 % des bénéfices réalisés sur l’affaire proposée, transfèrent des fonds exigés à titre de part contributive, de frais de traitement de dossier quand il s'agit de nomination ou de recrutement à un poste ou de redevance pour assurer le convoyage des produits du Bénin ou du Burkina-Faso au Togo en vue de leur exportation vers l’Europe;

Par ces différentes arnaques, ces malfaiteurs sont parvenus à encaisser des sommes d'argent comprises entre 100.000 et plusieurs millions de francs de FCFA. Une fois les fonds transférés, ils rompent tout contact avec les victimes après avoir encaissé l’argent chez le nommé Tabo Aklesso qui met à la disposition du groupe son cybercafé et son agence transfert d’argent « flooz » dont le numéro est le 96 37 02 97. Ce dernier fait débloquer les fonds sans se conformer aux règles qui exigent la présence du bénéficiaire.

Les perquisitions effectuées ont, quant à elles, permis de découvrir en possession des mis en cause vingt-deux téléphones portables, seize kits Togocel utilisés, vingt-sept kits Moov utilisés, un kit Togotélécom utilisé, un kit MTN, un kit Telmo, huit kits Moov non utilisés, un coffre-fort, deux voitures, trois motos et plusieurs dossiers des victimes.

Le directeur général de la Gendarmerie nationale a appelé les populations à la vigilance et à ne pas céder aux promesses alléchantes et mirobolantes de promotion contre rémunération qui ne sont que des formes d’arnaques et de racket. ll a invité toute personne à qui sont proposées ces affaires suspectes et douteuses à signaler les faits aux forces de sécurité.

Essobiyou AMAH ( Togopresse n°9549  du Jeudi 04 jun 2015)

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Si « on ne change pas une équipe qui gagne » de la même façon, on ne garde pas une équipe qui perd. Merci Jean Pierre FABRE

Publié le 6 Mai 2015 par @Abdel-L'investigateur

Depuis 1990, les Togolais d’Afrique ont commencé à se confectionner la mode occidentale de la démocratie. Un quart de siècle plus tard, ils n’ont jamais réussi à la ficeler, pour l’essayer ensuite, avant de penser enfin à procéder aux dernières retouches. À l’heure du bilan pour comprendre le pourquoi ce surplace, la logique politique recommande au peuple togolais de remercier sincèrement Jean-Pierre Fabre et tous ses camarades leaders politiques de la génération 90 et de les accompagner tranquillement vers une retraite politique bien méritée. En place, le peuple togolais d’Afrique gagnera sa libération en positionnant une nouvelle génération de leaders sains, désintéressés et décomplexés.

Une génération de leaders qui avait tout pour gagner

La génération de leaders politiques de 90, en était une dorée qui avait tout pour gagner.
Sortie de grandes écoles, génie dans leur domaine et portée par tout un peuple en ébullition, cette génération, à l’heure de la seconde phase de la libération de l’Afrique, a mystifié toute l’Afrique entière par son intelligence, son élégance, son savoir-faire et son travail méthodique.
Elle a su rapidement tisser le pont entre ses membres actifs sur le terrain et ceux venus d’Europe et des Etats Unis, pour faire un travail d’ensemble et forcer le régime en place à organiser la Conférence nationale souveraine.

La dictature est mourante. Il faut tout simplement lui couper la tête et l’enterrer.
Témoignage de cet événement apparemment irréversible, la lecture de l’acte final de la Conférence nationale souveraine par le jeune Jean- Pierre Fabre qui résonne encore dans nos têtes, tel un gong qui sonne la condamnation finale de la dictature et la libération d’un jour nouveau pour le peuple togolais d’Afrique.

 

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Hélas ! Ce renouveau n’arrivera jamais. En place, c’est plutôt pour le vaillant peuple togolais, une marche crépusculaire de « 100 ans en arrière » comme l’annonçait à juste titre le devin des lieux.

Pourquoi ? Parce qu’à l’instant précis où le peuple togolais entrevoit la lumière du jour, la machine à gagner commence à s’enrailler.
Le travail d’ensemble fait place à la guerre de position. Des camps se forment contre d’autres camps et les décisions qui doivent être prises sur le champ afin de terminer le travail, sont stratégiquement renvoyées aux calendes grecques, le temps interminable pour les différentes équipes d’arriver au pôle-position.
Deux points convergents de départ lanceront ce rallie dont le tracé va malheureusement traverser toute la lutte de l’opposition togolaise et désabuser le peuple togolais dans sa détermination et son courage de changement.
Il s’agit d’une part, de la question liée à la destitution immédiate ou non du Feu Roi Gnassingbé Eyadema (paix à son âme) et d’autre part, de la nomination du premier ministre du gouvernement de transition.

Pour la nomination du premier ministre, deux factions s’opposent : d’un côté le camp du juriste Joseph Kokou Koffigoh et de l’autre, celui du physicien Léopold Gnininvi.
Même si un semblant de consensus a finalement pris le dessus et donné la chance à Koffigoh de conduire le gouvernement de transition, les flèches lancées par l’un et l’autre partis laisseront des traces qui ne seront jamais perdues. Au contraire, les cicatrices s’ouvriront et pourriront l’entente de l’opposition.
Concernant la destitution immédiate ou non du Vieux, de la même manière que le scénario sur la nomination du premier ministre, un groupe des conférenciers penche pour la destitution immédiate du président d’alors, quand l’autre groupe le voit à la tête d’un gouvernement de transition.
Le second choix est privilégié mais créera des rancœurs insoupçonnées.

La suite des événements va alors ouvrir une grande plaie et cristalliser les ressentiments, situation qui va déboucher sur des actions directes d’élimination de l’autre.
Il faut dire que la gestion de la question sur l’âge minimal requis pour se porter candidat à l’élection présidentielle va être le détonateur de la guerre d’élimination directe entre opposants.
Koffigoh est à l’époque devenu le plus populaire des opposants. Adulé par tout un peuple, il suffit d’une élection propre pour qu’il devienne président de la République Togolaise.
Malheureusement, son âge ne lui permet pas de se présenter au vu de la limite en question.
Alors que ses « amis » de l’opposition devraient privilégier sa position de force et faire en sorte qu’il représente toute l’opposition à l’heure de l’élection présidentielle, ils ont préféré laisser faire, chacun souhaitant secrètement se porter candidat ou positionner le candidat de son choix.
Cette situation créera un autre conflit, celui de la candidature unique de l’opposition, qui restera malheureusement comme une arête au travers de la gorge de l’opposition avec tout le cataclysme qu’il continuera d’engendrer au jour d’aujourd’hui.

Joseph Kokou Koffigoh portant encore les stigmates des coups-bas liés à sa nomination et se sentant encore visé une nouvelle fois par ses frères de l’opposition, prendra malheureusement un virage qui conduira à un grave accident politique pour tout le peuple togolais.
Avec ce virage, le RPT a pris toute la mesure de la psychologie des leaders de l’opposition et trouvé la bonne formule qui permettra à son mentor de revenir plus fort, plus grand, plus dangereux.
Celui-ci, pour non seulement dire au peuple qu’il maîtrise à nouveau ses adversaires politiques et les tient définitivement dans sa main, mais aussi l’avertir de la vraie nature des leaders de l’opposition, lance cette célèbre phrase : « On se connaît. On sait qui est qui au Togo. »

Le Baobab, connaît bien évidemment le jeu sordide dans lequel se désaltèrent certains leaders de l’opposition. Ce divertimento politique consiste à marchander des positions auprès du Timonier National contre traitrise de ses propres camarades de lutte.
Le Vieux utilisera à bon escient « la stratégie de Judas » pour asseoir son régime et ridiculiser proprement l’opposition. Il laissera d’ailleurs cette manœuvre comme arme terrible à sa progéniture politique.

Un seul exemple de l’utilisation de ce fusil d’épaule :
Au lendemain des seules élections législatives transparentes que le Togo ait jamais connues, Feu Président a utilisé Edem Kodjo comme pion déstabilisateur de l’opposition. Alors que seule la nomination du leader du CAR au poste du Premier ministre remplissait les règles d’antan, Edem Kodjo, sous la traitre bannière de « parti charnière », va se rallier au RPT et occuper le poste en question.
Les Togolais se souviennent de la suite des événements : politique de chaise vide logique du CAR (la critique de cette position du CAR n’est qu’une affabulation politique. Le CAR, en occupant effectivement ses sièges n’aurait puis rien fait d’efficace pour le peuple Togolais. Les membres de l’UTD se rallieraient à ceux du RPT quand il s’agira de prendre des décisions stratégiques. Seule une politique de chaise vide, si elle avait eu le soutien de toute l’opposition, engendrait une crise politique et forcerait le RPT à un dialogue. Pour faire un parallèle, on a vu les députés du CST siéger à l’AG mais ne rien apporter de consistant politiquement.)
Cette parenthèse fermée et malgré la traitrise du leader de l’UTD, s’il faut évaluer son action politique comme PM, l’honnêteté politique nous recommande de dire qu’il a été, de notre point de vue, le meilleur à ce poste.
À propos de sa traitrise et dans le souci de remettre les choses à plat et sauver ainsi le Togo, Monsieur Kodjo demandera le « grand pardon » et le recommandera à toute la classe politique togolaise de lui emboîter le pas. Ce sera peine perdue.

Léopold Gnininvi soupçonnait très tôt ce missile politique que l’opposition préparait à se lancer contre elle-même. Pour remettre la minuterie à plat avant qu’il ne soit trop tard, il réclamera « démocratie d’abord, multipartisme ensuite. »
Cette réclamation qui est encore d’actualité, tombe malheureusement dans les oreilles de sourd.
Un à un finalement, les leaders de l’opposition se sont éliminés.
Au final, ils n’ont rien gagné.

Une génération de leaders qui a appris à tout perdre

L’issue de l’élection d’avril 2015 démontre encore à suffisance que les leaders de la génération 90 ne savent que perdre, malgré l’infaillible soutien d’un peuple vaillant, courageux et déterminé.
La faute de cet apprentissage de la perte est naturellement à trouver dans la guerre de positionnement et la formule de Judas énoncées plus tôt.

L’opposition togolaise avec cette même génération de leaders, a participé à 05 élections présidentielles en tout et en détail celle de 1998, 2003, 2005, 2010, 2015 ; elle en a boycotté une, celle de 1993.
L’entrée et la sortie des élections présidentielles auxquelles l’opposition à pris part sont restées les mêmes : question de réformes politiques, nomination d’une CENI impartiale, fraude, question de la candidature unique, division de l’opposition, victoire contestée, impréparation de la masse populaire pourtant déterminée et courageuse à la mobilisation, accalmie et le cycle recommence.
25 ans d’apprentissage de la perte pour la génération dorée de 90 et la dernière perte, la plus retentissante est celle de l’élection d’avril 2015.
Alors que la question des réformes institutionnelles et constitutionnelles (du moins pour ce qui est la logique démocratique, contraire de la logique dictatoriale) reste capitale pour être éclaircie, l’opposition a carrément oublié son traitement et a préféré convier la masse et ce, depuis presque 04 années, à la plage publique du Golfe de Guinée.
Ce cinéma politique ne s’est pas fait sans un baroud d’honneur de l’élimination de l’autre. Cette fois-ci, la victime n’est autre que le propre mentor de celui-là même qui deviendra son bourreau et qui va finir par perdre lamentablement.
En effet, ceux-là même qui ont mis l’UFC en lambeaux et ainsi ajouté une autre équation à la lutte togolaise, se sont fait laminer à une élection qu’ils ont pourtant juré de boycotter, si jamais les réformes ne sont pas faites.
Dans leur changement de cap pour prendre finalement part à l’élection, ils ont jugé le fichier électoral problématique mais consensuel.
Ils ont jugé la composition de la CENI problématique mais équitable.
Ils ont jugé des fraudes en préparation mais contournables.
On a pensé alors que les participationnistes ont trouvé la parade au bis repetita des élections passées surtout que lors d’un interview JPF, très confiant, disait en substance que la persévérance paye. CAP 2015 a enfin réussi à reléguer les boycotteurs au dernier rang, la victoire du peuple s’annonçant très belle.

Roublardise politique ! Les résultats ont été proclamés et on connaît « le vainqueur. »
Deux vainqueurs plutôt, malheureusement l’un d’eux, JPF n’a pas encore répondu à la question que nous lui avons déjà posée et que nous mettons à jour : comment compte-t-il prouver sa victoire et surtout l’arracher et gouverner réellement le Togo ?
À l’allure où vont les choses, une réponse satisfaisante à cette interrogation ne viendra jamais. À l’opposé, le Togo continuera toujours d’arpenter une voie dangereuse avec une opposition complètement à terre.

S’il y a une vérité des urnes à retenir de l’élection actuelle, c’est que les participationnistes ont légitimé le pouvoir de Faure Gnassingbé avec l’accompagnement d’un processus électoral à vue d’œil crédible et l’incapacité de CAP 2015 à avancer des chiffres crédibles pour contrer des chiffres improbables.
Dans ce cas, seul le boycott était la voie à suivre pour forcer le pouvoir à un gouvernement transitionnel devant opérer les réformes en souffrance.
Cela était encore possible, si tous les leaders d’opposition avaient été sur la même longueur d’onde ; le vaillant peuple togolais déterminé les aurait accompagnés vers le succès.
Malheureusement, c’est un échec en tout et seuls, les « jusqu’au - boutistes malhonnêtes » pourraient trouver dans cet échec cuisant des participationnistes, mais aussi de toute l’opposition, un quelconque grain de réussite.
Encore une fois, la Génération 90 a échoué et doit tirer toutes les leçons de ce naufrage.

Une nouvelle génération de porte-flambeau

La Génération 90 a essayé, essayé et essayé encore. Malheureusement, elle a échoué.
Elle avait tout pour gagner mais elle a fini par perdre.
Si « on ne change pas une équipe qui gagne » de la même façon, on ne garde pas une équipe qui perd.
Le peuple togolais ne peut plus garder une génération de perdants, sa libération en dépend.
Il est temps pour ce peuple de remercier sincèrement une génération d’héros de la lutte togolaise et les accompagner vers une retraite politique bien méritée.
La lutte politique est une lutte terrible. Elle épuise le corps et l’esprit et nécessite par conséquent un renouvellement.
Dans ce cas, l’on ne perd rien à apprendre de ses adversaires politiques, même les plus détestés.

Apprenons donc d’UNIR qui a su renouveler sa classe politique et portons au flambeau, une nouvelle génération de jeunes politiciens.
Suivons les sages conseils du Premier Ministre et Président de l’Assemblée générale Agbeyome Kodjo qui dit : « J’en appelle aux jeunes togolais qui s’intéressent à la politique de s’investir parce que la classe politique a besoin d’être profondément renouvelée. »

Cette nouvelle génération de leaders doit fondamentalement avoir trois choses : la sainteté, le désintérêt et le décomplexe.
Le sainteté, parce qu’il ne sera plus question d’une génération corrompue et corruptible, adepte des vociférations, du suivisme politique du parti le plus populaire, d’un esprit suffisant de manitou, de la “connaissance-tout” et de la suffisance légère. Il s’agira au contraire d’une génération blanchie de tous ces défauts, moins émotive et qui sait analyser froidement la donne politique.

Le désintérêt, parce qu’il ne s’agira plus d’aller à la chose publique pour amasser pour soi, une part, la plus grande possible. Il sera question au contraire d’une génération qui s’engage pour la libération du peuple togolais et prête à mourir pauvre et sans honneur.

Le décomplexe, parce qu’il ne s’agira plus d’une génération qui suit systématiquement les règles démocratiques préétablies ; il s’agira plutôt d’une génération qui n’a pas froid aux yeux et surtout capables d’établir d’autres règles qui répondent uniquement aux exigences du bonheur de son peuple.

                                                                                                      Signé : Se Togoata Asafo

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Le Togo a gagné et qu'il en soit ainsi mes frères.

Publié le 5 Mai 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Togo, Politique, Faure Gnassingbé

Le Togo a gagné et qu'il en soit ainsi mes frères.

Voilà, sans grande surprise, c'est officiel, Faure Essozimna GNASSINGBE est réélu président de la république Togolaise.

J'ai souvent apporté mon concours sur les réseaux sociaux, pour lutter contre la propagande et la désinformation d'activistes radicaux, j'ai également protesté parfois contre la diplomatie de mon pays, qui n'avait pas toujours l'objectivité que j'étais en droit d'attendre en tant que démocrate convaincu.

J'estime avoir fait mon devoir de citoyen du monde, en soutenant la paix et l'objectivité, et n'ai pas réellement eu de rôle politique, même en défendant un candidat, parce que j'ai très souvent beaucoup plus défendu son honorabilité et sa sincérité que son programme par militantisme, je l'ai défendu avec objectivité et sans intérêt particulier.

Si la victoire est belle, démocratique et incontestable, il n'empêche qu'elle souligne un clivage entre Lomé la capitale et les régions.

Ce séparatisme, aux échos ethnocentristes, alimenté depuis des décennies par une propagande de fond, reste préoccupant et dangereux pour la paix et l'union nationale, et il ne pourra pourtant être combattu que par le dialogue, la paix et la tolérance.

Aussi, si j'avais un conseil a donner aujourd'hui, à tous ceux qui fêtent la victoire, c'est de conserver le sens du fair-play, et de respecter les voix opposées, en prenant encore plus de hauteur, et en continuant de montrer l'exemple de l'ouverture et du respect.

Aujourd'hui le Togo conserve son axe de progrès et plus que jamais de paix, de réconciliation et de tolérance, les élections se sont déroulés dans le calme, dans la paix, et les manipulations de l'opposition appelant au conflit entre togolais n'ont pas eu le succès que les activistes escomptaient.

L'opposition telle qu'elle est devra se remettre en question, et devra revenir à plus de raison, de respect et prendre ses responsabilités, inutile donc d'appuyer sur ses plaies ou de la provoquer sur les réseaux sociaux.

C'est un beau jour mes amis, les esprits s'ouvrent, le pays avance, la stabilité se constate et c'est heureux, mais plus que jamais, je vous invite à l'humilité et à la pacification des esprits et des relations entre tous les frères et soeurs d'une même nation, car demain la vie continue.

Cette victoire est celle de tous les togolais, ceux qui le savent, ceux qui en doutent et ceux qui l'ignorent...

Dans les jours à venir, soyons plus "FAURE" et gardons nous ensemble de réagir aux provocations et aux insultes, notamment sur les réseaux sociaux.

C'est le peuple togolais qui a gagné, faisons la fête dans la paix et dans le respect mutuel, sans mépris, ni moquerie, parce que nous espérons tous un avenir meilleur et que nous souhaitons tous que le Togo soit un exemple pour l'Afrique.

Amitiés et félicitations à tous les togolais

Et surtout,

Félicitations, Monsieur le Président de la république du Togo...

Signé : Un Observateur avisé

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L’ANC/CAP 20145 pris dans ses propres cordes.

Publié le 30 Avril 2015 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, Elections 2015, CAP 2015

L’ANC/CAP 20145 pris dans ses propres cordes.

Jean Pierre FABRE et ses amis viennent de suspendre leur conférence de presse de ce jeudi 30 avril 2015 au cours de laquelle ils prévoyaient annoncer aux médias leurs résultats.


En effet, lorsqu’ils ont commencé par donner leurs résultats, les membres du CAP 2015 se sont rendu compte qu’en fait les chiffres qu’ils présentaient à la Presse comportaient beaucoup d’incohérences. Fabriqués pour justifier auprès de l’opinion leur hypothétique victoire, ses chiffres se contredisaient malheureusement, contraignant ainsi les présentateurs à suspendre la séance pour aller les harmoniser dans leur laboratoire.


Le pire dans tout ça c’est d’avoir fait attendre des journalistes depuis le matin pour finalement leur demander, au tour de 21h, de rentrer chez eux pour revenir demain 1er mai 2015.
Ces turpitudes prouvent combien de fois FABRE et ses compagnons ne se prennent pas au sérieux tout comme elles démontrent leur manque de respect à l’égard de la population togolaise en général et des journalistes en particulier.


Cet incident de trop que d’aucuns pourraient qualifier de banal, révèle que les responsables du CAP 2015 veulent faire usage de faux pour s’attribuer une victoire qui ne leur revient pas.
Ils viennent par ce fait donner du crédit à Koffi YAMAGNANE (voir video) qui en octobre 2014 disait : « l'histoire du CESAL tout ça c'est du pipo, il n'y avait rien dans les ordinateurs ».


S’il y avait un conseil à donner à Jean Pierre FABRE, c’est de lui dire de cesser de jouer au mauvais perdant pour prendre son courage à deux mains et féliciter son adversaire Faure GNASSINGBE. Le scrutin présidentiel de 2015 ayant été crédible, calme et transparent comme le reconnait l’opinion nationale et internationale, il ne sert à rien de vouloir jouer aux durs au risque de perdre le reliquat de crédibilité qu’il lui reste à vendre pour la suite du combat politique.

 

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