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Abdel Moustapha

Découvrez l'inforamtion cachée, le fruit d'une longue investigation. Abdel Moustatpha vous livre sans tabou ce que les médias traditionnels vous cachent

Les réalités sur la lutte d'influence au sein de la STT

Publié le 2 Septembre 2013 par @Abdel-L'investigateur dans SOCIETE

Depuis quelques jours, une affaire mettant en liaison les responsables de la STT avec Harry Olympio défraie la chronique aussi bien sur le net que sur les antennes des radios privées à Lomé.
Face à la confusion qui règne autour de cette information, il devenait plus qu’urgent d’aller vers les uns et les autres pour avoir une idée nette de ce qu’il en est et situer l’opinion.
Les témoignages obtenus auprès de certains membres du conseil et de la coordination de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) attestent d’une réalité qui échappait jusqu’ici à l’opinion publique : la STT est sérieusement prise en tenaille entre deux principaux courants qui se livrent une guerre silencieuse sans merci.

En effet, à l’analyse des syndicats de base qui se sont regroupés pour former la STT en janvier 2013, il se dégage que ce mouvement syndical repose sur une charpente dominée par trois secteurs : l’administration, l’éducation et la santé.
Les actions du mouvement auraient été lancées sous les auspices des praticiens hospitaliers réunis au sein du SYNPHOT, un mouvement corporatif qui avait effectivement fait parler de lui dans les revendications pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des personnels soignants.

Au fil du temps, le SYNPHOT, précédemment dirigé par le professeur David Dosseh, aurait pris l’habitude d’imposer son idéologie et ses manières de faire à la STT, à la grande désapprobation des membres de ce nouveau mouvement syndical qui relèvent du secteur éducatif. Ces derniers regroupés au sein de l’USET, s’estiment plus nombreux et plus actifs sur le terrain pour se laisser dicter par une poignée de médecins jugés très orgueilleux.

Cette guéguerre aurait donné lieu à de nombreuses crises qui ont été surmontées sans trop de bruit grâce à la neutralité et au tact de la coordinatrice Nadou Lawson qui, en plus d’être une femme à la tête du mouvement, relève, elle, de l’administration.
Il se dit même que les mots d’ordre de grève qui ont été lancés par ce mouvement syndical, étaient beaucoup plus suivis par le corps enseignant ou par le corps soignant selon que ceux qui ont présidé à leur lancement sont de l’enseignement ou de la santé.

Lors des assises qui ont été convoquées pour ramener la sérénité au sein de la coordination, des soupçons de tous genres ont commencé par fuser de part et d’autre.

Les docteurs Walla et Tsolenyanu, poulains du professeur Dosseh et représentants du SYNPHOT au sein de la coordination de la STT, accusent leurs homologues de l’enseignement d’avoir été corrompus par les autorités gouvernementales.
Les enseignants s’insurgent contre cette accusation et estiment pour leur part que les discussions syndicales ne doivent pas donner lieu à un affrontement entre employeur et employé au point de fermer la porte des discussions. A leur entendement, leur démarche devrait leur assurer une certaine progression dans la négociation pour leur permettre de revenir à chaque fois vers la base avec des résultats concrets. Ils estiment que les positions tranchées des médecins s’expliquent par la possibilité qu’ils ont de vivre, en l’absence de leur revenu mensuel, sur de nombreuses ressources provenant de prestations dans des cliniques privées.

Telle était la situation lorsque, courant Juillet 2013, le SYNPHOT, dans l’intention de se retirer de la STT pour continuer seul sa lutte, a envoyé Tsolenyanu au Gabon auprès de Harry Olympio pour redéfinir les termes d’une ancienne collaboration qui existait entre eux.

Ce déplacement qui est resté incompris dans l’esprit des enseignants, aurait été à l’origine de toutes les supputations au point de donner naissance à des affrontements entre certains membres du conseil le 20 Août dernier au siège de la STT. Approché pour obtenir plus d’éclaircissements sur son déplacement sur le Gabon qui fait tant de bruit, Tsolenyanu a préféré se réserver pour réagir en temps opportun.
S’il est vrai que les conflits sont inévitables dans tout groupe constitué, les résultats que la STT est déjà parvenue à obtenir pour les fonctionnaires togolais doivent interpeller ses responsables à mettre de côté les calculs partisans pour sauver tout ce qui peut aller dans l’intérêt commun, comme ils ont déjà eu l’occasion de le démontrer. Dans une pareille atmosphère propice aux manipulations, Nadou Lawson est appelée à faire usage de sa longue expérience de syndicaliste pour faire taire les velléités de part et d’autre et sauver la situation.

SEWONOU Armand K. Farma

 

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Interpellation de trois personnes pour traffic de drogue.

Publié le 24 Août 2013 par @Abdel-L'investigateur dans SOCIETE

Anita Binti Ahmad (à droite), Ukoha Dede Agu (au milieu) et Reyes Machay Carlos Andres (à gauche), respectivement de nationalité malaisienne, nigériane et équatorienne, ont été arrêtés par la Cellule aéroportuaire Anti-trafics (CAAT) et présentés à la presse ce vendredi dans l’enceinte de l’Office central de répression du Trafic illicite de drogue et du blanchiment (Ocrtib) à Lomé.

En effet, dame Anita Binti Ahmad a quitté la Malaisie pour Lomé depuis le 12 août 2013 sur invitation de son petit ami. Avant de partir de Lomé, l’un des amis de ce dernier, le nommé Ukoha Dede Agu, lui a préparé sa valise dans laquelle était dissimulé 1 kilogramme de méthamphétamine.

Le 18 août, à l’aéroport international Gnassingbé Eyadéma de Lomé, la dame a été interpellée par les éléments de la CAAT au moment où elle s’apprêtait à prendre le vol pour son pays de provenance.

Toujours ce 18 août à l’aéroport de Lomé, Reyes Machay Carlos Andres, après avoir quitté Quito en Equateur le 16 août en passant par Pérou, Paraguay et Sao Paulo au Brésil, atterrit à Lomé avec 1,9 kilogramme de cocaïne enfoui dans deux boîtes à pommade. Il a été lui aussi interpellé dans les mêmes conditions.

Prochainement, les présumés seront présentés au procureur de la République conformément aux dispositions de la loi n°98-008 du 18 mars 1998 portant contrôle des drogues au Togo.

Selon les autorités, « ces trafiquants de drogue font partie d’un vaste réseau ayant des ramifications dans la sous région ouest africaine, en Asie et en Amérique du Sud. »

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Le Ministre de la Sécurité le Colonel YARK met en garde les casseurs et fauteurs de troubles

Publié le 21 Août 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique, SOCIETE

COMMUNIQUE:

Il nous a été donné de constaterbces derniers temps que certains individus à l’occasion des manifestations publiques à travers le territoire national se visent à la destruction et à la dégradation des infrastructures et édifices publiques et ils attaquent aussi aux biens privés.

Il en a été ainsi lors des manifestations publiques ponctuées de troubles à l’ordre public organisées à Lomé, Dapaong et Niamtougou.

Ces manifestations ont occasionné d’importants dégâts matériels, des exactions ainsi que des dégradations d’infrastructures publiques ; la destruction, le pillage et l’incendie de commissariat.

Récemment à kétao, les affrontements entre deux groupes religieux rivaux ont occasionné entre autre un nombre élevé des blessés, de destructions de maisons d’habitations, de boutiques ainsi que des motos et vélos.

Les importants dégâts enregistrés sont la plupart du temps des faits d’individus mal intentionnés qui n’ayant rien à avoir avec les dites manifestations en profitent pour commettre des actes crapules.

Au regard des incidents enregistrés et face aux conséquences néfastes qui en découlent notamment les dégradations et destructions des édifices publiques et privés, le recours systématique aux actes de vengeances et d’intolérance, les ministres en charge de l’administration territoriale et de la Sécurité tiennent à rappeler à toute la population que le droit et la liberté de manifester ne sauraient en aucun cas être synonyme de casses et de destructions.

Les individus qui sous le couvert de manifestations publiques ne visent pas à assouvir leurs intentions délictueuses, doivent s’attendre à répondre de leurs actes devant la loi.

Les instructions fermes ont été données aux forces de sécurité pour identifier et appréhender dorénavant les auteurs de ces actes répréhensibles.

Les deux ministres invitent tout initiateur organisateur des manifestations publiques à prendre toutes les dispositions pour préserver quelque soit les circonstances la paix sociale, la quiétude et la sécurité afin d’éviter toute sorte de destruction et de dégradation privée et toute atteinte à l’intégrité physique du citoyen.

Ont signé :

Yark Damehane

Ministre de la Sécurité 

Gilbert Bawara

Administration territoriale

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L'opposition saura-t-elle faire sa mue avant 2015 ?

Publié le 12 Août 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

La politique ne devrait pas être que des insultes, des protestations et des marches à longueur d'année, voire de décennies. Bientôt Fabre bouclera cinq de marches (c'est aussi un mandat). La politique c'est aussi  les formations, les sensibilisations des militants, l'apprentissage d'une nécessaire remise en question de certaines façons automatiques d'opérer et de pensée. Les modes de pensées et d'actions doivent évoluer. L'adversaire a considérablement évolué. Le RPT depuis des années a changé et ce changement s'est concrétisé par la création d'UNIR avec vraiment des figures nouvelles. Il faut que l'opposition aussi fasse sa mutation. Depuis vingt ans on a presque vu des mêmes personnes sur la scène avec pratiquement la même méthode de conquête du pouvoir. Il faut accepter faire des réformes en interne, penser plus aussi aux militants qu'on sollicite chaque fois. Penser à les sensibiliser, à les former pour le combat d'idée, le combat politique.  Je suis par exemple impressionné par le nombre de bulletins de vote invalidés ou nuls. Qui s'est occupé sérieusement de la formation des millions de jeunes  qui ont  voté pour la première fois ? Quelle délégation de pouvoir fait-on concrètement au profit des représentants des partis politiques ? Je veux dire quel est le rôle des fédération, sections des partis politiques sur toute l'étendue du territoire. Que font ils concrètement, quels sont les moyens mis à leur disposition par le bureau du parti pour accomplir leur mission. La politique n'est pas que la diffamation des adversaires et l'intoxication par la dissémination de fausses nouvelles. Il faut que les partis de l'opposition soient  eux mêmes capables de se remettre en cause au moins une seule fois. Et c’est à juste titre que certains militants de l'opposition demande à Fabre de ne pas prétendre à la magistrature suprême en 2015, s'il ne veut pas compromettre l'alternance politique. C'est vraiment à étudier par ce que bien qu'étant une figure importante sur le plan politique, Fabre ne fera pas l'affaire en 2015 à cause de son passé (l'aile radicale de l'opposition) et de son manque de charisme sur le plan international. Il n'est pas en odeur de sainteté avec l'armée qu'il a toujours vilipendé, la communauté internationale retient de lui qu'il est plus un homme populiste, un homme de rue qu'un vrai leader à qui on peut faire confiance pour maîtriser une situation. Saura t-il accepter s'éclipser pour laisser la place à une autre tête avant 2015 ? La grandeur d'un homme c'est aussi ça. Savoir faire le choix de la raison et de l'humilité pour le bien de tous.

Manif des femmes du CST

Manif des femmes du CST

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Edito de koffi Souza : Les chemins de l’opposition togolaise

Publié le 5 Août 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

L’opposition extrémiste togolaise se plaint des résultats électoraux .Au lieu de faire son introspection et d’analyser les causes de sa défaite, elle invoque la fraude. Cette allégation, formulée contre toute évidence, ne prend pas : tous les observateurs l’affirment, le scrutin a été sincère et honnête et il reflète bien l’état de l’opinion publique. L’opposition devrait donc avant tout balayer devant sa propre porte et s’interroger sur sa future stratégie.

Balayer devant sa propre porte est essentiel. L’opposition a misé sur une stratégie révolutionnaire .Elle a pensé arriver à déraciner le pouvoir togolais par la pression de la rue plutôt que par le succès électoral. Les marches et la recherche de l’affrontement de rue ont été ses principales armes .Mais cette mayonnaise révolutionnaire n’a pas pris. Les Togolais préfèrent le concret des progrès à la table rase et au nihilisme révolutionnaire.

Pendant que l’opposition se laissait griser par ses déclarations tonitruantes de la plage, le pouvoir contribuait à améliorer le quotidien de la population.

Pendant que l’opposition se divisait en courants et contre courants le nouveau parti UNIR, avec sérieux et application, regroupait les Togolais avides de progrès.

Pendant que les cigales de l’opposition espéraient paralyser ou à tout le moins retarder les élections, Unir se préparait à l’épreuve électorale avec un travail de fourmis sur le terrain.

Pendant que l’opposition se fixait comme seul programme le départ du Président de la République, Unir définissait une stratégie de développement qui recueillait les adhésions des électeurs.

Il est grand temps pour l’opposition d’évaluer les facteurs négatifs de sa méthode et de se préparer pour l’avenir ;

Sur cette prospective déjà les antagonismes transparaissent.

Les partisans de la méthode Coué rêvent qu’ils ont remporté les élections et que la seule stratégie consiste à s’accrocher à la négation du pouvoir en place et à la prise de pouvoir par la rue. Rien n’est exclu sur cette voie : campagnes d’intoxications et de propagande, diffusion de diffamations mettant en cause les autorités, recherche de complicités dans l’armée pour déraciner le pouvoir par la force.

Il va sans dire que cette position sera difficile à tenir. L’opposition dispose d’élus à l’assemblée et on la voit mal refuser de siéger alors qu'elle est allée librement aux élections .La politique de la chaise vide a coûté gros naguère à Agboybo .Elle produirait les mêmes conséquences dévastatrices pour le CST.

Une autre voie est donc possible celle d’une force de proposition et d’action .Alors que les locales et les régionales s’annoncent, la voie de la participation paraît plus profitable que celle de l’abstention.

L’opposition togolaise est devant un choix stratégique. Il lui appartient dans l’intérêt du Togo d’opter pour la construction plutôt que pour la destruction

Koffi Souza

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Football Féminin : Elom Anastasie YAWO wanted pour débloquer la délivrance de visa aux sportifs togolais

Publié le 5 Août 2013 par @Abdel-L'investigateur dans SOCIETE

Togo - Les relations sportives entre le Togo et l’Allemagne ont du plomb dans les ailes depuis presque une année à la suite d’une situation malheureuse qui est survenue. L’Allemagne qui a toujours favorisé les échanges sportifs et la formation des entraineurs de football togolais en Allemagne n’octroie plus de visa aux sportifs togolais.

La raison en est que Mlle Elom Anastasie YAWO, qui a suivi un stage d’entraineur de football à Lomé sous la supervision de la confédération olympique et sportive Allemande et la fédération Allemande de football en Décembre 2010, a été invitée pour une formation complémentaire à Francfort pendant le période de 12 Octobre – 05 Novembre 2012. Après la formation, Mlle Elom Anastasie YAWO a décidé de ne plus rentrer au pays. Les dernières informations font état de ce qu’elle séjourne illégalement en Europe et probablement en Belgique. Une situation qui constitue un précédent grave, et la FTF qui a servi de caution à ce professeur d’éducation physique et sportive, déplore l’abus de confiance d’Elom Yawo. Pour ce faire, il n’est plus possible pour l’Ambassade de l’Allemagne au Togo de délivrer des visas aux sportifs togolais qui souhaitent se rendre en Allemagne. Quatre personnes en ont déjà fait les frais et ont raté l’occasion d’aller suivre un stage d’entraîneur à Leipzig pour une période de 5 mois, stage qui a pris fin depuis le 31 juillet dernier.Comme un problème ne vient jamais souvent seul, l’Ambassade dit n’être plus dans la possibilité d’offrir un soutien supplémentaire dans le domaine du sport, avant la résolution positive du problème.

Une situation qui oblige le ministère et la FTF à demander l’aide de la famille de la jeune dame pour qu’elle revienne afin de débloquer la voie à d’autres sportifs togolais mais en vain. Vu la gravité de la situation, Mlle YAWO Elom Anastasie, née le 10 Février 1979 à Lomé et qui travaillait comme professeur d’EPS au lycée Agbonou-Atakpamé, est activement recherchée.

 

Il est demandé que tous ceux qui connaissent Mlle YAWO Elom Anastasie ou ont des informations qui peuvent amener à elle, saisissent la Fédération Togolaise de football, le ministère des sports et des loisirs ou envoyer quelque renseignements que ce soit sur cette adresse Mail : aider_nous@yahoo.com

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Le nouveau Chef de l'opposition c'est AJAVON Zeus, on attend de lui une nouvelle vision pour l'opposition

Publié le 4 Août 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

La grande manifestation annoncée par le FRAC pour revendiquer une victoire (qui n'existe même pas, parce que c'est le CST qui a pris part aux élections) a été un grand échec. En effet, seules quelques dizaines de personnes (majoritairement zémidjans) étaient présents sur les lieux prévus pour la manifestation. On peut en déduire que le togolais de quel que secteur qu'il soit est fatigué des inconséquences de nos opposants notamment ceux de l'ANC.

Sentant l'impasse venir des illustres personnalités de la classe politique togolaise et de la diaspora commencent par appeler de toutes leur prière à un renouvellement à la tête des l'opposition. Le dernier appel en date est celui du dirigeant du MCA Fulbert ATTISSO. Le journaliste chroniqueur auteur de plusieurs ouvrages sur la politique togolaise espère que la débâcle électorale que vient de subir l'opposition sera le point de choc pour une prise de conscience qui se réalisera à travers des états généraux.   hebergeur d'image

La classe politique doit  penser se trouver un nouveau leader, un leader qui ne sera pas simplement un opposant à toutes les actions du gouvernement mais un vrai homme désireux de faire des propositions, de critiquer positivement le gouvernement pour que naisse une véritable nation togolaise. Si les assises de l'opposition venait à être organiser avant les élections présidentielles de 2015, il faudra profiter de l'occasion pour dégommer certaines personnes. Ou à la limite choisir une vraie personne, une nouvelle tête. Et dans ce nouveau rôle Ajavon ZEUS peut faire aussi l'affaire puisque que selon les textes c'est à lui que revient le titre de leader de l'opposition.

Depuis que les résultats des élections sont tombés il y a une confusion qui est semé dans l'esprit des gens en ce qui concerne la personne habiletté à porter le titre de leader de l'opposition. C'est bien dans le collectif sauvons le Togo qui a pris part aux élections qu'il faut chercher le leader et non le FRAC. Jean Pierre Fabre est le président du FRAC, un regroupement politique qui n'a pas pris part aux élections. AJAVON Zeus est le coordonateur du CST et  on pense qu'avec lui les lignes peuvent bouger un peu parce qu'il a au moins un niveau d'étude élevé donc capable de comprendre certaines choses. Fabre a lutté sous Gilchrist sans rien obtenir. Maintenant ça suffit. On est fatigué d'entendre la même chose chez lui. Ajavon en tant que coordonnateur du CST doit prendre la situation en main tout en évitant de faire les yeux doux à ses amis. Il faut qu'il leur dise la vérité. Le pouvoir ne peut pas s'obtenir par les marches. Ajavon Zeus à l'opposé de Fabre, a un boulot et a remporté des victoires dans ses procès. Il sait comment fonctionne une administration. Coordonnateur du CST, tu es maintenant le Chef de l'opposition. Fabre n'a qu'à aller siéger au parlement.

 

 

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A défaut défaut des militants, Fabre s'adresse aux poissons à la plage. Marche du FRAC ou du CST, un grand échec

Publié le 4 Août 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Après la débâcle électorale, celle dans les rues. Le FRAC et le CST avaient appelé samedi à une grande marche à Lomé pour protester contre le résultat des élections législatives du 25 juillet.

Mais la foule des grands jours n’était pas au rendez-vous. Il semble que les sympathisants de ces mouvements d’opposition soient un peu las de battre le pavé. Les arguments avancés par les responsables du collectif ‘Sauvons le Togo (CST) pour expliquer la défaite passent mal, y compris auprès des militants.

Jean-Pierre Fabre peine à convaincre ses soutiens de la réalité de la fraude et de l’achat de voix. Les temps ont changé au Togo.

Après avoir été élu président de la République de Bé en 2010, M. Fabre pourra cumuler ce poste avec celui de président de l’Assemblée Nationale de Bé.

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La dernière ligne droite pour libérer le Togo

Publié le 30 Juillet 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Ayant longtemps résisté à participer aux élections législatives pour cause d’insuffisance de conditions garantissant la transparence, l’opposition togolaise a enfin succombé au jeu du pouvoir en participant à une énième élection à laquelle elle croyait avoir le soutien de tout un peuple. Comme on pouvait bien s’y attendre, elle a, à tort ou à raison, fait le mauvais choix car le résultat n’est pas différent de celui qu’elle redoutait en résistant d’y participer.

hebergeur d'image Ce rêve de rentrer dans une assemblée démocratique pour baliser le terrain à l’élection présidentielle de 2015 qui devrait déboucher sur une alternance est aujourd’hui brisé. Le moins qu’on puisse dire est que cette nouvelle assemblée ne pourra que dresser le lit pour Faure Gnassingbé pour 2015. La grande réflexion reste de savoir si les forces démocratiques resteront  là pour encore constater ou si elles chercheront à réfléchir autrement. En tant qu’observateur de la scène politique togolaise, je crois que deux alternatives s’offrent à l’opposition.

  • La première alternative consiste à ce que les leaders actuels restent au front  et changent leur méthode de lutte en excluant tout recours aux voies démocratiques. Et ceci, en n’oubliant pas qu’ils feront face à une armée et un système ancrés depuis plus de 50 ans. Je voudrais parler ici d’un Djotodia togolais qui, contrairement à la Centrafrique, ferait face à une armée très disciplinée, bien entraînée, bien équipée et suffisamment opérationnelle pour mater toute rébellion quelle qu’elle soit. La question reste de savoir qui va accepter de se djotodiser dans cas.
  • La deuxième alternative consistera en des révolutions de palais pour renouveler la classe dirigeante de l’opposition démocratique, face à un Faure Gnassingbé qui renouvelle tout le temps son entourage politico-militaro-social, ou du moins, qui a su démocratiser son parti avec tout le courage qu’on lui reconnaît  et qui lui a valu les résultats des dernières élections législatives.

Si l’opposition démocratique n’opte pour aucune de ces deux alternatives, il ne lui restera qu’à se gilchristiser  pour aller s’acoquiner avec Faure Gnassingbé dans l’espoir de le combattre de l’intérieur. Mais là encore, elle ne doit pas perdre de vue qu’avant elle, certains se sont essayés et en ont fait les frais. Je ne voudrais pas citer les cas de Pascal Bodjona et de Kpatcha Gnassingbé.

Que l’Eternel bénisse le Togo !

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TOGO LEGISLATIVES : RECOMPOSITION DU PAYSAGE POLITIQUE

Publié le 29 Juillet 2013 par @Abdel-L'investigateur dans Politique

Les élections législatives togolaises marquent un tournant important dans la vie politique du pays. Elles témoignant d’une recomposition du paysage politique.

L’EMERGENCE DE FORCES POLITIQUES NOUVELLES

En annonçant la mort du RPT et la naissance d’une formation politique nouvelle le président Faure Gnassingbé avait pris un risque politique important celui de mécontenter tous ceux qui étaient attachés au parti historique.

Ce risque était accentué par le renouvellement très important des cadres du parti et des candidats aux élections. Unir n’est pas le copié –coller du RPT mais une formation politique nouvelle. L’épi de mais a cédé la place à la colombe . Celle-ci a réussi son envol. Le nouveau parti remporte 62 sièges c’est à dire qu’il disposera de la majorité des deux tiers à l’assemblée C’est un succès remarquable pour le président Faure Gnassingbé qui a favorisé l’arrivée au pouvoir d’une nouvelle génération

Succès également du CST et de sa principale composante l’ANC.Les dissidents de l’UFC qui ont battu le pavé ces derniers mois remportent 19 sièges dont 7 à Lomé. Ils distancent largement l’UFC en perte de vitesse. Force de protestation extra parlementaire le CST va devoir s’habituer à sa nouvelle situation institutionnelle.

L’ARC BEN CIEL avec ses six sièges représentera une opposition plus mesurée et le carton plein de son parrain Agboyibo dans le Yoto regonfle les ailes de ce mouvement.

La déception de l’UFC est grande.La dissidence l’a emporté sur la légitimité historique. Gilchrist Olympio voit son choix politique d’alliance avec le pouvoir contesté mais il restera dans l’histoire comme l’homme qui s’est sacrifié sur l’autel de la réconciliation nationale. Le pouvoir aura encore besoin de sa sagesse.

LA BIPOLARISATION

Les spécialistes des systèmes électoraux ont coutume de dire que la représentation proportionnelle est une machine à hacher les partis et à favoriser l’émiettement des formations politiques.

Le résultat des élections dément cette loi. Malgré la proportionnelle ,la tendance qui se dégage du scrutin est celle d’ une bipolarisation dominante. Deux forces politiques émergent : Unir et le CST. C’est le signe d’une maturité » politique très poussée des électeurs. C’est également l’illustration d’une forte tension politique qui conduit les électeurs à choisir de se diviser entre deux camps séparés par une herse de barbelés. Cela veut dire que le Togo a encore besoin d’espaces de réconciliation et de conciliation.

LA NATIONALISATION DU SCRUTIN

On avait coutume d’opposer jusqu’ici le RPT implanté principalement dans le nord et l’UFC associée au sud. Le présent scrutin révèle que cette fracture régionale est en voie de s’estomper. Les opposants progressent dans le nord du pays et Unir s’implante dans le sud et notamment à Lomé .Le cas de la capitale est particulièrement instructif. Unir y obtient plus de 100000 voix alors que le RPT avait du mal à y figurer. Certes, il reste des aspérités régionales mais on peut dire que ce scrutin témoigne d’un renforcement de l’unité togolaise

PERSONNALITES ET PROGRAMMES

Les électeurs ont été très sensibles au choix des candidats. L’image de ceux-ci a dominé sur les programmes. Les votants ont accordé la confiance à ceux qui ont démontré qu’ils sont au service de la population plutôt qu’à la satisfaction de leurs propres besoin. C’est sur ce terrain du service rendu aux populations que se mesurera le succès ou l’échec des élus.

Ceci explique le succès de UNIR. En lui accordant leurs suffrages en nombre, électeurs et électrices ont voulu monter leur reconnaissance pour les progrès de la vie quotidienne au Togo.

C’est une lourde responsabilité pour la nouvelle formation. Elle ne doit pas se glorifier de sa victoire mais l’apprécier comme un lourd fardeau : faire mieux et davantage pour les populations.

Koffi Souza (https://www.facebook.com/notes/debbasch-charles/togo-legislatives-recomposition-du-paysage-politique/584875858230141)

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