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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Quand le malheur d’un pauvre devient objet de manipulation politique

Publié le 4 Avril 2013 par @Abdel-L'investigateur

Quand le malheur d’un pauvre devient objet de manipulation politique

Ainsi va le Togo. Quand on est victime de ses propres erreurs, l'occasion est bonne pour charger le pouvoir togolais. Cette histoire de Frédéric Attipou (Fredo) est du déjà vu et seules certaines catégories d'individus peuvent encore y croire. Il faut écouter le témoignage de ce reporter pour vous rendre compte de l'incohérence dans ses propos. Il prétend qu'il a été cogner par deux véhicules. Moi les accidents de route j'en vois tout les jours et j'avoue qu'il faut être un Jesus sur terre pour sortir seulement avec ces égratignures qu'on nous présente dans la vidéo. Frédéric Attipou nous donne le récit de sa mésaventure en ignorant de nous préciser s'il était à pied ou sur sa moto. Mais on imagine qu'il était sur sa moto et donc il roulait à une allure donné tout comme ceux qu'il accuse d'avoir proféré des menaces à son encontre. Pour être capable d'entendre les paroles d'un homme qui se trouve dans une voiture qui roulait, il faut vraiment avoir un sens de l’ouïe assez puissant comme un chiroptère du genre chauve-souris. Une analyse somme toute simple qui peut être faite par tout homme puisque nos quotidiens sont souvent fait de moto et de voitures. Très difficile de croire à cette histoire surtout que dans les minutes qui ont suivi, on a inondé le net et les médias avec un doigt accusateur. Tout ce que je retiens donc c'est que les activistes de l'opposition se sont servi comme d'habitude du malheur de ce journaliste pour accuser le régime en place. Cette histoire me rappelle celle d'un autre lascar de journaliste (Sylvio Combey) qui s'est posé en victime lorsqu'il a été pris en pleine nuit sans pièce d'identité par les gendarmes. Comme quoi au Togo, le journaliste a droit sur tout sans aucun devoir. Au Togo le journaliste est un homme hors pairs qui ne fait pas d'accident. Et quand cela survient, il faut le mettre sur le dos du régime de Faure.

Heureusement que tout le monde aujourd'hui a compris que notre opposition est plus active dans la manipulation que dans le vrai travail que le peuple attend de lui. Et personne ne se soucie plus de leur agitation, que ce soit du côté des diplomates ou à l'international.

Je ne vais pas finir mon commentaire sur ce sujet sans souligner une fois encore comment certains journalistes participent à la division au sein de cette corporation. Tony SODJI a été publiquement menacé de mort ici au Togo par des hommes politiques et par certains de ses propres confrères journalistes sans que cela ne suscite aucune réaction. Des arrivistes journalistes (Ferdinand AYITE, Justin ANANI, Zeus AZIADOUVO et autres) se sont même donné le vilain plaisir à publier partout sur les réseaux sociaux sa photo accompagné de son fils, appelant parfois à s'en prendre à lui physiquement. Personne ne s'est montré solidaire de ce journaliste reporter aussi. Zeus Aziadouvo a même affirmé que Tony SODJI n'était qu'un simple photographe et pas un journaliste. Dans le cas de Fredo Attipou (un photographe aussi), sans même chercher à vérifier son récit, on s'est pressé sur nos claviers et sur nos micro pour crier alerte. Voilà comment on participe à diviser la presse au Togo. Ensuite on ose clamer qu'on fait du journaliste honnête.

Et puis une leçon pour la vie mes amis journalistes : quand on est victime d'un accident sur la route, d'un cambriolage chez soit ou au bureau, le bon sens, le sens civique, l'esprit d'un homme cultivé exige qu'on fasse d'abord appel à la police ou à la gendarmerie pour venir faire les premières constatations. Francis Pedro Amouzou et Noël Tadegnon à ma connaissance ne sont pas des policiers sauf si dans ce pays journalisme donne droit au titre d'agent de police.

Un clin d’œil quand même à l’accidenté même s’il s’est prêté à cette comédie loufoque dont le scénario a été monté de toute urgence dans les labo de qui vous savez.

Si c'est un visa Schengen que tu vises, prends toi autrement parce que les blancs sont maintenant beaucoup plus avisés.

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