Grande a été ma déception aujourd’hui à l’occasion de l’Assemblée Générale des journalistes qu’organisait une partie de la presse togolaise.
Deux sujets essentiels étaient à l’ordre du jour : l’inculpation de Komi Aziadouvo Zeus et la loi polémiqué de la HAAC.
Déjà tout est dit et fait : la presse togolaise fait elle le procès de ses propre membres. Le cas de Tony SODJI, journaliste photographe reconnu n’intéresse pas les organisateurs. Cela se comprend, ni l’un ni l’autre n’était disposé à parler de ce monsieur placarder, fiché dans les rédactions comme un traitre.
d’ailleurs, est ce que c’est un journaliste ? c’est un simple photographe. Ces genres de propos, on les a bien entendu sur les radio de la place. Tony SODJI n’est plus un journaliste voilà ce qui justifie son traitement par les « tout puissants » de la corporation : Zeus AZIADOUVO et Ferdinand AYITE.
désormais après la HAAC il faudrait passer par eux pour obtenir son statut de journaliste.
ainsi va ce métier pourtant respecté sous d’autres cieux.
Que serait la presse sans images ?
Une fois encore les nouveaux arrivés dans le métier et pilotant deux organes qui surfent sur l’inculture de la population pour se faire une audience, ont encore participé à la dépréciation du journaliste.
Bah ! je ne comptais pas trop sur toi Ferdinand Ayite encore moins sur le porc de Zeus pour évoquer ce cas abondamment à cette AG !
Mais sachez que l'histoire vous attend au tournant. Il y a des traces de tout ce que l’on a fait qui résisteront à l’usure du temps.
Vous avez livrez un de vos confrères à la vindicte populaire. Vous avez inondé vos colonnes et sur la toile d’articles diffamatoires et incriminant à l’endroit d’un citoyen togolais qui plus est un journaliste.
Si Ferdinand a fait au moins semblant de retirer sur son profil facebook (personnel) l’appel à la mise à mort du reporter (pour le placarder sur son blog peupleobservateur) Zeus a quant à lui décider de régler directement ses comptes à son confrère dans sa propre presse, enchainant publications sur plusieurs jours avec en une la photo de l’homme dont le seul tort est de chasser les images.
Voila comment va le journalisme au Togo.
On se contente du minimum, on se complait dans la médiocrité. Aucun effort vers la cohésion, celle qu’on recherche dans tout corps de métier pour mieux faire face à l’environnement !
Au lieu donc de se remettre en cause, ce vieux porc (Zeus, jugez en vous-même de par sa forme) a préféré cracher son venin sur le reporter qu’il pense être à l’origine de ses déboires avec la justice togolaise.
Le Procureur de la République avait pourtant été clair. Quand une affaire est en instruction, même le journaliste quel qu’il soit doit savoir comment l’aborder. La dépénalisation de la presse n’est pas synonyme d’impunité.
Ce que l’on constate avec émoi c’est cette autosatisfaction à la destruction (du métier) dont fait preuve certains égarés qui croient faire du journalisme.
Nous nous adresserons à toutes les organisations de presse (nationales et internationales) avec les publications des uns et des autres sur ces genres de cas afin que tout le monde sache effectivement ce qui se passe dans la corporation.
Pourquoi dans un corps de métier aussi noble qu’est le journalisme on cultive ouvertement l’esprit de la division et de la haine.
Quand certains journalistes sont agressés dans la rue par les militants et sur des plateaux des radios par des hommes politiques, personne ne trouve à réagir, aucune organisation n’ose condamner. Mais il suffit d’une seule rumeur sur d’autres et vous les verrez déferler sur les antennes, hurler comme des crapauds. Depuis que certains sont venus dans la corporation, les murs de la division que les doyens du métier s’efforçaient à dissiper sont réapparus au grand jour.
Toi Ferdinand AYITE Mensah depuis que tu a crée SOS journaliste en Danger et le SYNJIT, la corporation des journalistes est plus que divisée. C’est bien vrai, ayons le courage de l’affirmer. Depuis quelques temps les murs de la divisons sont réapparus et grandissent à une allure inquiétante. Dans tes structures que tu diriges en y exerçant une influence directe sur les membres, on fait plutôt l’apologie de la désunion. On encourage directement les actes de haines et les propos diffamatoire ce qui tu t’en doutes sape les efforts des uns et des autres pour sauver ce qui peut l’être dans une corporation qui se meurt.
Le journalisme n’est pas née avec toi, monsieur AYITE ni avec Zeus.
Avant vous, les gens se sont battus au pris de leur vie pour arracher la liberté d’expression sous l’ère du timonier Eyadema. Depuis que Faure est arrivé au pouvoir combien de journaliste ont été emprisonné ?
Savez-vous combien l’ont été sous Eyadema.
Vous devez procéder à une analyse de votre propre comportement à l’égard des autres qui ne pensent pas comme vous : soit vous décidez de vous conduire en homme immature en posant des actes qui ne contribuent pas à donner une bonne aura de votre métier ou bien vous revenez sur terre et, avec toutes les composantes du monde des médias, on s’assoit pour repenser le journalisme togolais.
Les organisations internationales de presse se moquent trop de nous ces derniers temps parce que nous agissons exactement comme les politiciens. Bien que notre travail soit celui de communiquer, nous ouvrons trop nos bouches pour détruire nos confrères qui ne partagent pas notre opinion. Nous devons nous en tenir à notre strict rôle : informer et éduquer.
On a marre de lire des attaques et des contre attaques personnelles dans nos presses. J’en ai marre et souvent honte de voir que ces papiers traverseront nos frontières.
On ne doit pas agir en politicien : quand on estime qu’un confrère a mal agit, on se doit de lui faire des reproches avec confraternité et sagesse afin que notre métier ne soit pas la risée de l’opinion.
Soit on décide de faire du journalisme ou de la politique, les deux ensembles c’est impossible.
Ferdinand AYITE et Zeus, est ce que vous vous êtes une fois posée la question de savoir pourquoi vos manifestations que vous organisez finissent comme celles des partis politiques de l'ANC, c'est-à-dire par la répression ? Je ne veux pas parler de leur opportunité. Je dis est ce que vous avez remarquer que toute les fois que vous sortez dans la rue, vous faites l’objet de répression ?
Logiquement vous êtes des gens intellectuels (même si d’entre vous deux personnes n’a fait le journalisme à proprement parler. C’est peut-être au Togo que vous pouvez avec vos diplômes de sociologie et d’histoire, vous retrouvez dans le journalisme). Ce n’est pas peut-être votre faute. Vous avez occupez l’espace laissé vacant parce qu’il revient à l’Etat de produire des journalismes. S’il existait une école de journalisme au Togo digne de ce nom, vous peut-être, vous ne serez pas là, parce que vous n’avez pas fait ces études.
Aujourd’hui on a un brin d’espoir parce que l’ISICA et l’ESTAC tentent de combler le vide. Mais là encore vous qui vous paradez dans les rues comme des journalistes, vous faites piètre prestation et cela risque de marquer les générations futures. Ce qui veut dire que le Togo ne connaîtra pas le vrai journalisme dans un avenir proche si rien n’est fait pour recentrer le rôle de chacun.
Tout récemment vous avez conduit un vieux retraité à la marche où il s'est retrouvé avec une mâchoire déboitée : tout ceci aurait pu être évité si le raisonnement et la réflexion avaient pris le pas sur l’instinct d'agitateur politique que vous avez acquis durant vos longues années de militantisme a l'UFC (à l'époque). Je ne veux pas ici rappeler le parcours politique de Ferdinand AYITE. Une autre occasion nous sera offerte. Mais ceux qui ont milité dans l’UFC de Gilchrist avant 2010, savent que ce garçon était le prototype du militantisme aveugle. Bon c’était entre parenthèse. Ah j’espère que tu as encore quelques rudiments du kung-fu ! Tu en auras besoin surement pour finir avec Tony SODJI si les chiens de l’ANC ne l’ont pas jusque là achevé. Ah ! le pauvre Tony, j’imagine qu’il ne dort plus à la maison à cause de ces propres confrères à qui il n’hésitait pas à rendre service au péril de sa vie.
Jurez que Tony ne vous a jamais rapporté des images.
Aujourd’hui au lieu d’aider le confrère, de l’aider à se défendre, c’est plutôt vous qui le noyeaz, lui et sa famille.
Vous estimez aujourd’hui qu’il n’est pas un journaliste mais un simple photographe comme il y en a partout dans tous les coins de la ville.
Pour vous le journaliste c’est seulement celui qui écrire un article. Ah oui, ce n’est pas de votre faute. Le Togo c’est aussi ça. Donc à vos yeux celui qui chasse les images pour ensuite les mettre à la disposition des organes de presse n’est pas un journaliste donc peut être traité comme tout vulgaire citoyen.
Et pourtant il a suffit d’une simple engueulade avec un blanco, pour que Ledoux se la coule douce en France. Tony SODJI tu souffres aujourd’hui parce que quelque part quelqu’un n’a pas bien fait son travail. Tu n’es nullement pas responsable des mésaventures de Zeus AZIADOUVO. Tout le monde traine des casseroles, hey, attention, le Togo est un petit pays.
Source : Thierry A.