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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

La vérité de Me Yawovi AGBOYIBO qui ne doit pas fâcher

Publié le 10 Avril 2014 par @Abdel-L'investigateur in Politique

Ancien premier Ministre après la signature de l’Accord Politique Global (APG) en Aout 2006, le président d’honneur du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), Me Yawovi AGBOYIBO fait de rares sorties pour s’exprimer sur des questions politiques et quand il le fait, c’est pour s’illustrer par sa liberté de ton aussi pour éclairer la lanterne de l’opinion et de certains leaders qui se singularisent de par leur refus d’accepter la critique.

Cette logique de la pensée unique que certains tentent d’imposer aux autres leaders est surannée. Malheureusement ceux-ci croient détenir le monopole de la vérité et cela fait des ravages mais on s’obstine à l’adopter comme méthode de combat politique. Ils optent de lâcher la proie pour l’ombre. L’interview de Me AGBOYIBO est courte mais d’une grande porté pédagogique.

Droit au désaccord

L’ancien premier ministre qui avait à son époque conduit avec maestria la feuille de route qui lui était assignée suite à la signature de l’APG a marqué de sa personne la vraie sortie de la crise politique née des évènements du 05 février 2005. L’intolérance, le lynchage, le mensonge qui sont malheureusement le mode opératoire politique de certains partis politique de l’opposition, vient de ce refus par des leaders de reconnaître cette règle élémentaire du « droit au désaccord ». Contraindre des leaders à avaler sans discernement est contraire à la liberté d’opinion et de pensée.

Au Togo, oser être en désaccord avec certains principes que des leaders veulent ériger en loi qu’ils n’hésiteront pas à lâcher à vos trousses leurs chiens malfaisants. Vous payerez le prix fort. On s’évertuera à vous noircir comme la suie. Cette façon de faire, de refuser la contradiction a poussé me AGBOYIBO à faire cet amer constat : « A écouter certains tous se passe comme si l’allié politique est davantage l’adversaire à abattre ». Qui peut mieux ressortir cette situation que le président d’honneur du CAR ? Personne. Il a subi la méchante rigueur de ses alliés. Ils l’ont diabolisé, ils ont dit tout ce qui pouvait freiner la fulgurante ascension que lui et son parti le CAR connaissait. Marquer son désaccord est un crime pour ceux qui se disent des démocrates, c’est tout simplement dommage. Pour Me Yawovi AGBOYIBO, le droit au désaccord a une portée extrêmement importante. « Déjà au sein des entités extrapolitiques, tel un ménage, une entreprise ou une association, la vie est impossible si les partenaires ne sont pas en mesure de supporter les divergence de point de vue. A plus forte raison, on ne conçoit pas d’entités politiques qui puissent s’inscrire dans la durée sans garantir le droit au désaccord à leur membres ». Si les échecs essuyés par l’opposition venaient de là ? Dans la folle, lancée de certains leaders, ils réprouvent la critique constructive, ils pensent détenir l’absolue vérité et quiconque émettrait des objections sera les leaders qu’il faut trainer dans la boue, qu’il faut charcuter à coup de délations et de mensonges. Les esprits ont évolué dans certains milieux. Les lignes ont bougé et ce que des leaders dénonçaient hier comme crime imprescriptible quand on veut jouer aux opposants purs et durs, ils l’ont expérimenté sans modération sans pour autant que leurs alliés ne le vouent aux gémonies. Si cette autopsie peut amener une certaines opposition à revoir son mode de fonctionnement, leur rapport avec leurs alliés, un nouveau départ pourra s’amorcer dans les rangs de l’opposition et les acquis se feront de taille surtout en cette année charnière avant les grands mouvements d’ensemble du premier trimestre de l’an prochain

Ben Tchak

Le Courrier du 07 avril 2014

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